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Mise en consultation du projet de RER neuchâtelois
Le Conseil d'Etat neuchâtelois veut inscrire les villes de Neuchâtel, de La Chaux-de-Fonds et du Locle dans une agglomération desservie par un RER. Le coût de ce projet, dont la pièce maîtresse est le Transrun, qui doit relier Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds, s'élève à 560 millions de francs pour le canton et les communes.
«Le Conseil d'Etat est convaincu que c'est jouable», a déclaré le ministre des finances Jean Studer mardi lors de la présentation du rapport «Agglomération et RER neuchâtelois». «Oui, nous pouvons nous le payer si nous unissons nos efforts», a ajouté le conseiller d'Etat.
Le défi central de la constitution d'une agglomération porte sur le développement de son réseau de transports publics. Elle ne peut se créer sans la création d'un RER qui relie le Haut et le Bas du canton, a répété le Conseil d'Etat. Le Transrun permettra de passer de Neuchâtel à La Chaux-de-fonds en 14 minutes à la fréquence du quart d'heure.
Cohésion cantonale
C'est le 23 septembre 2012 que le peuple se prononcera sur ce projet jugé vital pour la cohésion et l'avenir du canton de Neuchâtel. Le projet est mis en consultation jusqu'au 9 mars puis sera soumis au Grand Conseil.
Le Conseil d'Etat a souligné à maintes reprises l'importance et les atouts du développement du réseau des transports publics qui permettra de rapprocher le Haut et le Bas du canton et d'effacer ainsi des clivages. Le Transrun pourrait voir le jour à l'horizon 2020.
Chance unique
"C'est maintenant ou alors probablement pas avant longtemps, très très longtemps", a averti Jean Studer. Le canton bénéficie en 2012 de circonstances favorables.
Les CFF sont prêts à transférer dans le RER les 240 millions de francs qu'ils devraient débourser pour assainir l'actuelle ligne Neuchâtel-La Chaux-de-Fonds. A cela s'ajoute que le concept d'agglomération neuchâteloise, qui intègre les villes de Neuchâtel, du Locle et de la Chaux-de-Fonds, entre dans le cadre des projets soutenus à l'échelon fédéral.
Il recevra à ce titre plus de 100 millions de francs. Le coût du RER, Transrun compris, passerait de 919 à 560 millions à la charge du canton et des communes neuchâteloises.
Pas d'alternative
Pour le conseiller d'Etat Claude Nicati, on ne peut plus ignorer les défauts majeurs de l'actuel réseau des transports publics qui constitue un handicap à la mobilité. "Les infrastructures sont au bout du rouleau", a expliqué le chef du Département de la gestion du territoire.
En améliorant la mobilité et l'accessibilité du canton, le Transrun pourrait permettre aux Neuchâtelois de gagner un million d'heures de déplacement par année. Le temps de parcours entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds diminuerait de moitié en passant de 29 à 14 minutes grâce à une liaison souterraine.
Le TransRun obtient une large majorité au Grand Conseil neuchâtelois
Le parlement neuchâtelois a accepté mardi soir avec une large majorité (90 voix contre 15) le projet de RER qui doit relier Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds. Le peuple devra se prononcer le 23 septembre.
Pièce maîtresse du futur RER neuchâtelois, le TransRun a passé la rampe mardi soir à une forte majorité au Grand Conseil neuchâtelois. La votation populaire étant déjà agendée au 23 septembre, les députés devaient voter le projet encore le soir même pour des raisons de délais.
Le parlement cantonal a voté le paquet "Transrun" par 90 voix contre 15 et quatre abstentions. Ce vote devra être confirmé en deuxième lecture dans un mois. Mais la clarté du résultat ne doit pas laisser croire que le projet est passé comme une lettre à la poste.
Opposition de l'UDC
Les députés ont ferraillé ferme pendant près de six heures, avec plusieurs interruptions de séances, affaire de procéder à quelques bras de fer en coulisses. L'opposition est venue de l'UDC et de quelques députés PLR. Le paquet comprend deux modifications constitutionnelles: l'une introduisant le TransRun, l'autre "une règle d'or" imposant des budgets en équilibre pour après l'entrée en fonction de la nouvelle liaison, soit au plus tard en 2023.
Les points de discorde sont avant tout venus des questions financières. "C'est un projet magnifique et le rapport est très bien fait, mais en avons-nous les moyens, voulons-nous réellement assainir les finances de ce canton", s'est exclamé le chef du groupe UDC Raymond Clottu.
Référendum anticipé
Le PLR, parti du ministre de tutelle du projet Claude Nicati, est dans sa grande majorité favorable au projet. "Nous sommes à la croisée des chemins", a plaidé avec force Claude Nicati. Selon lui, la variante choisie est la seule qui permette un retour sur investissement. Pas question de maintenir les deux tracés, l'ancien et le nouveau. Ce serait vraiment au-dessus des moyens du canton.
Le Conseil d'Etat tient à associer l'ensemble de la population à la décision. Alors que le référendum financier obligatoire n'existe plus dans le canton depuis une dizaine d'années, il a décidé de soumettre ce "projet très coûteux" au scrutin populaire.
Le TransRun en bref
Le TransRun prévoit la construction d'une liaison ferroviaire directe entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, avec arrêt unique à la nouvelle gare de Cernier en remplacement du tracé actuel.
La distance par le rail entre les deux villes passera de 29,5 km à 16,7 km. Le temps de parcours entre les deux villes sera réduit de moitié.
Le coût du RER est de 919 millions de francs. Avec la participation des CFF de 241 millions et l'octroi d'un éventuel soutien de 110 millions via le fonds d'agglomération, le coût passerait de 919 à 560 millions à la charge du canton et des communes.
Inconstitutionnalité du projet ?
Le député PLR et avocat Philippe Bauer a mis en garde ses pairs sur l'éventuelle inconstitutionnalité du projet.
Selon lui, comme le projet prévoit deux modifications constitutionnelles (le TransRun et "une règle d'or" imposant des budgets en équilibre pour après l'entrée en fonction de la nouvelle liaison), les citoyens ne pourront pas se déterminer en toute liberté, certains pourraient vouloir approuver un volet sans l'autre.
Neuchâtel a déjà eu un problème de ce côté avec une précédente votation et avait dû modifier son projet après s'être fait sonner les cloches par le Tribunal fédéral.
Nouvelle bisbille à Neuchâtel concernant le RER cantonal
Le projet de RER neuchâtelois continue à faire débat. Un ancien expert du canton a rencontré des députés en début d'année pour évoquer le sujet et il doit maintenant s'en expliquer devant les autorités du canton.
Le gouvernement neuchâtelois a convoqué mercredi son ancien délégué aux finances Francis Randin pour qu'il s'explique sur son attitude après son départ, selon une lettre que s'est procurée la RTS.
Cet expert financier de renom, qui a notamment sauvé les finances du canton de Vaud avec Pascal Broulis, a en effet rencontré les députés du canton après son départ pour évoquer le difficile dossier du RER neuchâtelois, ce qui n'est pas du goût du Château.
Une rencontre qui fâche
A fin décembre 2011, Francis Randin avait lâché son mandat à Neuchâtel, le canton et lui ne trouvant pas de terrain d’entente. Mais il a ensuite rencontré un groupe de députés neuchâtelois, le 14 février à Yverdon (VD), ceux-ci lui demandant d'aborder le sujet du RER et différents grand sujets qui seront voté cette année dans le canton. Les députés voulaient en effet en savoir un peu plus sur la marge de manœuvre financière du canton.
Francis Randin a maintenu que le canton n'avait pas les moyens de ses ambitions et que "sans un contrôle des dépense professionnel et serré, il va droit dans le murs". Alors que cette rencontre figure bien dans l’agenda de Francis Randin, la présidente du gouvernement Gisèle Ory n’a pas confirmé ce rendez-vous. Quand bien même il aurait lieu, ce ne serait, dit-elle, que pour faire le point de la situation avec lui, rien de plus.
Le gouvernement neuchâtelois doit revoir sa copie sur le TransRUN
Selon l'avis de droit demandé par le gouvernement neuchâtelois, le projet de RER cantonal TransRUN, soumis à votation le 23 septembre 2012, serait probablement annulé en cas de recours d'un citoyen. Le gouvernement doit donc l'amender dans l'urgence.
Professeur de droit constitutionnel à l'Université de Neuchâtel, Pascal Mahon s'est penché sur le texte concernant le RER neuchâtelois soumis au peuple le 23 septembre prochain, à la demande du Conseil d’État. Dans l'avis de droit qu'il vient de rendre, le professeur estime qu'il existe un sérieux doute sur la légalité de ce projet qui - dans la forme actuelle - serait sûrement annulé en cas de recours d'un citoyen.
La raison: le compromis présenté au peuple contient deux éléments intimement liés mais qui n'ont pas forcément de rapport. Car en votant "oui" le 23 septembre, les Neuchâtelois accepteraient bien sûr le TransRUN, mais ils accepteraient aussi d'inscrire la règle d'or budgétaire dans la Constitution. Ils s'imposeraient ainsi un sérieux programme d'économies.
Ce compromis, qui a permis de dégager une majorité au Parlement neuchâtelois, viole toutefois le principe de l'unité de matière, selon Pascal Mahon. En clair, on ne peut pas voter pour le RER sans voter le programme d'économies et inversement.
Nouveau désaveu pour le gouvernement
Sûrs de leur bon droit, le Grand Conseil et le Conseil d’État n'ont pas tenu compte des avertissements de certains députés. Aujourd'hui, tout est donc à refaire, et il va falloir faire vite. Le Parlement se prononce en effet en deuxième lecture sur le TransRUN la semaine prochaine.
En charge du dossier, le ministre Claude Nicati va modifier le projet en conséquence, avec un risque: celui de voir l'union sacrée en faveur du RER voler en éclat. Quoi qu'il en soit, c'est un important désaveu pour le Conseil d’État.
L'année dernière, un scénario quasi identique s'était déjà produit lors de la votation sur la fiscalité des entreprises.
Le Nouveau parti libéral ne veut plus du RER-Transrun
Le Nouveau parti libéral (NPL) change de camp: il retire son soutien au RER-Transrun.
Le Nouveau parti libéral a fait savoir sa position sur le dossier RER-transrun dans un communiqué envoyé jeudi après-midi par son fondateur Frédéric Hainard.
La raison de ce revirement? L’annonce d’une hausse de 20% des coûts des travaux pour le tunnel de Serrières, signalée dans nos colonnes le 12 juillet dernier.
Le parti se dit consterné par cette nouvelle.«Compte tenu de la connaissance exhaustive des aspects géologiques de ce chantier au surplus de petite envergure, pareil dépassement ne peut que susciter les pires craintes du NPL s’agissant du projet Transrun.»
Le parti remet en cause «la capacité du Conseiller d’Etat [Claude Nicati] en charge du Département de la gestion du territoire, de gérer des projets d’envergure.»
Le communiqué note qu’une partie du dépassement de crédit est liée à la gestion de l’excavation effectuée à double. «Ce dépassement de crédit est ainsi connu du Chef du département depuis près de 2 ans sans que jamais il n’en ait été fait mention.»
Aussi, le NPL dit craindre le pire pour les finances cantonales en relation avec le RER-Transrun. Le NPL appelle la population neuchâteloise à voter non au projet le 23 septembre.
L'avenir du «métro» neuchâtelois est incertain
Devisé à 919 millions de francs, le TransRun devrait permettre de fluidifier le réseau ferroviaire entre Neuchâtel et la Chaux-de-Fonds. Trop coûteux pour certains.
Sur le coût total des 919 millions, le canton et les communes paieraient la somme de 560 millions. Pour les opposants au projet, le TransRun est trop coûteux alors que lârgent pourrait aller à la réforme hospitalière et la caisse de pension.
Les Neuchâtelois se prononceront le 23 septembre sur le TransRun, épine dorsale du futur RER. Considéré comme crucial pour l'avenir du canton par les autorités, ce projet de société devisé à près d'un milliard de francs fait l'objet d'une campagne passionnée.
Le TransRun consiste en la réalisation d'une liaison ferroviaire essentiellement souterraine entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. Avec cette sorte de métro, le temps de parcours serait réduit de moitié par rapport à aujourd'hui pour s'établir à 14 minutes. Ce gain de temps se répercuterait sur les liaisons avec d'autres villes.
Le coût du RER-TransRun s'élève à 919 millions de francs, dont 830 millions pour la liaison rapide. Avec les contributions fédérales, et en particulier la participation de 241 millions des CFF, le coût à la charge du canton (60%) et des communes (40%) passerait de 919 à 560 millions. Ce réseau pourrait voir le jour à l'horizon 2022.
Issue incertaine
Mais à moins d'un mois du scrutin, l'issue de la votation reste incertaine. Très présent dans cette campagne, le Conseil d’État a multiplié les interventions et défendu cet investissement lors de plusieurs séances publiques.
Pour convertir à leur cause les indécis, les membres de l'exécutif neuchâtelois ont inlassablement souligné l'importance de se doter d'une infrastructure performante et moderne pour rendre le canton plus attractif, pour accroître la mobilité des citoyens et pour effacer les clivages entre le Haut et le Bas.
Un refus freinerait le développement du trafic ferroviaire avec les cantons voisins. Il serait interprété comme un signe de méfiance à l'égard des autorités qui tentent de donner une image positive à un canton écorné par plusieurs affaires et qui souffre d'un exode de contribuables.
Financement
La partie s'annonce difficile pour les partisans du projet. Depuis quelques semaines, les opposants gagnent en visibilité. Regroupés au sein de l'association «TransRun - Non», ils dénoncent un projet qu'ils jugent trop coûteux. Pour eux, le canton n'a tout simplement pas les moyens de s'offrir ce train rapide au regard des dossiers en suspens comme la réforme hospitalière ou la caisse de pension.
Les adversaires au TransRun emmenés par l'UDC redoutent une hausse des impôts pour combler l'emprunt. L'argument financier est celui qui est le plus fréquemment avancé par les opposants dans le courrier des lecteurs de «L'Express» et de «L'Impartial».
La campagne déjà émotionnelle s'accompagne d'une polémique après la décision du conseiller d'Etat Claude Nicati de retirer à un député opposé au TransRun son mandat au sein du conseil d'administration des Chemins de fer du Jura (CJ). Le conseiller d'Etat PLR en charge de la gestion du territoire estime que le député PLR Yvan Botteron ne peut pas siéger dans une entreprise de transports publics et s'afficher contre le RER.
Équilibre budgétaire
Pour réunir une majorité de députés au Grand Conseil et convaincre la droite qui conditionnait son aval à l'adoption de restrictions budgétaires, le Conseil d'Etat a assorti le projet de deux volets: le projet de TransRun proprement dit et l'obligation de parvenir à un équilibre budgétaire.
Pour garantir l'unité de la matière, le gouvernement a renforcé le lien entre le projet de RER et l'équilibre budgétaire par rapport à sa version initiale. Les budgets cantonaux devront être équilibrés jusqu'au remboursement de l'emprunt pour le RER, soit durant 25 ans.
Le décret portant modification de la Constitution (RER et équilibre budgétaire) a été adopté par 87 voix contre 16 lors de la deuxième lecture au Grand Conseil. Une majorité de l'UDC et une minorité du PLR ont refusé d'apporter leur soutien à ce train rapide.
Le Conseil d'Etat neuchâtelois monte au créneau pour défendre le TransRun
Le Conseil d’Etat neuchâtelois a réaffirmé lundi sa foi dans le projet de RER TransRun qui doit relier le haut et le bas du canton et qui sera soumis à la volonté populaire le 23 septembre prochain. Un "non" serait synonyme de marginalisation, selon les autorités.
Pour le Conseil d'Etat neuchâtelois, l'avenir du canton va se jouer lors de la votation sur le TransRun. Au complet, il a rappelé lundi que le canton avait les moyens de réaliser ce projet et qu'en cas de refus, il n'y aurait pas de plan B.
"Investissement rentable"
"Il est possible financièrement de se payer le RER", a martelé le président du gouvernement Philippe Gnaegi.
"Il ne s'agit pas d'un sacrifice mais d'un investissement économique rentable", a ajouté le conseiller d’État alors que la campagne gagne en intensité à moins d'un mois du scrutin.
Pour le Conseil d’État, un "non" le 23 septembre se traduirait par une marginalisation de Neuchâtel par rapport aux autres cantons de Suisse. Le conseiller d’État Claude Nicati a expliqué qu'en cas de refus, ce serait la stupéfaction des partenaires de l’État et des cantons voisins.
Rassurer les citoyens
Lors de cette ultime conférence de presse sur le TransRun-RER, le Conseil d’État s'est donc employé à rassurer les citoyens inquiets des coûts du projet. "Il n'y aura pas d'augmentation des coûts de fonctionnement et il n'y aura aucune surprise", a affirmé Claude Nicati qualifiant de "pétard mouillé" les déclarations de quatre députés soupçonnant l'exécutif de cacher des documents sur le financement.
Le TransRun en bref
Le TransRun consiste en la réalisation d'une liaison ferroviaire essentiellement souterraine entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds.
Avec cette sorte de métro, le temps de parcours serait réduit de moitié par rapport à aujourd'hui pour s'établir à 14 minutes. Ce gain de temps se répercuterait sur les liaisons avec d'autres villes.
Le coût du RER-TransRun s'élève à 919 millions de francs, dont 830 millions pour la liaison rapide. Avec les contributions fédérales, et en particulier la participation de 241 millions des CFF, le coût à la charge du canton (60%) et des communes (40%) passerait de 919 à 560 millions.
Ce réseau pourrait voir le jour à l'horizon 2022.
Les partisans du projet Transrun se mobilisent
Les partisans du Transrun se sont mobilisés dimanche pour former une chaîne humaine au col de La-Vue-des-Alpes (NE).
Quelque 1200 personnes ont répondu à l'appel d'un groupe de citoyens pour soutenir ce projet qui sera soumis au vote dans deux semaines.
Plusieurs personnalités neuchâteloises ont participé à cette action destinée à sensibiliser la population aux enjeux de ce scrutin sur le nouveau réseau de transports publics: le navigateur Raphaël Domjan, la chanteuse Cindy Santos ou Gilbert Facchinetti.
Tous les parlementaires fédéraux neuchâtelois, sauf le conseiller national UDC Yvan Perrin, et les quatre membres du Conseil D’État sont également montés à La-Vue-des-Alpes, a précisé Muriel Jaquet, porte-parole du groupe d'organisateurs.
Plusieurs conseils communaux au complet sont venus, comme ceux de la Chaux-de-Fonds ou du Locle.
Les participants sont partis simultanément des deux versants du col pour se rejoindre au sommet, à 1200 mètres d'altitude. Le président du Conseil d'Etat neuchâtelois Philippe Gnaegi et l'ancien gardien de football de Neuchâtel Xamax Pascal Zuberbühler ont allumé une «flamme de l'espoir» qui brûlera jusqu'au 23 septembre.
Climat tendu
Les organisateurs ont salué «le bel élan et la bonne ambiance» qui a régné durant la manifestation. Et de souligner le contraste avec le climat général actuel.
A deux semaines de ce scrutin jugé crucial pour l'avenir du canton, l'issue de la votation est incertaine. Depuis plusieurs semaines, les fronts se sont durcis. Les prises de position ainsi que les lettres de lecteur dans la presse se sont multipliées.
Les Neuchâtelois seraient favorables au Transrun
Le projet du Transrun reliant Neuchâtel à la Chaux-de-Fonds, et sur lequel les Neuchâtelois devront se prononcer le 23 septembre prochain, séduit une majorité de personnes dans le canton, selon un sondage.
Le projet du RER reliant Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds plaît aux Neuchâtelois. C'est ce qui ressort d'un sondage MIS trend effectué pour L'Express-L'Impartial et la radio régionale RTN.
Au total, 47,2% des personnes interrogées sont favorables au Transrun, contre 33% qui y sont opposées. La part des indécis demeure importante puisqu'elle représente 18,6% des sondés. Ce sondage a été réalisé du 27 août au 4 septembre par l'Institut MIS Trend auprès de 1007 Neuchâtelois. La marge d'erreur est de 3%.
Montagnes plus positives
Les districts des Montagnes neuchâteloises comptent le plus de partisans du projet : 63,1% à La Chaux-de-Fonds et 54% au Locle. Le soutien atteint seulement 42,5% dans le district de Neuchâtel. La principale motivation avancée par les partisans du RER-Transrun est la réduction du temps de parcours entre La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel. Sans surprise, les opposants avancent en premier lieu le coût du projet, 919 millions de francs dont 560 millions à charge du canton et des communes, pour expliquer leur position.
Le camp du oui s'est renforcé par rapport à un premier sondage mené au printemps. Cette enquête révélait que le RER neuchâtelois serait accepté par 43,2% des votants contre 38,4%. La proportion d'indécis s'élevait déjà à quelque 18,1%.
Résultat serré pour le TransRun à Neuchâtel
Selon les résultats issus du dépouillement des bulletins de 51 communes sur 53, quelque 51 % des Neuchâtelois rejetteraient le projet du TransRun reliant Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds. Mais la ville de Neuchâtel ne s'est pas encore prononcée.
Les citoyens neuchâtelois doivent dire dimanche s’ils acceptent le projet de RER TransRun qui doit relier le haut et le bas du canton. Selon les résultats disponibles, issus de 51 communes sur 53, 50,98% des Neuchâtelois y seraient défavorables, mais la ville de Neuchâtel ne s'est pas encore prononcée.
Le coût du RER-TransRun s'élève à 919 millions de francs, dont 830 millions pour la liaison rapide. Avec les contributions fédérales, et en particulier la participation de 241 millions des CFF, le coût à la charge du canton (60%) et des communes (40%) passerait de 919 à 560 millions. Ce réseau pourrait voir le jour à l'horizon 2022.
Un sondage MIS trend effectué pour L'Express-L'Impartial et la radio régionale RTN il y a une dizaine de jours indiquait que plus de 47% des Neuchâtelois y étaient favorables, contre 33% contre. La part des indécis était importante, puisqu'elle représentait près de 19% des sondés.
Le TransRun rejeté à une courte majorité à Neuchâtel
Après recomptage, il apparaît que 50,29% des Neuchâtelois rejettent le projet du TransRun reliant Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds. Seules 392 voix ont fait la différence.
Les Neuchâtelois ont joué la prudence financière en disant "non" dimanche, de justesse (à 392 voix d'écart), au projet de RER TransRun qui devait relier le haut et le bas du canton. 50,29% des Neuchâtelois ont ainsi désavoué leurs autorités.
Les résultats étaient serrés au point de justifier un recomptage des voix en ville de Neuchâtel, dont le résultat devait faire la différence.
Coût chiffré à près d'un milliard de francs
Le coût du projet était estimé à 919 millions de francs, dont 830 millions pour la liaison rapide. Avec les contributions fédérales, et en particulier la participation de 241 millions des CFF, le coût à la charge du canton (60%) et des communes (40%) serait passé de 919 à 560 millions. Le réseau devait voir le jour à l'horizon 2022.
Un sondage MIS trend effectué pour L'Express-L'Impartial et la radio régionale RTN il y a une dizaine de jours indiquait que plus de 47% des Neuchâtelois y étaient favorables, contre 33% contre. Mais la part des indécis restait importante, représentant près de 19% des sondés.
Le TransRun enterré par une courte majorité des Neuchâtelois
Après recomptage, il apparaît que 50,29% des Neuchâtelois rejettent le projet du TransRun reliant Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds. Seules 392 voix ont fait la différence.
Les Neuchâtelois ont joué la prudence financière en disant "non" dimanche, de justesse, au projet de RER TransRun qui devait relier le haut et le bas du canton. 50,29% des Neuchâtelois ont ainsi désavoué leurs autorités, contre 49,71% (33'724 non contre 33'332 oui). La participation s'est élevée à 51,5%.
Les districts du haut du canton ont été clairement minorisés. Celui de La Chaux-de-Fonds a dit oui à plus de 70% et celui du Locle à plus de 60%. Mais sur l'ensemble du canton, le non l'emporte pour 392 voix. Les résultats étaient serrés au point de justifier un recomptage des voix en ville de Neuchâtel, dont le résultat devait faire la différence.
Coût chiffré à près d'un milliard de francs
Le coût du projet était estimé à 919 millions de francs, dont 830 millions pour la liaison rapide. Avec les contributions fédérales, et en particulier la participation de 241 millions des CFF, le coût à la charge du canton (60%) et des communes (40%) serait passé de 919 à 560 millions. Le réseau devait voir le jour à l'horizon 2022.
Un sondage MIS trend effectué pour L'Express-L'Impartial et la radio régionale RTN il y a une dizaine de jours indiquait que plus de 47% des Neuchâtelois y étaient favorables, contre 33% contre. Mais la part des indécis restait importante, représentant près de 19% des sondés.
"Investissement pharaonique"
A l'exception de l'UDC, tous les partis représentés au Grand Conseil avaient recommandé l'acceptation du projet. Le Grand Conseil avait pour sa part adopté le projet en juin à une très large majorité, par 87 voix à 16.
Selon les opposants, emmenés par les députés Raymond Clottu (UDC) et Philippe Bauer (PLR), ce projet était "ambitieux, trop ambitieux et [venait] trop tôt". A leur avis, il faut d'abord faire le ménage, venir à bout de la réforme hospitalière, assainir les finances cantonales et la caisse de pensions de l’État avant de se lancer dans un investissement qualifié de "pharaonique pour le canton le plus endetté de Suisse".
Les CFF vont rénover la ligne ferroviaire existante
La liaison ferroviaire entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds se poursuivra sur la ligne existante, ont annoncé dimanche les CFF, prenant acte de la décision des Neuchâtelois.
"Nous allons désormais renouveler la ligne entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds pour la maintenir à un bon niveau et assurer aussi bien que possible le trafic ferroviaire du futur", a indiqué Philippe Gauderon, chef de la division Infrastructure et membre de la direction des CFF.
Les CFF vont lancer les études nécessaires à l'entretien et au renouvellement de la ligne Neuchâtel - Chambrelien - La Chaux-de-Fonds dès ces prochains jours.
Le refus du RER neuchâtelois interpelle la presse romande
La presse romande commente abondamment les résultats des votations de dimanche. Les objets fédéraux et la fumée passive, mais surtout le rejet du RER neuchâtelois, le TransRUN, qui, pour la plupart des commentateurs, révèle une rupture entre autorités et électorat dans le canton.
Les journaux de ce lundi saluent dans leur ensemble le non à l'initiative sur la fumée passive sorti des urnes dimanche. Ils voient dans le choix du peuple une victoire pour la liberté individuelle et pour le fédéralisme.
Les deux autres initiatives soumises à votation, celle en faveur de la promotion de l'enseignement musical et celle pour la sécurité du logement à la retraite, n'ont suscité que peu de commentaires, en particulier dans la presse romande.
Crise de confiance à Neuchâtel
En revanche, la presse romande commente largement le refus du projet de RER-TransRUN dans le canton de Neuchâtel. Les éditorialistes évoquent le rendez-vous manqué des Neuchâtelois ainsi que la rupture entre population et autorités politiques.
Neuchâtel a tout jeté dimanche, l'eau du bain, le bébé et même la baignoire, constatent "24 Heures" et la "Tribune de Genève". Parlant de législature perdue, les deux quotidiens estiment que la population n'a plus confiance dans ses autorités, qu'"elle aurait refusé n'importe quel projet venant de ces politiciens qui étalent leurs dissensions au grand jour".
"Neuchâtel a raté un train, d'un souffle", relève le "Quotidien jurassien". "Le petit non neuchâtelois au TransRUN n'exprime pas moins la grande frilosité de ce canton qui a perdu son audace, sa confiance en lui et en ses autorités politiques. Neuchâtel continue à se déchirer entre ses montagnes et son littoral."
"Le Courrier" parle de choix du repli. Malgré la courte victoire du non, pour moins de 400 voix seulement, "le canton a bel et bien perdu une occasion unique de se projeter dans l'avenir avec un projet qui devait permettre de rapprocher les différentes régions du canton mais aussi ce dernier du reste de la Suisse".
"Le Temps" assimile la votation à une gifle, exprimant les doutes du peuple quant à la capacité de l’État à assumer les 560 millions de francs revenant au canton et aux communes avec le TransRUN. Pour le quotidien, la réduction des salaires de la fonction publique en 2013 et l'assainissement de la caisse de pension publique ont pesé dans la balance.
Gueule de bois
Pour "L'Impartial" et "L'Express", le non va bien au-delà du seul résultat et met à mal la cohésion cantonale, eu égard à un Haut qui a voté oui contre le reste du canton, à l'exception notable notamment de la ville de Neuchâtel. Les journaux neuchâtelois s'étaient activement engagés en faveur du projet de transport public.
L'éditorial commun aux deux titres s'intitule "Chambrelien capitale cantonale", du nom de la gare où les trains devront continuer à rebrousser chemin entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds jusqu'à nouvel avis. Il mentionne encore le fait que "ce matin le canton de Neuchâtel se réveille avec une sacrée gueule de bois".
"La Liberté" souligne la crise de confiance qui affecte Neuchâtel. "Effrayé par le gouffre des finances cantonales, le peuple a peut-être raté l'occasion de combler le fossé qui se creuse entre le Haut et le Bas", note le quotidien fribourgeois en relevant aussi la baffe reçue par Claude Nicati, le conseiller d’État en charge du dossier.
Thor Navigator Wrote:Le coût en regard du gain de temps est un critère à utiliser avec beaucoup de prudence car sa pertinence est pour le moins limitée. Il est beaucoup plus logique de raisonner en intégrant le niveau de trafic et idéalement en comptabilisant de manière différente les voyageurs prenant déjà le train ou reportés d'autres modes et le trafic induit (ce que l'on fait dans un bilan socio-éco). Ici, le point faible, c'est clairement le niveau du trafic attendu (en regard de l'investissement à réaliser).
Qu'est-ce qui justifie un montant aussi élevé pour au titre de l'assainissement de la ligne existante ? La reprise complète du tunnel de faîte + un renouvellement complet de la voie ? Il s'agit d'une voie unique et d'une longueur assez réduite.
Pour la suppression du rebroussement à Chambrelien, j'ai du mal à comprendre qu'il faille réaliser un tunnel de 6 à 7 km.
Enfin, s'agissant du tronc commun avec la ligne du pied du Jura, n'est-ce pas plus la bifurcation à niveau que la capacité proprement dite du tronçon à DV qui pose problème ?
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