La dépêche Wrote:Tramway Envol : le chantier va durer deux ans
Les travaux en cours le long du parking P 1 de l'aéroport, préparent l'insertion du terminus, à équidistance des terminaux A, B, C et D, et à proximité de 5 quais de correspondance pour les bus Tisseo./ Photo DDM
Le lancement des travaux de la ligne de tramway Envol a été annoncé ce mardi matin, lors d'une réunion du club d'Entreprise Réussir, avec un objectif de mise en service fin 2014. Deuxième chantier du genre à Blagnac, cet appendice de la ligne T1, nanti de 3 stations (Nadot, Daurat et Aéroport), reliera, sous l'appellation T2, le rond point Jean Maga à l'Aéroport, desservant au passage les 14 000 emplois de la zone aéroportuaire. Dont les entreprises riveraines ont manifesté quelque inquiétude pour l'accès à leur site. «Nous maintiendrons les accès des riverains, comme nous avons su le faire lors de la réalisation de la ligne T1, a réaffirmé Xavier Bonneau, le directeur de la Smat, la Société de la mobilité de l'agglomération toulousaine, et nous mettons à disposition un médiateur de proximité.» (1)
Changements visibles
Quelques changements apparaissent depuis les premières ébauches de la ligne. Ainsi un cheminement piéton est créé, le long de l'A 621, permettant de relier la station Nadot à la rue Velasquez, une bonne nouvelle pour les habitants du quartier Layrac, tout comme la non fermeture du pont de la rue Velasquez pendant la durée du chantier.
La rue Raymondis sera mise en impasse, dès le début du chantier, côté avenue Latécoère, préservant ainsi le triangle de l'aérogare des débordements du trafic de transit. Sur cette même avenue, avant le rond point Jean-Maga, va naître un nouveau carrefour, permettant l'accès à la régie centrale de restauration (en cours de construction), et au projet immobilier qui lui fera face.
Deux réunions d'information supplémentaires sont organisées, aujourd'hui, jeudi 6 décembre (12 à 15 heures) à l'aéroport, face restaurant 8e ciel, et mercredi 12 décembre (19 heures) à la salle du foyer de Layrac (place de La Source, Blagnac) pour les riverains.
(1)Médiateur de proximité (du lundi au vendredi) Saïd Fouah tel 07 61 65 21 44, numéro vert gratuit (7j/7, 24h/24) tel 0 800 744 331.
Toulouse Infos Wrote:Tramway Garonne: un engin ultra-performant avance la fin des travaux à fin 2013
Jeudi 06 Décembre 2012
Depuis octobre, les premiers travaux du futur Tramway Garonne battent leur plein. Le chantier du prolongement de la ligne T1, qui desservira six nouvelles stations des Arènes au Palais de Justice, passe à la vitesse supérieure. Sur l'avenue de Muret, premier des quatre tronçons du maillage à implanter ses voies, la machine Appitrack fait des miracles. Aussi rapide que précis, cet engin dédié à la fixation des systèmes d'attaches de rails est en train d'accélérer sensiblement le calendrier.
« Faire en une fois ce que l'on faisait en trois fois auparavant » s'enthousiasme Joël Carreiras, président de la commission Transports et déplacements de Toulouse Métropole. C'est une synthèse plutôt judicieuse des performances de la bête, chaussée d'éclatantes chenilles jaunes. Appitrack, c'est son nom, se compose de deux structures qui fonctionnent en tandem. La partie de tête, utilisant la technique de « coffrage glissant », appose un socle de béton le long du tracé. A l'arrière, sa compère pose des selles en plastique noir sur la chape, qui serviront à maintenir les rails. « L'avantage de cette pose mécanisée est d'être pilotée par des stations de guidage très précises. L'insertion des selles se fait au millimètre près » explique Charles-Henri Gianina, chef du projet chez Alstom. Développé par la même entreprise, ce « tank de chantier » pose actuellement 150 mètres de voies par jour sur l'avenue de Muret. Le tout supervisé par une douzaine de personnes, attentives aux moindres détails. « Les intempéries ainsi que la configuration des lieux ne nous facilitent pas la tâche. Le fait d'être dans un espace étroit enclavé entre deux immeubles crée une zone vibratoire. Nous disposons des dalles flottantes sous le béton pour atténuer ces vibrations » poursuit l'ingénieur casqué. « C'est une outil doté d'une précision très élevée qui permet aussi de travailler en cadence soutenue. Ici, la technique traditionnelle aurait pris au moins un mois de plus ». Mais encore mieux. A l'origine, la durée des travaux du Tram Garonne était estimée à une année. Grâce à cette innovation technique, ils ne devraient finalement s'étaler que sur six mois. Auprès des conducteurs du coin, Appitrack pourrait ainsi abréger quelques souffrances.
Les grandes manoeuvres
Le choix d'usiner les linéaires de façon discontinue est stratégique. Plutôt que de progresser en avant des Arènes jusqu'au Palais de Justice, le chantier du Tram Garonne s'effectue simultanément sur quatre zones clés de la future ligne. Le calendrier, lui, est réglé comme du papier à musique. Dès janvier 2013, le boulevard Déodat de Séverac ainsi que les allées Jules Guesde et Paul Feuga entreront eux aussi en phase de positionnement des voies. Celles du pont Saint-Michel ne commenceront à être fixées qu'en mars, mais toutes trois s'achèveront durant l'été. Les dernières finitions devraient s'opérer en fin d'année prochaine. Objectif de la tactique, optimiser la progression des travaux en limitant les trajets d'engins mécaniques. Pour les riverains, de réduire également au maximum les nuisances sonores et logistiques liées aux manœuvres. Si les perturbations niveau circulation se font néanmoins sentir, il y a peut-être une chandelle au bout du jeu. Lors de sa mise en service au second trimestre 2014, le Tram Garonne permettra aux citadins d'accéder en quelques minutes aux coins les plus fréquentés de la ville. Les fidèles du Stadium, de la Prairie des Filtres, du Jardin des Plantes ou encore du Muséum d'Histoires Naturelles pourront s'arrêter au plus près de leurs portiques favoris. A l'étude du tracé, la Communauté urbaine estime ainsi faciliter la mobilité de 34 000 toulousains et desservir 16 000 emplois. Une hypothèse plutôt réjouissante qui invite à la patience.
La dépêche Wrote:Tournefeuille. BHNS Ouest : onze stations sur 6 kilomètres
La salle du Phare pleine et attentive pour le BHNS Ouest./Photo DDM, Thierry Bordas
Huit cents personnes au Phare pour la présentation du BHNS Ouest (1) : les Tournefeuillais ont montré lundi soir leur intérêt pour ce bus à haut niveau de service prévu pour fonctionner entre Plaisance et Toulouse en 2017. Axe structurant des transports collectifs dans l'Ouest, il sera doté de correspondances avec d'autres lignes de bus. «C'est un projet de dimension métropolitaine ; mais, concrètement, il faut réfléchir avec les habitants comment le BHNS va s'insérer dans les communes et les quartiers, d'où la nécessité de la concertation», a insisté Joël Carreiras, président de la Smat qui réalisera le BHNS Ouest.
Une voie, deux voies, au centre, sur les côtés… Aujourd'hui, tout est loin d'être défini, mais il existe quelques principes de base pour la poursuite de la concertation, qui se fera en ateliers, par secteur, en janvier et février, avec une réunion spécifique aux commerçants : assurer une desserte au plus près des populations, des emplois et des équipements ; un tracé au plus près des lignes existantes ; réussir l'insertion du BHNS dans les aménagements urbains ; réfléchir sur les conditions de circulation générales..
Cinq secteurs de concertation
Onze stations, distantes de 550 m, sont prévues sur les 6 km du tracé tournefeuillais qui sera équipé d'un itinéraire cyclable. À la sortie de Plaisance, le BHNS Ouest doit bifurquer pour emprunter la rue de la Garenne (où il y aura une station) et le boulevard Savary jusqu'au boulevard Jean-Gay (station). Ce tronçon constitue le secteur 1. Il continuera par la rue du Petit Train, jusqu'à l'avenue du Général De Gaulle avec la station Collège Labitrie (secteur 2). Le secteur 3 concerne encore la rue du Petit Train, entre la rue Labitrie et le chemin Saint-Pierre. Là on trouvera la station Rue de Camargue. Mais le tracé prévoit aussi une boucle empruntant le bas du chemin Saint-Pierre (station). Le retour vers le centre ville se fait par le boulevard François-Mitterrand, la rue du Languedoc, le boulevard Eugène-Montel (secteur 4). Sur le secteur 5, on trouve la partie boulevard Vincent-Auriol/rue Gaston-Doumergue jusqu'à la rocade. Ce tronçon sera doté de trois stations : Chênes, Colibri et Arc-en-ciel.
Jean-Jaurès avec Lardenne
Au-delà de la rocade, sur l'avenue Jean-Jaurès, le passage du BHNS Ouest sera étudié en liaison avec le quartier toulousain de Lardenne qui est en continuité. Si ce tracé qui a la préférence des décideurs est maintenu, on y trouverait la 11e station tournefeuillaise. Mais Joël Carreiras a rappelé que, depuis cet été, deux autres itinéraires sont étudiés, l'un par le chemin de Ramelet-Moundi, l'autre par les Pradettes. «Selon les tracés, l'objectif n'est pas le même. Si on veut de l'efficacité, il faut des axes structurants qui vont vite et du maillage plus fin. Par Lardenne, on transporte 39 000 passagers/jour», explique-t-il. Par les Pradettes 36 000 et Ramelet-Moundi 33 000.
Et il interroge : «Est-ce encore du bus à haut niveau de service ?»
(1) La Dépêche d'hier
Le chiffre : 15
minutes > en moins aujourd'hui. Avec une vitesse commerciale de 23 km/h, le BHNS Ouest, s'il existait aujourd'hui, ferait gagner 15 minutes sur le trajet Plaisance La Geyre/Matabiau (une heure). Pour Joël Carreiras, «ce sera beaucoup plus en raison de la hausse démographique.» En 2020, on estime à 60 000 les déplacements tous modes entre Plaisance, Tournefeuille et Toulouse.
La dépêche Wrote:La future «ligne PTT» intrigue l'Ouest toulousain
TRANSPORTS
Salle comble hier soir à Tournefeuille pour la première réunion d'information du BHNS./Photo DDM. Th. Bordas
Le projet de ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) Plaisance/Matabiau, premier du genre dans l'agglomération, a fait déplacer plus de 800 personnes hier soir pour une réunion d'information à Tournefeuille.
On n'en est encore qu'au tout début des phases de concertation, mais le sujet semble passionner les habitants de l'Ouest toulousain, premiers concernés par le projet de bus à haut niveau de service (BHNS), qui reliera en 45 minutes la ville de Plaisance-du-Touch à la gare Matabiau à l'horizon 2017,. Il y avait hier soir au moins 800 personnes au Phare à Tournefeuille venues assister à la seconde grande réunion d'information (après celle de Plaisance) organisée par Tisséo et la Smat. Des Tournefeuillais en majorité, mais également une trentaine d'habitants de Lardenne désireux de glaner des informations. Dans ce quartier, le tracé proposé, par l'avenue de Lardenne, est fortement contesté par des associations de commerçants et de riverains. Mais hier soir, la réunion n'a pas été houleuse, comme pouvaient le craindre Joël Carreiras, président de la Smat et Claude Raynal, maire de Tournefeuille. La salle a sagement écouté les explications - cartes, croquis, films et diapos à l'appui - des élus et des chefs de projet. Les questions posées ont porté sur la largeur des voies, les carburants utilisés, les pistes cyclables, les parkings de délestage…
Cette ligne de bus à haut niveau de service sera la toute première réalisation du genre dans l'agglomération. Avec l'ambition de transporter dans des conditions de rapidité, de confort, de sécurité et de régularité très améliorées près de 40 000 passagers par jour. La ligne «PTT» (Plaisance-Tournefeuille-Toulouse) préfigure d'autres projets de BHNS comme celui qui reliera l'Oncopôle à Portet-sur-Garonne, pas encore lancé. Les habitants de l'Ouest toulousain, soumis matin et soir à des embouteillages sans fin, font donc figure de pionniers. Pour répondre à leurs interrogations légitimes, les experts de Tisséo et de la Smat ont fait une description détaillée de cette sorte de «busway» aménagé sur des voies dédiées, avec des quais et des stations comme le tram.À Tournefeuille, six ateliers par secteurs sont programmés. À Lardenne, point chaud, le calendrier des réunions n'est toujours pas fixé. Le BHNS, avec sa cohorte de travaux, doit aussi traverser Saint-Cyprien et passer par les boulevards pour rejoindre Matabiau. On n'a donc pas fini d'entendre parler de ce projet de longue haleine dans les mois et les années à venir.
18 km de tracé, 180Millions d'€
La concertation du public démarre sur le bus à haut niveau de service (BHNS), réseau de transport en commun en ligne propre qui reliera Plaisance-du-Touch à la gare Matabiau à l'horizon 2 017 pour un budget d'à peu près 180 millions d'euros. Le tracé, pas encore définitif, d'une longueur de 18 km, part de la future zone de développement de la Geyre à Plaisance-du-Touch. La voie bus s'insère sur la RD632, la rue du Petit Train et la rue Eugène Montel (Tournefeuille), passe au-dessus de la rocade Arc-en-Ciel à la sortie de Tournefeuille, emprunte les avenues de Lardenne, Lombez, Étienne Billières. Elle prend les boulevards puis rejoint la gare Matabiau par la rue Bayard ou les allées Jean-Jaurès (deux variantes étudiées). La fréquentation estimée est de 35 000 à 42 000 voyageurs/jour. Le projet prévoit l'achat de 29 bus de type BHNS (modèles à définir) et de trois œuvres d'art (comme sur les lignes métro et tram). Après la phase de concertation, l'enquête publique démarrera au printemps 2 014. Les travaux auront lieu de 2015 à 2017 pour une mise en service en 2017.
