Modérateurs: kyah117, Urbino, Terroir, jerome, Tchouks
Réflexion générale sur la croissance du trafic TER :
Le facteur de croissance est bien l'explosion du coût d'utilisation de l'automobile. Mais en milieu rural où on ignore les problèmes d'encombrement et où le stationnement est aisé et gratuit, les lignes TER continuent à s'enfoncer. D'autant que l'offre TER est faible en terme quantitatif et géographique. Les cars départementaux, qui devraient servir de rabattement comme leurs homologues suisses, belges, hollandais, sont uniquement orientés vers le transport scolaire et desservent les gares pour la forme. Impossible de les utiliser pour des relations domicile-travail. On aura donc encore des fermetures de lignes TER ferroviaires en milieu rural, qui devraient être compensées par des réouvertures... si le couple SNCF/RFF ne faisaient pas barrage.
La croissance du trafic TER est donc concentrée sur le secteur péri-urbain et l'inter-urbain parce que l'automobile en ville est devenue un luxe. Et là on se heurte à des problèmes de gestion du trafic ferroviaire qui fait les gros titres de la presse régionale. Ni la SNCF, concentrée sur ses TGV, ni RFF débordée, n'étaient prêtes. La rotation des trains à quai est trop lente, ainsi que la vitesse des entrées / sorties de gare, le matériel roulant trop diversifié est difficile à gèrer, transformant en casse-tête tout secours / dépannage / remplacement. La commande centralisée et la banalisation des voies aux abord des grandes villes manque encore sur beaucoup de lignes. Sans parler de l'électrification de lignes comme Lyon-Bourg, Lyon-Roanne, Marseille-Aix, Strasbourg-Haguenau, Strasbourg-Molsheim, Amiens-Abbeville, visant à éradiquer la traction thermique, dans la mesure du possible, des grandes gares.
15063 Wrote:Sans parler de l'électrification de lignes comme Lyon-Bourg, Lyon-Roanne, Marseille-Aix, Strasbourg-Haguenau, Strasbourg-Molsheim, Amiens-Abbeville, visant à éradiquer la traction thermique, dans la mesure du possible, des grandes gares.
Nat Wrote:Je pense qu c'est vis à vis de l’hétérogénéité du parc.
Et aussi du matériel qui peut rouler ou non sur la ligne ... autant on peut faire circuler un thermique sur une ligne électrifié, autant l'inverse est impossible.
Ca aide pour les roulements et/ou pour remplacer un train en panne avec ce qu'on a sous la main ...
Jojo Wrote:Nat Wrote:Je pense qu c'est vis à vis de l’hétérogénéité du parc.
Et aussi du matériel qui peut rouler ou non sur la ligne ... autant on peut faire circuler un thermique sur une ligne électrifié, autant l'inverse est impossible.
Ca aide pour les roulements et/ou pour remplacer un train en panne avec ce qu'on a sous la main ...
Sauf que souvent, ces trains continuent au-delà de Haguenau et Molsheim pour reprendre ces exemples... Soit on électrifie tout, soit le gain (avec les bimodes) est quasi nul car la longueur électrifiée est trop courte.
Malvy (PS) veut financer le TER en taxant les autoroutes et le haut débit
Le président PS de la région Midi-Pyrénées Martin Malvy a préconisé jeudi de créer une taxe régionale sur les bénéfices des sociétés d'autoroutes et sur le haut débit pour financer le réseau de TER (Trains express régionaux). L'ancien ministre du budget qui s'exprimait en session plénière du conseil régional, a mis en avant que la réforme fiscale de 2010 a amputé les collectivités locales de ressources importantes.
Il juge la mesure inacceptable, les dépenses ayant simultanément augmenté. Les TER absorbent un quart du budget des transports de la région Midi-Pyrénées, soit une enveloppe d'environ 73 millions d'euros pour 2012.
Didier 74 Wrote:AFP, 8 novembreMalvy (PS) veut financer le TER en taxant les autoroutes et le haut débit
Le président PS de la région Midi-Pyrénées Martin Malvy a préconisé jeudi de créer une taxe régionale sur les bénéfices des sociétés d'autoroutes et sur le haut débit pour financer le réseau de TER (Trains express régionaux). L'ancien ministre du budget qui s'exprimait en session plénière du conseil régional, a mis en avant que la réforme fiscale de 2010 a amputé les collectivités locales de ressources importantes.
Il juge la mesure inacceptable, les dépenses ayant simultanément augmenté. Les TER absorbent un quart du budget des transports de la région Midi-Pyrénées, soit une enveloppe d'environ 73 millions d'euros pour 2012.
Source http://www.leparisien.fr/toulouse-31000 ... 306055.php
class66220 Wrote:Donc enlevons les controleurs comme vous le preconisez. Votre train prend du retard et vous aviez une correspondance en TGV sauf que personne n'a pu faire remonter l'information pour qu'on retienne le train. Vous devrez donc attendre une heure pour avoir le TGV suivant.
class66220 Wrote: Ne comparons pas Paris qui est un cas vraiment particulier et on pourrait dire un pays a lui tout seul ou vous avez des trains tres regulierement et la province ou la desserte est beaucoup moins dense.
Le principal problème de finacement des regions, c'est depuis la reforme fiscale de 2010 passee sous Sarkozy qui a fait que la Region ne touche plus aucun impot direct.
De plus l'etat rogne sur les credits qu'il est cense lui transfere dans le cadre de la decentralisation, la voilà la vraie raison de la recherche de nouvelles ressources. Pourtant a ce que je sache, les regions ne sont pas responsables de la crise...
class66220 Wrote: Votre train prend du retard et vous aviez une correspondance en TGV sauf que personne n'a pu faire remonter l'information pour qu'on retienne le train. Vous devrez donc attendre une heure pour avoir le TGV suivant. Ne comparons pas Paris qui est un cas vraiment particulier et on pourrait dire un pays a lui tout seul ou vous avez des trains tres regulierement et la province ou la desserte est beaucoup moins dense.
PACA La Région ne compte pas sur les usagers
Les usagers payent 25% des frais de fonctionnement des TER. Jean-Yves Petit ne se repose pas dessus pour les investissements.
" Par rapport à ce que paye la Région pour le TER, l’apport des usagers est ridicule », assure Jean-Yves Petit, vice-président du conseil régional (Europe Écologie-Les Verts). Dans un rapport publié récemment, l’institut Montaigne préconise une hausse de la participation des utilisateurs du TER. Proposition balayée par le délégué aux transports.
« Je ne sais pas si les prix des billets vont augmenter ou pas », explique Jean-Yves Petit, « mais en tout cas, cela n’a rien à voir avec l’ampleur des investissements que nous allons effectuer ».
En tablant sur une poursuite de l’augmentation de la fréquence des TER, l’institut Montaigne analyse que de lourds investissements vont devoir être faits par l’État et les collectivités locales. Et donc que les usagers devraient participer, en augmentant le prix des billets.
En effet, dans la région, la fréquentation de ces lignes est en hausse : plus 13% en 2011, plus 10% en 2012. « On va donc forcément faire des investissements. Au total, la Région paye 90 millions d’euros par an pour les nouvelles infrastructures, le matériel roulant et les gares. Plus les 250 millions que l’on verse à la SNCF pour les frais de fonctionnement. »
L’État verse à la Région une enveloppe pour ces dépenses. « Mais entre ce qu’il nous donne et ce que l’on dépense, il y a une différence de 100 millions d’euros », se plaint Jean-Yves Petit, « inutile donc de dire qu’augmenter les tarifs pour les usagers ne serait qu’une goutte d’eau par rapport à ce que l’on doit trouver ».
Des états généraux du TER
Roger Tirlicien, président du groupe PC au conseil régional, réclame « des états généraux du TER ». Il suggère qu’un tiers du bénéfice de 383 millions d’euros annoncés par la SNCF soit affecté aux TER ce qui permettrait « d’annuler l’augmentation de cette année des factures SNCF à toutes les régions de France ».
Ce scénario donnerait une « respiration » aux régions qui pourraient ainsi se concentrer sur l’organisation d’états généraux. L’objectif est de définir « un service public intermodal du transport collectif du 21e siècle au service des régions, pour les jeunes, les salariés, pour les loisirs des familles ».
Les élus régionaux s'inquiètent pour l'avenir des TER
Onze conseils régionaux mettent en garde contre d'éventuelles coupes budgétaires en 2014 qui menaceraient le maintien et le développement du TER. Le maintien de ces lignes "n'est même plus assuré aujourd'hui du fait du gel de crédits et des nouvelles contraintes financières imposées actuellement par l’État aux collectivités territoriales accentués en 2014 par une diminution des dotations de l’État de 1,5 milliard d'euros", s'inquiètent 11 vice-présidents chargés des transports, dans un communiqué du 26 mai.
Alors que "le système ferroviaire français va connaître une transformation historique", les élus appellent à "une réflexion renouvelée sur sa dette, son financement et son organisation", sans quoi cette mutation "risque d'être caractérisée par le repli alors que tout milite en faveur du développement", plaident les signataires, tous de gauche.
Ils se joignent à l'Association des Régions de France pour proposer "l'instauration d'un versement transport régional qui permettrait de mobiliser 800 millions d'euros", alignant ainsi le transport ferroviaire régional sur le transport public urbain.
Et proposent "la création d'un livret d'épargne sur le même principe que le livret A pour mobiliser l'épargne populaire afin de moderniser et développer les infrastructures ferroviaires". Ils suggèrent encore "l'instauration d'un prélèvement sur les bénéfices des sociétés autoroutières, dédié au financement du TER", et "la mise en place d'un pôle public bancaire" au service du système ferroviaire.
Les 11 signataires sont en charge des transports des régions Auvergne, Basse Normandie, Bourgogne, Bretagne, Centre, Champagne-Ardenne, Haute Normandie, Lorraine, Midi Pyrénées, Pays de la Loire et Picardie.
TER : où trouver l’argent ?
Le budget TER est de 200 M€ par an en région Bourgogne.
Les baisses des dotations d’État inquiètent certains élus. La preuve en Bourgogne avec notamment la question des futurs budgets alloués au TER.
Onze vice-présidents de conseils régionaux, en charge des Transports, dont Jean-Paul Pinaud, élu à la Région Bourgogne, s’inquiètent de l’avenir du transport Express régional (TER). Ils ont cosigné un communiqué de presse national en ce sens dénonçant « l’austérité généralisée ».
« La rigueur budgétaire qui découle des orientations européennes conduit l’État a annoncer qu’il va prélever 4,5 milliards dans les collectivités dans les deux ou trois ans qui viennent », explique l’élu PCF de la Nièvre qui rappelle « le manque d’autonomie fiscale » de la collectivité. « Cela aura donc des conséquences sur l’ensemble des budgets. » Et sur celui des TER qui représente 140M€ en Bourgogne (en enlevant les 60 M€ de recette billets…) sur un budget total de 800M€. Du lourd. « Nous sommes également à une période charnière avec un besoin urgent d’investir dans les infrastructures ferroviaires, pour les moderniser. Il faut anticiper les budgets dès aujourd’hui. »
François Patriat : « On assumera »
Les signataires proposent trois solutions de financement : la création d’un livret d’épargne sur le même principe que le livret A, l’instauration d’un prélèvement sur les bénéfices des sociétés autoroutières et la mise en place d’un pôle public bancaire. Avant d’en appeler « à un débat public, aux rassemblements et aux actions les plus larges sur tous les territoires, des usagers, des élus, des cheminots. »
Cette démarche de Jean-Paul Pinaud ne s’est pas faite en concertation avec le président de l’exécutif, François Patriat, le groupe communiste faisant néanmoins partie de la majorité. Mais pas question de la remettre en cause même si certaines divergences existent. On le voit surtout au plan national. « Qui ne s’inquiète pas des futurs crédits ? », répond le sénateur et président PS de la Région qui précise bien aussi « qu’il n’y a pas de risque de voir, demain, les TER s’arrêter ou diminuer en nombre ». « Nous avons signé une convention avec la SNCF (2013-2017). On assumera ce poste. » François Patriat ajoute : « Je comprends et je soutiens la démarche de ces vice-présidents qui appellent à une clarification et à l’augmentation des moyens des Régions qui vont faire face à des dépenses croissantes concernant les TER. Les régions ne disposent que d’une autonomie fiscale de 9% dans leur budget. Elles souhaitent que, dans le cadre de la future loi de finances, soit pris en compte cet important poste de dépenses dans les ressources nouvelles qui leur seront attribuées. » Le président pense en particulier à « une augmentation de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), sachant que la ressource autoroutière et une taxe Transport me semblent difficiles à mettre en place. »
Du côté de l’opposition, Emmanuelle Coint, présidente du groupe Bourgogne dynamique (UMP/UDI), remarque « qu’en janvier quand nous avons voté le budget, la baisse des dotations apparaissait normale à la majorité. Cela participait à l’effort demandé aux collectivités par le gouvernement. Alors que l’année d’avant, sous la précédente majorité, c’était la mort annoncée des Régions ! » A noter que le 24 juin prochain, jour de la prochaine session du conseil régional, sera votée la Stratégie régionale de développement économique et d’innovation. Voilà qui plante le décor pour la première session de l’été…
motrice125 Wrote:Dans "L'Echo du Rail" de juillet il y a des nouvelles sur le chemin de fer en général qui ne sont pas très joyeuses.
motrice125 Wrote:Bonjour Je ne comprends pas qu'en supprimant du Fret, des relations locales ou du TGV qu'on répond que cela n'a rien à voir avec les TER.... C'est un problème général, manque de fric donc il faut supprimer au maximum, TET ,TER,FRET, TGV, c'est le constat que je trouve insupportable.
Retourner vers Forum Transport Ferroviaire
Utilisateurs enregistrés: Bing [Bot], BUS TPG, Google [Bot], MONT BLANC BUS, Tchouks, Ylliero
Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille Marseille-Transports.com | Dijon SnoDivia
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978