83Sandro Wrote:En revanche sur la branche Monplaisir de la ligne B, il n'est pas forcément nécessaire d'ajouter des moyens. Les quartiers autour du tram ne se développent pas énormément et actuellement l'offre proposée est suffisante. Le seul bémol : la B ne dessert pas Foch et la gare.
Urbino Wrote:Je partage le constat ! C'est sans doute la vraie faiblesse du projet Béchu.
83Sandro Wrote:Au niveau de Foch Maison Bleue, j'ai entendu dire qu'en raison de la Maison Bleue un tel aiguillage autour de la maison bleue ne serait pas possible en raison des vibrations qu'occasionnerait le passage du tramway... Après j'ignore si cela est vrai.
Urbino Wrote:Il y a également des problématiques de rayons de courbures et de dévers. Le bogie Arpège du Citadis ne tolérant pas grand chose, cela exporte de grosses contraintes sur l'infrastructure... et ce qui peut être réalisé. […]
Au sujet du dévers je viens de trouver un
dossier technique des Transports publics genevois sur la géométrie de la voie. C'est vraiment très, très technique et destiné aux matheux, c'est-à-dire à des gens pas comme moi. Voici le lien : [url]https://www.tpg.ch/sites/default/files/2019-12/4_Géométrie%20de%20la%20voie.pdf[/url]
[Ajout] Ce lien s'affiche très mal sur Lineoz et peut se terminer en erreur 404. Voici une copie d'écran de Google montrant les liens. Je pense qu'en saisissant 4. geometrie de la voie on doit pouvoir y arriver. [Fin de l'ajout]
Je pense que des aiguillages à trois directions, malgré leur surcoût, auraient été utiles :
— à une évolution du réseau des trams ABC, voire à la création d'une ligne nouvelle pour Trélazé ;
— à d'éventuelles ligne d'heures de pointe autres qu'ABC (par exemple Monplaisir — Gare — Roseraie), de telles dessertes existent sur le splendide réseau des tramways de Bâle (voir les lignes 17 et 21 sur le plan de la fiche Wikipedia « Tramway de Bâle ») ;
— à des itinéraires de déviation en cas de bloquage d'une voie ou d'une branche (manifestations, accidents, travaux, etc.).
[Ajout] Ces aiguillages à trois branches se seraient situés à ces endroits principaux :
— carrefour Foch-Alsace (Maison bleue) ;
— place Mendès-France (carrefour bd Bessonneau-bd Carnot-bd Saint-Michel) ;
— place Molière (carrefour rue de la Roë-rue Thiers-quai René Bazin).
Il me semble, de mémoire, qu'un tel aiguillage existe déjà à la station Saint-Serge-Université sur la place Mitterrand (carrefour bd Ayrault-rue Thiers-allée Mitterrand).
Ces bifurcations triples auraient été au nombre de trois, non compris la place Mitterrand qui, je crois, est déjà équipée afin de relier les lignes A et B pour venir du dépôt et y retourner. Il est navrant que sur la place Molière la liaison rue de la Roë-rue Thiers ait été supprimée. Il y a parfois des économies qui sont des dépenses que l'on n'a pas prévues.
Par ailleurs j'imagine mal une liaison Avrillé — Saint-Serge-Université — Centre de congrès — Monplaisir car elle desservirait trop mal l'hyper-centre. Néanmoins, à l'image du réseau des trams de Bâle, une telle liaison directe — limitée aux heures de pointe et permettant un bon accès à la vaste zone de l'hôpital — ne serait peut-être pas absurde. Voir les lignes 17 et 21 du réseau bâlois. [Fin de l'ajout]La fragilité du réseau d'Angers vient de l'étroite interdépendance des trois lignes entre elles, ce réseau de trams est exploité comme l'ancienne ligne Étoile des autobus de la Studa vers 1972 : toutes les branches sont tributaires les unes des autres et les trams se suivent tous à la queue leu leu comme sur une ligne circulaire (*). Chaque rame parcourt les trois lignes puis change de sens et parcourt à nouveau les trois lignes mais en sens inverse :
— 1° Avrillé — Roseraie ;
— 2° Roseraie — Belle-Beille ;
— 3° Belle-Beille — Monplaisir ;
— 4° Monplaisir — Belle-Beille ;
— 5° Belle-Beille — Roseraie ;
— 6° Roseraie — Avrillé.
Après le 3e trajet, à Monplaisir, la rame qui venait de Belle-Beille y retourne pour le 4e trajet. Ainsi elle tourne alors en sens inverse. On pourrait dire que l'aller (1 à 3) parcourt Avrillé — Roseraie — Belle-Beille — Monplaisr, le retour (4 à 6) étant : Monplaisir — Belle-Beille — Roseraie — Avrillé. Ainsi la boucle est bouclée.
Après le 6e trajet la rame repart pour un cycle suivant, dans le même sens de 1 à 6.
Mais si quelque part, il suffit d'une seule voie, une rame a un problème et se trouve bloquée ou en détresse, c'est l'ensemble des trois lignes qui se trouvent bloquées.
Autre problème, du moins selon ma façon de voir et il en va peut-être autrement sur le terrain :
la médiocre desserte de l'hyper-centre par la ligne B. J'ai toujours pensé que la station Molière n'est pas une station d'hyper-centre, ainsi le tram B (Belle-Beille — Monplaisir) ne dessert-il pas vraiment le centre-ville, il ne fait que le tangenter, à distance. On frôle l'hyper-centre, mais on n'y entre pas. Bien sûr les rues Plantagenêt et de la Roë ne sont pas très longues, mais il y a tout de même environ 470 mètres entre les stations Ralliement et Molière, avec la forte pente à gravir c'est dissuasif pour les piétons. On peut prendre la correspondance avec la ligne C, mais sa fréquence est assez médiocre (comme celles des branches d'Avrillé et de Monplaisir), on est donc certain de perdre du temps.
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(*) L'exploitation de la ligne Étoile de la Studa, avec des SC10, n'était pas si simple. Elle était conçue comme une ligne circulaire à deux sens mais les temps de trajet était différents selon qu'on était sur le circuit extérieur (sens horloge) ou intérieur (contre-sens horloge). Initialement, la ligne étant à trois branches (1 Belle-Beille, 2 Monplaisir, 3 Roseraie), de chaque terminus les autobus partaient alternativement ainsi (prenons par exemple les départs de la Belle-Beille) :
— 1er départ vers Monplaisir ;
— 2e départ vers Roseraie ;
— 3e départ vers Monplaisir ;
— 4e départ vers Roseraie-Beille, et ainsi de suite.
Il en allait de même depuis chacun des trois terminus.
Mais au bout de quelques années il fut difficile de tenir des horaires sur ces branches alternées aussi la ligne Étoile fut-elle simplifiée en circulaire à sens unique, de chaque terminus les bus partaient vers un terminus opposé, et un seul : de Belle-Beille à Roseraie, puis à Monplaisir, puis à Belle-Beille ils roulaient tous à la queue leu leu dans le même sens, les uns derrière les autres. Ainsi il n'y avait plus de différence de temps de parcours selon le sens.