Accidents et incidents : sujet unique

[TGS]

3 remarques :
- tu sais à combien le train roulait ?
- l'arrêt était-il prévu ?
- tu sais que la visibilité depuis l'abri n'a rien à voir avec celle de la loge de conduite d'une rame de métro ?
- tu sais aussi ce genre de train ne s'arrête pas aussi vite et bien qu'une rame de métro ?

Selon tes considérations, je confirme mes dires précédents:

Alors à la vitesse à laquelle ce malheureux train à vapeur arrive, s'il y avait un réel danger, il avait mille occasions de s'arrêter plus près des "obstacles" plutôt qu'à trois km, comme là, obstacles qui se seraient de toute façon tous retirés à l'approche du train, donc, de là à ce que l'équipe de conduite puisse avoir "les jetons", laissez-moi rire...
A mon sens, il y a un peu d'abus de l'équipe de conduite.

Si le train a largement pu s'arrêter bien avant la gare, c'est qu'il pouvait s'en approcher sans aucun problème et donc s'arrêter s'il avait vraiment fallu, mais les "photographes amateurs" se seraient de toute façon écartés à l'approche du train: personne ne me fera croire qu'ils allaient rester jusqu'à ce que le train les frôle.
Et moi, je compte quatre remarques, mais peu importe...

Mais après les déboires de la 241 P 17, le moindre pépin sur une circulation d'une machine associative sur le RFN pourrait être lourd de conséquences.

A condition que ça soit un manquement de leur part, mais sur une présence de gens comme là, il ne sert à rien de faire du zèle: il faut être bon en toute circonstance, et non plus que nécessaire ici et moins bon que nécessaire ailleurs...

[Cramos]

En conclusion, manque d'expérience des équipes en train à vapeur : il faut les faire circuler plus souvent!

[Didier 74]

lessentiel.lu, 6 novembre

Un homme se jette sous un TGV près de NancyUn homme se jette sous un TGV près de Nancy

MEURTHE-ET-MOSELLE - Un jeune homme de 22 ans a tenté de se suicider ce mardi matin, à la gare de Dombasle, en se jetant sous le TGV Strasbourg-Paris.

Ça s'est passé à 6h50, ce mardi matin. Selon nos confrères de l'Est Républicain, un jeune homme âgé de 22 ans et originaire de Dombasle, en Meurthe-et-Moselle, a tenté de se suicider en se jetant sous le TGV qui reliait Strasbourg à Paris.

«La victime a été sévèrement touchée à la jambe mais selon nos informations ses jours ne semblent pas en danger», rapporte le site du journal régional. Ce serait le souffle du TGV qui l'aurait projeté et empêché d'atterrir sous le train. Il aurait accompli ce geste à cause d'une déception amoureuse. Le trafic a été perturbé toute la matinée. Le TGV a pris deux heures de retard et huit TER ont été annulés. Tout devrait revenir à la normale vers midi.

Source http://www.lessentiel.lu/fr/news/grande ... y/15202069

AFP, 6 novembre

Groupe de Tarnac : la justice ordonne l'audition de policiers

La justice a ordonné fin octobre l'audition des policiers ayant participé à la surveillance des membres du groupe de Tarnac soupçonnés d'avoir saboté des lignes TGV en 2008 en Seine-et-Marne.

Le "groupe de Tarnac", auquel appartiennent notamment Yildune Levy et Julien Coupat, est soupçonné d'être à l'origine de sabotages de lignes SNCF dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008 sur des caténaires, dans l'Oise, l'Yonne et la Seine-et-Marne.

Mais les avocats du groupe remettent en cause l'enquête, et accusent notamment les enquêteurs d'avoir menti dans un procès-verbal sur une filature de Yildune Levy et Julien Coupat, cruciale pour les impliquer.

En conséquence, parallèlement à l'instruction parisienne sur le sabotage, une information judiciaire a été ouverte à Nanterre pour faux et usage de faux en écriture publique.

Dans ce cadre, les juges de Nanterre s'étaient opposés à l'audition de dix-huit policiers ayant participé à la filature contestée, ainsi qu'à la saisie des ordinateurs des fonctionnaires.

Saisie par les avocats du groupe, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles a accédé le 26 octobre à leur demande concernant les auditions des policiers. Mais elle s'est en revanche opposée à la saisie de leurs ordinateurs, a précisé la source judiciaire.

L'un des avocats d'Yildune Levy, Me Jérémie Assous, a souligné que la cour d'appel de Versailles avait également fait droit à la demande de communication des numéros de téléphone des policiers.

"On va pouvoir comparer leurs numéros avec la borne-relais qui se trouve à cinq mètres de la ligne TGV. S'ils étaient présents la nuit des faits, ils auraient activé le relais de téléphone", s'est félicité Me Assous.

"C'est un tournant dans ce dossier, c'est la première fois qu'une décision de justice ordonne un certain nombre d'actes pour que la vérité surgisse", a-t-il estimé, relevant le caractère "extrêmement rare" de l'audition des policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

Pour Me Assous, il s'agit d'un "retournement de situation, malgré l'inertie pour protéger la version policière" dans ce dossier qui repose, selon l'avocat, "uniquement sur ce procès-verbal" relatif à la filature.

Cette décision de justice intervient alors que l'accusation a été récemment fragilisée par le versement au dossier fin 2011 d'un relevé bancaire faisant état d'un retrait bancaire de 40 euros sur la carte d'Yildune Levy dans le quartier parisien de Pigalle, à 02h44 dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008. Or, selon la version des policiers, la jeune femme et son compagnon Julien Coupat se trouvaient au Trilport et à Dhuisy en Seine-et-Marne, cette nuit-là.

lyonmag.com, 7 novembre

Il avait tiré en l'air à la gare de Villars-les-Dombes dans l'Ain

Un jeune homme de 17 ans a été interpellé mardi matin dans le 8e arrondissement de Lyon, les policiers ont retrouvé chez lui un pistolet à grenailles. Selon le Progrès, l'individu avait tiré en l'air avec son arme le 25 octobre dernier sur le quai de la gare de Villars-les-Dombes, il était parvenu à prendre la fuite avec un autre garçon de 19 ans. Les deux individus ont été retrouvés plus tard lors d'un vol dans un magasin de vêtement à Villars-les-Dombes. Les deux jeunes hommes ont été présentés au parquet mardi puis remis en liberté. Ils seront convoqués devant la justice prochainement.

Source http://www.lyonmag.com/article/45909/il ... dans-l-ain

Le Progrès, 7 novembre

Il avait tiré en l’air sur le quai de la gare : un suspect de 17 ans interpellé à Lyon

Villars-les-Dombes. À la suite d’une altercation après le vol d’un pull-over dans un magasin, il avait ouvert le feu pour protéger sa fuite.

Il s’agissait certes d’un pistolet à grenailles, retrouvé hier matin à son domicile, dans le cadre de la perquisition. Il n’empêche que ce garçon mineur, âgé de 17 ans, demeurant dans le huitième arrondissement de Lyon, s’était pris pour un gangster de cinéma, le 25 octobre dernier, sur le quai de la gare de Villars-les-Dombes, en tirant un coup de feu en l’air avant de sauter dans le train qui devait le ramener à Lyon-Part-Dieu.

L’incident n’était évidemment pas passé inaperçu, et le chef de gare avait fait stopper immédiatement le TER. Le tireur, très défavorablement connu, poursuivi à trente reprises et déjà incarcéré trois fois en dépit de son jeune âge, s’était enfui à pied.

Accompagné d’un complice majeur de 19 ans, il avait réussi à échapper au ratissage du secteur par les gendarmes. L’enquête ayant permis l’identification du duo avait également révélé « l’emprunt » d’un vélo pendant la fuite.

Tout avait commencé par le vol d’un pull-over dans un magasin de Villars-les-Dombes, quelques instants plus tôt. Retrouvés à la gare par les victimes du vol, les deux garçons avaient certes rendu le vêtement, mais les choses s’étaient sérieusement envenimées avant que les deux jeunes ne montent dans le train.

Hier matin, dix-huit gendarmes de la compagnie de Saint-André-de-Corcy, du Psig et de la brigade des recherches de Trévoux ont procédé simultanément aux deux interpellations. Retrouvé au domicile du mineur, le pistolet à grenailles était approvisionné de huit cartouches.

Présentés au parquet, les deux suspects ont été remis en liberté en fin d’après-midi avec chacun une convocation en poche, l’un pour le tribunal de grande instance de Bourg-en-Bresse en décembre, dans le cadre d’une composition pénale, l’autre devant la juridiction des mineurs de Lyon en janvier. Il faudra s’expliquer.

Source http://www.leprogres.fr/ain/2012/11/07/ ... lle-a-lyon

leprogres.fr, 7 novembre

Monaco: le sac abandonné dans le train contenait près de 1,8 kg de cocaïne

Un sac «trouvé abandonné» contenant 1,780 kg de cocaïne a été récupéré mardi soir dans un train arrêté en gare de Monaco-Monte-Carlo par un passager, qui l’a remis au personnel au guichet.

Le passager, «une personne de nationalité allemande», précise le communiqué, s’est présenté au guichet en affirmant qu’elle avait trouvé ce sac, qui contenait aussi des effets personnels, dans un compartiment du TER reliant Nice à Vintimille.
«L’examen de ce sac (...) a permis aux agents de la direction de la Sûreté publique de découvrir 1,780 kg de cocaïne».
Selon les enquêteurs, «il semblerait que cette importante quantité de stupéfiant, conditionnée en forme de "pains" non encore découpés, n’était manifestement pas destinée à Monaco».
Une enquête de la Sûreté publique monégasque est en cours.

Source http://www.leprogres.fr/france-monde/20 ... de-cocaine

lepays.fr, 7 novembre

Alerte incendie sur un TGV en gare de Frasne

Un début d'incendie s'est déclaré ce matin sur la motrice d'un TGV, en gare de Frasne, près de Pontarlier, dans le Doubs. Les pompiers ont été avertis vers 9h45 d'un important dégagement de fumée au niveau de la motrice du train N°9264, sur la ligne Lausanne-Paris. Les employés de la SNCF avaient déjà évacué les 200 passagers du train çà l'arrivée des pompiers. Les soldats du feu ont établi une petite lance. Vers 10h30, l'opération tait terminée, les passagers évacués avaient repris leur voyage dans une autre rame.

Source http://www.lepays.fr/faits-divers/2012/ ... -de-frasne

[Ferrovi-Pat]

Re,

...

Je vais ajouter une cinquième remarque :
- la responsabilité et l'enthousiasme des "amateurs", qui n'hésitent pas à descendre sur la voie (interdit par ailleurs) ... derrière un appareil-photo, on perd facilement le sens des réalités. Outre que la photo sera meilleure avec du recul, il y a au moins une vidéo d'un "golden glong glong" manquant de se faire happer par un train. Normal, le gugusse était trop près de la voie.

Entièrement d'accord sur le vœu que les sorties des locs associatives se multiplient ! Mais les amateurs les conduisant sont sûrement moins rompus que les pros de la conduite aux amas de populace.

Et pour, à mon tour, clore ce HS :
http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/43/65/25/PDF/Travailler_14-Proteger-Foot.pdf

Patrick

[Didier 74]

franceinfo.fr, 8 novembre

Pagaille sur le réseau SNCF gare du Nord : encore des "retards résiduels"

Le trafic du RER et des trains a été paralysé sur le réseau qui dépend de la gare du Nord à Paris pendant tout une partie de la soirée et de la nuit de mercredi à jeudi. D'importantes perturbations dues à un incident de caténaire. Des passagers sont ensuite descendus sur les voies. La SNCF a ouvert une cellule de crise. Elle prévoit un retour à la normale ce jeudi matin "et quelques retards résiduels".

Les premiers incidents ont commencé à 17h45 mercredi. Des milliers de passagers se sont retrouvés bloqués dans le RER B au nord de Paris en raison d'un incident de caténaire.

Sur France Info, la directrice régionale du Transilien Paris Nord explique qu'il y a eu "un problème d'alimentation électrique à Mitry. Et au moment de repartir - porblème assez classique- on tire le signal d'alarme et on descend sur les voies. Et là, tout devient désorganisé."

Le trafic du RER B mais aussi de certains trains de grandes lignes a été entièrement paralysé pendant plusieurs heures. Il a fallu attendre 1h30 du matin pour que le trafic des TER, des TGV et des TER reprenne de façon normale gare du Nord. Ce jeudi matin, la SNCF ne prévoit "pas de perturbations" mais "des retards résiduels".

"On est resté trois heures dans un train sans avoir d'informations". Thierry, un voyageur dans la pagaille de la gare du Nord.

Des dizaines de passagers ont également relayé leur colère sur Twitter à travers plusieurs messages fustigeant l'attitude de la SNCF et les problèmes récurrents sur cette ligne B du RER.

Source http://www.franceinfo.fr/transports/des ... 2012-11-07

AFP, 8 novembre

SNCF : des milliers de voyageurs bloqués dans la nuit en Ile-de-France

Le trafic des trains de banlieues, des grandes lignes y compris internationales au départ de la gare du Nord à Paris a été fortement perturbé mercredi soir pendant plusieurs heures après une série d'incidents qui ont bloqué des dizaines de milliers de voyageurs.

Les RER et Transiliens à destination des banlieues Nord et Est ont été les plus touchés puisqu'au aucun train n'a circulé pendant plusieurs heures, provoquant une « paralysie du trafic », a expliqué Céline Sibert de la direction régionale du Transilien Paris-Nord lors d'un point presse en pleine nuit.

Les trains grandes lignes à destination du Nord de la France ou de l'international (Eurostar et Thalys) ont accusé en moyenne une heure de retard à l'exception d'un Eurostar qui a enregistré jusqu'à trois heures.

Vers 1h30, tous les voyageurs avaient enfin pu monter dans un train et la gare était quasiment vide, a constaté une journaliste de l'AFP. La SNCF a assuré que le trafic serait normal jeudi matin.

« Au départ on a un petit problème électrique qui aurait dû concerner 150 personnes pendant une heure et au final on se retrouve avec une vraie pagaille qui a touché des dizaines de milliers de personnes », résume un porte-parole de la SNCF.

Ce très important incident est la conséquence d' »une succession d'incidents qui ont fait boule de neige » et qui ont débuté à 17h45 par un problème de caténaire sur la ligne entre Paris et Mitry en Seine-et-Marne.

Si ce problème technique a été réglé à 18h40, des voyageurs, impatients, sont descendus sur les voies, provoquant une diffusion des incidents de trafic jusqu'en fin de soirée, a expliqué un porte-parole de la SNCF Antoine Debièvre. La SNCF a dû mettre en place une cellule de crise.

La situation est en effet rapidement devenue très complexe à gérer avec des voyageurs excédés sur les quais de la Gare du Nord et des centaines d'autres marchant sur les voies après l'arrêt de leur train entre deux stations.

Avant la reprise progressive, dans la gare du Nord, qui accueille chaque jour 500.000 voyageurs, la tension était palpable, a constaté une journaliste de l'AFP.

« C'est inhumain! »
Ce très gros incident a suscité la vive colère des voyageurs. « Je suis là depuis 20h35, ils se foutent de nous, c'est insupportable, ce n'est pas possible », s'indigne Jamila, toujours bloquée peu avant minuit sur un quai de la gare du Nord avec des centaines de voyageurs.

Chacun scrute les panneaux et chaque rumeur d'arrivée d'une rame provoque un mouvement de foule sur le quai bondé. « C'est inhumain. On travaille, on n'est pas là pour se balader! Ils pourraient au moins mettre des bus », poursuit cette mère de famille qui doit rentrer chez elle, à Mitry, en bout de ligne.

« Je vais arriver à une heure du matin chez moi. Il faut que je me lève à 5 heures pour aller travailler », s'indigne à ses côtés un quarantenaire qui habite à Aulnay-sous-Bois.

« Je suis livrée à moi-même avec ma fille », hurlait une autre, apostrophant un agent de la SNCF. « Maintenant on me dit de prendre le métro mais il n'y en a plus! »

Resté bloqué dans un RER entre deux stations pendant quatre heures, Christiane est excédée: « Après des heures d'attente dans le noir entre deux stations, on nous promet des bus à l'arrivée au Stade de France mais rien, ils se sont foutus de nous jusqu'au bout! Comment je fais pour payer un taxi, moi, je n'ai pas l'argent », a expliqué cette habitante de Saint-Denis.

Le réseau ferré d'Ile-de-France accueille chaque jour quelque 7.500 trains transportant plus de 3 millions de passagers. Cela représente 40% des circulations ferroviaires françaises sur seulement 10% du réseau national. Il est souvent saturé et son trafic connaît des perturbations régulières.

franceinfo.fr, 8 novembre

Pagaille à la SNCF : un conducteur, agressé par des voyageurs, a dû être hospitalisé

Deux conducteurs de RER ont été agressés mercredi soir par des voyageurs coincés à cause de grosses perturbations au nord de Paris. L'un d'eux a été hospitalisé. Frédéric Cuvillier, le ministre des transports demande à la SNCF un "rapport détaillé sur les faits".

Mercredi soir, de gros incidents ont perturbé le trafic du RER B au nord de Paris. On apprend ce midi que 50.000 voyageurs ont été impactés. Le problème provenait de "l'alimentation électrique ", selon la directrice régionale du Transilien Paris Nord. La situation s'est aggravée lorsque plusieurs voyageurs, agacés de devoir attendre, sont descendus sur les voies. "Leur présence sur les voies a entraîné l'arrêt de tous les trains se trouvant dans le secteur, selon la procédure des +alertes radio+", a expliqué jeudi midi le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier dans un communiqué, expliquant, "malheureusement les faits se sont répétés (...) La présence de personnes disséminées sur les voies a progressivement entraîné une paralysie puis un blocage de tout mouvement de train en gare du Nord à 21H25 pendant une heure et demie".

Deux contrôleurs agressés
"Cette situation a aussi entraîné des énervements ayant conduit à l'agression de deux agents de conduite, dont l'un a dû être hospitalisé", a déclaré le ministre, qui "condamne cette violence et exprime sa solidarité à la fois aux agents de conduite et aux passagers ayant vécu ces heures difficiles".

Frédéric Cuvillier demande au président de la SNCF, Guillaume Pepy, de "lui adresser rapidement un rapport détaillé sur les faits". Le ministre rappelle également aux usagers qu'ils se mettent en danger lorsqu'ils descendent sur les voies.

Source http://www.franceinfo.fr/faits-divers/p ... 2012-11-08

[Cramos]

Ce qui est bizarre, c'est quand je lis que certains ont attendu plusieurs heures dans le noir, et qu'arrivé au Stade de France (etc.), ce qui signifie que le courant a été coupé ailleurs que sur la branche Mitry. Très bizarre. Il n'y a pas de mystère : si la rame est bloquée entre deux gares à cause d'une coupure de courant il est impératif que la SNCF décide de l'évacuer : mieux vaut une évacuation en règle que cet éparpillement inévitable. Et si la rame est immobilisée en ligne alors qu'il y a du courant : il faut que la rame à quai devant elle dégage : vers les garages si possible, sinon, elle continue en ligne mais après avoir évacuer ses voyageurs. J'avoue ne pas comprendre comment la SNCF arrive encore à se faire prendre au piège des voyageurs impatients. Ce n'est pourtant pas la première fois que cela arrive. (et je n'invente rien : c'est exactement ce que fait la RATP, vu de mes yeux et entendu de mes oreilles plusieurs fois.) Et entre chaque gare RER B nord, on peut en stocker des rames en ligne (à vide, bien sur). Vivement la prochaine fois et que je sois dedans, je comprendrai enfin peut-être....

[BERTYMAN]

accident a un passage à niveau à Amilly près de Chartres.

Extrait de l'écho républicain du 28/10/2012
''Ce samedi matin, vers 8 heures, un choc violent a eu lieu au passage à niveau de la gare d'Amilly entre une locomotive de fret de la SNCF, une voiture et un minibus. Le bilan humain est lourd : un mort, deux personnes grièvement blessées et trois blessés légers.
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l'accident.
Les voies SNCF ont été dégagées et la circulation a été est peu perturbée""

2 véhicules qui semble t'il se croisaient sont entrés en collision avec un train sur le PN. Celui-ci est fermé depuis cette date et est en cours d'examen par les experts.

[Didier 74]

franceinfo.fr, 8 novembre

Les nombreuses questions après la pagaille sur le réseau SNCF à Paris

La pagaille mercredi soir sur le réseau SNCF au nord de Paris suscite de nombreuses réactions et questions. Pour les syndicats et les représentants des usagers, la vétusté du réseau est en grande partie responsable des dysfonctionnements récurrents sur les lignes. Le ministre des Transports s'interroge lui sur les procédures en place.

Selon les associations d'usagers et les syndicats, la vétusté du réseau est en cause dans la pagaille de mercredi soir

Dès mercredi soir, la SNCF expliquait les problèmes rencontrés sur le réseau ferroviaire au nord de Paris par une succession d'incidents. Une panne sur une caténaire a entraîné une interruption partielle du trafic. Alors que la circulation allait reprendre, des usagers sont descendus sur les voies. La procédure dans ce cas-là est simple : tous les trains s'arrêtent pour des raisons de sécurité. 

Sur France Info, Bénédicte Tilloy la directrice générale chargée des activités Transilien a présenté les excuses de la SNCF aux usagers : "On est très malheureux de ce qui s'est passé. Les voyageurs ont vécu – et les personnels avec eux – une situation très éprouvante".

Les interrogations du ministère
Le ministre des Transports a demandé un rapport complet sur ces incidents. Mais au lendemain de la pagaille, Frédéric Cuvilier s'est également interrogé sur cette procédure d'arrêt des trains lorsque des personnes sont sur les voies. "Cette procédure est-elle justifiée et adaptée ? Ne peut-on pas envisager une progression du trafic à petite vitesse ? Il ne faut pas sous-estimer les questions de sécurité mais il s'agit de voir combien des procédures peuvent avoir des effets contraire à l'objectif poursuivi", a expliqué le ministre.

"Cette réglementation de sécurité n'est plus pertinente, explique Bénédicte Tilloy, mais il ne nous appartient pas de la changer nous. Ce que l'on fait, c'est qu'on le fait avec l'ensemble des acteurs du système ferroviaire."

La vétusté du réseau en cause ?
Le ministre a également fait part de sa "volonté de moderniser le RER parisien". Pour les usagers et les syndicats c'est d'ailleurs là que réside la cause de ces problèmes. Le matériel et les lignes sont vétustes, expliquent-ils. Les problèmes sont nombreux et ils entraînent parfois des débordements comme les agressions mercredi de deux conducteurs. Des violences condamnées de toute part.

"Il y a beaucoup plus de circulation qu'il y a dix ans", explique Olivier Bouissou, porte-parole de la Fgaac, syndicat majoritaire chez les agents de conduite de la SNCF. Selon lui, cette augmentation du trafic s'accompagne de nombreux travaux : "Il y a eu 1.000 chantiers en 2013 sur l'ensemble du réseau. On est proche de la saturation. Cela fait longtemps que tout aurait dû être fait. Les résultats ne seront là que dans quelques années et pendant ce temps les gens sont excédés", détaille Olivier Bouissou.

Willy Colin est porte-parole de l'Avuc, une association d'usagers. Il met en cause la SNCF et la tutelle c'est-à-dire l'État. Pour lui "il n'y a pas eu de volonté politique depuis des années pour améliorer l'infrastructure". Willy Colin réclame en place d'une table ronde pour discuter de "cette pagaille généralisée concernant le réseau ferroviaire".

Source http://www.franceinfo.fr/transports/les ... 2012-11-08

AP, 8 novembre

SNCF : le conducteur est sorti de l'hôpital

Le conducteur de train hospitalisé hier soir suite à son agression par des voyageurs victimes des perturbations du trafic dans la banlieue nord de Paris, est sorti de l'hôpital, a annoncé jeudi le ministre des Transports Frédéric Cuvillier. Deux conducteurs avaient été pris à partie, l'un frappé et l'autre victime de projectiles, a précisé le ministre lors d'une conférence de presse.

AFP, 8 novembre

RER : agression "intolérable" (syndicat)

La FGAAC-CFDT a jugé "intolérable" que "les conducteurs de train, souvent seuls représentants visibles de l'entreprise soient pris pour cible", au lendemain de l'agression de deux agents de la SNCF par des voyageurs pris dans les grosses perturbations de trafic.

Dans un communiqué, la FGAAC-CFDT évoque les agressions ces derniers jours de "trois conducteurs de trains de la SNCF".

"Malgré différents modes opératoires, le résultat est dramatiquement le même. Ces trois agents, dont deux en service et un qui allait le prendre se sont fait agresser dans le cadre de leur métier", a ajouté le syndicat.

Il a demandé "aux pouvoirs publics de vite réagir pour faire cesser ces agressions" et à la direction de la SNCF "de prendre la mesure du problème".

"Elle doit vite mettre en application des mesures spécifiques de premières urgences, mais aussi des mesures pérennes en concertation avec les organisations syndicales", estime la FGAAC-CFDT.

Hier soir, deux conducteurs de la SNCF, dont un a été brièvement hospitalisé, ont été agressés par des voyageurs pris dans les fortes perturbations du trafic ferroviaire au nord de Paris, qui ont immobilisé près de 50.000 personnes, essentiellement dans le RER.

Sipa, 8 novembre

Réseau francilien : Pierre Morange (UMP) dénonce un "réseau à bout de souffle"

La paralysie du trafic du RER et du Transilien mercredi en Ile-de-France est "le symptôme d'un réseau à bout de souffle faute d'investissements nécessaires depuis 20 ans, mais aussi d'un manque de considération pour ses usagers", a déclaré jeudi à Sipa le député UMP des Yvelines Pierre Morange, rapporteur d'une commission d'enquête sur les dysfonctionnements du RER en Ile-de-France.

"C'est une nouvelle prise d'otage insupportable qui témoigne de l'obsolescence des matériels mais aussi d'une absence complète de coordination. Il est plus que temps de créer un commandement unique pour les différentes lignes de RER. C'était d'ailleurs une des préconisations du rapport de la commission d'enquête de mars dernier", indique le député.

Pierre Morange demande à ce que le ministre des Transports Frédéric Cuvillier vienne s'expliquer "dans le cadre des semaines réservées au contrôle parlementaire" et s'apprête à lui adresser une question écrite. Le député ajoute que "les voyageurs coincés ne seraient pas descendus sur les voies si une communication correcte leur avait été prodiguée. C'était un des engagements de la charte d'engagement de la SNCF qui avait été conclue suite à la commission d'enquête".

Rappelant que nombre de Franciliens passent près de trois heures dans les transports chaque jour, Pierre Morange estime qu'il faudra "agir sur les bassins d'emploi et l'aménagement du territoire pour limiter les temps de transports et la saturation des lignes de RER".

L'Yonne Républicaine, 8 novembre

Le trafic TER Bourgogne perturbé à Paris suite au déraillement d'une locomotive

Hier, en fin d’après-midi, le déraillement d’une locomotive a chamboulé la circulation au départ de Paris-Bercy. Plusieurs TER Bourgogne ont dû être transférés gare de Lyon.

Deux boggies d’une locomotive qui sortent des rails en gare de Paris-Bercy et c’est tout le trafic qui en pâtit.

Hier, vers 17 heures, l’incident a mis en retard plusieurs milliers de voyageurs. À commencer par ceux du TER Bourgogne au départ de Paris-Bercy à 17h31 (et censé arriver à Sens à 18h31). Immobilisés pendant une demi-heure sur la voie, à la sortie de la gare parisienne.

Jusqu’à une heure de retard pour des trains à destination de l’Yonne
« Le train était bondé. À bord, un seul agent qui devait à la fois mettre en sécurité les passagers, bloquer les fermetures pneumatiques des portes et assurer l’information des usagers. Inutile de préciser qu’une seule personne ne peut faire tout cela, a déploré un abonné sénonais des TER-Bourgogne. Heureusement, personne n’est descendu sur la voie pour regagner la gare toute proche. »

Contactée, la SNCF a reconnu que plusieurs trains avaient subi des retards. « Quinze minutes, le temps pour la clientèle de rejoindre la gare de Lyon où plusieurs trains au départ de Bercy ont été transférés. Nous avons mis en place une information voyageurs. »

Bien davantage, aux dires des usagers, puisqu’au final, le train de 17h31 est arrivé à Sens avec 40 minutes de retard. Hier soir, en gare de Laroche-Migennes, l’affichage annonçait le même retard pour le train de 19h56 et une heure de retard pour celui de 20h25.

En début de soirée, la SNCF estimait à une dizaine le nombre de TER impactés par l’incident. Elle reconnaissait par ailleurs que la remise sur les rails de la locomotive, en gare de Paris-Bercy, allait nécessiter la mobilisation d’importants moyens et que l’opération, délicate, prendrait un certain temps. Il est donc tout à fait possible que le trafic des TER-Bourgogne connaisse ce matin de nouvelles perturbations.

Source http://www.lyonne.fr/yonne/actualite/pa ... 25773.html

ledauphine.com, 8 novembre

LE PEAGE DE ROUSSILLON (Nord Isère) La gare cambriolée, les voleurs s’enfuient

Dans la nuit de jeudi à vendredi, les gendarmes de Roussillon, ont mis en fuite deux individus qui venaient de cambrioler le local provisoire utilisé comme billetterie, à la gare du Péage de Roussillon, actuellement en travaux. Les deux individus ont laissé échapper la majeure partie de leur butin, soit 300 euros sur moins de 400 euros dérobés. Pour entrer dans le local, une barre de fer a été utilisée entraînant néanmoins de sérieuses dégradations.

Source http://www.ledauphine.com/isere-nord/20 ... s-enfuient

leprogres.fr, 8 novembre

SNCF : retour à la normale sur la ligne TER Lyon-Genève

En raison d'un câble arraché lors de travaux en gare de Culoz dans l'Ain, le trafic TER a été perturbé ce jeudi matin sur la ligne Lyon-Genève.

Les trains du matin ont enregistré des retards de l'ordre de 15 à 20 minutes selon la SNCF. Lors de travaux effectués en gare de Culoz, un câble avait été arraché entraînant une perturbation du trafic. Tout est rentré dans l'ordre avant 10 heures.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2012/11/0 ... yon-geneve

Le Dauphiné Libéré, 9 novembre

ANNECY (HAUTE SAVOIE) Treize graffeurs font l’objet d’une procédure dont le préjudice s’élève à 63000€

Ils sont 13 impliqués, dont six mineurs. Le plus jeune a 14 ans, le plus âgé 31. Six d’entre eux sont convoqués lundi devant le tribunal correctionnel ...

Ils sont 13 impliqués, dont six mineurs. Le plus jeune a 14 ans, le plus âgé 31. Six d’entre eux sont convoqués lundi devant le tribunal correctionnel d’Annecy. Soupçonnés d’appartenir à trois équipes (appelées “crew” dans le milieu) de tagueurs dont les œuvres ont causé près de 63 000 euros de préjudice dans le département.

« C’est toute une sous-culture », décrit l’adjoint au chef de la brigade de sûreté urbaine (BSU) d’Annecy. Les 13 suspects, ainsi, formaient trois “crew”, à l’exception de deux “indépendants”, dont l’objectif était de peindre le plus de graph’possible, de la meilleure qualité possible. « Dans leur univers, il n’y a pas de violence mais des codes », ajoute le directeur d’enquête. « Exemple : le crew le plus fort peut écrire sur les tags les autres, mais pas l’inverse. »

Bien, mais tout cela a un coût ; engendre des nuisances faisant résonner le tintamarre de l’argent, explique en substance le commissaire Judith Gäbel. Si 63000 euros de préjudice sont imputés aux 13 jeunes, cela ne représenterait « qu’un tiers des dommages, car seuls les dessins visibles depuis la rue sont pris en compte. »

C’est via un long travail de collection et de recoupements que les policiers ont confondu les 13 personnes. Au départ, cela commence, le plus souvent, par un flagrant délit saisi par les caméras de vidéosurveillance de la Ville. Puis une interpellation par la Bac. Ensuite une convocation au commissariat. Enfin la réalisation d’un dossier, plus ou moins épais selon la renommée du tagueur. Pour l’un d’entre eux, l’on a recensé jusqu’à 310 dessins…

« Pas des voyous »
Le hic, c’est que le “jeu” (« Tous ont conscience de faire quelque chose d’illégal et souhaiteraient un mur à leur disposition. Il y a des mineurs qui visent l’intégration dans un grand crew, de plus anciens qui en ont fait une véritable addiction… Entre eux, cela ressemble à des battle de danse ») a un prix. Et lundi, les magistrats du tribunal correctionnel pourraient leur présenter la facture. C’est en tout cas ce que demanderont la Ville d’Annecy, la SNCF et la société d’autoroute Area, qui seront toutes représentées.

« C’est un délit non puni d’une peine de prison. En revanche, ils peuvent écoper de travaux d’intérêt général et surtout d’amendes. » Elles font le grand écart, de 800 à 19000 euros pour les majeurs. De 300 à 1600 euros pour les mineurs, qui seront jugés, eux, le 28 novembre.

Les “victimes”, institutions surtout, particuliers parfois, ne sont d’ailleurs pas d’humeur à admirer ces talents d’artistes, sur des murs éparpillés. Annecy la touristique, tiens, a dépensé 100000 euros pour acheter deux machines de nettoyage. Area abandonne pour cette activité 20 000 euros par an. Pire pour la SNCF : compter 1200 euros la remise au propre d’un wagon. 2500 si c’est un TGV…

Se procurant les bombes de peinture et les pinceaux sur internet, certains des suspects en consommaient jusqu’à 300 par mois. « Il existe une sorte de compétition entre les équipes, qui peut même se dérouler entre différentes villes. » D’ailleurs 12 des 13 impliqués ont reconnu les faits. « Ce ne sont pas des voyous, dit l’enquêteur. Plutôt un mouvement contestataire et artistique, dont les auteurs ne mesurent pas les frais qu’il engendre. »

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... e-a-63-000

bfmtv.com, 8 NOVEMBRE

RER B : Cuvillier comprend "le climat d'exaspération"

Après les graves perturbations qui ont paralysé mercredi le RER B et touché 50.000 personnes, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a condamné les agressions de conducteurs.

RER, transiliens et trains vers le nord et l’est ont été paralysés hier soir pendant plusieurs heures. En cause, un incident technique en fin d’après-midi dans le RER B. Les voyageurs bloqués sont descendus sur les voies et par effet boule de neige, tout le trafic a été perturbé.

"Il est trop tôt pour savoir si l'origine de cette panne est due à un manque de modernisation et d'entretien de l'ensemble du réseau", a expliqué, jeudi, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier. Il s'exprimait au lendemain d'une panne qui a provoqué la pagaille dans le RER B et la paralysie d'une partie du réseau et de 50.000 usagers.

Depuis, des voix s'élèvent parmi les syndicats et les usagers pour condamner la vétusté du réseau et la récurrence des incidents et retards.

Le ministre a également condamné l'agression des deux conducteurs, blessés l'un par un coup de poing, l'autre par des jets de pierres, concédant comprendre "le climat d'exaspération très vive".

"C'est une question que je pose à l'établissement public ferroviaire", a ensuite soulevé le ministre : "faut-il bloquer, sur un tronçon, l'ensemble du trafic, au risque d'avoir des comportements tels que ceux que nous avons enregistrés hier soir".

Source http://www.bfmtv.com/politique/rer-b-cu ... 78236.html

9 novembre

Pagaille du RER B : un conducteur raconte "la grosse erreur" de la SNCF

Retour sur la pagaille qui a touché le RER B mercredi. 50 000 voyageurs sont restés bloqués, parfois des heures, en gare mais aussi dans les trains. Un conducteur témoigne.

Mercredi dernier, un incident technique sur la ligne B du RER a interrompu le trafic sur la ligne. Des voyageurs sont alors descendus sur les voies, provoquant la paralysie du réseau nord des trains de banlieue, mais aussi de certaines grandes lignes. 50.0000 voyageurs sont restés bloqués.

Les conducteurs, eux aussi, ont vécu le calvaire de ce soir-là. Deux d'entre eux ont d'ailleurs été agressés et légèrement blessés. Ils ont du gérer à la fois les problèmes techniques et la tension des passagers, en tentant de les informer, de les rassurer. Michel, conducteur d'un RER est resté coincé entre la gare d'Aulnay et l'arrêt suivant.

Retour sur la pagaille qui a touché le RER B mercredi. 50 000 voyageurs sont restés bloqués, parfois des heures, en gare mais aussi dans les trains. Un conducteur témoigne.

"C'est très long, trois-quarts d'heure sur une voie"

Stoppé en pleine voie pendant près de 50 minutes, il a dû faire face à l'énervement des voyageurs.

"Avec un petit peu de diplomatie, un petit peu de discours, on arrive à calmer un peu tout le monde. C'est très long, trois-quarts d'heure sur une voie, sans que le train bouge", témoigne t-il.

Puis "je ne comprends pas du tout qu'on ait laissé rpartir mon train, après la gare d'Aulnay". "Ca a été une grosse erreur", estime t-il.

Source http://www.bfmtv.com/societe/pagaille-r ... 79070.html

Sipa, 9 novembre

Un homme fauché par un TGV à Marseille

Un homme de 28 ans a été mortellement fauché par un TGV dans l'est de Marseille hier soir, peu avant minuit, a-t-on appris aujourd'hui auprès des marins-pompiers.

Les faits se sont déroulés en pleine voie, en gare de Saint-Marcel, sur la ligne Marseille-Toulon.

La victime a été tuée sur le coup. La police enquête afin de savoir s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide. Une vingtaine de pompiers ont été mobilisés sur l'intervention.

Sud Ouest, 9 novembre

La Rochelle : un jeune homme chute d'un pont et s'électrocute

Un jeune de 21 ans a touché une ligne électrique en tombant d'un pont. Il a été grièvement brûlé.
Le jeune homme a été découvert sur la voie ferrée passant sous le pont de Tasdon, près de la gare de La Rochelle.

Les pompiers de La Rochelle ont été alertés dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 3 heures du matin, après qu'un jeune homme a été découvert sur la voie ferrée passant sous le pont de Tasdon, près de la gare. Conscient, celui-ci présentait toutefois de graves brûlures aux jambes, après avoir touché une caténaire (25 000 volts) en tombant du pont. La victime, âgée de 21 ans, a été transportée au centre hospitalier de La Rochelle, avant d'être dirigée, vue la gravité de ses blessures, vers le centre hospitalier de Nantes.

Piste criminelle écartée
De son côté, pour des raisons de sécurité, la SNCF a aussitôt coupé l'électricité à partir de Tours, sans que cela provoque de perturbations du trafic. Durant la journée d'hier, les policiers rochelais ont entendu plusieurs témoins afin de connaître les circonstances de la chute. Hier soir, selon le parquet de La Rochelle, la piste criminelle était écartée, le jeune homme étant apparemment seul quand il est tombé du pont. Deux scénarios étaient donc retenus : l'accident et la tentative de suicide.

Rappelons qu'un précédent avait eu lieu en 2008. Un homme de 27 ans, originaire de Niort, avait été découvert mort en 2008, vraisemblablement à la suite d'une électrocution, sur le toit d'un TGV à l'arrêt, sous ce pont de Tasdon. Là encore, l'accident et le suicide furent les deux pistes retenues.

En 2009, un étudiant de 19 ans avait également été grièvement blessé par un arc électrique au-dessus de la motrice d'un TGV, en gare de La Rochelle, après être visiblement passé par le pont de Tasdon.

Source http://www.sudouest.fr/2012/11/09/il-ch ... 2-1391.php

[viadi]

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20121108.OBS8684/deux-conducteurs-de-rer-agresses-l-un-d-eux-hospitalise.html

Les situations perturbées semblent se répeter jour après jour. Les "evacutations spontanées" de passagers bloqués dans les trains stoppés en pleine voie sont un phén
omène que la SNCF n'a pas pris en compte: retenir les trains en gare au lieu de les bloquer entre deux gares n'est il pas une solution? Evacuer les trains bloqués entre deux gares le plus rapidement ne semble pas etre considéré comme prioritaire malgré différents incidents.

Certains diront qu'il est inconscient de descendre sur les voies, mais lorsque les passagers sont bloqués pendant plusieurs heures, parfois en tunnel, sans information, dans des trains tellement bondés que certaines gares ont recruté des pousseurs, de telles réactions irrationnelles sont elles si surprenantes?

Il est choquant qu'un incident electrique à Mitry Claye bloque le trafic des Eurostar et Thalys, pourtant à l'opposé géographiquement!
Ce RER fait l'objet depuis 2008, 4 ans!!!, de travaux de "rénovation" qui entrainent principalement des suppressions de trains (réduction de 50% de la fréquence fréquemment le weekend sur une des deux branche nord), fermeture de ligne quotidienne (dès 23h pour Roissy) ou même parfois tout le weekend avec des services de substitution farfelus (transférer les passagers de Roissy à Mitry Claye ou Aulnay au lieu de Paris, est-ce si judicieux??)

Les travaux ont été "prolongés" d'une année: 4 années pour rénover une quarantaine de kilomètres de voies, dont une trentaine sont à quadruple voie et le reste à double voie, ne semble pas etre suffisant pour la compagnie malgré les désagréments subis par les passagers. L'autorité régionale a d'ailleurs "rappellé les operateurs à leurs engagements", mais quel pouvoir cet autorité a t elle, sachant que les opérateurs en question sont en monopole et qu'elle n'a aucun pouvoir hierarchique sur eux?
http://www.stif.info/IMG/pdf/STIF_-_Travaux_du_RER_B_Nord_.pdf

Lors d'un récent incident, une des solutions a été d'exploiter la ligne par un seul opérateur, la RATP ayant même proposé d' "heberger" dans son PC à Denfert les équipes de l'autre opérateur. La réaction a été négative...

La réaction des passagers est surement excessive: mais lorsque l'on a pas le choix du mode de transport, lorsqu'un tel incident entraine des retards au travail (avec toutes les conséquences financières voir disciplinaires particulièrement en période de crise), dans la vie privée, que les temps de trajets, déja long et dans des conditions déja difficles en situation normale, il n'est pas surprenant qu'on en arrive à ces situations irrationnelles! La patience des usagers est régulièrement mise à dure épreuve, le fatalisme et la résignation a ses limites.

Petite question accessoire: il marche bien le wifi dans les idbus??
Le café servi à la place est il suffisemment chaud dans Westbahn??
(c'est juste pour savoir si les investissements de la SNCF sont couronnés de succès... Dommage que 900.000 passagers quotidiens en Ile de France n'aient pas le même égard!)

[TGS]

J'avoue ne pas comprendre comment la SNCF arrive encore à se faire prendre au piège des voyageurs impatients.

S'ils avaient voulu, ça n'aurait déjà plus lieu, le règlement aurait été adapté, mais comme on ne change pas une équipe qui perd!

Evacuer les trains bloqués entre deux gares le plus rapidement ne semble pas etre considéré comme prioritaire malgré différents incidents.

Non, c'est même l'inverse: rappelez-vous de cet incident sur le Rerque il y a un mois vers les Grésillons, à la sortie de Paris, incident pendant lequel des agents (de la suge je crois?) ont été envoyés sur place pour contenir les gens à l'intérieur du train bloqué, qui n'a pu être dépanné qu'au bout de trois heures trente (un record, car il aurait pu rester bloqué plus longtemps!).
Au prétexte que des trains circulaient sur la voie contigüe et qu'il y avait donc du danger, il ne fallait pas descendre. Et côté talus, il y avait des risques de se faire écraser? C'est n'importe quoi. J'aurai voulu voir les mêmes agents essayer de faire rester les voyageurs dans les trains bloqués avant-hier, ça aurait sûrement été marrant!

Mais bon, cet incident, des prises de conscience, et tout le monde va se rendormir, on parlera d'autre chose la semaine prochaine, jusqu'à la prochaine fois... Comme pour les P.N., comme pour les trains bloqués parfois huit-dix heures, phénomène récurrent qui devient la norme, qu'on ne voyait pas dans le temps...

Lors d'un récent incident, une des solutions a été d'exploiter la ligne par un seul opérateur, la RATP ayant même proposé d' "heberger" dans son PC à Denfert les équipes de l'autre opérateur. La réaction a été négative...

Non mais oh, et puis quoi encore!? Ils risqueraient de devenir bons, et ils n'en ont pas envie!
C'est pour ça que ça me fait bien rire quand d'aucuns disent "vivement qu'il y ait des trains de voyageurs privés, avec eux, on arrivera à l'heure": tant que c'est la S.N.C.F. qui continuera à s'occuper de la gestion des circulations, il n'y a rien à attendre, chaque train circulant (ou plutôt ne circulant plus) dans une zone d'incident sera toujours retenu plusieurs heures...

Sinon, je suis complètement d'accord avec ton analyse sur chacun de ses points.

[viadi]

J'avoue ne pas comprendre comment la SNCF arrive encore à se faire prendre au piège des voyageurs impatients.

Tout à fait, c'est une grave question!

La SNCF (et les autorités de tutelle) doivent vraiement réflechir et revoir leurs procédures d'urgence!

Les passagers sont assez disciplinés même si ils sont raleurs (et on peut les comprendre): si on leur dit que le train est terminus au Bourget et qu'il faut descendre, ca ralera, ca prendra quelques minutes, mais tout le monde descendra (j'ai eu récemment un terminus improvisé à Villepinte, tout le monde a assez rapidement obtempéré). Ensuite il faut évacuer le train en avant du quai pour liberer la place au train suivant. Même avec un feu rouge, en marche à vue cela peut se faire sans trop de danger.

Je n'ai pas utilisé le train, mais cette semaine (la veille me semble t il) il y a eu un accident de voyageur au Bourget (ca semble arriver assez fréquemment à cette gare). Trafic interrompu. Or cette gare a une section à 4 voies. Est il nécéssaire de stopper le trafic sur les 4 voies pour permettre l'intervention des services de secours/police? Un passage à vitesse tres réduite sur l'autre voie, voir une suppression de la desserte de la gare le temps des opérations, ne pourrait il pas etre suffisant? Le trafic était, selon les app RATP et SNCF, interrompu de Aulnay à Paris (mais un evennement similaire avait entrainé la fermeture totale du tronçon nord). N'est il pas possible de réduire cette fermeture aux gares encadrantes (La Courneuve et Drancy)?

Cette ligne fait l'objet d'une modernisation depuis maintenant 4 ans: il est difficile d'imaginer que des IPCS n'aient pas été prévues entre toutes les gares pour ce genre d'evennement...

Donner l'exploitation à la RATP semble logique: en situation normale les voies sont "isolées" du reste du trafic (sauf en hyper pointe). Il suffit de transférer le personnel SNCF (conduite, exploitation, gare) à la RATP: un statut de "détachement" est simple à mettre en place, les agents SNCF ne perdraient rien de leur statut mais seraient simplement sous la direction de la RATP. Un seul interlocuteur, un seul chef d'orchestre est suffisant, avec les mêmes procédures et la même culture d'entreprise de bout en bout!

Mais bon, cet incident, des prises de conscience, et tout le monde va se rendormir, on parlera d'autre chose la semaine prochaine, jusqu'à la prochaine fois...

Hélas c'est ce qui va se produire.
Un incident à Chatelet récemment qui avait entrainé la fermeture de la ligne en pleine pointe.
Il y a eu un rapport d'incident et... c'est tout! Quelques améliorations mais rien de miracle! C'est à la suite de cet incident que l'idée d'une direction unique de la ligne B avait été évoquée et que la RATP s'était déclarée prete à l'accueillir. Après que ce soit une filiale des deux compagnies ou une seule des deux qui gere la ligne ca peut etre discuté, mais il faut en urgence decider de mesures!
http://www.stif.info/IMG/pdf/Compte_rendu_de_la_reunion_sur_la_gestion_des_situations_perturbees_sur_les_RER_B_et_D_du_24_mai_2012.pdf

[Cramos]

Quelques remarques: Concernant la fermeture des quatre voies en cas de suicide au Bourget : là, ce n'est pas la SNCF qui décide mais la police. Si cette dernière ne veut pas voir passer de train sur les quatre voies (le temps de ramasser les morceaux sur la voie concernée), la SNCF ne peut pas grand chose. Il y aurait 8 voies, le problème serait le même.
Concernant l'IPCS, il n'y en a pas entre Paris et Aulnay, car, la SNCF considère qu'avec deux voies par sens, pas besoin d'IPCS (s'il y a un train en panne sur une voie, on fait circuler tous les trains de même sens sur l'autre voie). Le problème reste presque entier, surtout pour ce fameux RER B ou les deux voies de même sens ne sont pas contiguës...
Concernant l'interruption de trafic sur de grandes longueurs, là, on se heurte vraiment à une différence de culture avec la RATP. À la SNCF, on interrompt dans les gares où il y a les installations pour faire tourner les trains. A la RATP, on interrompt au plus proche, quitte à faire circuler sur les deux voies dans les deux sens sur une certaine longueur(exemple en cas d'incident sur la branche MLV du RER A, où Val de Fontenay est utilisée comme terminus alors qu'il n'y a aucun pas d'IPCS : les rames arrivent ou partent à contre sens depuis Bry sur Marne ou Vincennes selon le côté concerné par l'interruption), pour faire terminus y compris dans une gare où les installations de voyageurs sont très étriquées pour accueillir des trains complets qui se vide(exemple récent avec les travaux du pont de Breille sur le RER B où Cité Universitaire était tête de ligne sud, avec circulation à contre-sens depuis Laplace pendant 4 jours).

[viadi]

Merci pour ces précisions!

Concernant la fermeture des 4 voies lors d'un accident de personne, peut etre faudrait il sensibiliser les services de police et de limiter la zone "géographique" de perturbation.
Un des enseignements de l'incident de Chatelet cité plus haut est la durée de l'intervention des secours dans la rame et le non déplacement de celle ci à leur demande. La rame bloquée perturbait les aiguilles de la gare empechant l'acces aux autres voies.

Pour le reste: le RER B est plus un métro qu'un train. J'ai l'impression que le concept d'exploitation de la RATP est plus fluide et plus réactif.
Il faudrait également adapter les infrastructures en conséquence, d'autant qu'avec le concept B+ les voies RER B seront "isolées" du reste du trafic (du moins en situation normale)
Il me semble que sur Aulnay - Roissy il n'y a pas de communication voie 1 - voie 2 sauf peut etre à Parc des Expositions avec la nouvelle 3e voie.
Lorsque les quais des gares ont été réhaussés, l'exploitation a été suspendu plusieurs weekends. Faire circuler les trains en voie unique (avec une fréquence réduite) aurait été une solution empêchant ces perturbations.

Le gros hic: l'autorité organisatrice, la région, a t elle assez de moyens (et pas forcément financiers) pour s imposer face aux opérateurs?

[Cramos]

La création de la 3e voie à Parc des Expos a bien été faite pour en profiter pour créer un pas d'IPCS (et de créer les IPCS, par la même occasion). Il y a une véritable "voie Z" désormais, accessible depusi les voies 1 et 2 en provenance des deux directions. Seul hic, la voie Z n'est desservie que par le quai en direction de Paris.

[Didier 74]

L'Est Éclair, 10 novembre

SNCF : des retards en cascade jusqu’à jeudi prochain ?

Depuis jeudi, une légère déformation de la voie de chemin de fer entre Vesoul et Jussey oblige les trains à réduire leur vitesse entre ces deux villes. Tous les trains en provenance de Belfort affichent donc entre 40 et 25 minutes de retard. La SNCF va engager des travaux ce week-end. Ils se poursuivront la semaine prochaine sans doute jusqu’à jeudi ou vendredi. Les perturbations risquent de durer jusque-là. Avant de se précipiter à la gare, mieux vaut donc s’assurer de l’horaire exact de son train (infolignes.com).

Les retards ont surpris en tout cas les voyageurs dès jeudi matin. Le train de 7h42 à Troyes a affiché une heure de retard à son arrivée à Paris. À l’inverse, à Paris, sans doute en raison des perturbations sur la ligne, le train de 17h12 s’est trouvé annulé. Tous les voyageurs se sont alors entassés dans le 18h12 qui, bondé, a mis plus de vingt minutes à partir, faute de locomotive. Des retards en cascade qui ont été mieux gérés hier. Les trains en provenance de Belfort avaient réduit leurs retards à 25 minutes en fin de journée.

Source http://www.lest-eclair.fr/actu/sncf-des ... i-prochain

Sipa, 10 novembre

Égypte : quatre personnes meurent dans une collision entre deux trains

Au moins quatre personnes sont mortes et 30 autres ont été blessées samedi après une collision frontale entre deux trains au sud de la capitale égyptienne, selon le ministère de la Santé cité par l'agence de presse officielle.

Une erreur du chef de cabine aurait provoqué l'accident, ont déclaré des responsables officiels de la sécurité sous couvert de l'anonymat.

La collision s'est produite lorsque ces deux trains, l'un en provenance du Caire et le deuxième en provenance du sud, se sont croisés entre deux villages près de Fayyoum, une province située à 100 kilomètres du sud-ouest du Caire.

Douze personnes ont été hospitalisées et 18 autres ont déjà quitté l'hôpital, a précisé le ministre des Transports Mohammed el-Meteeni sur Misr 25 TV. Il a également déclaré qu'il allait se rendre sur place.

Le réseau ferroviaire égyptien est connu pour son insécurité, notamment en raison d'une mauvaise maintenance et d'une pauvre gestion. Un accident très important s'est produit en 2002 quand un train a pris feu, tuant 363 personnes.

ledauphine.com, 11 novembre

Un TGV bloqué à la suite d'un suicide à hauteur de Montélimar

Quatre-cent-quatre-vingt-dix personnes sont bloquées dans un TGV à Bonlieu-sur-Roubion, à hauteur de Montélimar (Drôme), depuis 15 heures cet après-midi. Le train a été arrêté suite à un suicide.

Les pompiers sont sur place et les passagers devront patienter encore longtemps, le corps coincé sous le train, est en effet très difficile à dégager. Les deux autres TGV qui suivaient ont dû rebrousser chemin et rejoindre la gare de Valence ville où tous les trains sont désormais détournés. Ils sont contraints d’emprunter la voie normale, ce qui rallonge leur trajet de trois quart d’heure.

Le trafic SNCF est également fortement perturbé dans le Vaucluse en direction du Sud. Tous les TGV sont détournés des voies à grande vitesse à hauteur de Lapalud (Vaucluse) et accusent des retards de 45 à 65 minutes, en jour de retour de vacances. La SNCF estime que le trafic doit pouvoir reprendre son cours normal rapidement dans le courant de l’après-midi.

Source http://www.ledauphine.com/drome/2012/11 ... 28drome%29

ATS, 11 novembre

La ligne CFF Lausanne-Payerne fermée pendant encore une semaine

Un nouvel éboulement sur les voies entre Ecublens-Rue (FR) et Moudon (VD) a empêché la réouverture prévue dimanche de la ligne CFF Lausanne-Payerne. Une première coulée de boue était intervenue il y a une semaine.

Le trafic ferroviaire entre Payerne et Lausanne, perturbé depuis lundi dernier à la suite d'un glissement de terrain, ne se normalisera pas dimanche comme prévu. Dans la nuit, les fortes pluies ont provoqué un nouvel éboulement et la voie restera fermée jusqu'à vendredi entre Ecublens-Rue (FR) et Moudon (VD).

Dans la nuit de samedi à dimanche, les intempéries ont provoqué un nouvel éboulement plus important que le premier, touchant cette fois les voies et emportant des arbres, ont indiqué les CFF.

Travaux de déblayage
Les travaux de déblayage du premier glissement de terrain, survenu il y a une semaine et qui devaient se terminer ce dimanche, doivent se poursuivre pour enlever les matériaux du deuxième éboulement. Ensuite, les voies devront être contrôlées pour voir si elles ont été endommagées.

Les trains RE entre Payerne et Lausanne sont supprimés dans les deux sens, ainsi que les trains RER S21 entre Palézieux et Moudon. Des bus de remplacement circulent. Les CFF recommandent de prévoir une durée de voyage plus longue.

[TGS]

il faut évacuer le train en avant du quai pour liberer la place au train suivant. Même avec un feu rouge, en marche à vue cela peut se faire sans trop de danger.

Les sémaphores existent déjà. Peut-être faudrait-il revoir aussi les procédures concernant les carrés.

il y a eu un accident de voyageur au Bourget. Trafic interrompu. Or cette gare a une section à 4 voies. Est il nécéssaire de stopper le trafic sur les 4 voies pour permettre l'intervention des services de secours/police? Un passage à vitesse tres réduite sur l'autre voie, voir une suppression de la desserte de la gare le temps des opérations, ne pourrait il pas etre suffisant?

A l'époque à laquelle je travaillais à Vitry sur Seine (2003-2004), j'ai vu des trains rouler sur les quatre voies alors que le corps d'une personne suicidée n'avait pas encore été ramassé. Il avait seulement été mis entre la file de rail la plus proche du quai et le quai et recouvert d'un drap blanc ou d'une espèce de papier alu brillant (couverture chauffante?), et les trains circulant sur cette voie passaient au ralenti (de même que ceux circulant sur les autres voies). Mais peut-être, à la différence des autres corps accidentés, son état le permettait-il? Ensuite, il a été posé sur le quai, puis évacué. Il y avait moins de trains à passer qu'habituellement, donc, certains étaient supprimés, mais le trafic, même allégé, continuait. La desserte de la gare n'était pas assurée dans le sens Paris - province (côté incident).
A noter d'ailleurs qu'en sens inverse le trafic des branches Pont de Rungis était supprimé à cause des rotations des trains assurant la desserte qui étaient interrompues (à comparer avec la panne du train à porte de Saint Ouen l'autre jour qui ne semblait pas empêcher le trafic en sens contraire). La S.N.C.F. n'avait, en revanche, et comme à l'habitude, pas jugé utile de faire assurer les arrêts des Ardoines, Vitry et Ivry par les trains Vick pour remplacer les Gota et Nora supprimés (puisque chez eux, et c'est culturel, contrairement à la R.A.T.P., le but n'est pas de transporter des clients, mais de faire rouler des trains sans changer les habitudes, au besoin)...

Concernant la fermeture des voies en cas de suicide, ce n'est pas la SNCF qui décide mais la police. Si cette dernière ne veut pas voir passer de train sur les voies (le temps de ramasser les morceaux sur la voie concernée), la SNCF ne peut pas grand chose.

Certes, mais la S.N.C.F. avait prévu de prendre contact avec la police et les intervenants concernés dans ces cas pour édicter de nouvelles procédures afin que les interruptions ne durent pas trop longtemps.

[rail45]

Bonsoir
Personnellement, quand j'étais en stage conduite métro sur la ligne 10, j'ai eu une fois le cas d'un voyageur très malade sur un quai d'une station (Cardinal Lemoine je crois).
Le trafic n'a pas été interrompu pour autant.
Les pompiers avaient étendu des couvertures de survie devant la scène pour que les autres voyageurs ne voient pas ce qui se passait.
A un moment, pendant une dizaine de minutes, la situation de la victime empirant, la desserte de la station n'a pas été assurée sur le quai concerné mais l'était dans l'autre sens.
Sinon, il est parfaitement possible de passer sur une voie contigüe, certes à vitesse réduite lors d'un accident de personne.
Cela m'est déjà arrivé par deux fois sur la SNCF entre Paris et Moret-Veneux-les-Sablons : unne fois dans les années 1980 à Lieusaint et plus récemment en 2010 à Thomery.
Concernant les personnes sur les voies, à la RATP dans le métro les règles ont été changées car auparavant trop contraignantes.
Initialement, quand un conducteur de métro signalait la présence d'une personne sur les voies, il demandait la coupure du courant électrique, puis on inspectait le tunnel de l'interstation concernée dans les moindres détails, ce qui pouvait être très long.
Désormais, si un conducteur de métro aperçoit une personne marchant sur une voie, il demande toujours la coupure de courant électrique en prononçant "coupez courant, coupez courant" par deux fois. Le régulateur coupe alors le courant sur l'ensemble de la ligne.
Ensuite, il demande quelle rame a demandé la coupure de courant, ce qui lui permet de rétablir le courant dans les sections non concernées par l'incident.
Dans l'interstation concernée par la présence d'une personne sur les voies, on attend au maximum 5 minutes pour voir si la (ou les) personnes ne remontent pas sur les quais.
Si au bout de 5 minutes on ne voit toujours personne, le régulateur remet le courant électrique puis demande aux deux premiers conducteurs empruntant l'interstation dans chaque sens de circuler en "marche prudente" (il ne s'agit pas d'une marche à vue, il n'y a donc pas de restriction de vitesse imposée mais en pratique on roule bien évidemment à vitesse réduite) et d'inspecter le tunnel avec attention, notamment au niveau des niches.
Si ils ne voient personne, on reprend l'exploitation normalement.
Par contre, si on voit quelqu'un, on refait un "coupez courant, coupez courant".
A l'attention de TGS : j'ai tout bon ?
Bon dans la quasi totalité des cas, il s'agit de SDF qui vont faire leurs besoins sur les voies et qui remontent assez rapidement sur les quais. Cela ne dure généralement pas longtemps mais cela se traduit vite par du bazar sur la ligne.
Personnellement, je me suis retrouvé ainsi bloqué une fois près de 10 minutes juste après le départ de Raymond Queneau en direction de Bobigny-Pablo Picasso à cause d'un nouvel agent de sécurité du tramway T1 à qui l'on avait dit de longer les voies du métro pour rejoindre le dépôt, ce qu'il avait fait non pas en empruntant la voie publique mais en marchant sur la voie !
Je peux vous assurer que faire tenir pendant ce laps de temps tout un train tranquille n'est pas une chose aisée, et que j'ai prié pour que personne n'ai l'idée d'évacuer spontanément la rame.
J'avais pris le parti de renseigner les voyageurs en temps réel de l'évolution de la situation en écoutant ce qu'il se passait à la radio et en expliquant exactement de quoi il en retournait tout en précisant de façon très régulière qu'il ne fallait en aucun cas tenter d'ouvrir les portes et cela a fonctionné.
J'avais fait de même une autre fois sur le pont d'Austerlitz où j'étais bloqué à la suite d'un gros bazar à Place d'Italie à cause d'un problème de signalisation, suite à un signal qui faisait "sapin de Noël" en passant constamment du rouge au vert sans raison apparente. Pour les faire patienter j'avais même commencé à leur parler de la bataille d'Austerlitz !
Quand je suis enfin arrivé Place d'Italie, j'ai vu une dizaine de voyageurs venir frapper au carreau de ma loge de conduite. Ils m'ont remercié en me disant que certes ils étaient en retard mais que pour une fois, au moins ils savaient pourquoi !
Par contre, si en tunnel on ne sait pas exactement combien il y a de personnes sur les voies (suite par exemple à une évacuation spontanée de voyageurs après une avarie matériel), on procède à l'évacuation totale de la rame, ce qui fait alors perdre beaucoup plus de temps car il faut alors compter environ 20 à 30 minutes.
En principe, l'évacuation se fait vers la station la plus proche mais ce n'est pas une règle stricte.
Si il y a dans le tunnel un raccordement de service on privilégiera le côté opposé à ce raccordement afin de ne perdre personne en cours de route.
Pour les coupures de lignes en cas d'incident/accident, on utilise les "services provisoires", c'est à dire les communications entre les voies principales, la circulation étant interrompue entre les aiguillages concernés, situés en principe au niveau de stations de correspondances afin de faciliter la poursuite du voyage pour les voyageurs.
Par exemple pour la ligne 5, on peut, si mes souvenirs sont bons, tourner des rames à Campo-Formio, Bastille, République, Gare du Nord, Jean Jaurès et Eglise de Pantin.
Ces services provisoires "mention SP" sur la signalisation installée dans les stations, peuvent être soit commandés à distance, soit directement à pied d'oeuvre de façon manuelle.
Enfin, au pire des cas, il est aussi possible d'effectuer un service sur une seule voie, en "navette", avec une seule rame circulant sur le parcours concerné.
Voilà quelques observations concernant le métro en espérant avoir été clair et avoir pu éclairer votre lanterne sur la gestion des incidents dans le métro.
Amitiés
Pierre

[Didier 74]

lyonrail.free.fr, 12 novembre

Trafic TER réduit pendant 3 semaines entre Lozanne et Tassin

Toujours des problèmes d'infrastructures sur cette ligne

La ligne reliant Tassin à Lozanne, dans les collines de l'Ouest Lyonnais, vit décidément des heures difficiles, heures qui tiennent plus des semaines tant les problèmes s'accumulent ces derners temps. Cette fois-ci, la ligne n'est pas fermée, mais elle tourne depuis ce lundi 12 novembre à 50% de son trafic, et ce jusqu'au 2 décembre prochain, soit pour 3 semaines. En cause, selon les affichages en gare et le site TER Rhône-Alpes, des "problèmes d’infrastructure".

Concrètement, au lieu d'avoir un TER par heure et par sens en heures creuses et deux TER par heure et par sens en heures creuses, un seul et unique TER circule par heure ET par sens, et uniquement entre Lozanne et Tassin, avec plusieurs trous dans la fréquence de la desserte. Les TER ne vont donc plus jusque Lyon Gorge de Loup et St Paul, obligeant donc les voyageurs désirant se rendre sur Lyon à effectuer une correspondance en gare de Tassin. A noter également qu'aucun car de substitution n'a été mis en place pour pallier à cette réduction de desserte... La grille horaire pour cette période est disponible sur le site TER Rhône-Alpes.

Quel peut donc être la cause de ces "problèmes d’infrastructure" ? Encore des problèmes de shuntage des circuits de voie ? C'est, déjà, la raison pour laquelle la ligne avait été fermée le 10 septembre dernier, ainsi que toute la semaine du 22 au 28 octobre. Pas de feuilles mortes cette fois-ci a priori donc... Problème d'aiguille et/ou de signalisation sur la gare de croisement de Dardilly Le Jubin, puisqu'il n'y a plus aucun croisement sur la ligne ? Le mystère demeure... Quoi qu'il en soit, cette ligne Tassin-Lozanne est vraiment maudite, et l'un des gros points noirs du réseau TER de la région Rhône-Alpes. Les usagers de la ligne vont donc devoir prendre leur mal en patience et adapter leurs déplacements, en espérant ne pas voir trop d'entre eux opter, définitivement, pour la voiture...

Source http://lyonrail.free.fr/lignes/trafic-t ... -et-tassin

lejsl.com, 12 novembre

Cambriolage à la gare SNCF de Louhans

Dans la nuit de jeudi à vendredi, en l'absence de personnels, des cambrioleurs se sont introduits dans les locaux de la gare de Louhans. En fractionnant des serrures, ils se sont ouvert l'accès au local commercial dans lequel se trouvait le coffre et ont fait main basse sur son contenu. Celui-ci se résume à un fond de caisse de quelque 300 euros et à des billets de train vierges.

L'alerte a été donnée aux gendarmes vendredi matin à la prise de fonction des personnels de la gare, laquelle avait subi sa dernière tentative de cambriolage il y a un an environ. La gendarmerie de Louhans, qui enquête sur cette affaire, en profite pour lancer un appel à la vigilance et inviter à signaler tout comportement suspect dans l'instant (par téléphone au 17) pour favoriser le travail des enquêteurs

Source http://www.lejsl.com/bresse/2012/11/12/ ... de-louhans

[TGS]

j'ai eu une fois le cas d'un voyageur très malade sur un quai d'une station.
Le trafic n'a pas été interrompu pour autant.
Les pompiers avaient étendu des couvertures de survie devant la scène pour que les autres voyageurs ne voient pas ce qui se passait.

J'ai connu pareille situation quand je roulais en double sur ma ligne d'affectation (ligne 8): même procédé.

Désormais, si un conducteur de métro aperçoit une personne marchant sur une voie, il demande toujours la coupure de courant électrique en prononçant "coupez courant, coupez courant" par deux fois. Le régulateur coupe alors le courant sur l'ensemble de la ligne.
Ensuite, il demande quelle rame a demandé la coupure de courant, ce qui lui permet de rétablir le courant dans les sections non concernées par l'incident.
Dans l'interstation concernée par la présence d'une personne sur les voies, on attend au maximum 5 minutes pour voir si la (ou les) personnes ne remontent pas sur les quais.
Si au bout de 5 minutes on ne voit toujours personne, le régulateur remet le courant électrique puis demande aux deux premiers conducteurs empruntant l'interstation dans chaque sens de circuler en "marche prudente" (il ne s'agit pas d'une marche à vue, il n'y a donc pas de restriction de vitesse imposée mais en pratique on roule bien évidemment à vitesse réduite) et d'inspecter le tunnel avec attention, notamment au niveau des niches.
Si ils ne voient personne, on reprend l'exploitation normalement.
Par contre, si on voit quelqu'un, on refait un "coupez courant, coupez courant".
A l'attention de TGS : j'ai tout bon ?

C'est presque ça: si les personnes ne remontent pas, on les fait remonter, courant coupé.
C'est le P.C.C. qui demande qui a demandé la mise hors-tension (dans ton texte, on lit que c'est le conducteur).

tenir pendant ce laps de temps tout un train tranquille n'est pas une chose aisée, et que j'ai prié pour que personne n'ai l'idée d'évacuer spontanément la rame.
J'avais pris le parti de renseigner les voyageurs en temps réel de l'évolution de la situation en écoutant ce qu'il se passait à la radio et en expliquant exactement de quoi il en retournait tout en précisant de façon très régulière qu'il ne fallait en aucun cas tenter d'ouvrir les portes et cela a fonctionné.

Oui, on nous a dit en stage conduite qu'avec des annonces bien faites et régulières on peut tenir des gens enfermés une heure sans souci, et j'y crois. C'est spécifique au métro "en général" bien sûr, car dans un train immobilisé en plein soleil en plein été, j'en doute.
C'est une des raisons pour lesquelles je n'hésitais jamais à faire des annonces à mes voyageurs. Et si je n'avais pas d'information, je leur précisais que je leur en communiquerai dès que je pourrais en avoir.
Cela permet en outre de me dédouaner, il y aura toujours le grognon de service, mais si tu leur fais une annonce de cette teneur, il voient bien que ce n'est pas de la mauvaise volonté de ta part, et ils te foutent la paix. Certains (la plupart) des conducteurs S.N.C.F. (R.E.R. et Transilien) n'ont pas cette habitude pour se prémunir quand ils ne savent rien, voire même quand ils ont des informations, ils sont réticents à les donner, et après, ils s'étonnent que ça soit le bazar.
J'ai connu une panne qui m'a immobilisé 53' à quai aux Invalides aux heure de pointes (au mois d'août, tout de même), et nonobstant que mes voyageurs voyaient bien que j'étais en train de dépanner mon fumier de train, je n'en ai même pas eu cinq qui sont venus me demander si je pensais en avoir pour longtemps. J'ai toujours attribué cette "tranquillité" aux annonces régulières que je leur ai faites (constat de la panne, invitation à utiliser les correspondances pour ceux qui le peuvent, nécessité de dépanner le train, incident de frein, train plongé dans l'obscurité suite à la nécessité pour moi d'intervenir sur les voies, procédure de dépannage terminée, vérifications à faire, entrevue de la fin du stationnement, etc...), sans pour autant être très technique (qui d'entre eux m'aurait compris si je leur avait dit "je vais manoeuvrer le robinet XF", "je mets ma clef "T.E." sur "Epreuve" ", etc...), sinon qu'on m'aurait peut-être demandé des précisions?..

Pour les coupures de lignes en cas d'incident/accident, on utilise les "services provisoires", c'est à dire les communications entre les voies principales, la circulation étant interrompue entre les aiguillages concernés, situés en principe au niveau de stations de correspondances afin de faciliter la poursuite du voyage pour les voyageurs.

Les signalisés surtout, car les autres nécessitent la présence d'un agent de maitrise qui souvent ne peut pas être à pied d'oeuvre rapidement.

[Didier 74]

Le Dauphiné Libéré, 14 novembre

Valence Il menace  de  mort  une contrôleuse SNCF

L’affaire commence d’une manière qui est devenue hélas assez banale. Le 22 octobre, une contrôleuse SNCF face à un voyageur dépourvu de billet, qui refuse de s’en acquitter et qui ajoute à cela des outrages, décide son expulsion d’un TER. Quelques jours plus tard, alors qu’elle ne travaille pas, elle croise à nouveau cet homme, tunisien âgé de 26 ans. Celui-ci la reconnaît et l’insulte une nouvelle fois. Un comportement violent qui la conduit à porter plainte auprès de la gendarmerie. Hier matin, alors que la contrôleuse quitte son travail, l’homme est encore face à elle n’hésitant pas à formuler des menaces de mort. Les policiers valentinois sont alors intervenus, et l’ont placé en garde à vue.

Source http://www.ledauphine.com/drome/2012/11 ... leuse-sncf

ROMANS-SUR-ISERE (DRÔME) Homme percuté par un train : la thèse de l’accident privilégiée

La mort du quinquagénaire, percuté par un TER dimanche en fin d’après-midi à Romans-sur-Isère, serait d’origine accidentelle. Selon une source policière, aucun dysfonctionnement de la barrière ni de la signalisation lumineuse n’aurait eu lieu au passage à niveau. L’homme percuté aurait eu une mauvaise appréciation de l’allure à laquelle évoluait le train alors qu’il traversait, à pied, la voie ferrée.

Source http://www.ledauphine.com/drome/2012/11 ... egiee-eqlz

L'Union, 14 novembre

Une bagarre occasionne le retard d'un TER

LUMES (Ardennes). Hier, à l'heure de la sortie des classes, un TER parti de Sedan et à destination de Reims a connu un retard d'une vingtaine de minutes.
En cause, deux jeunes voyageurs en sont rapidement venus aux mains dès la première partie du voyage.
Dans la bagarre, un des deux mineurs a reçu quelques coups au visage. Suffisamment en tout cas pour qu'un contrôleur prenne le soin de stopper le train en gare de Lumes et de solliciter les gendarmes de la brigade de Charleville-Mézières afin de mettre un terme à l'échauffourée.
Les militaires ont interpellé l'agresseur avant de l'auditionner en début de soirée.
Et pendant ce temps-là, les pompiers récupéraient la victime, légèrement blessée et transportée pour quelques examens de contrôle à l'hôpital. Et tous les autres passagers finirent par arriver à bon port.

Source http://www.lunion.presse.fr/article/ard ... 1&xtmc=TER

franceinfo.fr, 14 novembre

Une personne tuée par un train entre Angers et Le Mans - des TGV bloqués ou retardés

Ce mercredi matin peu après 8h, "un TGV Paris-Le Croisic a percuté une personne près de la gare de Voivres", à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest du Mans. Depuis le trafic est très perturbé à destination de Paris, Strasbourg et Marseille.

Depuis cet accident, le trafic des trains est entièrement bloqué dans les deux sens sur le tronçon entre la gare de Voivres et Le Mans pour permettre aux enquêteurs de faire leur travail. Deux TGV ne devraient pas pouvoir repartir avant 10H45, selon le porte-parole de la SNCF pour les Pays de la Loire. Les autres TGV sont détournés par Tours, ce qui entraîne des retards.

Le témoignage du conducteur du TGV qui a heurté la victime laisse penser qu'il s'agirait d'un suicide.

Source http://www.franceinfo.fr/economie/une-p ... 2012-11-14

metrofrance.com, 14 novembre

SNCF : le RER E très perturbé après un incident

TRANSPORTS - Un rail endommagé à Pantin affecte la circulation des trains sur les axes Haussmann-Chelles et Haussmann-Tournan. Les travaux se poursuivaient dans l'après-midi et devaient en principe être achevés avant l'heure de pointe du soir.

Un incident survenu à 6h10 perturbait encore en début d'après-midi la circulation du RER E, sur les axes Haussmann Saint-Lazare-Chelles et Haussmann Saint-Lazare-Tournan.

Un "rail cassé" est à l'origine de l'incident, survenu juste avant l'heure de pointe, selon Transilien SNCF. L'incident, susceptible d'affecter la signalisation, entraînait depuis la matinée des "retards, suppressions ou modifications de desserte dans les deux sens". En raison de l'intensité du trafic, les travaux de réparation n'ont pu débuter qu'en milieu de journée, précise Transilien SNCF, et devraient en principe se terminer "avant l'heure de pointe" du soir.

Certains trains partent de la gare de l'Est
Pour alléger le trafic, la SNCF faisait partir mercredi les trains à destination de Villiers-sur-Marne de la gare de l'Est. Les trains à destination de Tournan et de Chelles-Gournay partaient quant à eux de la gare Haussmann Saint-Lazare.

L'incident a également affecté la ligne P, avec de légères perturbations en direction de Meaux, Château-Thierry, Provins et Coulommiers. Les perturbations pourraient se poursuivre toute la journée.

Source http://www.metrofrance.com/paris/sncf-l ... yPwHXQQRs/

[viadi]

Oui, on nous a dit en stage conduite qu'avec des annonces bien faites et régulières on peut tenir des gens enfermés une heure sans souci, et j'y crois. C'est spécifique au métro "en général" bien sûr, car dans un train immobilisé en plein soleil en plein été, j'en doute. (...) il y aura toujours le grognon de service,

Merci pour toutes les précisions tres interessantes!!

Pour le grognon... c'est normal et on ne peut pas empecher les gens de raler! Mais il vaut mieux un grognon qui rale et exprime sa colere verbalement mais qui respecte les regles de sécurité que des passagers qui "evacuent spontanément" les rames en plein milieu de deux stations!

Pour la durée dans la rame... il y a quelques conditions:
- la rame est elle en aérien ou en souterrain?
- fait il jour ou nuit?
- Quel est le remplissage du train? faible (tout le monde assis), moyen, ou bondé (comme sur le M13)?
- Quelle est la saison? Plein été avec la chaleur qui va avec ou raisonnable?
- Quelle est la clientele? touristes ou parisienne?
Avec certains "criteres aggravants" la durée sera certainement plus courte, même avec de bonnes annonces!

Dans l'incident du RER B certains passagers ont dit etre resté 2 heures à bord avant d'évacuer
Dans l'incident de mars à Chatelet, l'évacuation spontanée du RER D a eu lieu apres plus de 30 minutes d'arrêt!

Probablement les compagnies vont devoir travailler à ce point: comment assister un train arreter en pleine voie assez rapidement pour éviter les évacuations spontanées?

Importer les regles de fonctionnement du métro aux RER (au moins les A et B, saturés et ayant un fonctionnement proche) ne semble pas une mauvaise idée...

[Cramos]

Il est clair que même moi, bien conscient des dangers, du bordel que cela créé, du stress que cela va engendré pour les cheminots et de l'amende que je risquerai, je ne resterai pas enfermé deux heures dans un MI. Alors des voyageurs qui ne sont pas passionnés par les TC, mais qui prennent ça comme une contrainte...

[Didier 74]

Le Bien Public, 15 novembre

Verrey-sous-Salmaise : un TGV percute des vaches

Un TGV qui se dirigeait vers la Suisse a percuté un troupeau de cinq vaches, ce mercredi peu après 13 heures, à hauteur de la commune de Verrey-sous-Salmaise. Le train circulait alors à 160 km/h environ. La violence du choc a été telle que la motrice en est sortie fortement endommagée. Elle n’a d’ailleurs pas pu poursuivre sa route, d’autant que l’un des bovins est resté coincé un long moment sous la rame. Après avoir attendu quelques minutes dans les wagons, la centaine de voyageur que transportait la rame a été déposée en gare de Venarey. « Ceux qui le souhaitaient se sont vus offrir une collation », explique-t-on du côté de la SNCF. Un autre train a été affrété depuis Dijon afin de les mener à bon port. La mésaventure a occasionné pour les passagers un contretemps de moins de deux heures. L’incident ayant eu lieu sur une portion à quatre voies, il n’a eu qu’un impact limité sur l’ensemble du trafic ferroviaire : deux trains, un TGV et un TER, ont été retardés de moins de vingt minutes.

Source http://www.bienpublic.com/haute-cote-d- ... des-vaches

Le Journal du Centre, 15 novembre

La locomotive se renverse en pleine maintenance

Une locomotive se renverse à l'atelier ferroviaire de Varennes-Vauzelles

Un incident s’est produit, mardi, au Technicentre industriel SNCF de Nevers. Cet atelier situé à Varennes-Vauzelles prend en charge des réparations sur des engins ferroviaires accidentés et des opérations lourdes de maintenance. Selon des informations confirmées par des sources syndicales, une locomotive s’est renversée lors d’une manipulation, sans faire de blessé. Une enquête doit être menée par le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

Source http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/20 ... 34447.html

lejdc.fr, 15 novembre

Un choc avec un sanglier retarde le train de 2h45

Encore un animal sur une ligne ferroviaire. La SNCF fait part de son « inquiétude » face à un phénomène « loin d’être anodin ».

Le train parti de Paris, mercredi, à 16h, avec Clermont-Ferrand pour destination finale, a percuté un sanglier, vers 18h15, entre Saint-Pierre-le-Moûtier et Saincaize. « À pleine vitesse, c’est comme heurter un bloc de béton », indique un porte-parole de la SNCF.

Le chasse-pierres à l’avant de la locomotive a été endommagé. Les pompiers de la Nièvre ont été appelés pour aider à le remettre en place, car continuer son chemin avec cet équipement mal fixé faisait courir le risque qu’il se détache et passe sous le train. « L’intervention est délicate en raison de l’électrification de la ligne », précise la SNCF, justifiant ainsi les 2h45 d’arrêt du convoi.

Un ravitaillement a été distribué en gare de Moulins et des bus et des taxis ont été affrétés dans les gares suivantes pour remplacer les correspondances ratées ou ramener les voyageurs chez eux.

La SNCF s’interroge sur la multiplication d’incidents de cet ordre. La semaine dernière, par exemple, une mésaventure similaire était arrivée à un TGV traversant l’Yonne.

« Il y a de plus en plus de sangliers sur les lignes », souligne le porte-parole de l’entreprise ferroviaire. « Ils ont faim. Ils vont vers des endroits habités, des endroits où ils n’allaient pas auparavant. C’est un sujet loin d’être anodin. Et, malheureusement, c’est un problème qui nous dépasse ».

Source http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/pa ... 34631.html

[JLChauvin]

L'enquête technique sur le rattrapage de deux trains de marchandises survenu le 1er février 2012 à Maillé (37) est sur le site: http://www.bea-tt.developpement-durable ... es-r9.html

[Didier 74]

AFP, 16 novembre

Un train heurte un défilé d'anciens combattants au Texas : 4 morts

Quatre personnes sont mortes et 17 blessées jeudi quand un train a percuté un défilé de chars de parade d'anciens combattants dans l’État américain du Texas (sud), selon des médias locaux.

Dix blessés sont dans un état critique, et sept dans une situation stable, a précisé le journal Midland Reporter-Telegram, citant des responsables municipaux.

Les chars transportaient d'anciens combattants et leurs épouses pour une manifestation annuelle dans la ville de Midland (ouest).