Accidents et incidents : sujet unique

[Didier 74]

Nice Matin, 14 janvier

Deux ans ferme pour les agresseurs du contrôleur SNCF

Le contrôleur à bord du TER, qui reliait mercredi soir Grasse à Vintimille, était venu au secours d'une passagère agressée, à hauteur de la gare de Villeneuve-Loubet.

On était alcoolisés, on ne se souvient plus de rien. » L'audience correctionnelle qui s'est déroulée, hier au tribunal de Grasse, n'aura pas permis d'en savoir plus sur les motivations des deux jeunes Niçois qui ont agressé un contrôleur SNCF (nos éditions de jeudi). Mercredi soir, après avoir consommé de l'alcool en quantité, Jonathan Loisy, 24 ans, et Soufiane Zehani, 18 ans, montent à bord d'un TER qui relie Grasse à Vintimille. Alors qu'ils importunent une passagère, à hauteur de la gare de Villeneuve-Loubet, le contrôleur présent dans les wagons s'interpose, menaçant d'appeler la police.

« C'est le trou noir »

Une intrusion de l'agent, non sans déplaire au binôme alcoolisé, qui assène un violent coup de bouteille sur la tête du contrôleur.

« On a bu du champagne, du whisky, du rhum et de la vodka. C'est le trou noir. Je ne bois pas souvent mais quand je bois j'ai du mal à m'arrêter », explique le jeune majeur, déjà connu des services de police. « Êtes-vous conscients que vous auriez pu le tuer ? », lance Franck Robail, président du tribunal. « On veut s'excuser », répondent-ils, penauds. Il a fallu que les policiers soumettent aux prévenus les photographies de l'altercation, pendant leurs quarante-huit heures de garde à vue, pour que ceux-ci reconnaissent les faits.

« J'ai quand même du mal à croire, d'après le taux d'alcoolémie relevé, que vous étiez ivres au point de vous souvenir de rien », constate Marie-Eve Parant, substitut du procureur. Requérant des peines planchers allant jusqu'à deux ans ferme, l'un d'entre eux étant récidiviste. Des réquisitions jugées sévères, par le conseil des prévenus, Me Laurent. Pour autant, le tribunal a souhaité appliquer une sanction exemplaire et a condamné les deux Niçois à quatre ans de prison dont deux ans ferme. La période de sursis est assortie d'une mise à l'épreuve. Avec l'obligation pour tous les deux de travailler, de soigner leur éventuelle addiction à l'alcool et d'indemniser l'agent.

La victime, âgée d'une quarantaine d'années, s'est vue délivrer une incapacité totale de travail de deux jours. Elle a pu regagner son domicile, après avoir été soignée, pour une plaie frontale, à l'hôpital Saint-Roch de Nice. Sa constitution de partie civile sera étudiée par le tribunal, le 16 avril prochain. La SNCF a, quant à elle, été jugée non-recevable, par la juridiction. M . ABed

[mauzemontole]

Enfin ! On arrête d'être concilliant

[Rails & Drailles]

+1!

[Didier 74]

En raison d'un problème au niveau des pompes d'extraction dans le tunnel du Mont-Cenis, côté italien, la circulation a été interrompue dans ce secteur à 15h30 par mesure de sécurité. Elle a repris progressivement à 17h15 et normalement depuis 17h30. Le TGV 9247 (Paris 12h45 - Milan 19h47) a subi un retard de 50 minutes. Le TGV 9249 (Paris 14h41 - Milan 21h45) a subi un retard de 40 minutes.

[BravoAlpha]

Pour ceux qui ne connaissent pas, un site qui scrute en live "infoligne " et cumule les retards des trains à la journée, à la semaine,...

http://www.untrainderetard.com/

le TOP 10 des trains en retard est instructif, le premier TGV qui arrive en tête des TGV en retard est sans surprise un Bruxelles - Nice

[riri27]

Interessant ce site; j'ai pu voir que le TGV 8524 a eu 240 mns de retard suite à une panne à Morcenx.

[pilfranc]

Il devrait aussi scruter gare en mouvement.Tout à l'heure (ligne Lyon>Grenoble interrompue), Infoligne mettait les trains (pour les TER que j'ai regardé) à l'heure, alors qu'ils avaient entre 05 min et indéterminé de retard...

[Jojo]

Il devrait aussi scruter gare en mouvement.Tout à l'heure (ligne Lyon>Grenoble interrompue), Infoligne mettait les trains (pour les TER que j'ai regardé) à l'heure, alors qu'ils avaient entre 05 min et indéterminé de retard...

Il est très courant d'avoir des infos contradictoires entre les deux sites... le seul moyen vraiment fiable de savoir est d'aller attendre le train en gare...

[Tib0138]

[...](ligne Lyon>Grenoble interrompue)[...]

Encore ??! Il y avait déjà eu un problème sur cette ligne la semaine dernière ! C'est vraiment la cata cette ligne !

[Didier 74]

Il y a eu une collision mortelle à un PN au Grand-Lemps entre un TER et une voiture vers 10h30 ce matin. La conductrice est décédée. Le trafic a été interrompu près de 3h.

[Cramos]

le TOP 10 des trains en retard est instructif, le premier TGV qui arrive en tête des TGV en retard est sans surprise un Bruxelles - Nice

Il faudrait pondérer ce top 10 par rapport au nombre de jours de circulations. En effet, un train qui circule que les dimanches n'appaîtra pas dans ces stat, où seuls les TGV quotidiens figureront.

[Tib0138]

[...](ligne Lyon>Grenoble interrompue)[...]

Encore ??! Il y avait déjà eu un problème sur cette ligne la semaine dernière ! C'est vraiment la cata cette ligne !

Il y a eu une collision mortelle à un PN au Grand-Lemps entre un TER et une voiture vers 10h30 ce matin. La conductrice est décédée. Le trafic a été interrompu près de 3h.

Autant pour moi.

[mauzemontole]

Il devrait aussi scruter gare en mouvement.Tout à l'heure (ligne Lyon>Grenoble interrompue), Infoligne mettait les trains (pour les TER que j'ai regardé) à l'heure, alors qu'ils avaient entre 05 min et indéterminé de retard...

Il est très courant d'avoir des infos contradictoires entre les deux sites... le seul moyen vraiment fiable de savoir est d'aller attendre le train en gare...

J'ai déjà vu Infolignes dire qu'un train était supprimé alors qu'il circulait...

[Didier 74]

Un drame effroyable s'est produit jeudi 12 janvier à Veynes. Les circonstances de ce drame semblent difficiles à établir.

ledauphine.com, 12 janvier

Veynes : une jeune vacancière tuée par un train

Le drame s'est produit à la gare de Veynes-Dévoluy. La victime avait emprunté le train de nuit qui reliait Paris à Briançon.

Une jeune vacancière de la région parisienne a été tuée par un train, ce matin, en gare de Veynes-Dévoluy. La victime, âgée d'une vingtaine d'années, arrivait de Paris. Elle a été écrasée par le train de nuit Paris-Briançon.
La gare a été bouclée par les gendarmes, qui ont procédé à une reconstitution du drame, en présence du procureur de la République de Gap. Reconstitution qui a débuté vers 11 heures et s'est terminée vers 13 heures. Une quinzaine de gendarmes se trouvaient sur place.
Vers 14 heures, les sapeurs-pompiers sont arrivés pour nettoyer les lieux.

La Provence, 13 janvier

Accident en gare de Veynes-Dévoluy (Hautes-Alpes) le jeudi 12 janvier

Une étudiante de 20 ans demeurant à Palaiseau (Essonne), est décédée tôt hier matin en garebde Veynes-Dévoluy, où elle descendait en compagnie de son petit ami âgé de 21 ans avec qui elle devait passer une semaine dans le Dévoluy.

Selon le procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier, "le jeune couple s'est réveillé tardivement et s'est organisé rapidement pour quitter le wagon. Déjà, des voyageurs montés en gare de Veynes entraient dans le compartiment que Caroline Radovcic et son ami n'avaient pas encore quitté. Ils sont descendus du train au moment où celui-ci s'apprêtait à démarrer. La jeune femme a alors chuté sur les voies." Elle a été vraisemblablement happée par les deux voitures de queue et est passée sous les essieux, se faisant couper en deux. "La thèse accidentelle est privilégiée", a conclu le magistrat du parquet.

Le Dauphiné Libéré, 13 janvier

Alors qu’elle se rendait en vacances dans le Dévoluy avec son petit ami Une étudiante meurt écrasée par le train de nuit

Une reconstitution pour tenter de comprendre les raisons de ce drame
Lors de la reconstitution, les enquêteurs sont revenus sur de nombreux points de sécurité.

Le mécanicien, le chef de sécurité ainsi que le contrôleur ont été des acteurs importants de cette reconstitution. Pour les besoins de l’enquête, le départ du train, comme cela s’est passé hier matin, peu avant le drame, a été rejoué par les professionnels.
À vitesse réduite, les portes ne sont pas verrouillées

Ils se sont attardés sur l’ouverture de la porte du premier wagon alors que le train roulait et ce, toujours en gare de Veynes.

L’ouverture et fermeture des portes des trains sont soumises à une directive européenne qui stipule que lorsque le train circule à vitesse réduite, les portes ne sont pas verrouillées.

Pour l’heure, le train est à quai. Un expert sera nommé afin de procéder à divers examens techniques « pour vérifier qu’il n’y a pas eu de défaillance », indique le parquet de Gap.

Quatre-vingts passagers avaient pris place dans le train
Le train de nuit 5789, de type corail, reliait Paris à Briançon. Il avait à son bord 80 passagers. Ces derniers ont été acheminés « vers leur gare de destination par car », a indiqué la SNCF. D’autre part, une solution de remplacement, pour effectuer les liaisons entre les Hautes-Alpes et Paris, a été trouvée puisque le train de nuit a été immobilisé et mis à disposition de la justice, en gare de Veynes-Dévoluy, sur les lieux du drame.

« Un protocole existe entre les autorités judiciaires, la gendarmerie et la SNCF, a souligné le procureur de la République de Gap, Philippe Toccanier. Cela a très bien fonctionné lors de cet accident ».

14 janvier

Après la mort d’une étudiante, écrasée par un train jeudi matin Nouvelle reconstitution hier matin en gare de Veynes

Une première reconstitution avait eu lieu jeudi, juste après le drame. Une autre a suivi hier.

L’enquête se poursuit après le terrible accident qui s’est déroulé jeudi matin en gare de Veynes. Hier vers 6h30, heure à laquelle Caroline Radovcic avait été écrasée par le train de nuit la veille, une nouvelle reconstitution a eu lieu. Une première avait été organisée juste après le drame. « L’objectif était de retrouver les mêmes conditions de luminosité », a précisé le substitut du procureur, Sébastien Hauger. Le Parquet a simplement expliqué que « beaucoup de choses étaient importantes à voir » concernant les circonstances de la mort de cette étudiante âgée de 20 ans et originaire de la région parisienne.

Des expertises ce week-end
Me Nathalie Audéoud, avocate de la SNCF, a assisté à cette deuxième reconstitution : « Celle-ci était particulièrement orientée sur ce qu’a fait le chef de service, dans le cadre de ses fonctions, lors du départ du train, avance-t-elle. S’agissant de la responsabilité des agents comme de la SNCF, il est trop tôt pour se prononcer. Mais l’enquête n’a pas révélé pour l’instant d’éléments susceptibles de mettre en cause ces responsabilités. »

Les investigations devraient se poursuivre ce week-end, avec l’expertise technique de la rame dans laquelle se trouvait la victime. Les enquêteurs pourraient notamment chercher à vérifier que le système de verrouillage des portes a correctement fonctionné.

[Didier 74]

Le TGV Est perturbé

AFP, 19 janvier

Des retards sur la ligne SNCF Paris-Reims

Neuf câbles de signalisation ont été coupés hier soir sur une ligne SNCF à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), entraînant des perturbations ce matin dans la circulation des trains sur les axes Paris-Strasbourg et Paris-Reims, annonce la SNCF qui a porté plainte.

"Un acte de malveillance a été commis à Vaires-sur-Marne. Neuf câbles de signalisation ont été coupés. Le plan de transport a été adapté, mais malgré la mobilisation (du personnel), il y a des conséquences sur la circulation des trains", ce matin, a indiqué le service de presse de la SNCF.

"Trente minutes de retard" étaient enregistrées jeudi matin sur les Paris-Reims, et "un peu plus" sur les Paris-Strasbourg, selon la même source, en raison de la présence sur les voies d'agents SNCF procédant aux travaux.

Sur la liaison Paris/Strasbourg, "certains trains peuvent subir un retard d'1 heure jusqu'en fin d'après midi", précise le site de la SNCF. "Les TGV sur la relation Paris/Reims empruntent un autre itinéraire via la ligne classique afin de contourner l'incident", ajoute le site.

La ligne classique Lyon - Valence est elle perturbée après la découverte d'un corps le long de la voie à Salaise-sur-Sanne vers 10h rapporte ledauphine.com

[Didier 74]

lecannois.fr

Le contrôleur agressé à la bouteille de champagne raconte son calvaire

Une semaine après son agression, le contrôleur de train, qui n'a pas voulu donner son nom par peur de représailles, sort de son silence. Depuis son village perché de l'arrière-pays niçois, il met en lumière les violences subies.

«Quittez le train ou je fais appel à la police : voici les quelques mots qui m’ont valu de me faire casser une bouteille de champagne sur le crâne » relate timidement Jean-Louis (*), le contrôleur non-syndiqué de 53 ans agressé par deux Niçois de 18 et 25 ans dans un train arrêté en gare de Villeneuve-Loubet, mercredi dernier. Résultat : quatre points de suture au niveau du front, une entorse du pouce et cinq jours d’arrêt dont deux d’incapacité temporaire de travail. Une évaluation de préjudice corporel qu’il conteste aujourd’hui. « Je suis traumatisé. Je ne peux toujours pas retourner travailler » jure-t-il. « Tout ça parce que je me suis interposé dans le but de défendre un homme qui tentait, lui-même, de secourir une jeune femme en proie à des voyous » fait-il remarquer d’un ton abasourdi, tout en évoquant les risques d’une nouvelle escalade de violence.

« C’est sa troisième fois en 10 ans »
Décrit comme quelqu’un de « gentil », son agression laisse pantois. « Déjà qu’il me dit que c’est dur en temps normal, alors là… » lance sa voisine Augusta, encore sous le choc. « D’autant plus qu’il n’est qu’à deux ans de la retraite et que c’est sa troisième fois en 10 ans » explique son épouse, derrière la porte entrebâillée de son domicile. « Il y a cinq ans à Fréjus, je me suis fait gifler par un jeune de 14 ans pour lui avoir demandé son titre de transport » dit Jean-Louis. « Mais j’avais déjà été passé à tabac, il y a dix ans en banlieue parisienne, par un jeune qui refusait d’éteindre sa cigarette ».

En dépit de l’interpellation rapide des deux délinquants, un problème subsiste : la perte de contrôle de la SNCF en matière de sécurité. Pour Philippe Serre, délégué régional de la sûreté à la SNCF, cet intérêt soudain pour la condition des contrôleurs ne tiendrait, de toute façon, qu’à la soudaine médiatisation d’un simple fait divers. « En trois millions de voyages par an dans les A.-M, une agression comme celle-là interpelle forcément puis prend le pas sur le reste » explique-t-il. Selon nos sources, deux autres contrôleurs ont pourtant été pris à partie, il y a deux semaines, dans un train roulant entre Nice et Cannes. Preuve que l’agression de Jean-Louis est loin d’être une peccadille.

L’escalade de violence
En 2011, le syndicat CGT des cheminots a recensé 52 cas de violence dans la région Paca, dont 17 dans les Alpes-Maritimes. Face à une nette hausse, certains fonctionnaires n’hésitent d’ailleurs plus à parler d’un phénomène de société. C’est le cas de Thierry Meglio, secrétaire fédéral CGT dans la région, pour qui ces agressions sont édifiantes. « Le pire dans tout ça, c’est que l’on ne peut même plus se fier à ces chiffres », déplore-t-il, et ce en raison du fait qu’ils ne gonfleraient qu’en fonction du courage dont font preuve le peu de victimes qui osent encore déposer plainte.

« Inutile de préciser qu’ils ne sont pas les plus nombreux » dit-il. « D’autres collègues à avoir connu le même sort sans se manifester ? J’en connais des tas », atteste aussi Michaël Albin, contrôleur et responsable syndical des cheminots de Nice et région. « Sans crainte de représailles, d’autres incidents viendraient s’ajouter à ce triste bilan. C’est certain », indique Thierry Meglio. « Il y a déjà bien longtemps que nous avons dépassés le simple stade des violences verbales ». Si la situation laisse sans voix, elle n’en inspire pas moins des idées.

« Le comportement des gens, on le subit »
Qu’un agent de contrôle soit à la fois formé au combat et muni d’une arme de défense : c’est la solution que préconise aujourd’hui Stéphanie (*), contrôleuse niçoise de 32 ans. « C’est quand même fou que l’on n’ait toujours pas le droit d’avoir une simple bombe lacrymogène sur nous » s’indigne celle-ci. « Hors de question de former des bêtes de combat » répond de son côté Philippe Serre. « La formation juridique/placement suivie est déjà là pour leur apprendre à ne pas se blesser ». Des cours qu’elle juge pourtant « inutiles ». « D’une manière générale, nous ne sommes autorisés qu’à attendre d’être frappés pour ensuite riposter d’une façon proportionnelle. C’est n’importe quoi » souligne celle qui a déjà essuyé brimades et bousculades au long de sa jeune carrière.

« La vérité, c’est que le comportement des gens, on le subit » conclut le cadre SNCF. Un constat qui laisse les fonctionnaires perplexes. Pour Jean-Louis, la solution aurait pourtant été de ne plus réduire les effectifs et surtout de renforcer les opérations de filtrage sur les quais. « Or, on a beau tirer la sonnette d’alarme, personne ne bouge » dit-il. « Tout ce qu’on peut faire pour éviter que cela dégénère, c’est calmer le jeu en contrôlant de moins en moins les jeunes. Voilà tout ! ».
Alors qu’une rencontre était annoncée cette semaine à Marseille, entre lui et Philippe Bru, directeur régional de la SNCF, il déclare de son côté ne pas avoir été contacté. Et bien que cela ne devrait pas dissiper le climat de terreur, la cinquantaine d’agents de la Surveillance générale (Suge), titulaires d'une autorisation de port d'arme, continuera d’assurer la sécurité des voyageurs et des 290 contrôleurs. des Alpes-Maritimes.

[Didier 74]

AFP, 19 janvier

Adolescente fauchée : relaxe requise pour la SCNF

Le parquet a requis la relaxe pour la SNCF, poursuivie après la mort en 2003 d'une adolescente de 16 ans qui avait été fauchée par un train à la halte TER de Laillé (Ille-et-Vilaine), jeudi devant le tribunal correctionnel de Rennes. La SNCF répond d'"homicide involontaire par personne morale" pour cet accident survenu dans la soirée du 17 février 2003.

Sandy Robert venait de descendre du TER Rennes-Redon pour rentrer chez elle quand elle avait été écrasée par un train arrivant à pleine vitesse dans l'autre sens, alors qu'elle traversait les voies pour rejoindre sa soeur sur le quai opposé. Pour traverser, l'adolescente avait employé, comme d'autres voyageurs le faisaient régulièrement, un "bateau" dans le quai plutôt que le parcours fléché qui invitait à passer par le passage à niveau d'une départementale très fréquentée.

Des élus locaux avaient dénoncé dans un courrier à la SNCF la dangerosité des lieux, marqués notamment par une mauvaise visibilité, et qui ont été réaménagés après le drame. Selon l'avocate des parties civiles Emmanuelle Bon-Julien,& "il n'y a eu ni imprudence, ni fatalité, il y eu une faute de la SNCF". Le parquet n'a pour sa part relevé "aucun manquement de nature à engager la responsabilité pénale de la SNCF": la signalisation indiquait clairement qu'il fallait emprunter le passage à niveau, et celui-ci, barrières fermées au moment du drame, avait parfaitement fonctionné.

[Thor Navigator]

C'est un incident qui survient rarement sur LGV, vu que l'arrêt est toujours annoncé par une séquence de ralentissement via la signalisation en cabine. Dans le cas évoqué ici, la gare est très proche du raccordement de Petit-Croix (parcourable à 160), ce qui a pu jouer un rôle... mais tout de même, lorsque le train est tracé en voie direct, la vitesse limite de ligne (300 puis 320 km/h) est rapidement affichée au CAB, ce qui n'est pas le cas quand le train est dirigé vers la voie 4 de la gare nouvelle (le 300 VL étant remplacé par l'indication 170A).

[lgv2030 - eomer]

C mais tout de même, lorsque le train est tracé en voie direct, la vitesse limite de ligne (300 puis 320 km/h) est rapidement affichée au CAB, ce qui n'est pas le cas quand le train est dirigé vers la voie 4 de la gare nouvelle (le 300 VL étant remplacé par l'indication 170A).

lol...il avait bu uniquement du café pour se réveiller celui là ?

[Cramos]

J'ai déjà vu des conducteurs qui conduisaient sans la fiche train... Le conducteur faisant confiance à la signalo : s'il est dirigée sur voie déviée c'est qu'il doit s'arrêter en gare, sinon... L'avantage ici, c'est que la voie banalisée de la LGV (et le fait qu'il n'y a pas une tonne de trains à circuler l'un derrière l'autre) a été utilisée pour ramener le train à quai. Bonne nouvelle.
Autre hypothèse (plus plausible selon moi), le conducteur savait qu'il devait s'arrêter, mais la ligne étant toute nouvelle, il ne la connait pas encore par coeur, notamment pour savoir quand commence la séquence de ralentissement. Il attend de voir apparaître en cabine cette fameuse séquence, quand il constate qu'il est déjà au niveau de la gare, et du coup freine.
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi il n'a pas été correctement aiguillé. Aujourd'hui (et depuis toujours sur LGV?), ce type de signalisation est informatisée, et si tout est à l'heure, s'il n'y a pas de perturbation, les itinéraires sont tracés automatiquement, non?

[Thor Navigator]

Tu sous-entends qu'il serait passé en voie directe, ce qui n'est pas mentionné dans la brève du journal (qui ne dit pas non plus qu'il est passé à quai). Si effectivement c'était le cas, ce serait d'abord un raté au niveau du PCD qui gère les installations de la ligne (normalement les itinéraires sont programmés mais une reprise manuelle est toujours possible évidemment). En cas de raté de programmation, si le conducteur s'en aperçoit au plus tôt, il peut dans certains cas s'arrêter en amont de la bifurcation ou de l'itinéraire accédant à la voie en gare (ce qui permet alors au poste de réaliser une reprise d'itinéraire). Dans le cas de Belfort-Montbéliard TGV, il faut freiner sans tarder dès le second canton de TVM car le 170A monte tardivement, le racc étant à 160.

[thalys75]

L'Est Républicain a relaté cet incident en terminant par cette anecdote concernant un autre incident : vendredi le TGV dans lequel se trouvait Jean Pierre Chevènement est arrivé en retard à Belfort-Montbéliard car la rame a percuté un renard... En retard à la réunion a laquelle il devait assister, le député s'est excusé pour cette agression envers la bio diversité...

[Cramos]

Tu sous-entends qu'il serait passé en voie directe, ce qui n'est pas mentionné dans la brève du journal (qui ne dit pas non plus qu'il est passé à quai).

C'est en effet une supposition. Sinon, le conducteur n'est pas très locasse : dirigé vers la voie d'évitement, il aurait cru à un simple dérouillage des aiguilles?

En cas de raté de programmation,

C'est ça qui m'épate : cela peut-il exister sur un sillon normal (sans avriante travaux, sans variante de deserte?)

[Didier 74]

Milan 16h10 - Paris 6h18 !

Le TGV 9241 (Paris 7h49 - Milan 14h41) a été limité à Turin en raison du retard pris entre Paris et Modane. Cette rame est normalement réutilisée pour le TGV 9248 (Milan 16h10 - Paris 23h24). Les passagers en provenance de Milan ont été acheminés en car à Turin, d'où le 9248 est parti avec 2h de retard. Ce TGV devrait arriver vers 22h15 à Chambéry. Il ne poursuivra pas son trajet, en raison de la fermeture de la LGV pour la nuit. Les passagers sont replacés dans le train de nuit Lunéa 5706 (Chambéry 23h48 - Paris Austerlitz 6h18).

Pour les voyageurs au départ de Chambéry et Saint-Exupéry, un TGV de remplacement est mis en place avec un départ retardé de 30 minutes.

[Didier 74]

lejsl.com, 31 janvier

ETANG-SUR-ARROUX Une locomotive déraille

Au niveau d'un aiguillage, la locomotive a quitté le rail.

Un convoi de chantier bloque la circulation des trains entre Nevers et Chagny dans les deux sens.

C'est un incident peu ordinaire qui s'est produit ce mardi en début de matinée sur la ligne SNCF Chagny-Nevers, à hauteur de l'approche de la gare d'Etang-sur-Arroux.

Une locomotive tractant un train de wagons de chantiers a déraillé sur la voie Nevers-Chagny. Il semblerait que l'incident se soit produit au niveau d'un aiguillage. Comme le gabarit de l'engin engage également la voie en direction de Nevers, les deux sens de circulation sont bloqués. Des moyens de levage sont attendus sur place. L'opération risque de s'étendre sur une bonne partie de l'après-midi.

Les TER Dijon - Nevers ont été fortement perturbés par cet événement.