Sud Ouest, 7 mai
Un enfant de 14 mois décède en gare d'Angoulême : une enquête est ouverte
Le garçon a été victime d'un arrêt cardio-respiratoire, lundi après-midi, dans un TGV Tarbes-Paris. Le train a été stoppé de toute urgence en gare d'Angoulême. En vainDes pleurs sur le quai n° 2. Un TGV à l’arrêt et des passagers silencieux et gênés… Lundi après-midi, un petit garçon de 14 mois est décédé en gare d’Angoulême. L’enfant a été victime d’un arrêt cardio-respiratoire dans le TGV n°85-80.
Ce train était parti de Tarbes à 10h15, s’était arrêté à 13h11 et devait filer sans le moindre arrêt vers Paris, où il devait arriver à 16h33. C’est un peu après Bordeaux que le petit garçon qui voyageait avec sa mère et sa tante a été pris d’un malaise.
Un médecin, présent dans le TGV, s’est saisi d’un défibrilateur pour tenter de le sauver. Dans le même temps, les secours de la ville la plus proche ont été prévenus. L’appel est arrivé à 14h18 au standard du Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours de la Charente (Codis 16) et le TGV a été stoppé de toute urgence en gare d’Angoulême.
Là, les pompiers et les médecins du Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) n’ont pas ménagé leur peine pour réanimer l’enfant. En vain. Après de longues minutes d’effort, ils ont dû se résoudre au pire. Un officier de police judiciaire a constaté le décès.
Les secours ont été levés un peu avant 16 heures, heure à laquelle le TGV est reparti avec deux bonnes heures de retard. Très choquée, la mère, domiciliée à Bagneux (Hauts-de-Seine), a été conduite par les policiers au centre hospitalier de Girac.
Une enquête d’usage de recherche des causes de la mort a été ouverte. Lundi soir, on apprenait auprès du parquet d’Angoulême que le corps de l’enfant avait été dirigé vers le service des urgences pédiatriques du CHU de Poitiers.
Cet établissement est effet reconnu comme un « centre de référence pour la mort inattendue du nourrisson de moins de deux ans (MIN) ». Les praticiens sont ici rompus à un protocole très précis. Ce protocole prévoit toute une série d’investigations (et pas un simple examen médico-légal), mais aussi et surtout un accompagnement psychologique des parents.
Source
http://www.sudouest.fr/2013/05/07/un-ga ... 78-813.phpsudouest.fr, 7 mai
Toulouse : trois mois de prison pour l'auteur de la fausse alerte à la bombe dans un train
L'homme avait agi par dépit amoureux... retardant ainsi l'arrivée de sa compagne qui venait le rejoindre à ToulouseDans la nuit de vendredi à samedi, une fausse alerte à la bombe sur un train de nuit Paris-Toulouse, avait entraîné l'évacuation du TER en gare de Brive et causé des retards sur la ligne.
L'auteur de cette fausse alerte est un homme de 37 ans, interpellé dimanche à son domicile à Toulouse. Il a été confondu car il appelait du téléphone portable de celle qui était sa compagne depuis plusieurs mois.
C'est, par dépit amoureux, a-t-il expliqué lundi au tribunal, qu'il a agi ainsi. Sa compagne était dans le train en question. Ce soir-là, elle venait le rejoindre. "A 1h45 elle chuchotait dans le train, ne me laissait pas m'exprimer, je ne le supportais plus, j'ai voulu blesser Isabelle et j'ai appelé le 17". Il a également raconté avoir abusé de pastis et vodka, dans l'excitation de l'attente de la visite de sa compagne. "Je ne me suis rendu compte qu'après, de ce que j'avais provoqué".
En faisant cette fausse alerte à la bombe, il a donc retardé l'arrivée de sa compagne. Lorsqu'il a été interpellé, elle ne l'avait rejoint que depuis quelques heures. Il ne lui avait rien dit de son exploit.
L'homme de 37 ans a été condamné à un an d'incarcération dont neuf mois avec sursis.
"Cet homme n'est pas défavorablement connu de la justice, il est passible de soins, mais il a troublé gravement l'ordre public : je demande un mandat de dépôt, il est inadmissible de s'être permis de perturber le voyage de 500 personnes. C'est le message à transmettre à quiconque serait tenté d'agir de la sorte pour quelque raison que ce soit, politique, religieuse, familiale ou personnelle", a déclaré le procureur.
Source
http://www.sudouest.fr/2013/05/07/toulo ... 4-5377.phpladepeche.fr, 7 mai
Deux ados interpellés pour avoir saboté la ligne TGV Lille-Paris
Deux jeunes âgés d'une quinzaine d'années sont soupçonnés d'avoir saboté la ligne de TGV Lille-Paris et ont été interpellés ce lundi après-midi.
Ce lundi, les deux jeunes ont déposé des plaques de béton sur les rails de la ligne TGV dans le sens Lille-Paris. Pour les deux adolescents, il s’agissait simplement d’un « jeu », selon Le Figaro.
Un TGV, qui effectuait un trajet entre Lille et Rennes, a été « fortement endommagé » après avoir heurté le béton vers 14h45. Il a été immobilisé sur la voie pour vérifier la rame, a indiqué la SNCF et est ensuite reparti, à vitesse réduite, en direction de Paris. Arrivés à Roissy-Charles-de-Gaulle, les 200 passagers de ce TGV ont été transférés vers un autre train.
Les deux jeunes interpellésL'un des deux jeunes a été blessé au mollet par des éclats de béton après que le TGV ai roulé sur la plaque. Il a été interpellé par les gendarmes de l’Oise avant d’être conduit à l’hôpital. Son complice a aussi été arrêté un peu plus tard par les gendarmes de Ressons, au nord du département.
Cet acte a entraîné des retards de 30 minutes environ pour cinq TGV, et un train Lille-Paris a dû être supprimé, mais le trafic avait repris normalement dans le courant de l'après-midi. La SNCF a porté plainte pour acte de malveillance.
Source
http://www.ladepeche.fr/article/2013/05 ... paris.htmlAFP, 7 mai
Retards sur des TGV entre Paris et Lyon à cause d’une panne électrique
Les TGV Paris-Lyon et Lyon-Paris étaient retardés d’une heure et demi en moyenne mardi soir à cause d’une panne électrique, certains accusant des délais nettement plus longs, a-t-on appris auprès de la SNCF et d’usagers.
La SNCF, espérant régler le problème dans la soirée, a précisé que tous les trains devraient a priori arriver à destination, avec des retards d’une heure et demi à deux heures. Mais «il y a un problème d’alimentation électrique sur un secteur au sud du Creusot (Saône-et-Loire)» sur la voie à grande vitesse, «et les TGV sont détournés sur la voie classique», a expliqué une porte-parole.
La plupart d’entre eux devrait arriver avec un retard de 1h30. Pour «une petite dizaine de TGV» se trouvant sur la voie rapide lorsque le problème technique est survenu, le délai sera plus long, le temps de revenir sur la voie classique, «de l’ordre de deux heures», a-t-elle ajouté.
Quentin Levert, 27 ans, se trouve dans un TGV parti de Paris. Son train s’est d’abord arrêté un quart d’heure en rase campagne, avant de repartir à allure réduite, a-t-il raconté par téléphone.
«On nous a annoncé 2H30 de retard», a indiqué le jeune homme, s’inquiétant parce que l’arrivée à Lyon, initialement prévu en gare de Lyon-Pardieu, se fera finalement à Lyon-Saint-Exupéry. «C’est bien à 25 min de transports en commun, et ceux-ci seront fermés à notre arrivée», a-t-il déploré.
Les retards sont très importants. En voici quelques uns
Indéterminé pour le 6663 (Paris 17h28 - Part-Dieu 19h24)
4h pour le 6268/9 (Marne-la-Vallée TGV - Part-Dieu 22h15), 6633 (Paris 20h58 - Part-Dieu 22h56)
3h45 pour le 6195 (Paris 17h19 - Miramas 21h44) dont l'arrêt à Mâcon TGV a été supprimé.
3h30 pour les 6923 (Paris 17h37 - Grenoble 20h40), 6183 (Paris 17h45 - Nice 23h26), 6221 (Paris 20h07 - Montpellier 23h34), 6133/2919 (Paris 20h37 - Marseille 23h56), 6137 (Paris 21h07 - Marseille 0h29).
3h15 pour les 5328/9 (Nantes 14h47 - Part-Dieu 19h30), 5124/5 (Lille 18h26 - Marseille 23h16), 6129 (Paris 19h07 - Toulon 23h24), 6197 (Paris 19h37 - Avignon 23h08).
3h pour les 6128 (Marseille 17h36 - Paris 20h53), 5122/3 (Lille 18h26 - Part-Dieu 21h30), 5342/3 (Nantes 18h57 - Part-Dieu 23h36), 5344/5 (Rennes 19h07 - Part-Dieu 23h36), 6927 (Paris 19h37 - Grenoble 22h40), 9789 (Paris 20h11 - Genève 23h19), 6225 (Paris 21h15 - Montpellier 0h53).
2h45 pour les 6220 (Béziers 17h29 - Paris 21h53), 6218 (Montpellier 17h24 - Paris 20h45), 6925 (Paris 18h37 - Grenoble 21h37), 6950/1 - 2942/3 (Paris 18h45 - Annecy 22h29), 6629 (Paris 18h57 - Part-Dieu 20h56), 6688/9 (Paris 18h57 - Saint-Étienne 21h47), 6669 (Paris 19h28 - Part-Dieu 21h24), 6953 (Paris 19h49 - Chambéry 23h10) dont l'arrêt à Mâcon TGV a été supprimé, 6634 (Part-Dieu 21h04 - Paris 23h02).
2h30 pour les 5346/7 (Rennes 16h07 - Marseille 22h16), 6180/2900 (Nice 17h34 - Paris 23h15), 9785 (Paris 19h11 - Genève 22h19), 6219 (Paris 19h15 - Perpignan 0h55).
2h15 pour les 6180 (Nice 17h34 - Paris 23h15), 6130 (Marseille 18h08 - Paris 21h23), 6127 (Paris 18h19 - Marseille 21h29), 6665 (Paris 18h28 - Part-Dieu 20h24), 6924 (Grenoble 19h14 - Paris 22h23), 6132 (Marseille 19h36 - Paris 22h53), 6632 (Part-Dieu 20h04 - Paris 22h07).
2h pour les 9248 (Milan 16h10 - Paris 23h19), 9836/7 (Bruxelles 16h17 - Perpignan 23h40), 6198 (Miramas 16h18 - Paris 20h41), 5020/1 (Lille 17h03 - Montpellier 21h56), 6217 (Paris 18h07 - Perpignan 23h23), 9781 (Paris 18h11 - Genève 21h27), 9846/7 (Bruxelles 19h17 - Part-Dieu 23h24), 6624 (Montpellier 20h24 - Paris 0h06), 6134 (Marseille 20h08 - Paris 23h23), 6140 (Marseille 20h30 - Paris 23h41).
1h45 pour les 6627 (Paris 17h53 - Part-Dieu 19h56) dont l'arrêt au Creusot TGV a été supprimé, 6635 (Paris 21h58 - Part-Dieu 23h57).
1h30 pour les 6922 (Grenoble 17h15 - Paris 20h23), 6630 (Part-Dieu 19h04 - Paris 21h02), 6631 (Paris 19h53 - Part-Dieu 22h00).
1h pour le 6628 (Part-Dieu 18h04 - Paris 20h07).
50 min pour le 6215 (Paris 17h15 - Montpellier 20h34).
Non communiqué pour le 6266/7 (Marne-la-Vallée TGV 19h24 - Marseille 22h35)