Tchouks Wrote:Effectivement, je suis un peu en avance pour le bypass d’Olmedo.
Ceci étant, l’Alvia Galice – Barcelone empruntera deux cambiadores : celui situé à la sortie sud-est de Leon pour entrer sur LGV (après avoir desservi Leon en voie large, donc), puis celui situé à la sortie de Burgos pour en sortir (donc après avoir desservi Burgos en voie normale).
Or la coupe-accroche de la rame Salamanque se fait à Burgos. Si cette rame Salamanque n’arrive pas elle aussi sur les voies normales de la LGV, cette opération ne sera plus possible. Le cambiador au sud de Valladolid permet-il d’entrer sur la LGV en venant de Salamanque ? Si oui, l’Alvia Salamanque – Barcelone empruntera donc la LGV de Valladolid à Burgos.
La coupe-accroche sera faite en gare de Miranda de Ebro au lieu de Burgos.
Tchouks Wrote:En tous cas, désormais revenu en France, je me permets de partager une impression de voyage. Et elles sont mitigées. Côté pile, un réseau GV performant, des trains propres (mention spéciale aux sanitaires). Mieux qu’en France dans l’ensemble.
Côté face, pour l’offre de transport, les rames Alvia (série 130) ont une quinzaine d’années, mais semblent déjà fatiguées : corrosion des caisses importantes sous les baies, état général des intérieurs usé (mais tout à fait propre et entretenu !).
Les 130/730 sont en train de passer leur opération de mi-vie.
Elles sont les rames les plus sur-utilisées du réseau, et pour cause.
Certaines des rames rénovées sont déja en circulation.
Tchouks Wrote:Le réseau est vide, très peu utilisé et bien en-deçà de ses capacités. Sur le trajet à une seule voie de Vigo à Leon, nous n’avons croisé que 2 trains en 5 heures : un régional et un fret. C’est fort peu pour un samedi de retour de vacances !
En général, en Espagne, sur les lignes classiques ou a écartement ibérique, hormis les régions où il y a du Cercanías/Rodalies (ou sont équivalent régional à voie étroite, genre Euskotren, FGC, FGV, SFM), les lignes sont largement sous-exploitées.
C'est un pays paradoxal, l'Espagne, où le plus moderne cotoie le délabré, et où des "mini-Îles-de-France" sont entourées de "moins-que-Lozères" parfois très larges.
En Espagne, la bataille du "monde métropolitain contre le monde rural" c'est du vrai. Ou du moins, du plus vrai qu'en France.
Puis on a la bataille de la route contre le rail.
Et encore, à cause de son relief plus montagneux que l'ensemble de la France, le rail n'a pas toujours eu la côte de la partie des passagers, qui par beaucoup ont choisi le bus ou l'avion, car c'était plus rapide.
Ce n'est qu'avec la croissance du réseau GV que cette tendance commence à changer, mais bien sür, l'AVE n'arrive pas partout, et l'Adif et la Renfe négligent pas mal de son réseau classique.
Tchouks Wrote:Côté face encore mais pour l’infra, je n’ai pas circulé sur LGV (donc), elle y a clairement une différence entre les lignes à une seule voie, structurantes, globalement bonnes… et les radiales à double voie désormais doublées par une voie unique, où les LTV à 30 se multiplient, notamment au droit du moindre ouvrage d’art, donnant une course hachée… et nuisant à la ponctualité de marches pourtant pas très tendues. Le cas de l’axe Madrid – Irun entre le raccordement de Palencia et la future bif LGV au sud de Saint-Sébastien est édifiant. Ce qui nous attend en France sur les grands axes hors TGV dans quelques années… ?
Je crois pas.
En France il y a près de 70M d'habitants. En Espagne on n'arrive pas a 50M encore (et peut-être nous n'y arriverons pas, allez savoir).
Tchouks Wrote:Bref, un bilan en demi-teinte en ce qui me concerne.
Et assez objectif. Dommage que t'as pas voyagé sur LGV.
C'est comme voyager sur deux planètes differentes.
Tchouks Wrote: Mais un beau voyage ceci dit, le parcours galicien (et même jusqu’en haut de la rampe de Brañuelas) étant remarquable.
Vigo-Leon sur la ligne classique, c'est un beau parcours.
Presque autant que Clermont-Nîmes.
À +
