ET2C Wrote:Quelqu'un pourra faire une photo d'un arrêt fraichement repeint ?
agora63 Wrote:L arrêt Carnot et aux nouvelles couleurs des stations BHNS
table03 Wrote:agora63 Wrote:L arrêt Carnot et aux nouvelles couleurs des stations BHNS
Je n'ai pas fait attention en passant hier soir et ce matin à proximité de cet arrêt…
C'est vrai que l'on ne le remarque pas forcément à première vue , le changement de couleur reste discret .
Certains abris comportaient aussi une cabine téléphonique à ciel ouvert (comprenez par accessible sans porte, comme dans une cabine téléphonique standard), on les retrouve notamment à Royat Place Allard et Gare SNCF. Qu'en sera-t-il de ces cabines ?
Du premier tramway électrique de 1890 aux bus à haut niveau de service de fin 2012
Depuis Jean Claret dont le nom est associé au premier tramway électrique mis en service en 1888, Clermont-Ferrand aime innover en matière de transport public. Au prix parfois de quelques couacs.
Mi-décembre seront mis en service, sur la ligne B, des bus à haut niveau de service (BHNS). Même si ce type d'équipement est déjà en service dans diverses villes, Clermont reste dans le droit fil de l'innovation en matière de transport public.
Ce, depuis 1890 et la mise en service du premier tramway électrique en France. D'aucuns en attribuent sa paternité à un certain Louis Mekarski, Clermontois de souche, qui lança l'idée en 1879. C'est finalement un chef d'entreprise, Jean Claret qui mit ce projet sur rails. Le 7 janvier 1890, la liaison Montferrand-Jaude était inaugurée, complétée quelques mois plus tard par une ligne Jaude – Royat. Ce tramway pouvait atteindre les 20 kilomètres à l'heure. Une vitesse quasi record pour l'époque.
En 1895, la compagnie des tramways de Clermont-Ferrand, prend le relais de Jean Claret pour une exploitation qui devient rapidement rentable. En 1906, la société dégage ainsi un bénéfice de 256.000 francs de l'époque. Le matériel a été modernisé et le réseau sans cesse développé. Cahin-caha, le tramway s'impose comme un mode de transport incontournable. Il le demeure durant les cinquante premières années du XX e siècle. À son apogée, le réseau compte jusqu'à 25 kilomètres de voies. et les rames parcourent 105.000 km par mois et la compagnie emploie 350 agents…
En 1950, l'automobile commence à prendre le dessus… Le trafic dans la ville est tel que le tramway ne peut plus respecter les horaires. Mois après mois, le réseau est démantelé. Le 15 mars 1956, la dernière rame, la 111, rentre au dépôt pour ne plus en sortir. Jugés plus confortables, plus maniables et moins bruyants, les bus prennent le relais.
En 2000, alors qu'un projet de tramway a été relancé par Roger Quilliot le maire de l'époque. Clermont lance Léo 2000. Léo, pour Ligne expérimentale Est-Ouest, est désormais devenue la ligne B. Celle-là même où circuleront en décembre les BHNS. Avec, il faut le souhaiter, plus de succès que le Civis. Si cette ligne B a été dotée des Agora, ces bus articulés qui sont désormais une règle sur les lignes les plus importantes de l'agglomération, les Civis resteront comme le flop du XX e siècle. Du moins à Clermont. Véhicule intermédiaire entre bus et tramway, le Civis était équipé de roues motorisées (développées par Michelin et Alstom) et surtout d'une caméra devant permettre un guidage optique. À partir de 2001, six exemplaires sont mis en service. Côté guidage, c'est par le sol qu'il s'effectuait. Des bandes de peinture bleue permettaient à la caméra d'interagir sur la direction afin de permettre au Civis d'accoster au plus près. Un système qui a très vite provoqué la défiance des chauffeurs de T2C. C'est finalement du côté de la mécanique que les problèmes vont s'accumuler. Si les roues motorisées ne posent pas de problème, c'est le groupe électrogène embarqué destiné à l'alimentation des roues qui connaît des faiblesses… Après quatre ans et 50 millions de francs (dont une grande partie couverte par des subventions), l'expérimentation tourne court. En 2006, après bien des péripéties administratives et un ultime rebondissement la veille de son inauguration, le tramway sur pneus prend le relais. Aujourd'hui, malgré quelques aléas, le Translohr transporte plus de 60.000 personnes par jour… Et fin 2013, la ligne comptera près de 2 km supplémentaires.
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