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izgood Wrote:Bonjour
Le sextuplement est prévu depuis.... 90 ans entre PAZ et Brétigny, les réserves foncières existent et les vastes débords marchandises et autres gares de triage désertes sont aménageable à moindre coût...même l'Evite -Villeneuve jusqu'à Savigny est réutilisable alors pourquoi un tunnel de 30 km...pour faire plaisir aux géants du BTP ?
Le Journal du Centre Wrote:Pour Magny-Cours, la LGV doperait la fréquentation et renforcerait le tissu économique
Situé à mi-chemin entre Paris et Lyon, Magny-Cours attend la ligne à grande vitesse comme un coup de pouce majuscule. Pour doper ses affluences et conforter l’activité des entreprises du technopole.
L'automobile peut aussi rouler pour le train. Lors du débat public sur le projet de ligne à grande vitesse Paris Orléans Clermont Lyon (Pocl), le circuit de Magny-Cours a affiché son soutien dans un cahier d’acteur saluant « un atout majeur » pour le site autant que pour les entreprises locales.
Chaque année, le complexe nivernais des sports mécaniques accueille 400.000 visiteurs. « 30 % viennent de Paris et autant de Lyon », observe le président de la société d’économie mixte du circuit, Serge Saulnier. « Pour nous, il est clair que le TGV aurait un impact extrêmement positif ». Car il placerait la Nièvre à une heure de ces « deux zones de chalandise énormes » et laisserait espérer « une augmentation sensible de la fréquentation », anticipe le président du Conseil général, Patrice Joly (PS). De façon plus symbolique, « le sentiment d’appartenance à un territoire » serait en jeu, estime t-il.
En plus de la piste F1, Magny-Cours dispose d’un circuit club, réservé aux essais et aux écoles de pilotage, et d’une piste de karting. Au total, le site générerait 80 millions d’euros de retombées économiques par an. Pour continuer à tenir son rang sur la scène internationale, Magny-Cours table sur un calendrier d’une vingtaine d’épreuves. Un parc à thème autour de la mobilité est à l’étude. Mais la Nièvre veut maintenant
retrouver sa locomotive : la Formule 1.
Ces derniers mois, le circuit la réactivé sa candidature pour décrocher le Grand Prix de France, qu’il a hébergé de 1991 à 2008. Et sur lequel il a bâti une grande partie de sa notoriété. Sur la table des négociations, la perspective du TGV pourrait peser. « Il est évident que ça peut faire bouger le modèle économique du Grand Prix », annonce le Département.
Mais l’enjeu n’est pas uniquement sportif. À deux pas du circuit, vingt-trois entreprises, pour la plupart positionnées sur les technologies de pointe, se sont associées dans un « pôle de la performance » . À la tête de cette structure qui pèse 400 emplois, Bertrand Decoster raconte le quotidien de patrons « qui se rendent au moins une fois par semaine à Paris. Pour nous comme pour nos clients qui viennent de l’étranger, le TGV est une composante essentielle de notre développement ».
Sur le technopole, chacun se prend ainsi à rêver d’une gare à proximité du circuit. « Ce qui permettrait de rapprocher nos entreprises des centres de décisions nationaux et internationaux grâce à un accès facilité aux aéroports », fait par exemple valoir la société société Danielson Engineering.
Si le prolongement de l’A77 jusqu’au circuit « a eu un fort impact psychologique », explique Bertrand Decoster, la ligne à grande vitesse « nous donne encore plus de billes dans l’équation économique ». Il songe, notamment, aux difficultés rencontrées parles entrepreneurs pour « recruter des hauts profils.
En nous rapprochant de Paris, on peut très bien imaginer un salarié qui fait l’aller-retour sur la journée. C’est un argument précieux ».
Stéphane Vergeade
stephane.vergeade@centrefrance.com
izgood Wrote:frantz Wrote:2003, si ma memoire est bonne.
Bonjour
Gannat-Riom était en VU avant 1970.
frantz Wrote:Le Journal du Centre Wrote:Pour Magny-Cours, la LGV doperait la fréquentation et renforcerait le tissu économique
Situé à mi-chemin entre Paris et Lyon, Magny-Cours attend la ligne à grande vitesse comme un coup de pouce majuscule. Pour doper ses affluences et conforter l’activité des entreprises du technopole.
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izgood Wrote:frantz Wrote:2003, si ma memoire est bonne.
Bonjour
Gannat-Riom était en VU avant 1970.
Trains : les Verts parient sur la modernisation
Les écologistes proposent une alternative à la grande vitesse : la modernisation d’un réseau “ Cœur de France ”. Un scénario trois fois moins coûteux.
Pendant près de deux ans, des groupes d'élus régionaux Europe Écologie-Les Verts (EELV) concernés par le projet Pocl (Paris-Orléans-Clermont-Lyon) ont planché sur un schéma alternatif aux projets de ligne à grande vitesse. En privilégiant notamment une amélioration du réseau interrégional existant. « Nous étions en train de peaufiner notre scénario alternatif lorsque la lettre de Daniel Bursaux, du ministère de l'Environnement, est sorti, explique Jean Delavergne, président du groupe EELV au conseil régional du Centre. Cela a eu l'effet d'une bombe. »
" Cul-de-sac ferroviaire "
Dans cette fameuse lettre adressée aux collectivités susceptibles de financer la ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges, le directeur général des Infrastructures, des Transports et de la Mer révèle la volonté de RFF (Réseau ferré de France) de réduire le trafic sur la ligne Polt (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse). Pour améliorer, par un jeu de vases communiquant, la rentabilité de la ligne Poitiers-Limoges, « il faudrait réduire le nombre de trains sur la ligne Paris-Toulouse, passant de sept allers-retours quotidiens dans le dossier d'études à quatre. Contre onze actuellement, rappelle Charles Fournier, conseiller régional. C'est catastrophique pour cette ligne Polt qui irrigue les territoires. » Les Verts se positionnent donc clairement contre ce projet. « L'Indre, le nord de la Haute-Vienne et la Creuse se retrouveraient dans un cul-de-sac ferroviaire. » Et privilégient un réseau " Cœur de France " modernisé et renforcé.
Dans ce scénario alternatif, EELV prévoit deux tronçons de lignes nouvelles : entre Roanne et Lozanne (Rhone-Alpes) et entre Paris et Orléans-Montargis. « Cela permettrait de désengorger une partie du réseau et de réaliser des gains de temps suffisants. » Autre axe fort de ce scénario : la modernisation des voies existantes, pour atteindre des vitesses entre 200 et 250 km/h. « Les voyageurs ne sont pas seulement demandeurs de grande vitesse. Ils regardent aussi les prix des billets. Nous arrivons donc à une alternative qui donne des temps de parcours estimés assez crédibles, avec par exemple un Paris-Châteauroux en 1h30. » Coût de ce scénario ? « Environ 6 milliards en tout. Contre autour de 20 milliards pour l'ensemble du projet à grande vitesse. »
Pour les Verts, la logique de « l'empilement de LGV très coûteuses », n'est pas une logique de « maillage du territoire ». Pour rester à grande vitesse, les trains ne s'arrêteront pas partout. « Nous ne sommes pas opposés à la LGV par principe. Mais nous ne voulons pas que l'Indre ne fasse que regarder passer les trains », conclut Monique Lajonchère, responsable des Verts dans l'Indre.
réaction
« Pourquoi un fonctionnaire écrit-il aux collectivités financeuses ? Et avec cette injonction de choisir entre le Polt ligne classique et la LGV Poitiers-Limoges ? » Paulette Picard, présidente de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Indre, a « l'impression que l'on veut casser le Polt, l'assécher ». Elle réagit ainsi à la lettre qui a mis le feu aux poudres. Et la présidente s'interroge : « Où est la démocratie ? Il faudrait, dans ce cas, une réouverture du débat public, car on veut réduire arbitrairement les dix allers-retours quotidiens du Polt à sept, puis à quatre […] Comment l'État a-t-il pu accepter une contre-expertise du volet socio-économique, en incluant le Polt, alors que ce dernier est exclu de l'économie du Pocl ? Le Polt doit rester classé priorité nationale. » Et il faut, dit-elle, une « contre-expertise sur l'économie du Polt en réintégrant le potentiel de Limoges et de Brive, aujourd'hui exclu. Sacrifier 712 km de voie ferrée, colonne vertébrale de la France, met en péril tout le développement de nos territoires. Nous nous mobiliserons fortement pour que la raison l'emporte. »
izgood Wrote:Bonjour
Une gare TGV à Moulins, c’est possible !, voir La Montagne :
lgv2030 - eomer Wrote:izgood Wrote:Bonjour
Une gare TGV à Moulins, c’est possible !, voir La Montagne :
La desserte de la gare de Moulins est prévue dans le cadre du projet POCL mais si on en fait la gare "Porte d'Auvergne" d'interconnexion, la gare de Nevers-Sud devient inutile. Là encore, c'est Fromage ou Dessert. Moulins est un peu trop au nord pour permettre des correspondances pratiques sur Clermont-Lyon.
Harold92 Wrote:"Ristretto", le café, je crois!Et donc rendez-vous à l'inauguration de la nouvelle ligne et/ou gare , pour les seuls survivants à cette échéance si proche, bien entendu!
secteurPublic Wrote:Si la gare de Nevers sud est inutile, alors il faut la mettre à l'ouest !
Indépendamment de sa localisation, la gare de Nevers GN reste utile pour des dessertes au passage sur des TGV Paris-Territoire car
Le directeur régional de la SNCF était l’invité des Dirigeants commerciaux de France, lundi soir
Invité des DCF, Jacky Lion a présenté la politique de développement de la SNCF face à un public moins revendicatif qu’il ne pouvait le craindre.
Pour reprendre l'expression de l'animateur de la soirée des DCF, Jacky Lion n'était pas vraiment dans une arène, lundi soir, au centre omnisports. Invité par les Dirigeants commerciaux de France à présenter « la métamorphose du groupe SNCF », le directeur régional aurait même vécu une soirée paisible si, en fin de soirée, Jean-Michel Guerre, le président de Vichy Val d'Allier, n'était venu apporter des arguments pour relativiser les propos de l'invité du jour.
Exemple : questionné par l'assistance sur la possibilité de voir un jour une ligne LGV desservir la région, Jacky Lion a bien sûr insisté sur la nécessité pour le gouvernement de « prioriser » les projets de ligne à grande vitesse, en cette période de difficultés financières. « La pertinence du POCL ne fait pas de doute », a-t-il néanmoins concédé, notamment en raison de la saturation du Paris-Lyon et parce que les aménagements ont déjà été réalisés « sur l'axe Rhin-Rhône ».
Bercy, pas si mal
« Vous parlez de 275 milliards d'euros pour l'ensemble des projets présentés, mais vous n'avez pas dit qu'en face, la capacité de l'État est de 2,275 milliards par an, a répondu Jean-Michel Guerre. Je souhaite bon courage à la commission parlementaire qui doit dire en mai au ministre dans quel sens on prend les choses ». Avant de dire son souhait de voir l'Europe financer la partie du POCL comprise entre Lyon et l'Auvergne, dans la continuité de l'axe Lyon-Turin.
Quand Jacky Lion insiste sur les investissements réalisés pour la ligne Paris-Clermont, Jean-Michel Guerre préfère parler d'une ligne « très dégradée, Guillaume Pépy le dit lui-même », à la « fiabilité douteuse ». Et lorsque le directeur régional rappelle que la SNCF va débourser 433.000€ pour transformer le monte-personnes du parking de la gare en ascenseur, le président de la communauté d'agglomération note que la SNCF « n'a fait que respecter la loi ».
Le vice-président du Conseil régional qu'il est tombe toutefois d'accord sur l'investissement de cette collectivité : 100 millions d'euros par an, dont la prise en charge, entre autres, de 75% du coût des TER. Jacky Lion a d'ailleurs annoncé travailler avec la Région sur des nouveaux services, qui seront dévoilés prochainement.
À part les remarques de Jean-Michel Guerre, aucune question sur le remplacement du Volcan qui file désormais à Clermont sans s'arrêter, et même un usager finalement pas mécontent d'avoir troqué la gare de Lyon pour celle de Bercy.
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