OCCITAN Wrote:...Aig, oui, j'avais déjà remarqué que notre ami Capelanbrest ne débordait pas de bienveillance envers les cheminots... C'est ce qu'on appelle la liberté de penser, après tout. Chez les élites, en ce moment, "c'est très tendance".
Finalement, ce n'est pas parce que quelqu'un travaille à la SNCF qu'il est irréprochable dans un monde ferroviaire parfait ! Et puis, ses privilèges totalement révoltants, mais au final si peu séduisants pour faire naître les vocations...autant les supprimer.
Très compréhensif, je suis en pleine empathie avec Capelanbrest, car je me situe exactement dans le même cas que le sien !
Avec des arguments presque concordants, à ceci près que mes "boucs émissaires" sont les politiques. Pareillement, "c'est très tendance" aussi.
Toutes ces sommes brassées lors des campagnes électorales, déversées pour diffuser des promesses creuses, ça fait aussi très cher la minute de vacuité. Et, outre que de l'argent public est également déversé dans ces opérations, nous sommes assez nombreux à penser que ces finances débordantes, seraient mieux affectées en des domaines où elles font si cruellement défaut ! (Ce ne sont pas les mêmes caisses, et ça n'a rien à voir, mais au final, tout aussi révoltant).
Quant aux privilèges, ceux dont ont bénéficié les conducteurs de trains ne les ont pas, à ma connaissance, menés devant les tribunaux. Si certains y ont été conduits, c'est en raison de la vulnéralbilité à laquelle les exposent leurs responsabilités.
Tout comme pour les politiques, si ce n'est qu'elles ne sont pas tout à fait du même ordre.
Ce n'est pas une question de bienveillance ou pas
ce mot "bienveillance" comme bien d'autre est usité désormais à toutes les sauces au même titre que d'autres expressions l'ont été en leur temps :
vivre ensemble, politiquement correcte, avec l'ajout systématique à chaque phrase d'un "excuse moi" mais ....
je suis sans doute bien plus attentif aux cheminots que l'on ne pourrait le penser....c'est juste que (encore une terminologie à la mode) la bienveillance a ses limites, tout comme le politiquement correct, l'empathie resservie à toutes les sauces également etc....
à un moment il faut crocher dedans être pragmatique et cesser "de penser" ou de "croire que" alors la réalité démontre trés pragmatiquement le contraire
Pour moi les cheminots sont une catégorie comme les autres de salariés représentants l’échantillonnage de la population française : ni plus ni moins.
c'était sans doute moins le cas il y a 40 ans où l'esprit maison et d'appartenance était encore de mise....aujourd'hui tout ça a été balayé par les tendances de l'époque actuelle.
c'est simplement un constat et rien d'autre. ni engouement particulier de ma part ni aversion.
ce que je déteste à l'instar de bien d'autres ce sont les postures, les effets de manches, les réflexes corporatistes....et par dessus tout le discours actuel de la direction des activités, qui vantent le mode libéral, mais ne se donne pas les moyens de le faire émerger au sein de ses troupes, tant elle est incapable de se reformer elle même.
elle tient en permanence un double discours vis à vis des voyageurs des donneurs d'ordre fret, et de ses propres troupes...ce qui au final démoralise tout le monde.
Pour le coup faut pas s'étonner des résultats : perte de crédibilité dans la population, chez les dirigeants du monde économique et de ses propres troupes.
je ne serais donc pas plus tendre que je ne le serais vis à vis d'autres entreprises en proie au même mal.... : la navigation à vue.
ces mêmes entreprises dont L’État pour ce qui nous concerne est l’actionnaire unique et que nous renflouons en permanence pour permettre à ces entreprises de naviguer à vue et de ne pas sombrer dans le chaos humain et financier .
ce n'est pas le cheminot de base que je critique mais bien sa direction et les politiques en charge de l'entreprise directement ou indirectement.
fin de la paranthése
et revenons au sujet....
donc comme je disais plus haut :
à un moment il faut crocher dedans être pragmatique et cesser "de penser" ou de "croire que" alors la réalité démontre très pragmatiquement le contraire :
donc non la mise à 200/220 kmh de certaines sections des radiales bretonnes n' en rien contribué de façons significatives à l'amélioration notable de la dessertes des pointes bretonnes ...par contre ces sections ont couté "une blinde" aux contribuables.
et ça d'un point de vue intellectuel, c'est difficilement acceptable. Où est l'intérêt général au service de tous là dedans ?