par OCCITAN » 01 Juil 2022 11:07
Bonjour,
"Avant", pour d'autres raisons, et dans des domaines différents, ce n'était ni mieux, ni parfait, loin s'en fallait, mais ces lignes "double voies" étaient certainement parcourues par une plus forte densité de circulations. Ce qui pouvait offrir quelques solutions, et justifier de réserves "conducteur" et "matériel moteur" à disposition, de façon "quasi" universelle. (sans se préoccuper des activités et d'entreprises indépendantes).
Les caractéristiques des trains souvent en rames tractées, offraient l'opportunité plus fréquente, et au final, plus rapide de faire pousser un train par un autre, avec la mise en oeuvre, selon les époques, d'une procédure très allégée. (entente entre conducteurs de deux trains successifs, selon certaines conditions).
A défaut, depuis un centre traction, (ici Ambérieu, peut-être Culoz, à l'époque), on envoyait sans délai, une machine secourir le train en détresse.
D'autres fois, la proximité d'un train de marchandises non urgent, pouvait, après garage, permettre de récupérer rapidement son engin moteur pour venir dégager la voie du train immobilisé.
A dire vrai, sauf s'il y avait des complications, je n'ai pas souvent constaté d'organisations de voies uniques temporaires, ou de contre-voie, dans ces cas précis de pannes "engins moteurs". Sauf à revenir à la gare en arrière, après procédures, en cas de patinages sur une rampe, par exemple.
On estimait le temps perdu, suite à ce type d'évènement basique, (une simple détresse traction de l'engin de remorque en pleine ligne), à une heure de perte de temps maximum sur un axe double voie correctement équipé, et suffisamment "fréquenté".
Au delà, on considérait que les enchaînements des évènements s'étaient mal imbriqués, ou bien que des avaries plus graves étaient venues perturber la remise en marche du train secouru. (incidents de frein, par exemple).
Je ne dispose plus des connaissances suffisantes de l'état des lieux, pour analyser de façon la plus complète possible, ce qui conduit aujourd'hui à supprimer des trains pour une simple détresse en ligne, ou à y subir des retards "fleuves", comme, par exemple, celui enregistré à Vienne, au sud de Lyon.
Pardon d'appartenir à ceux qui dressent un constat désespérant sur ces situations qui se sont dégradées, et surtout généralisées..