Revue de Presse

Le Forum des passionnés de rail et de caténaires...

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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 16 Jan 2013 19:37

dhnet.be, 16 janvier
La Wallonie rejette le plan ferroviaire du fédéral

Seules 3 des priorités wallonnes ont été retenues par le fédéral

NAMUR Panique en Wallonie! Le gouvernement vient de transmettre aux Régions le projet de plan d’investissement ferroviaire 2013-2025. Au sud du pays, le document est jugé imbuvable, rapporte La Libre Belgique ce mercredi.

Philippe Henry (Écolo), ministre wallon de la Mobilité, le rejette catégoriquement et va proposer au gouvernement régional dont il est membre de faire de même. Il s'est confié à nos confrères.

Apparemment, vous n’êtes pas très content du document que vous envoie le fédéral ?
C’est le moins que l’on puisse dire Le plan d’investissement qu’on me transmet est vraiment inquiétant pour le développement du rail wallon. On est même en régression par rapport au plan précédent, qui n’avait déjà pas été réalisé jusqu’au bout. Le projet d’investissement 2013-2025, c’est en fait la proposition du groupe SNCB. Le gouvernement fédéral n’a servi que de boîte aux lettres en transmettant le document et en demandant à la Région wallonne de réagir et de formuler ses remarques. Cette attitude du gouvernement fédéral est un peu bizarre

La Wallonie avait fait connaître ses priorités stratégiques pour le développement de son rail : où sont-elles donc passées ?
Sur les 35 priorités déterminées par l’étude du bureau Tritel, seules 3 ont été retenues par le fédéral Or, les 35 projets retenus dans la stratégie wallonne sont tous extrêmement importants. Pour moi, ils doivent tous être réalisés. Mais donc seuls 3 d’entre eux figurent dans le plan d’investissement. Il s’agit de l’augmentation de la capacité entre Fleurus, Auvelais et Namur ; de la modernisation de la ligne 132 ; de la modernisation d’une série de gares de triage.

Pourquoi le fédéral n’en retient-il que trois ?
Le problème en Wallonie, c’est que le réseau n’est pas en bon état à la base. Et donc la grande majorité des budgets prévus dans le plan d’investissement ne vise qu’à maintenir le réseau en état de fonctionnement. Pas à améliorer l’offre. A nouveau, on est coincé par la clef 60-40 de répartition des moyens entre la Flandre et la Wallonie. La Flandre a un réseau en meilleur état et donc ce plan lui permettra de créer de nouvelles choses. Pendant ce temps, à cause des limites à respecter pour ne pas sortir de la clef 60-40, la Wallonie ne peut pas avoir plus pour aller plus loin que l’entretien de ce qui existe déjà.

Le plan d’investissement 2013-2025 permet aussi aux Régions de cofinancer les projets auxquels elles tiennent. Pourquoi ne pas faire cela ?
Non, le développement ferroviaire du pays est clairement une compétence fédérale. Avant, les Régions pouvaient préfinancer les dossiers auxquels elles tenaient le plus. Mais comme dans le cas du RER, cette contribution n’a pas suffi à faire aboutir les projets Maintenant, on nous dit de cofinancer nos priorités. Mais si les Régions devaient contribuer financièrement dans le prochain plan, ce sera pour aller plus loin que la réalisation des missions de base du fédéral. Pas pour payer à sa place ce qu’il aurait dû prendre en charge !

Où sont passés ces projets préfinancés mais pas réalisés ?
Les investissements ferroviaires qu’on nous propose pour les 12 prochaines années comprennent des projets du plan précédent : le RER, la ligne Namur-Luxembourg C’est inadmissible de réinscrire ces dossiers anciens dans le plan futur alors qu’ils devraient avoir été entièrement payés par le plan précédent.

Mais 35 priorités wallonnes, n’était-ce pas trop “gourmand” par rapport à l’enveloppe de 26 milliards d’euros du plan d’investissement ?
Non, je pense que les 35 projets doivent se retrouver dans le plan 2013-2025 : il ne s’agit pas de projets de luxe mais bien de dossiers de développement ferroviaire de base. Mais je suis d’accord sur le fait que le budget global n’est pas suffisant : 26 milliards sur treize ans, c’est 1,96 milliard par an. Le plan précédent prévoyait 2,21 milliards par an. Et tout cela alors que le nombre de voyageurs a augmenté de 43% entre 2001 et 2011

Et maintenant ? Que va-t-il se passer ?
Je vais faire rapport auprès de mes collègues sur la base de la proposition que le fédéral nous a transmise. Je veux que le gouvernement wallon réagisse à ça. Les intérêts wallons ne sont pas respectés. Pour moi, le document en l’état n’est pas acceptable, je vais donc proposer que la Wallonie le rejette officiellement. En fonction des positions régionales, il y aura une nouvelle discussion et le gouvernement fédéral devra adopter le plan d’investissement 2013-2025 définitif pour Pâques.

Au fédéral, le ministre en charge du groupe SNCB, est Wallon : Paul Magnette. Il n’en a pas fait assez pour sa propre région ?
Je pense qu’il y a un manque de prise en considération des besoins du rail wallon au fédéral. Mais il y a encore une marge de manœuvre, le gouvernement fédéral peut encore tenir compte de nos remarques. Après tout, le gouvernement fédéral est composé paritairement de francophones et de Flamands Je demande aussi au fédéral que le plan d’investissement soit doté de moyens suffisants pour qu’il permette la réalisation de nos 35 projets, le cas échéant selon un phasage.

Source http://www.dhnet.be/infos/belgique/arti ... deral.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 16 Jan 2013 19:52

basse-normandie.france3.fr, 16 janvier
Le train de matières radioactives italiennes est arrivé à Valognes

Ce train de combustibles irradiés italiens à destination de l'usine Areva de Beaumont-Hague est arrivé ce mercredi sans encombre à son terminus.

Chargé de deux "castor", il transportant au total 7,37 tonnes de combustibles irradiés, selon Areva.

Il est parti lundi soir de Vercelli dans le Piémont et est arrivé à destination à 12H10 ce mercredi.

Vendredi le tribunal administratif de Cergy-Pontoise avait rejeté une requête en référé de l'ONG qui demandait l'annulation du transport qu'elle juge inutile et dangereux.

Le convoi entre dans le cadre d'un contrat portant sur le traitement de 235 tonnes de combustibles irradiés italiens, précise Areva. Près de 200 tonnes ont désormais été livrées avec ce nouveau convoi, ajoute le groupe.

La dernière arrivée de combustible italien à Valognes date du 25 juillet 2012.

Plusieurs membres du réseau Sortir du nucléaire ont manifesté ce mercredi matin en gare de Caen au passage du train

Source http://basse-normandie.france3.fr/2013/ ... 81913.html

Ouest France, 17 janvier
Passage d'un train de déchets nucléaires

Un convoi de combustible radioactif usagé a brièvement stationné au Mans, hier matin. Parti d'Italie, il rejoint l'usine de la Hague.

La motrice et les deux énormes wagons contenant des déchets radioactifs italiens sont entrés en Sarthe, hier, vers 6h30. Vers 7h, le convoi est arrivé à la gare de triage du Mans, en bordure de la rue de la Foucaudière, où il a stationné une bonne heure et demie. Avant de repartir en direction d'Alençon. Destination finale : le terminal ferroviaire de Valognes (Manche), à partir duquel les déchets sont acheminés jusqu'à l'usine de retraitement de La Hague.

Nouvel itinéraire
D'ordinaire, ce type de convois emprunte la vallée du Rhône et contourne Paris par l'est. Cette fois, la SNCF a choisi un nouvel itinéraire. « Peut-être sous la pression. De plus en plus de monde s'oppose au passage de ces trains dans des zones à forte population. D'autant qu'en région parisienne, ils empruntent des lignes du réseau RER », commente Marcel Château, président de l'antenne sarthoise de l'association Sortir du nucléaire.

Les antinucléaires dénoncent depuis des années la dangerosité, selon eux, de ce type de transport. « Les convois sont supposés résister à des chutes de plus de 9 m ou à des incendies et une température de plus de 800°. Mais ils franchissent des ponts d'une hauteur bien supérieure à 9 m. Et ils côtoient du trafic marchandises, souligne Marcel Château. Malgré les wagons spéciaux, il y a des radiations, et il existe un risque à rester trop longtemps à proximité. Cela pose un problème vis-à-vis des riverains, mais surtout des salariés de la SNCF. »

Sur le fond, les opposants au nucléaire s'alarment du retraitement des déchets italiens en France. Après retraitement, les déchets doivent repartir en Italie, d'ici 2020 ou 2025. « Mais le gouvernement italien n'a aucune solution pour le stockage. Le risque, c'est que les déchets restent en France. »

Source http://www.lemans.maville.com/actu/actu ... 7_actu.Htm
Dernière édition par Didier 74 le 17 Jan 2013 13:43, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 17 Jan 2013 13:04

Les Échos, 17 janvier
Quand Air France et la SNCF préfèrent la coopération à la compétition

TGVair, l'offre combinée des deux compagnies, rencontre un succès croissant.

Ce partenariat air-fer séduit la clientèle de province par sa simplicité : un seul billet et un seul enregistrement.

Farouches rivaux sur un certain nombre de marchés, notamment celui des dessertes domestiques, Air France et la SNCF savent également coopérer au mieux de leurs intérêts. En témoigne le succès croissant de TGVair, l'offre combinée montée par les deux compagnies, qui a vu le nombre de passagers transportés (260.000 en 2012) bondir de 35% en un an.

Ce partenariat air-fer, développé depuis une quinzaine d'années, a en effet de quoi séduire la clientèle de province. D'abord par sa simplicité, avec un seul billet et un seul enregistrement. Surtout, « la partie du voyage qui se fait en train est vendue par la compagnie aérienne comme un vol assuré par la SNCF », explique Marie-Christine Renaudie, chef de produit TGVair à la compagnie ferroviaire.

Règles du transport aérien
Avantage pour les passagers : les règles du transport aérien s'appliquent de bout en bout. En cas de retard de l'avion à l'atterrissage par exemple, les passagers sont automatiquement pris en charge pour leur trouver une place sur le train suivant, voire hébergés pour la nuit.

Cette collaboration entre l'aérien et le ferroviaire a été initiée en 1995, sur la liaison entre Lille et Paris. Air France, dans la foulée de l'inauguration de la gare Roissy-TGV, y voyait l'opportunité d'alimenter son hub principal tout en offrant à ses clients nordistes les garanties du transport aérien.

Depuis, le catalogue de villes de province desservies par TGVair n'a cessé de s'étoffer, avec 12 destinations proposées depuis le 1er janvier et l'ajout de Champagne-Ardenne TGV. Cela accompagne une notoriété croissante du produit auprès de la clientèle. Selon la SNCF, près de 40% des achats de billets TGVair se font par Internet, ce qui indiquerait qu'ils en connaissaient déjà l'existence.

Côté professionnels, TGVair a également séduit les petites compagnies françaises (notamment sur les liaisons vers les Antilles), mais aussi des grands noms du secteur comme Etihad, Oman Air et Cathay Pacific. Au total, onze compagnies aériennes commercialisent ce produit aujourd'hui. Vietnam Airlines propose ainsi par ce biais des vols « directs » vers Hanoi et Hô Chi Minh-Ville pour les habitants de 20 villes de province. « Les compagnies aériennes étrangères sont demandeuses, avance Marie-Christine Renaudie. Pour elles, c'est l'opportunité de proposer à leurs clients une offre très riche sur les courtes distances en France. »

Pour Air France, l'équation est plus compliquée. A trop étendre l'offre TGVair, elle risquerait de cannibaliser certaines de ses liaisons aériennes domestiques pour la desserte des villes où la compétition avec le train fait encore rage. Les Niçois et les Marseillais, par exemple, ne peuvent pas bénéficier du couplage air-fer. A Lyon et Nantes ? En revanche, l'offre TGVair coexiste avec la ligne aérienne classique. Pour Strasbourg, le choix a été différent, la compagnie ayant décidé à partir d'avril prochain de stopper la liaison aérienne pour réserver à la place un quota de sièges dans les trains desservant la gare de Roissy-TGV.

Les chiffres

35% de clients en plus en 2012
L'offre TGVair a séduit 260.000 passagers l'an dernier.

11 compagnies aériennes
proposent aujourd'hui le produit TGVair, comme Vietnam Airlines et Etihad qui ont, notamment, rejoint Air France-KLM.

Source http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 529311.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 18 Jan 2013 16:54

ville-rail-transports.com, 18 janvier
Gouvernance : l’UTP change (presque) tout en 2013

2013 sera l’année des nouvelles têtes à l’UTP. L’année a commencé par l’élargissement du conseil d’administration, en janvier, aux gestionnaires d’infrastructure ferroviaire. Font ainsi leur entrée au CA, le président de RFF, Jacques Rapoport, François Nogué, directeur général délégué ressources humaines du groupe SNCF, Jacques Damas, directeur général délégué de l’Epic SNCF, et Emmanuel Ansart, directeur France de RATP Dev. En mars, Séverine Til, qui s’occupe de la communication, quittera son poste. En juin, le président Michel Bleitrach (SNCF) sera a priori remplacé par le tout nouveau patron de Veolia Transdev, Jean-Marc Janaillac, au nom de l’alternance – non écrite – à la présidence de l’UTP entre le groupe SNCF et les autres composantes.
Le nouveau président et son conseil d’administration seront élus pour une période de deux ans. En août, l’UTP mettra le cap vers ses nouveaux locaux de la rue d’Anjou, à Paris. Quant au départ en retraite de son délégué général Bruno Gazeau, ce grand changement attendu pour 2013, il pourrait finalement ne se faire qu’en 2014. La procédure de recrutement d’un DGA, qui a abouti en décembre au choix d’un candidat – le seul à faire l’unanimité au sein du bureau – s’est terminée en queue de poisson. L’heureux élu a décliné l’offre. Et l’UTP doit relancer son processus de recrutement.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 18 Jan 2013 21:57

Belga, 16 janvier
Action des FDF contre la réduction du plan d'investissement de la SNCB

Le FDF mènera d'autres actions en Wallonie d'ici fin janvier.

Plusieurs militants FDF ont distribué mercredi à la gare de Namur des tracts aux passants afin de les conscientiser à la suppression de 193 trains et à la volonté de la SNCB de réduire son plan d'investissement 2013-2025 au détriment de plusieurs lignes régionales. "Fin 2011, la SNCB décidait de supprimer 193 trains. Ces mesures viennent d'entrer en vigueur. La Wallonie est touchée à hauteur de 100 trains sur 193 au départ ou à l'arrivée d'une gare wallonne", a expliqué Jonathan Martin, secrétaire général adjoint des FDF.

"Le futur plan d'investissement prévoit trois catégories: sur les lignes A, les investissements seront maintenus, sur les lignes B, ils seront maintenus sur cinq ans, et les lignes C sont amenées à disparaître d'ici un an car il n'y aura plus aucun investissement. Juste après Namur, c'est justement les lignes B et C. Par exemple, la ligne secondaire 43 Marloie-Liège est menacée d'ici un an", a-t-il ajouté.

Au lieu de maintenir le projet pharaonique de la gare de Mons, les 193 lignes auraient pu être conservées, estime le FDF.

Parmi ses revendications, le FDF souhaite que "les usagers wallons ne soient pas systématiquement lésés par rapport aux flamands", qu'il y ait une seule structure intégrée de direction comme avant 2005, davantage de places de parking près des gares pour faciliter les trajets domicile/travail et que la compatibilité des trains avec d'autres modes de transport, surtout concernant les lignes supprimées, soit renforcée.

Le FDF mènera d'autres actions en Wallonie d'ici fin janvier.

SNCB : les parlementaires wallons avancent en ordre dispersé

La sévérité a dominé les interventions des députés au cours d'un débat d'actualité.

Les groupes parlementaires wallons ont avancé mercredi en ordre dispersé dans le débat relatif au plan d'investissement 2013-2025 de la SNCB. Devant le parlement régional, le ministre des Transports, Philippe Henry, a dit son inquiétude à propos du développement ferroviaire en Wallonie tandis que le PS l'a appelé à sortir des "lamentations". Le groupe SNCB a transmis aux gouvernements des Régions son projet de plan d'investissement. Il reviendra à ceux-ci de remettre son avis, la décision fédérale étant attendue aux environs de Pâques.

La sévérité a dominé les interventions des députés au cours d'un débat d'actualité. "La SNCB nous prépare-t-elle un plan d'investissement Canada Dry ?" a demandé Xavier Desgain (Écolo). Pour le cdH, dont les représentants au sein de la société de chemin de fer ont voté contre le projet à la différence d'autres partis francophones, celui-ci est "imbuvable". "Nous devons afficher notre détermination et, si possible, notre mobilisation unanime pour éviter cette véritable catastrophe ferroviaire", a lancé Dimitri Fourny.

Le MR, représenté lui aussi au fédéral et dans les instances de la SNCB, s'est également montré critique. "On ne peut pas envisager d'abandonner à ce point des régions entières de Wallonie", a souligné Willy Borsus.

Les Réformateurs ont toutefois pressé le gouvernement d'examiner la question du cofinancement par les Régions de certains investissements comme le propose la SNCB. "Le rail est de compétence fédérale", a répliqué M. Henry qui voit dans ce mécanisme un "précédent assez grave".

Le PS, dont est issu le ministre fédéral Paul Magnette qui exerce la tutelle sur la SNCB, est apparu plus en retrait que les autres groupes. "La lamentation n'a jamais été un argument ni une stratégie", a fait remarquer Olga Zrihen à l'adresse du ministre Écolo.

A ses yeux, si le rail est d'une extrême importance pour le développement de la Wallonie, la Région doit se concentrer sur les politiques pour lesquelles elle dispose de l'ensemble des leviers d'action, à commencer par les investissements des TEC.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 19 Jan 2013 13:59

Ouest France, 18 janvier
Rennes. Les salariés de PSA pourraient rénover des rames de TGV

Le ferroviaire, l’une des pistes envisagées pour la réindustrialisation du site PSA à Rennes La Janais.

À Rennes, les ouvriers de PSA concernés par le plan social pourraient emprunter un nouvel aiguillage. Parmi les pistes de réindustrialisation évoquées hier lors du Comité central d’entreprise qui se tenait à Paris, la direction a confirmé que des discussions étaient en cours avec la SNCF.

Guillaume Pépy, le président de la SNCF, s’était déjà exprimé sur le sujet l’été dernier, en annonçant que son entreprise pourrait recruter des personnels licenciés du groupe PSA, notamment des électriciens, des mécaniciens ou des spécialistes d’ingénierie.

« S’il y a des gens qui viennent du secteur automobile, on y fera particulièrement attention. Il y a tout un savoir-faire dans les usines automobiles que nous savons, nous, utiliser à la SNCF », avait déclaré le président de la SNCF en juillet 2012.

Il pourrait même y avoir une activité ferroviaire sur le site même de La Janais. Le site s’y prête, car l’usine est desservie par des rails, pour le transport des voitures qui sortent des chaînes de production. Parmi les hypothèses qui circulent, les ouvriers de PSA pourraient être sollicités pour rénover des rames entières de TGV. Actuellement, cette activité est réalisée par les techno-centres de la SNCF.

Source http://www.rennes.maville.com/actu/actu ... 0_actu.Htm
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 20 Jan 2013 11:30

Il s'agit des chiffres 2011.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar capelanbrest » 20 Jan 2013 17:35

Didier 74 Wrote:Il s'agit des chiffres 2011.



Et en plus hormis quelques gares il en manque un paquet....de gare avec leur chiffres!
l'auteur, aurait il eu comme consigne de ne pas divulguer les chiffres et les gares...? :mrgreen:
bref article de "remplissage de page" rien d'autre.
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar Cramos » 20 Jan 2013 19:57

Il est vrai que le journaliste écrit qu'il est bien content d'avoir reçu tous les chiffres, mais ne s'est pas pris la peine de tous les divulguer, dommange. Mais quel dommage d'avoir encore à lire une réaction exacerbée de capelanbrest.
VO : Mind the gap, mind the gap...VF : Attention à la marche en descendant du train! (avec une mauvaise traduction)
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Messagepar capelanbrest » 21 Jan 2013 14:15

Cramos Wrote:Il est vrai que le journaliste écrit qu'il est bien content d'avoir reçu tous les chiffres, mais ne s'est pas pris la peine de tous les divulguer, dommange. Mais quel dommage d'avoir encore à lire une réaction exacerbée de capelanbrest.


Cher Cramos,
ma réaction n'est pas exacerbée comme vous le dites.....elle est légitime!
Lorsque l'on développe un sujet dans la presse, la moindre des choses est d'être complet.
Quant à vos remarques, elle sont souvent "piquantes" sur bien des sujets et je ne m'en offusque pas, pour autant.
Tout le monde n'ayant pas votre science infuse, à titre personnel j'aime bien ce qui est factuel.

Sur ce sujet, je maintiens que l'ensemble des trafics de ces gares, aurait été le bienvenu à minima via un lien sur la version web renvoyant à ces chiffres..
Après si mes propos vous dérangent, vous avez toujours la solution de "blacklister" mon pseudo et les messages qui s'y rapportent. :mrgreen: .

Fin de la digression pour ma part.
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar Cramos » 21 Jan 2013 20:35

Oui, mais toi, c'est tout le temps les piques. Alors si même moi ça m'agace!
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 22 Jan 2013 16:30

technologicvehicles.com, 21 janvier
Le premier train diesel-électrique avec freinage régénératif testé en Allemagne

Un projet test vient d’être lancé par la Deutsche Bahn entre les villes d’Aschaffenburg et Miltenberg, un trajet de 37km avec 14 arrêts, idéal pour tester cette technologie de freinage régénératif.

Cette locomotive diesel-électrique basée sur une Siemens Desiro Classic VT 642 est une conversion qui s’offre 315kW de puissance hybride, présentée en Septembre dernier lors du Salon Innotrans, cette locomotive hybride vient donc de rentrer dans une phase de test grandeur nature.

La conversion de cette locomotive a été réalisée par Tognum en partenariat avec la Deutsche Bahn qui souhaite exploiter la plus durablement son réseau non électrifié.

Équipé de son moteur diesel couplé a un système hybride MTU, les économies de carburant vont jusqu'à 25% d’après les premiers retours.

Le projet mené conjointement avec le ministère fédéral des Transports allemand pourrait à terme équiper d'autres locomotives. Selon Rainer Bomba, secrétaire d’État au transport : « une fois que le système hybride se sera imposé et sera prêt pour une production en série, des centaines de locomotives pourraient bénéficier d'une telle conversion avec freinage régénératif en Allemagne, contribuant ainsi à la réduction des gaz à effet de serre et a l'abaissement des coûts énergétiques ».

La moitié des trains circulant en Europe rejettent encore du CO2 et des gaz à effets de serre, seulement 50% d’entre-deux sont tout-électriques. La France n'échappe pas à cette règle et compte des centaines de locomotives diesel dont la majorité sont utilisées pour le transport de fret, mais aussi de passagers sur certaines lignes. Ce type d'engin présente quelques avantages dont un fonctionnement qui ne nécessite pas d'installations électriques à proximité et une autonomie en cas de panne de courant… En revanche, elles sont plus chères et leur entretien est plus onéreux que les locomotives électriques.

Source http://www.technologicvehicles.com/fr/a ... avec-frein
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Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar Rails & Drailles » 23 Jan 2013 11:54

La Revue CONNAISSANCE DU RAIL, qui a cessé de paraître fin 2012, renait sous forme d'un site web, à titre expérimental :http://connaissance-du-rail.com/
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 23 Jan 2013 18:23

ville-rail-transports.com, 23 janvier
Conseil d’administration de la SNCF : les syndicalistes en attendant le président

Le 5 février, quelque 160000 cheminots de l’Epic SNCF et 32000 salariés de filiales détenues à plus de 50% par le groupe SNCF sont invités à élire leurs six représentants au sein du conseil d’administration de l’entreprise. L’élection de ces six représentants des salariés n’est que la première étape avant l’élection des dix-huit membres du nouveau conseil d’administration, avec ses sept représentants de l’Etat et cinq membres choisis en fonction de leurs compétences particulières. Parmi les représentants de l’Etat figurera, en première ligne, celui appelé à diriger la SNCF : Guillaume Pepy, pour succéder à… Guillaume Pepy ? Seule certitude : le mandat de l’actuel conseil d’administration expire le 24 février.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook

SNCF : vote électronique, le grand bond en arrière

Après avoir été testé en 2007, lors des élections DP-CE sur un établissement, le vote électronique a été expérimenté à grande échelle (23000 salariés) en 2009, puis, après un nouveau développement en mars 2011, sur quelque 40000 électeurs. Pour les élections au conseil d’administration, le 5 février 2013, il a donc été envisagé de le généraliser dans l’Epic, ce qui était d’autant plus simple que c’est un scrutin avec les mêmes listes quelle que soit la région ou le collège. Après négociations, un accord a été signé en ce sens entre direction d’une part, Unsa et CFDT de l’autre, représentant plus de 30% des électeurs (seuil minimal pour signer). Cela n’a toutefois pas suffi, puisque la CGT et SUD-Rail, représentant ensemble plus de 50% des électeurs (seuil minimal pour s’opposer), ont fait opposition à l’accord. Le vote sera donc 100% papier. Retour aux sources.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 23 Jan 2013 18:28

ville-rail-transports.com, 23 janvier
Argentine : trains de banlieue CSR pour Buenos Aires

Le ministère argentin de l’Intérieur et des Transports a attribué à CSR Qingdao Sifang Locomotive & Rolling Stock, filiale du constructeur chinois CSR, un contrat chiffré à 3,43 milliards de yuans (413 millions d’euros), portant sur la fourniture de 55 rames automotrices (409 voitures) pour les réseaux de banlieue à voie large (1676 mm) de Mitre (58 km) et Sarmiento (36 km), autour de Buenos Aires. La première rame est attendue en février 2014, et la livraison en Argentine devrait être terminée d’ici novembre 2015. La production sera entièrement effectuée en Chine dans les usines CSR, et 85% de la valeur totale du contrat seront pris en charge par le gouvernement chinois dans le cadre d’un prêt sur dix ans.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 23 Jan 2013 19:08

La Dépêche du Midi, 23 janvier
Saint-Sulpice. SNCF : la CGT donne la parole aux usagers

Dans le cadre d'une initiative nationale, les syndicats CGT des cheminots du Tarn proposent de donner la parole aux usagers et plus largement à la population du département pour qu'ils s'expriment sur leurs besoins de déplacements, tant voyageurs que fret, en organisant les états généraux du service public ferroviaire. Jeudi 24 janvier, de 18 heures à 20 heures, salle René Cassin, à Saint Sulpice, aura lieu la deuxième réunion après celle qui s'est tenue à Albi le 30 octobre. Ces états généraux sont une riposte à l'initiative initiée fin 2011 par Nathalie Kosciusko-Morizet.

«Les assises ferroviaires voulues par le gouvernement de l'époque partaient de 2 postulats : l'ouverture à la concurrence et la remise en cause du statut des cheminots», affirme David Anton, syndicaliste CGT cheminots de Castres. 2 postulats qui ne pouvaient que rester en travers de la gorge du syndicat majoritaire à la SNCF.

«Les véritables enjeux sont de répondre aux besoins croissants des usagers, qu'ils soient voyageurs ou fret, avec un transport ferroviaire de qualité, fiable, ponctuel et un niveau de sécurité maximal», ajoute David Anton. La main sur cœur, les organisateurs de la réunion à Saint Sulpice, indiquent que la parole sera donnée aux usagers et qu'il n'est nullement d'avancer à cette occasion les revendications des cheminots. «À Albi, nous avions débattu notamment de la complémentarité entre les bus et les trains avec la crainte des intervenants que ces 2 moyens finissent par entrer en concurrence», rappelle Alain Bousquet, secrétaire CGT à Albi. À Saint Sulpice la question posée est explicite : «Et si vous décidiez de l'avenir du train en Midi Pyrénées ?» «Les remarques et propositions des usagers serviront de base de travail lors des états généraux régionaux qui se tiendront à Toulouse, le 29 janvier», précise Yves Hébrard, représentant CGT de la maîtrise et des cadres. Saint-Sulpice, important nœud ferroviaire et ville ou vivent de très nombreux employé de la SNCF était toute indiquée pour accueillir cette réunion.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... agers.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 23 Jan 2013 20:21

haute-normandie.france3.fr, 21 janvier
Dans la clinique des locomotives

Le dossier de la rédaction à suivre toute cette semaine en 5 épisodes. A la découverte de l’atelier de Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen, le techni-centre de la SNCF

Renaissance des locos
Les locomotives diesel viennent de toute la France suivre une cure de jouvence dans l’atelier centenaire de Quatre-Mare. Sur trois chaînes de 250 mètres de long, des centaines de spécialistes démontent, réparent et redonnent vie à des machines aux tailles gigantesques.
Reportage en 5 épisodes de Jean-Paul Lussault et Stéphane L’Hôte (prise de son : Philippe Jantet, montage : Alban Vian)

Vidéos http://haute-normandie.france3.fr/2013/ ... 84793.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 24 Jan 2013 21:22

vonews.fr, 24 janvier
De nouveaux trains plus modernes sur la ligne J en 2014

Suite à une série de dysfonctionnements survenus depuis la rentrée 2012 sur la ligne J, le maire de Cormeilles-en-Parisis, Yannick Boedec, a rencontré des responsables SNCF en charge de la ligne. Un entretien pendant lequel l'entreprise a annoncé l'arrivée de nouvelles rames en 2014 sur la ligne, en remplacement du matériel vieillissant.

On connaissait les problèmes des lignes A, D ou même H. Pourtant, les usagers de la ligne J ne sont pas en reste. Depuis la rentrée 2012, ils doivent subir retards et incidents à répétition. Une réunion entre Yannick Boedec et les responsables de la ligne a permis d'éclaircir les causes des perturbations. « La SNCF a expliqué qu'il s'agissait d'une addition de faits regrettables », explique la mairie, qui précise : « Il y abeaucoup de matériel défectueux, notamment des petits gris [ndlr : des trains en inox mis en service sur les lignes franciliennes il y a 50 ans]. » Problème, la maintenance n'aurait pas pu se faire correctement à cause « de l'incendie de l'atelier de maintenance ».

La SNCF a ainsi pris l'engagement d'injecter d'autres rames sur la ligne en provenance d'autres réseaux. Surtout, elle a annoncé au maire de Cormeilles-en-Parisis de nouveau trains plus modernes pour remplacer le matériel défectueux. Les usagers devront cependant attendre 2014 pour commencer à en profiter.

Hugues Portelli alerte le ministre délégué des Transports
Dans le même temps sénateur maire d'Ermont, Hugues Portelli a adressé un courrier au ministre délégué des Transports, de la Mer et de la Pêche, Frédéric Cuvillier. Une lettre dans laquelle l'élu fait part de « son indignation quant à la situation scandaleuse des usagers de la ligne J du transilien ».

Il alerte ainsi Frédéric Cuvillier : « Depuis plusieurs mois, malgré leur mobilisation comme celle du maire de Cormeilles-en-Parisis, ils subissent plusieurs suppressions de trains par jour et des retards quotidiens ». L'élu fustige également leurs conditions de transport : « Quand ils ont la chance de pouvoir voyager, ils le font dans de vieux trains gris surchauffés, aux wagons trop petits, debout et entassés pendant le trajet pour un prix du pass Navigo en perpétuelle augmentation ».

Source http://www.vonews.fr/article_19840-de-n ... -j-en-2014
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 24 Jan 2013 21:31

cerclefinance.com, 24 janvier
Siemens : petit contrat ferroviaire au Danemark.

Siemens a remporté un contrat portant sur la fourniture d'infrastructures de télécommunication à l'opérateur ferroviaire danois Banedanmark, une commande chiffrée à 20 millions d'euros environ par le conglomérat industriel allemand.

Dans le détail, le groupe équipera 840 véhicules ferroviaires de Banedanmark avec des systèmes de télécommunication GSM spécialement adaptés aux chemins de fer répondant à la norme GSM-R.

'La norme de radiocommunication mobile numérique GSM-R s'est érigée en standard international pour les communications ferroviaires embarquées', indique Siemens. Elle permet notamment une relation permanente entre les trains et les postes de contrôle.

Les trains danois seront équipés des systèmes Siemens début 2015.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 25 Jan 2013 13:00

Les Échos, 25 janvier
La reconduction de Guillaume Pepy semble en bonne voie

Guillaume Pepy, dont le mandat à la tête de la SNCF arrive à échéance fin février, sera-t-il reconduit à son poste ? La question agite depuis plusieurs mois le landerneau ferroviaire, et les pouvoirs publics entretiennent le suspense. « Lorsqu'on pose la question à nos interlocuteurs du gouvernement, ils nous disent que même s'ils le savaient, ils ne nous le diraient pas », rapportait il y a une semaine un responsable CFDT dans l'entreprise.

Le feuilleton a commencé dès l'été dernier, avec une rumeur annonçant le départ du président de la SNCF vers EDF, pour y remplacer un Henri Proglio jugé trop proche de l'ancien pouvoir. Guillaume Pepy a eu beau démentir, et affirmer sur tous les tons qu'il n'était « candidat à rien » et « pressenti pour rien », ses dénégations n'ont pas convaincu tous les observateurs, et la rumeur est revenue régulièrement. Les relations initialement fraîches entre le président de la SNCF et son ministre de tutelle, Frédéric Cuvillier, ont contribué à alimenter les interrogations.

Ces derniers jours, le scénario d'une reconduction paraît toutefois se préciser. D'abord parce que la possibilité d'un départ anticipé d'Henri Proglio ne semble plus d'actualité. Ensuite et surtout parce que le gouvernement ne semble pas prêt à donner un « bon de sortie » à Guillaume Pepy. Celui-ci est jugé indispensable à l'aboutissement de la réforme ferroviaire qui vient d'être engagée. L'arrivée d'un nouveau patron à la tête de la compagnie retarderait nettement le calendrier, et aucun nom de remplaçant(e) potentiel(le) ne se dégage. Les relations avec Frédéric Cuvillier, enfin, seraient aujourd'hui plus sereines.

Une réforme à conduire
De son côté, le président de la SNCF affirme sa motivation. « Cinq ans, c'est passé très vite », confiait-il récemment en privé en évoquant son premier mandat, ajoutant : « J'ai le désir de voir aboutir cette réforme. » Rempiler, oui, mais pas à n'importe quel prix toutefois. « Aujourd'hui, ce serait même plutôt lui qui pose ses conditions », avance un haut fonctionnaire à Bercy. Selon cette même source, Guillaume Pepy profiterait des discussions en cours pour pousser certaines options sur l'architecture du futur système ferroviaire, sur laquelle le gouvernement n'a pas encore révélé ses positions. La détermination des pouvoirs publics à parvenir à une réforme d'ampleur, même en cas d'opposition de certains syndicats, ferait également partie des points évoqués.

Source http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 532125.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Cramos » 25 Jan 2013 13:14

Didier 74 Wrote:vonews.fr, 24 janvier
Il alerte ainsi Frédéric Cuvillier : « Depuis plusieurs mois, malgré leur mobilisation comme celle du maire de Cormeilles-en-Parisis, ils subissent plusieurs suppressions de trains par jour et des retards quotidiens ». L'élu fustige également leurs conditions de transport : « Quand ils ont la chance de pouvoir voyager, ils le font dans de vieux trains gris surchauffés, aux wagons trop petits, debout et entassés pendant le trajet pour un prix du pass Navigo en perpétuelle augmentation ».
Il est vrai que depuis plusieurs mois, régulièrement (pour ne pas dire TOUS LES JOURS) les missions d'heure de pointe sont toutes supprimées (par exemple, les missions Cormeilles, Les Mureaux sont presque systématiquement TOUTES supprimées, et compensées par des arrêts supplémentaires des autres trains.
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 25 Jan 2013 13:24

Sud Ouest, 24 janvier
La Rochelle : une passerelle très délicate à poser

Il y aura un mois de déviation pour installer la passerelle du pont des Charentes pour cyclistes et piétons.

La liaison directe entre Tasdon et Les Minimes par le pont des Charentes sera coupée du 28 janvier au 1er mars afin de permettre la pose de la passerelle pour cyclistes et piétons, dernière étape de l'aménagement de la voie sud-gare ouverte il y a un an et baptisée rue Anita-Conti qui rejoint la rue de Roux, en directionde la place Rieupeyrout (cinéma CGR).

Des déviations seront mises en place aux différents giratoires qui donnent accès au pont des Charentes - 800 véhicules par jour -, durant la durée du chantier.

« Il a d'abord fallu trouver des créneaux avec la SNCF et Réseau ferré de France puisque la passerelle enjambe les voies et surplombe les caténaires », explique Denis Leroy, conseiller communautaire chargé de la mobilité. C'est la Communauté d'agglomération le maître d'ouvrage de l'opération qui coûte 320000 euros. La circulation des trains sera donc interrompue dans la nuit du 23 au 24 février puis dans la nuit du 9 au 10 mars - week-ends - avec coupure de l'électricité dans les caténaires pour permettre l'installation des points d'ancrage au sol et la pose de l'ouvrage sur son socle définitif sur le flanc sud du pont des Charentes.

Après Tasdon, Bongraine ?
Un chantier nocturne qui devrait s'avérer spectaculaire puisque la passerelle déjà construite en amont sera presque déposée d'un bloc. Large de 3 mètres, avec un garde-corps en verre, elle assurera la continuité piétonne et cyclable vers le quartier des Minimes.

Après la réouverture à la circulation automobile, le samedi 2 mars, il restera encore deux mois de travaux pour que la passerelle soit disponible pour ses futurs usagers à pied ou à vélo. Le temps de réaliser l'enrobé, la peinture, les finitions. La mise en service est prévue pour 2013. Ce qui ne va pas manquer de susciter des jalousies, un peu plus au sud, chez les cyclistes et piétons qui empruntent chaque jour le pont de Bongraine à leurs risques et périls, les uns en partageant la chaussée avec les automobilistes, les autres en empruntant un trottoir particulièrement étroit.

« Ce pont est inscrit au schéma directeur des liaisons cyclables en tant que franchissement dangereux. Bongraine, c'est l'un des sept points durs de l'agglomération rochelaise. Mais, comme il est proche de l'hôtel du Département, on peut espérer qu'il entre dans le cadre du plan de déplacements domicile-travail des agents du Conseil général. Cela nous permettrait de solliciter une participation financière du Département pour réaliser une passerelle du même type », poursuit Denis Leroy aux côtés de Jean-Pierre Mandroux, adjoint chargé de la voirie à La Rochelle. Car le coût de l'ouvrage est estimé à 600000 euros, soit près du double de celui du pont des Charentes. « C'est plus compliqué parce qu'à cet endroit, il faut repousser les portiques qui tiennent les caténaires. »

Sur la commune d'Aytré
La seconde difficulté s'avère géographique. Même s'il est surtout utilisé par les Rochelais qui vont aux Minimes ou en reviennent, ou par les étudiants qui vont faire leurs courses au supermaché de Bongraine, le pont est entièrement sur le territoire d'Aytré. Les élus rochelais espèrent donc convaincre ceux d'Aytré de mettre la main à la poche pour participer au financement de ce nouvel ouvrage. Mais le budget d'Aytré n'est pas celui de La Rochelle.

Source http://www.sudouest.fr/2013/01/24/une-p ... 1-1238.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 25 Jan 2013 13:42

europe1.fr, 25 janvier
François Hollande ne va (presque) plus prendre le train le temps de la guerre au Mali

Paris-Lille : 220 kilomètres, une heure de train de la gare du Nord à la capitale des Flandres, et pourtant. Le président de la République se déplacera, selon les informations du Lab confirmées par l’Élysée, en avion, pour prononcer, ce vendredi 25 janvier, une allocution pour la clôture du congrès de l'Union nationale inter-fédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux.

François Hollande va atterrir ce vendredi en début d'après-midi à l'aéroport Lille Lesquin, situé à 9 kilomètres du Grand Palais de Lille, où il est attendu à 15 heures, selon son agenda officiel, pour un retour programmé vers 16h30, qui lui permettra de rejoindre Paris et d'accueillir a 18h30, ses trois invités de la délégation des anti-mariage homo.

Un déplacement par les airs à 220 kilomètres de Paris, une heure en TGV, qui enterre totalement la promesse de campagne, formulée sur le quai de Laon, dans l'Aisne, le 24 avril, comme le rappelait une dépêche Reuters reprise par Le Point.fr.

Le candidat Hollande déclarait alors, pour se démarquer de Nicolas Sarkozy :
Oui je prendrai le train. [...] Il n'y a pas besoin d'un cortège, pas besoin de protection au-delà de ce qui est nécessaire.

Dix mois plus tard, le président Hollande fait donc un aller-retour à Lille dans l'un des avions de la République. Et cela tranche aussi avec la charte du gouvernement qui stipule que les ministres ont pour consigne de préférer le train à l'avion pour les trajets inférieurs à trois heures et le luxe de modestie affichée par François Hollande lors de ses premières semaines à l’Élysée.

Souvenez-vous, le 23 mai, François Hollande embarquait en Thalys pour Bruxelles -en profitant pour faire une petite sieste - avant de revenir, dans la nuit, en voiture.

"L'avion ne correspond pas à mon mode de déplacement", répétait-il le 6 juin. Et pas seulement suite à la frayeur dans son avion pour Berlin frappé par la foudre le 15 mai.

Une exception ? Non, un début. Il va désormais falloir s'habituer aux images de François Hollande préférant l'avion au train. Même pour de très courtes distances. Selon les informations du Lab de source élyséenne, la scène va se reproduire dans les semaines a venir.

L’Élysée justifie en effet cette entorse à la promesse de campagne du président en un seul mot : Mali.

L'entourage du chef de l’État indique ainsi au Lab :
Dans un contexte de conflit international dans lequel sont engagées les troupes françaises, il est indispensable que le président de la République, chef des armées, puisse rentrer plus vite à Paris ou rester plus longtemps en déplacement, sans être dépendant des horaires d'un train.

L’Élysée prend toutefois bien soin de préciser qu'il s'agit là d'une "situation exceptionnelle qui nécessite de la souplesse" et non pas d'une nouvelle doctrine. Une gestion "au cas par cas, pas systématique" assure-t-on, le temps de l'opération Serval.

Des opérations militaires au Sahel qui détermineront aussi si, en 2013 comme en 2012, le président partira et reviendra de vacances en train.

Source http://lelab.europe1.fr/t/info-lab-fran ... -mali-7155
Didier 74
 

Re: <font color=#339900/> Revue de Presse

Messagepar Arnaud68800 » 27 Jan 2013 10:23

izgood Wrote:Bonjour

Une ligne SNCF entre Troyes et Reims ? 450 millions d'euros et bien peu de voyageurs, voir l'Est Eclair :

http://www.lest-eclair.fr/article/a-la- ... -voyageurs


??? Pourquoi parler d'une ouverture avec mise à double voie et électrification ? ça ne suffit pas une voie unique non électrifiée avec des évitements bien disposés ?
Veut-on faire circuler tant de trains que ça pour vouloir doubler la voie ?
Quant à l'électrification, n'y songeons même pas quand on voit les difficultés qu'il y a eu pour aboutir à celle de la ligne 4 entre Gretz et Troyes, ligne ô combien plus importante en terme de voyageurs et de nombre de trains par jour... Même la section Troyes - Culmont-Chalindrey de la ligne 4 mériterait sûrement plus d'être électrifiée que cette ligne Reims - Troyes...
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 27 Jan 2013 13:45

La Dépêche du Midi, 27 janvier
Saint-Girons. La boutique SNCF devrait fermer fin mars

Les cheminots se sont rencontrés vendredi pour tenter d'enrayer la machine à fermer les boutiques SNCF.

En «sursis» depuis le 1er janvier, la boutique SNCF de Saint-Girons devrait définitivement fermer ses portes dès la fin du mois de mars. Lors du point presse qui s'est déroulé vendredi, Patrick Cardeilhac, du CE SNCF régional ; Francis Hadi, délégué du personnel des instances du Comminges qui englobent également le Couserans, et Marc Cadars, actuellement en place sur le site de Saint-Girons, ont été très explicites : «Philippe Lascaux, directeur régional du TER, nous a reçus le 14 janvier et nous a confirmé que compte tenu de la situation démographique du pays des dix-huit vallées et de certains départs à la retraite la fermeture de l'agence saint-gironnaise serait imminente.»

Une information a priori officielle, selon nos sources. Mais Saint-Girons ne serait apparemment pas la seule boutique à essuyer les plâtres ; on parle de Decazeville, Riscle, Vic-en-Bigorre, Argelès-Gazost, Bagnères-de-Bigorre et Revel. Par ailleurs, dans le cadre du plan «Vision 2015», d'autres agences SNCF seraient en péril : Purpan et Sainte-Agne (Toulouse), Montauban, Lourdes et Cahors (conventions TGV intercités). Un projet qui selon Patrick Cardeilhac «vise à fermer des centaines de guichets et ainsi réduire les effectifs». Pour la région, ce sont vingt-cinq postes concernés, dont deux à Saint-Girons. Le tout sacrifié bien évidemment sur le sacro-saint hôtel d'Internet. Hervé Soula, élu de l'opposition, présent lors de cette réunion : «Nos services publics de proximité tendent à disparaître les uns après les autres et pourtant tous les usagers, jeunes ou vieux, en ont grandement besoin. Imaginez que l'EDF coupe l'électricité dans un hameau isolé, quelles en seraient les conséquences…»

Une véritable déshumanisation
«La fermeture de ces petites boutiques est un véritable casse du service public sans se soucier des besoins de ses utilisateurs. Sans ces hommes et ces femmes qui rencontrent les usagers au quotidien, on va vers une véritable déshumanisation des espaces SNCF dans le sens propre du terme, ajoute Patrick Cardeilhac. On ira indéniablement vers l'insécurité, les incivilités et les agressions de toutes sortes.» Affaire à suivre…

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/01 ... -mars.html
Didier 74
 

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