viadi Wrote:Nous sommes dans une economie de marche liberale.
L'alternative est une economie etatisee, cf l'URSS hier, Cuba et la Coree du nord aujourd'hui
Pas sur que ce soit tres enviable...
Ca fait avancer le débat une remarque pareille.
Donc si on est contre la concurrence dans les transports, on est pour l'URSS. Le goulag est en option ou il est dans le forfait ?
Mais continuez à nier les alternatives au libéralisme, et la version du libéralisme que nous aurons en 2017, c'est celle de Le Pen
Et quand je lis ce que la nièce dit de la "Carte ZOU" en PACA, pour la réserver aux nationaux : elle veut que tout les touristes se déplacent en voiture ?
Bref, on peut considérer sérieusement que le transport, relève d'un monopole naturel. Et le nier ne pourra que créer des rentes. C'est en général au moins un fait admis pour l'infra. Et on peut concevoir que ce soit le cas pour l'exploitation ainsi que la répartition entre mode.
viadi Wrote:Mais la situation actuelle qui laisse le monopole d'un operateur qui fait la loi avec des tarifs de loterie/delirants sur les missions "commerciales" et qui dicte sa loi et ses tarifs sur les services "subventionnes", ce n'est pas le plus judicieux non plus. Meme si l'actionnaire est l'Etat (sans rentrer dans le debat d'une utilisation pas toujours judicieuse de l'argent public).
Non, la situation actuelle avec un PDG qui avoue "ne pas aimer le train", ça oui c'est un problème
De direction. C'est vrai que la concurrence nous débarrasserait de cette direction. Mais il y a d'autres solutions. Que ne mettront évidemment pas en oeuvre des gouvernements qui veulent se débarrasser du train.
viadi Wrote:Et subventionner les services necessaires non couverts en recherchant l'operateur offrant le meilleur rapprot qualite/prix selon les criteres choisi.
Sauf qu'il y aura toujours une course pour les opérateurs, à se positionner sur les marchés les moins subventionnés, et les plus juteux. C'est ce qui se constate sur les petits réseaux urbains, où il est difficile de trouver des délegataires, tout autant que de monter une régie. Et où donc, il y a absorption par des métropoles. Pour s'intégrer à des marchés juteux
Car "subventionner les services nécessaires non couverts", encore faut-il qu'il y ait une institution publique pour s'y intéresser
102.010 Wrote:Sur POLT, je me demande combien de temps l'Etat sera prêt à subventionner l'offre TET entre Cahors et Toulouse une fois SEA en service... D'autant que l'on peut compter sur un lobbying de SNCF-Voyages pour essayer de ramener un maximum de voyageurs TET sur ses TGV via Bordeaux.
Mais qu'elle les attire par le gain de temps ! Et pas en supprimant un service, qui est loin d'être parrallèle (il ne l'est que sur le bout en bout)
Et pour le reste, il faut quand même bien assurer des liaisons entre Limoges et Toulouse, qui ne peuvent tout de même par relever du TER !
Et c'est encore plus vrai pour Cahors !
Ca sera de toute façon des flux "modestes" par rapport à tout ce qui passera par Bordeaux