1ère partie du coté de la Porte jeune / Boulevard de l’Europe et du coté des stations Université / Illberg.
Moyen: Panasonic Lumix FZ200 1080p (AVCHD progressif)
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http://youtu.be/BDdRnWjdkls
Modérateurs: kyah117, Urbino, Terroir, jerome
MILHUSERWACKES Wrote:Le réseau de tramways de Bâle ( Suisse ) comporte de nombreux virages et le problème que constitue le crissement dans les virages y est connu - et traité - depuis longtemps. Cette semaine, la presse bâloise en a fait état. L'article en question ( avec les solutions envisagées ) est disponbible gratuitement grâce à Internet. Je serais vraiment curieux de savoir si les responsables de Soléa ( Mulhouse tw ) ont pris contact avec leurs homologues de Bâle.
La distance entre les deux villes n'excède pas trente kilomètres ... et vive l'Europe !
franz Wrote:C'était produit en mars 2001, mais il est encore actuel !
Le PR118 n°728 date de Septembre 1994, c'est un bus de démo, il a fait un passage (location) à Strasbourg sous le n°501 avant d'être revendu à Mulhouse, sa plaque était 8244 SP 69.
Le PR118 n°729 date de Novembre 1995 et c'est aussi un bus de démo, mais celui ci, il était destiné à la Russie, puis finalement il a été loué à la CTS sous le n°502 avant d'être vendu à Mulhouse, sa première plaque était 4658 TM 69 puis 7070 WP 69.
L’interview « Le tram-train a des effets très négatifs pour les gens de la vallée »
Privat Juillard, chef de projet au sein du bureau d’études TTK, François Tacquard, président de la com com de la vallée de Saint-Amarin et Daniel Walter, président de TET.
À l’initiative de l’association Thur Écologie Transport (TET), la Communauté de communes de la vallée de Saint-Amarin vient de lancer une étude indépendante sur le tram-train et sur les pistes d’amélioration à apporter à son fonctionnement. Interview des acteurs de ce projet, qui va s’échelonner sur six mois.
François Tacquard, pouvez-nous nous expliquer le pourquoi de cette étude ?
F.T. : « L’initiative en revient à l’association TET (Thur Écologie Transport) et la Communauté de communes de la vallée de Saint-Amarin sera maître d’ouvrage. Le constat est clair : nous ne sommes pas satisfaits du dispositif tram-train en place. Même s’il marche bien jusqu’à Thann, ça ne va pas pour la haute vallée. Le système actuel n’est pas à la hauteur des promesses qui nous avaient été faites. Pire, le tram-train handicape la vallée alors qu’il devait la désenclaver. Les bouchons à Thann sont encore plus nombreux, avec près d’une heure de plus de fermeture des barrières à Thann. Et des vacations nettement insuffisantes.
Qu’attendez-vous de cette étude ?
F.T. : Nous souhaitons qu’une expertise indépendante soit menée. Pour entendre une autre voix que celles de la SNCF et de la Région Alsace. Il ne s’agit pas de mener une bataille mais d’ouvrir le dialogue. De parler de ce qui pose souci. L’idée, c’est de proposer des améliorations à court terme et d’avoir une posture pour le long terme. Le tram-train doit-il aller jusqu’à Kruth ou est-il préférable de revenir en arrière sur ce point, comme le souhaitent les membres de TET, qui refusent l’extension en fond de vallée ? Clairement, l’objectif est de trouver des solutions pour que les temps de trajet soient moins longs et pour réduire les bouchons à Thann.
À quel titre la communauté de communes lance-t-elle cette étude ?
F.T. : la com-com a des compétences en matière de transport. Nous avons aussi participé au financement des rénovations de gares. Et puis, personne d’autre n’a bougé, alors on le fait !
Comment se passe le partenariat avec TET ?
F.T. : TET a eu l’idée de cette expertise indépendante. L’association a soulevé bien des lièvres avant nous. Même si nous ne sommes pas forcément d’accord avec toutes les positions de TET, que nous sommes parfois plus nuancés qu’eux, nous avons un accord d’interrogation. Même si nous n’aurons pas forcément un accord de propositions…
Daniel Walter, que pensez-vous du lancement de cette étude ?
D.W. : On se félicite qu’une collectivité prenne cette affaire en main. On nous a menti depuis très longtemps. On demande que quelqu’un de reconnu mette son nez là-dedans. Quelqu’un qui, en l’occurrence, fait autorité sur le marché.
Quels sont les problèmes qui se posent actuellement ?
D.W. : Cadencement, manque de train le soir, bouchons à Thann, niveau de confort des trains trop faible… Le bruit, aussi, à l’intérieur des wagons, qui pulvérise tous les records en la matière. On a le droit d’avoir des résultats à la hauteur de l’argent engagé ! Là, le compte n’y est pas. On n’en a pas pour notre argent. Il faut mettre les choses sur la table pour qu’enfin le dialogue s’ouvre. On est prêt à trouver des solutions pour que cet investissement ait un intérêt.
Quels sont les constats que vous formulez ?
D.W. : le tram-train, clairement, a des effets très négatifs pour les gens de la vallée. Malgré une hausse de 60 % de la circulation entre Kruth et Thann, la fréquentation a baissé ! On nous a vendu des trucs et le résultat n’est pas au rendez-vous. C’est terrible, pour nous, de constater, en plus, que les mécontents de la route sont encore plus nombreux qu’avant !
Privat Juillard, vous êtes ingénieur d’études et chef de projets. Pouvez-vous nous présenter le bureau d’étude TTK pour lequel vous travaillez ?
P.J. : Ce bureau d’études a été créé il y a une quinzaine d’années autour du projet de tram-train à Karlsruhe, le premier du genre (N.D.L.R. : le système de Karlruhe est reconnu comme le premier tram-train connectant physiquement le réseau de tramway avec le réseau ferroviaire régional avec un seul matériel roulant). D’où son nom, TTK pour Transport Technologie-Consult Karlsruhe. Nous avons développé de nombreuses études dans le monde entier en matière de transport et nous avons des compétences reconnues en matière ferroviaire.
Que pensez-vous, à première vue, du tram-train mulhousien ?
P.J. : Nous développons l’idée que le tram-train n’est pas un concept à dupliquer sans réflexion. Il faut d’abord étudier le contexte local. Nous défendons le discours selon lequel tout projet de connexion doit se faire en fonction des besoins et particularités locales.
Pour ce cas précis, nous sommes conscients des enjeux et problèmes posés par le tram-train dans la vallée, d’un point de vue ferroviaire et routier.
Comment allez-vous organiser votre étude ?
P.J. : En commençant par un état des lieux précis en listant les évolutions de situation. Il ne s’agit pas de réécrire l’histoire. Mais de faire un bilan, de voir les points faibles et forts, s’il y en a. Voilà pour le premier temps.
Dans un second temps, nous proposerons des améliorations concrètes sur les points noirs : horaires, temps de parcours, confort. Sans oublier la question de trafic routier avec les bouchons à Thann. Et nous envisagerons l’avenir. En se posant la question : ce projet est-il pertinent ? Adapté ? Notre objectif est de fournir des outils pour que tous les partenaires se fassent une opinion.
De quoi avez-vous besoin pour mener à bien cette étude ?
P.J. : Notre souhait est d’avoir un maximum de données de la Région, de la SNCF, du Département et de RFF pour avoir des éléments de situation les plus détaillés possible.
Et après ? Que faire des résultats de cette étude ?
F.T. : Nous allons inviter les différents acteurs du dossier, y compris la communauté de communes de Thann et l’agglomération mulhousienne à parler de nos études. Les élus n’ont pas la science infuse ! Notre but est d’alimenter le débat pour que la situation s’améliore. Si les expertises disent que des améliorations sont possibles, il faudra en parler.
Combien de temps va durer cette étude ?
F.T. : Six mois, à partir de cette semaine (N.D.L.R. : ce mercredi). Tout le monde est informé de notre démarche et nous ferons un premier point à mi-parcours.
Daniel Walter, qu’attendez-vous de cette étude ?
D.W. : que la ligne retrouve son attractivité. Vous vous rendez compte que le dernier train qui part de Mulhouse pour aller à Kruth est à 19 h 19 ? Comment font les gens qui travaillent ? Et puis il arrive à Kruth à 20 h 37, soit un trajet d’1h18 contre 45 minutes avant le tram-train. On peut aussi citer cette donnée : en 1964, le train mettait 64 minutes à relier Mulhouse et Kruth. Alors oui, le progrès, on est pour. S’il n’est pas à l’envers ! »
arnaud68 Wrote:
Merci pour les précisions ! Je ne savais pas que deux bus avaient fait un un séjour sur le réseau strasbourgeois. Par contre, tu t'es trompé sur les plaques d'immatriculation des bus 728 et 729. J'ai les photos des cartes grises si tu veux.
Effectivement, il y avait aussi des problèmes dans l'état de parc en ma possession. Du coup, le 727 est bien plus ancien que je ne l'imaginais. Je croyais qu'il datait de 1994, or il a 3 ans de plus (et largement l'âge de partir à la retraite !)
PR118 Wrote:Je veux bien les photos des cartes grises.
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