[Infrastructure] Plan Rail Midi-Pyrénées

[dyonisos]

Un retour d'informations sur un accident dans le Gers a incité RFF à proposer une fermeture définitinve du PN avec reconstruction d'une route adjacente à la voie ferrée, tout en contestant un jugement en cours sur cet accident.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/12 ... table.html

Gimont. Accident de TER en 2010 : la collision était inévitable

La collision s'était produite le 27 septembre 2010, à Gimont, au passage à niveau 76./Photo DDM, S. L.

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Quatorze mois après la collision entre un TER et un camion, entre Gimont et Escorneboeuf, le Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre a rendu ses conclusions. Un problème de visibilité rendait l'accident inévitable. RFF a accepté de financer la suppression du passage à niveau et la construction d'une voie d'évitement.

L'actualité récente a une nouvelle fois illustré de façon dramatique les risques que faisaient courir les passages à niveau non gardés aux automobilistes.

Le 4 décembre, dans le Rhône, une collision avec un train a décimé une famille de cinq personnes. Le 27 septembre 2010 à Gimont, les passagers du train et le conducteur du camion percuté de plein fouet, à 8 h 43, ont eu plus de chance. L'accident a fait onze blessés, dont un grave. Dans les deux cas, le Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) a été saisi, avec pour objectif de « prévenir de futurs accidents en déterminant les circonstances et les causes de l'événement analysé et en établissant les recommandations de sécurité utiles ».

Malheureusement pour le père et les trois enfants décédés le 4 décembre, il a rendu ses conclusions un jour trop tard sur la collision de Gimont. Mais gageons que d'autres villes en France suivront l'exemple gersois partout où les passages à niveau sont encore gardés par de simples croix de Saint-André.

Selon les enquêteurs, il apparaît, en effet, que le conducteur du camion, qui avait marqué le stop ce matin-là à Gimont, était dans « l'incapacité de franchir le passage à niveau avant que le train, devenu perceptible onze secondes auparavant, ne l'atteigne ».

Mais le BEA-TT met aussi en cause le tracé de la voie communale qui marque un angle inférieur à 90° par rapport à la voie ferrée. « Il ne permet pas aux conducteurs de véhicules de grand gabarit de se positionner à l'entrée du passage à niveau de manière à percevoir correctement l'arrivée des trains et les oblige à effectuer une manœuvre délicate, à petite vitesse, pour traverser la voie ferrée. »

L'état des lieux n'a pas surpris les élus et RFF (1) qui avaient pris les devants pour trouver des solutions sous l'égide de la préfecture. Trois réunions tripartites ont été organisées en 2011. Elles vont déboucher sur une option qui risque de satisfaire tout le monde, si l'enquête publique est favorable. Et pour cause, RFF propose de prendre tous les frais à sa charge. Il a d'ailleurs transmis les détails au préfet Guépratte le 18 novembre. Le projet consiste, en fait, à construire une voie d'évitement de 700 m, voie qui permettra de desservir le hameau de Julias à partir du pont de Cologne, route de Touget, sur la RD 120. Coût pour RFF : 300 000€. Et bien des risques évités pour les riverains, puisque le passage à niveau sera supprimé dans la foulée, soit fin 2012 au plus tard. D'ici là, la circulation est interdite aux poids lourds sur l'actuel passage à niveau 76, sauf desserte locale.

(1) RFF conteste ce délai de 11'' et estime que le camion avait le temps de passer. Le tribunal administratif de Pau tranchera.

RFF va investir 300 000 €
Le maire de Gimont a obtenu que RFF finance la suppression du PN mais aussi la construction des 700 m de la voie d'évitement, la clôture du riverain contourné par cette voie et la mise en sécurité du futur ex-PN par une 2e clôture.

Le chiffre : 11
secondes > Délais trop court. Selon le bureau d'enquêtes accident, « la cause directe de l'accident est l'incapacité pour le camion de franchir le passage à niveau avant que le train, devenu perceptible 11 secondes auparavant, ne l'atteigne ».

« Nous avons fait trois reconstitutions le 31 août 2011. Les trains étaient visibles 12'' avant l'arrivée au PN. Or, la traversée pour un camion à l'arrêt est de 8''.»

Gilles Rouyer, responsable du service commercial et gestion du réseau RFF

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 24 décembre

Villeneuve-les-Bouloc. Au bord de la faillite, La Pyrénéenne accuse RFF

Victor Zago, PDG de la Pyrénéenne, une entreprise de travaux publics, en conflit avec RFF.

«Ce n'est pas une injustice, c'est un délire ». Victor Zago, dirigeant de la société La Pyrénéenne, dit se trouver dans « l'incompréhension la plus totale ». En cause, des travaux effectués avec la société Eiffage, sur le réseau SNCF Saint-Sulpice/Toulouse, qui selon lui, n'ont plus été payés depuis septembre dernier. La société se trouve désormais au bord de la liquidation judiciaire. « Aujourd'hui, ça se joue au ping-pong entre RFF (Réseau Ferré de France), la SNCF et Eiffage », ajoute-t-il avec amertume. « Si d'ici le 9 janvier aucun versement n'est effectué, ce sont 85 salariés qui perdront leur emploi ». Des salariés auxquels il faudrait ajouter de nombreux sous-traitants, plus d'une centaine, qui dépendent directement de l'activité de la PME. D'après Victor Zago, RFF serait redevable de près de 3 millions d'euros auprès de la Pyrénéenne. Et pour sauver son entreprise, il aurait besoin de 500 000 à 600000 €. « Je ne demande que mon dû », souligne-t-il, « pas une avance ». Du côté de RFF, on se défend de toute absence de paiement. « Il y a eu un paiement le 5 novembre », assure Christian Dubost, directeur régional. « Le problème, c'est que La Pyrénéenne n'a pas présenté de décomptes entre le 4 octobre et le 20 décembre. Ils sont indispensables pour effectuer les paiements ». Christian Dubost assure prendre en compte les difficultés de la société et faire le maximum : « j'ai donné hier l'instruction pour que le paiement soit effectué au plus vite, soit trois jours après la réception du décompte ». « Nous payons tout ce qu'on doit et seulement ce qu'on doit ».

«Jamais vu ça»
Victor Zago, de son côté, n'en démord pas : « J'ai 47 années de métier et je n'ai jamais vu ça ». L'avocat de la société, Christophe Coulomb, ajoute : « Eiffage a obtenu une avance concernant des travaux qui n'étaient pas prévus dans le cahier des charges. 40 % doivent revenir à La Pyrénéenne ». Il s'interroge donc sur la possible volonté de la part du co-traitant d'étouffer La Pyrénéenne « afin de récupérer seul la totalité du marché ».

Par ailleurs, la conseillère générale du canton de Fronton, Ghislaine Cabessut (PS), a demandé hier l'intervention « urgente » du préfet de région.

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 29 décembre

Ligne Toulouse/Saint-Sulpice : "La Pyrénéenne" veut bloquer le train

Victor Zago : « Nous envisageons très sérieusement une action si on ne nous paye pas les sommes que l'on nous doit ! »

Chez les dirigeants de La Pyrénéenne, société de BTP (Bâtiment et travaux publics) installée à Villeneuve-les-Bouloc, on est passé du stade de l'écœurement à celui de la colère. Et l'on passera peut-être aussi, dans quelque temps, à l'usage de la force ! Victime d'un non-paiement par RFF (Réseau ferré de France) des importants travaux réalisés sur la voie Toulouse/Saint-Sulpice-sur-Tarn (notre édition de samedi 24 décembre), l'entreprise est désormais menacée de faillite et de fermeture. Au pied du mur, elle a donc décidé de faire entendre sa voix de manière plus ferme.

"Nos caisses sont vides"
Si le 9 janvier, en effet, une partie de la somme due par la SNCF, RFF et la société Eiffage ne lui est pas versée, ce sont 85 salariés qui seront au chômage et des dizaines d'autres familles indirectement impactées par cette situation. « C'est simple, aujourd'hui, les caisses de notre entreprise sont vides. RFF nous doit 3 millions d'euros et on n'a pas touché le moindre argent. En plus de cela, ils ne répondent toujours pas à notre demande. C'est très dur à vivre. Nous envisageons donc de bloquer le train entre Toulouse et Saint-Sulplice, très prochainement. Et on sera nombreux à le faire ! », menace Victor Zago, PDG de La Pyrénéenne. Pour sauver son entreprise familiale, ce patron passionné par son métier a besoin immédiatement « d'au moins 600 000 euros », estime son avocat, Me Hervé Coulomb. Cette somme permettrait le paiement des salaires mais aussi de relancer les camions et autres engins de chantiers actuellement à l'arrêt faute de pouvoir remplir de gasoil leurs énormes réservoirs. « On est dans une impasse. C'est incroyable à notre époque d'être confrontés à une telle situation et de telles incompétences. Le dossier a été mal monté dès le début. On a dû faire face à cent prix nouveaux, mon directeur de chantier est tombé en dépression, et malgré tout, on a fini dans les temps pour éviter des pénalités qu'ils annonçaient en cas de retard ! Et au final, on ne nous donne pas un centime. C'est une vraie honte ! », lance le PDG furieux.

Contacté de nouveau, hier, Christian Dubost, directeur général de RFF, a fait sait savoir via son service communication, que «le paiement sera effectué dans de brefs délais, dès réception de décomptes qu'ils ne nous ont pas présentés ». « Faux, Nous leur avons tout donné ! » rétorque Victor Zago, le problème est qu'il y a des dépassements du montant des sommes et qu'on n'a plus facturé ensuite. En revanche, qu'on m'explique pourquoi Eiffage (1), la société mandataire avec laquelle nous travaillons, a touché une avance, qui devait nous revenir, mais qu'elle ne nous l'a pas donnée ! Il y a une partie de ping-pong entre RFF, la SNCF et Eiffage. Je pense que certaines personnes ont peur de se faire taper sur les doigts car des factures ont dépassé le montant initial. En près de 50 ans de métier, je n'ai jamais vu cela. Je n'en resterai pas là… », assure Victor Zago.

1- Nous avons essayé de contacter la société Eiffage hier, à maintes reprises, et à trois numéros différents, mais nos appels n'ont pas abouti.

Martin Malvy réunira les diverses parties
Le président de région Martin Malvy a appelé l'attention de RFF comme du préfet de Région sur la situation qui, dit-il « effectivement, peut déboucher sur des licenciements à la Pyrénéenne et dans certaines petites sociétés de la Région ». Contacté hier soir, il a également fait savoir qu'il « recevra une nouvelle fois, à leur demande, en présence de Christian Dubost, directeur général de RFF, les responsables du collectif des fournisseurs et sous-traitants intervenant sur le chantier Toulouse-Saint-Sulpice ».

[Didier 74]

France 3 Midi-Pyrénées, 8 janvier

La Pyrénéenne au bord du gouffre

La SNCF et RFF ne lui auraient pas versé le dépassement du devis des travaux de la ligne Toulouse-Saint Sulpice

Les salariés de La Pyrénéenne sont au bout du rouleau. Le paiement des salaires de janvier est incertain. Lundi , les personnels se réuniront sur le site pour envisager des actions concrètes. Une réunion doit avoir lieu mardi avec Martin Malvy, président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées.

Ils attendent deux millions d'euros de la SNCF et de RFF
La Pyrénéenne, basée à Villeneuve-les-Bouloc (31) emploie 70 personnes. L'entreprise de BTP affirme que la SNCF et Reseau Ferré de France n'ont pas payé les dépassements de travaux effectués sur la ligne entre Toulouse et ST Sulpice. Un dépassement dont la Pyrénéenne les avait pourtant informés et auquel ils ne s'étaient pas opposés.

Le manque à gagner pour La Pyrénéenne s'élève à 2 millions d'euros. La direction pourra payer les salaires de décembre. mais ce ne sera, pas le cas en janvier si la SNCF et RFF ne paient pas la facture.

Les vidéos http://midi-pyrenees.france3.fr/info/la ... 93164.html

[Didier 74]

Ville, Rail & Transports, 17 janvier

Le différend entre La Pyrénéenne, SNCF et RFF en voie de règlement

Une rencontre déterminante a eu lieu le 13 janvier entre RFF, la SNCF et la société de travaux publics La Pyrénéenne, pour trouver un accord sur un défaut de paiement d’un chantier. « Un grand pas a été franchi », admet cette société de Haute-Garonne qui affirmait depuis la fin de l’année dernière que la SNCF et RFF n’arrivaient pas à se mettre d'accord pour savoir qui devait lui régler des travaux déjà effectués. La Pyrénéenne, qui participe au groupement avec Eiffage pour le chantier de génie civil et de terrassement de doublement de la ligne entre Toulouse et Saint-Sulpice (Tarn), réclamait « au minimum 3 millions d'euros » du fait de travaux complémentaires. Mise en redressement judiciaire en octobre, elle craignait de disparaître en janvier faute de solution. RFF affirme de son côté n’avoir découvert la situation qu’en décembre lorsque l’affaire a commencé à être médiatisée. Finalement, RFF a accepté de payer 500 000 euros « qui correspondent effectivement à des frais supplémentaires. Mais pas 3 millions ».

[dyonisos]

Bonjour

Rodez-Tessonnières : une fermeture inutile, voir La Dépêche :

http://www.ladepeche.fr/article/2012/03 ... utile.html

Communiqué CGT Cheminots:

Communiqué des syndicats CGT des cheminots de Rodez, du quart nord-est et de Millau, des associations des usagers du rail :

La CGT et les associations des usagers du rail se positionnent contre la fermeture de la ligne entre Rodez et Tessonnières.

à partir du 30 avril 2012, la ligne ferroviaire Rodez-Toulouse sera fermée pendant quatre mois. D'importants travaux entre Toulouse et Saint-Sulpice-sur-Tarn ainsi que sur le viaduc du Viaur justifiaient cette fermeture. La décision de RFF de ne plus réaliser les travaux sur le viaduc du Viaur n'impose plus la suppression des trains entre Rodez et Tessonnières.

Les choix de la SNCF, RFF, en accord avec le conseil régional, impose aux usagers des conditions de transport fortement dégradées : allongement du temps de trajet (par autocar) allant jusqu'à 3 h 40 minutes pour rallier Rodez à Toulouse avec changement de bus à Albi ; fermeture des gares et des guichets (accueil, renseignements, vente des billets). Ceci est inacceptable.

Si la suppression des trains entre Toulouse et Saint-Sulpice-sur-Tarn est justifiée du fait du doublement partiel de la ligne, la fermeture au-delà de Saint-Sulpice-sur-Tarn ne l'est plus. En effet, depuis la création du réseau, les cheminots ont toujours maîtrisé la réalisation des travaux, de la maintenance et de la surveillance des installations sans pour autant fermer les lignes.

C'est pourquoi la CGT et les associations des usagers du rail dénoncent également les prochaines fermetures de lignes programmées par RFF et la SNCF début décembre 2012.

Pour la CGT et les associations des usagers du rail, il faut mettre tout en œuvre pour préserver la circulation des trains et le service rendu aux usagers.

Aussi, nous demandons au conseil régional Midi-Pyrénées (autorité organisatrice du transport TER) et à tous les élus de s'opposer à cette décision.

La CGT et les associations des usagers du rail ont, à plusieurs reprises, demandé une rencontre avec le président du conseil régional afin de soulever les problématiques ferroviaires du quart nord-est. à ce jour, nous exigeons cette rencontre dans les plus brefs délais.

[dyonisos]

Contestation sur le projet de doublement de la ligne Toulouse - St Jory qui oublie de prendre en compte à court terme la desserte de la commune de Lespinasse:

http://www.ladepeche.fr/article/2012/04 ... lique.html

Lespinasse, la ville oubliée, s'offusque
Le fait que Réseau Ferré, en validant le tracé et les fonctionnalités des lignes nouvelles, ne valide pas la halte TER de Lespinasse a suscité quelques remous notamment chez les élus de Lespinasse. Interrogé par la ville, RFF a confirmé que « ce grand projet ferroviaire ne prévoit pas à court terme la création d'une halte TER à Lespinasse ». Toutefois, RFF souhaiterait « en préserver la faisabilité à long terme ».

Pour Bernard Sancé, le maire de Lespinasse, cette décision est incompréhensible et va à l'encontre du plan des Déplacements Urbains des Transports du Nord Toulousain : « La commune va être une fois de plus impactée et il serait inadmissible que nous ne soyons pas entendus ! Malgré toutes les démarches et les interventions des élus et de la population lors des différentes réunions de concertation, Lespinasse n'a pas été écoutée. Nous ne pouvons pas tolérer cet état de fait. Je vais demander à être reçu par RFF et le conseil régional, afin que la halte à Lespinasse soit actée maintenant. Suite à ces entretiens, il n'est pas exclu que la mobilisation s'intensifie. »

[François]

Pour Bernard Sancé, le maire de Lespinasse, cette décision est incompréhensible et va à l'encontre du plan des Déplacements Urbains des Transports du Nord Toulousain

S'agissant de l'aménagement des points d'arrêts et des dessertes TER, les PDU décidés par les agglomérations sont hors de propos. En effet, comment imposer des aménagements sur le périmètre d'une autre autorité sans qu'il y ait eu accord de celle-ci sur le financement. Je suis certain que si le Monsieur le Maire de Lespinasse proposait à RFF et à la SNCF de financer en totalité les orientations du PDU, il n'y aurait pas de problème. Mais avec l'argent des autres on peut exiger beaucoup

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 24 avril

Rodez-Toulouse coupée quatre mois

Une série de collations explicatives en gare ont débuté afin de présenter aux voyageurs l'interruption de trafic du 30 avril au 2 septembre pour raison de travaux Toulouse-Saint-Sulpice sur les voies et les quais de 17 gares.

J moins une semaine pour les voyageurs. C'est n'est pas avant une élection, mais avant une interruption. À partir du lundi 30 avril et jusqu'au 2 septembre 2012, les trains ne circuleront plus sur les lignes Toulouse-Mazamet et Toulouse-Albi. Une cessation provisoire du trafic qui sera présentée aux passagers, la semaine prochaine, lors de petits-déjeuners ou goûters en gare. Rendez-vous à Rodez ce vendredi 27 avril, de 16 heures à 20 h 30.

Dans le cadre du Plan rail, Réseau ferré de France (RFF) et le conseil régional Midi-Pyrénées profiteront de cet arrêt de la circulation sur la ligne Nord-Est pour faire d'une pierre deux coups. Les travaux de doublement partiel de la portion Toulouse-Saint-Sulpice vont se poursuivre durant cette période. « Après les chantiers de génie civil réalisés en 2011, cette 2e phase de travaux consistera à renouveler les constituants de la voie arrivés en fin de vie (rails, ballast, traverses) et à poser la seconde voie », précise RFF.

Dix-sept quais de gares vont aussi être réaménagés, entre Toulouse et Rodez. « L'opération va consister principalement, pour chaque gare ou point d'arrêt, à aménager 115 à 150 m de quais selon les gares pour accueillir les trains TER Midi-Pyrénées ; créer des quais voyageurs répondant aux normes d'accessibilité (hauteur 55 centimètres) ; construire des rampes et un cheminement pour les personnes à mobilité réduite depuis les parkings vers les quais, équiper les gares de bandes ou dalles podotactiles : adapter l'éclairage des quais », énumère RFF.

Viaur : viaduc pas repeint pour cause d'amiante
De son côté, Martin Malvy, président du conseil régional Midi-Pyrénées, a demandé à RFF et à la SNCF « de réduire la période de fermeture » entre Albi et Rodez. En effet, si la réfection des quais rendra un temps nécessaire l'interruption du trafic, un troisième chantier ne sera pas effectué : celui de la peinture du viaduc ferroviaire du Viaur. Comme l'ancienne peinture contient de l'amiante et que l'évolution de la réglementation oblige RFF à revoir le marché, de nouvelles études doivent être lancées. Dans ces conditions, la circulation ne sera interrompue que du 2 juillet au 2 septembre entre Albi et Rodez. Les trains s'arrêteront aussi pendant 14 jours, du 4 au 17 juin, entre Tessonnières et Figeac.

Des bus de substitution seront mis en place. Les fiches horaires seront présentées aux voyageurs, lors des petits-déjeuners en gare. La Région a sollicité « des bus directs entre Toulouse et Albi ».

RFF indique que « les horaires et les itinéraires ont été conçus de façon à respecter l'heure d'arrivée à Toulouse pour les voyageurs en provenance d'Albi et de Mazamet. Cela peut signifier que l'heure de départ peut être avancée par rapport à l'heure habituelle de départ du train au motif qu'un parcours en autocar prend un peu plus de temps qu'en train. La grille respecte aussi l'heure de correspondance à Albi et Tessonnières.»

34 millions d'euros
Pour le doublement de la voie entre Toulouse et Saint-Sulpice. Ce 12e chantier du Plan rail est financé par le Conseil régional Midi-Pyrénées, l'Etat et Réseau ferré de France. RFF, maître d'ouvrage du Plan Rail Midi-Pyrénées, a confié la maîtrise d'œuvre de cette opération à la SNCF.

[dyonisos]

Les travaux du Plan Rail continuent, et impactent les circulations de la gare de Figeac, ainsi que la Ligne Brive - Aurillac:

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05 ... urbee.html

L' aménagement des réseaux ferroviaires en Midi-Pyrénées, programmés dans le cadre du Plan Rail se poursuit alors que dans le même temps s'ouvre, dans le cadre du Plan Rail Auvergne, la rénovation de la ligne Aurillac-Maurs et Figeac. Ce qui génère bien sûr, des désagréments pour qui veut au départ de la ville, voyager par le rail.


La circulation des trains sera interrompue du 4 au 17 juin entre Tessonnières et Figeac.
Au sud de Figeac, la seconde phase des travaux du Plan Rail Midi-Pyrénées, concerne le doublement de la voie entre Toulouse et Saint Sulpice. Débuté le 30 avril, il devrait durer jusqu'au 2 septembre 2012. 25 km de ligne vont être rénovés et plus de 18 km de voie nouvelle posés. Seront également totalement rénovés les quais de 17 gares, entre Toulouse et Rodez.

Tout ces travaux évidemment, ne se feront pas sans perturbation pour les usagers. C'est ainsi qu'entre Tessonnières et Figeac, la circulation des trains sera interrompue entre le 4 et le 17 juin inclus, alors qu'entre Albi et Rodez, l'interruption durera du 2 juillet au 2 septembre.

Pendant ces interruptions de circulation ferroviaires, la SNCF met en place des autocars de substitution, dont les horaires applicables durant cette période peuvent être consultés dans les gares, sur internet (http://www.ter-sncf.com) ou par téléphone au 0800 31 31 31.

À l'est de Figeac, aucun train ne circulera jusqu'au 2 novembre, entre Viescamp et Figeac, alors qu'entre Aurillac et Lamativie, la circulation ferroviaire sera nulle du 27 août au 2 novembre.

Ces travaux, d'un montant de 32 millions d'euros HT, permettront de renouveler 31 km de voie, entre Viescamp et Maurs, de rénover quelques ouvrages d'art et de sécuriser une quarantaine de parois rocheuses, en posant des grillages de protection contre la chute des roches.

[dyonisos]

Les travaux de rénovation de la ligne fret de Beaumont de Lomagne sont en bonne voie:

http://www.ladepeche.fr/article/2012/05 ... s-pas.html

Depuis quatre jours, des équipes spécialisées venant de Tours travaillent pour le compte de RFF (Réseau ferré de France). équipés de matériel roulant spécialisé, ces ouvriers qualifiés ont pour mission de remplacer les vieilles traverses en chêne qui datent, pour la plupart, de 1902, certaines ayant toutefois été changées tous les trente ans.

Désormais, les rails seront soutenus par des traverses en béton. Il y a une semaine, des panneaux de sécurité ont été posés, et tout fonctionne comme une chaîne linéaire: en avant-garde, une équipe à pied déboulonne les tire-fonds, suivie par une immense machine montée sur rail destinée à enlever les traverses en les prenant au centre avec deux puissantes mâchoires. Ensuite, une deuxième machine fait le chemin inverse en plaçant les nouvelles traverses formées de deux blocs de béton, les blochets, reliés par une entretoise métallique. Enfin, une troisième machine, tout en maintenant l'écartement des rails (1,435 m), fixe les nouveaux tire-fonds, tandis qu'un camion-grue déverse, à chaque fois, des sacs de 1 tonne de ballast entre les rails, couvrant la partie métallique de la traverse.

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 6 juin

Villeneuve-les-Bouloc. Un sursis pour la Pyrénéenne

Le tribunal de commerce s'est donné hier jusqu'au 19 juin avant de se prononcer sur une éventuelle mise en liquidation de La Pyrénéenne.

Le tribunal de commerce de Toulouse a choisi, hier matin, de donner un nouveau sursis de deux semaines à la Pyrénéenne. En se laissant jusqu'au 19 juin avant de se prononcer en faveur de la poursuite de l'activité, ou au contraire ordonner la mise en liquidation de l'entreprise de BTP de Villeneuve-les-Bouloc placée en redressement judiciaire depuis le 24 octobre 2011, les juges consulaires veulent laisser encore un peu de temps aux dirigeants de la Pyrénéenne pour redresser la situation économique de l'entreprise qui emploie aujourd'hui 85 salariés. « Ils ont également choisi de laisser perdurer les discussions engagées avec Réseau ferré de France (RFF) et la S NCF pour obtenir le paiement des plusieurs millions d'euros qu'ils nous doivent », expliquait à la sortie de l'audience Me Hervé Coulomb, l'avocat de Victor Zago, gérant de la Pyrénéenne. Au-delà du paiement de ces sommes qui avoisineraient les 7 millions d'euros, mais dont le montant est contesté par RFF, l'audience d'hier a témoigné d'une forte convergence d'intérêts entre la Pyrénéenne et les 17 sous traitants auxquels elle a fait appel pour réaliser les travaux de terrassement sur la voie Toulouse/Saint-Sulpice. Car s'ils veulent avoir une chance de recouvrer rapidement les 1,8 million d'euros qui leur sont dus par la Pyrénéenne, les créanciers savent qu'ils ont partie liée avec leur débiteur. « pour le moment nous travaillons main dans la main, car ils savent qu'une issue positive à leurs difficultés passe par une issue positive pour la Pyrénéenne », résume Me Coulomb. Prochaine étape publique : le 19 juin. Ce jour la le tribunal de commerce statuera sur la pérennité de la Pyrénéenne et donc sur le maintien des 250 emplois de ses salariés et de ceux de ses sous-traitants.

RFF : payer mais pas trop
Pour Christian Dubost, RFF « a rempli toutes ses obligations contractuelles vis-à-vis de la Pyrénéenne ». Selon le directeur régional de Réseau Ferré de France, « la réalité comptable, c'est qu'aujourd'hui la Pyrénéenne doit 700 000 € (qui correspondraient à du trop perçu, N.D.L.R.) à RFF. » Il concède toutefois que des discussions sont en cours concernant la demande de 3 millions d'euros supplémentaires facturés par la Pyrénéenne pour des surcoûts de travaux. « Sur ce volet, RFF ne prétend pas ne rien devoir de cette somme, mais on est très loin des 3 millions d'euros », prévient Christian Dubost.

[Didier 74]

Bonjour

La lamentable saga de la Pyrénéeenne de Travaux s'amplifie, voir La Dépêche du Midi :

http://www.ladepeche.fr/article/2012/06 ... eenne.html

Voir à ce sujet le reportage de France 3 Midi-Pyrénées http://midi-pyrenees.france3.fr/info/to ... 43256.html

[lgv2030 - eomer]

Bonjour

La lamentable saga de la Pyrénéeenne de Travaux s'amplifie, voir La Dépêche du Midi :

C'est toujours le même problème: les entreprises établissent des devis très bas pour emporter un marché puis tentent de se rattraper avec des "travaux complémentaires", des "vices cachés" et autres cas non prévus initialement. Ils en profitent alors pour majorer les prix puisque la clientèle devient captive.
Face à une MOA rigoureuse, cela ne fonctionne pas.

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 14 juin

Saint-Jean. Voie ferrée: un doublement très attendu

«C'est un chantier rail qui peut permettre de changer les habitudes des Saint-Jeannais qui prennent le TER à Montrabé et plus largement ceux du nord-est toulousain avec les gares de Montastruc et de Gragnague» a exprimé le député maire Gérard Bapt.

C'était, dernièrement, à l'occasion d'une visite de chantier du doublement de la voie ferrée Toulouse-Saint-Sulpice, la voie unique la plus fréquenté de France.

Car ce doublement, opérationnel en décembre 2013, permettra de passer de 68 à 140 trains par jour. «Il donnera la possibilité à un nombre plus important de passagers d'utiliser ce moyen de transport sur un secteur qui subit quotidiennement des désagréments. Ces derniers sont liés à un nombre toujours plus important de véhicules automobiles» a rappelé Gérard Bapt.

De son côté, Martin Malvy, président du conseil régional, a souligné l'engagement de la région dans ce Plan Rail, le plus grand chantier de France dédié aux TER. Sur ce secteur Toulouse-Saint-Sulpice, elle finance à hauteur de 170 millions d'euros un chantier de 250 millions.

Une occasion pour Martin Malvy de rappeler que sur cette ligne ce sont quelque 18 kilomètres de voies neuve posé, 20 ponts rails doublés, 4 ponts routes reconstruits, 30 000 traverses de béton posées et 10 postes de signalisation créés ou adaptés.

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 20 juin

La Pyrénéenne : le ton monte

« Ras-le-bol d'être baladés. Maintenant, c'est la guerre ! ». Hier, à l'issue de l'audience au tribunal de commerce de nouveau reportée, cette fois au 19 juillet, Victor Zago, patron de la société de travaux publics La Pyrénéenne, et son avocat Maître Hervé Coulomb ont annoncé qu'ils s'apprêtaient à s'engager « dans un combat sans précédent » et de toute évidence, « sans concession ». « On nous a baladés jusqu'à la réunion de ce lundi de laquelle nous sommes partis. On nous proposait entre 40000 et 200000 euros ! Une honte ! Maintenant c'est fini. Nous ne voulons que notre dû… », a affirmé Maître Coulomb. Remontés comme jamais, les deux hommes épuisés par une bataille de plusieurs mois contre SNCF-RFF réclament toujours le paiement de sommes dues pour des travaux réalisés sur la voie de chemin de fer Toulouse/Saint-Suplice. RFF leur devraient toujours, selon eux, « environ 7 millions d'euros », une somme qui proviendrait « de hausses de tarifs à répétitions et de divers accostages sur une partie du chantier ». Placée en redressement judiciaire depuis fin 2011, cette société de Villeneuve-lès- Bouloc est aujourd'hui de nouveau au bord de la faillite. La prochaine étape pourrait être sa liquidation et la mise à la porte des quelque 90 salariés qu'elle emploie. Cela entraînerait une catastrophe pour l'économie locale dénoncée récemment par le président de région, Martin Malvy, lequel avait alerté le ministre du Redressement productif sur la question. Près de 200 emplois issus d'entreprises sous-traitantes seraient effet directement menacés à ce jour. Excédé, Victor Zago a confié hier soir : « Les réclamations faites à l'issue d'un dernier protocole d'accord avec RFF pour envisager le paiement d'une partie des sommes n'ont toujours pas eu de suite malgré les promesses. Décidés à ne pas nous laisser crever ainsi, nous nous réunirons ces prochains jours pour mettre en place une action très forte, à l'instar de celle menée aux abords de voies dernièrement, et aussi en justice ». La solution d'un adossement par une société plus forte serait cependant toujours dans les cartons…

RFF : "Notre porte est ouverte"
Le directeur régional de Réseau Ferré de France (RFF), Christian Dubost, conteste la somme de 7 M€ exigée par Victor Zago. « Nous avons payé ce que l'on devait à La Pyrénéenne, soit 12,2 millions d'euros. Nous avons respecté le contrat » affirme-t-il. Le différent commercial porte sur le montant des réclamations de l'entreprise. « Le problème, c'est que je ne sais pas d'où elle sort ce chiffre de 7 M€. Nous n'avons reçu qu'une réclamation d'un montant de 2,8 M€ pour le premier chantier. J'en déduis donc que pour le second chantier, elle va nous réclamer 4,2 M€. Mais à ce jour, je n'ai reçu aucune demande. Les travaux réalisés par La Pyrénéenne avaient pris du retard. Je peux concevoir que l'entreprise, qui a dû mobiliser des moyens supplémentaires pour achever le chantier, ait perdu de l'argent. Qu'il y ait une demande de rémunération supplémentaire ne me choque pas. Mais pas dans les proportions exigées » ajoute-t-il. Pour Christian Dubost, malgré l'échec des tentatives de négociations, « la porte de RFF reste toujours ouverte ».

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 30 juin

La Pyrénéenne paralyse le trafic pour se faire entendre

Hier, les blocages et l'opération escargot menés par les salariés de La Pyrénéenne ont créé des bouchons sur le périphérique et en centre ville. Retour sur une journée de galère.

« Mais que se passe-t-il ? ! Tout est complètement bouché et du coup je vais être en retard au travail. » Au milieu d'un véritable concert de klaxons, Françoise se crispe sur son volant. Bloquée au beau milieu du boulevard de Strasbourg, elle est l'une des nombreuses automobilistes victimes collatérales d'un conflit qui oppose depuis plusieurs mois l'entreprise de travaux publics La Pyrénéenne à RFF-SNCF.

Hier matin, dès 7 heures, les 85 employés de l'entreprise et leur directeur, Victor Zago, ont décidé de mener des actions de blocage autour des bureaux de la SNCF, du conseil régional et, cause de ces embouteillages de 28 km, une opération « escargot » sur le périphérique, avec quatre camions et quatre voitures.

Beaucoup plus zen, Frédéric, lui, écoute un peu de musique à la radio et prend son mal en patience. Il a déjà entendu parler de la situation de La Pyrénéenne dans les journaux et, malgré la gêne occasionnée par les bouchons, déclare « ne pas en vouloir » aux salariés. « Si j'étais dans la même situation qu'eux, que j'allais perdre mon travail, je chercherais aussi des solutions pour me faire entendre, même si cela doit déranger. Je les soutiens dans leur action. »

Rebelote en ville, notamment devant la gare Matabiau, en début d'après-midi, mais dans une moindre mesure : les camions ont continué leur parcours pour rejoindre leurs collègues.

Du côté de certains automobilistes, c'est alors le ras-le-bol : « Ils ont décidé de me contrarier aujourd'hui, souffle Jérémy. J'ai d'abord mis une heure à aller au travail ce matin, et je me retrouve encore bloqué en ville cet après-midi… Ça suffit ! »

Le ministre sollicité
Une délégation du personnel de La Pyrénéenne a été reçue en fin de matinée par Nicole Belloubet, vice-présidente du Conseil régional. « Ils nous ont demandé qu'un expert indépendant soit nommé dans le conflit qui les oppose à RFF-SNCF, de faire pression pour que le groupe Eiffage les indemnise, et surtout d'insister auprès du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, pour qu'il leur accorde un rendez-vous, détaille l'élue. Sur ce dernier point, Martin Malvy a déjà adressé une lettre au ministre le 19 juin pour l'alerter de la situation. En outre, nous sommes intervenus auprès de son cabinet pour qu'il les reçoive, et j'ai moi-même appelé le nouveau commissaire régional au Redressement productif, Robert Castagnac. Nous ne restons donc pas inactifs, mais nous intervenons dans la limite de nos compétences juridiques. »

Vers 15h30, la police est intervenue sur le site de la SNCF pour demander aux « bloqueurs » de quitter les lieux, ce qu'ils ont fait sans opposer de résistance.

Finalement, en début de soirée, le directeur et les salariés de La Pyrénéenne ont obtenu en partie gain de cause : comme ils le souhaitaient, ils seront reçus au ministère lundi matin.

Le chiffre : 28
kilomètres de bouchons > Hier matin. La Direction interdépartementale des routes du Sud-Ouest (Dirso) a enregistré 12 km d'embouteillages sur le périphérique intérieur, 6 km sur le périphérique extérieur, 3 km sur l'A621 (en direction de l'aéroport) et 7 km en direction d'Auch, dans les deux sens. Soit un total cumulé de 28 km. Des bouchons en partie dûs à l'opération escargot de La Pyrénéenne, mais également à la pluie, qui a occasionné quelques accidents. La mairie, elle, ne signale aucune perturbation majeure en centre ville.

L'entreprise au pied du mur
Les actions menées hier par les salariés de La Pyrénéenne sont la conséquence d'un différent financier qui les oppose à RFF-SNCF depuis octobre. « Suite aux travaux réalisés sur la ligne Toulouse-Saint-Sulpice, RFF-SNCF refuse de nous payer plus de 7 millions d'euros, explique Victor Zago. Ces surcoûts font suite à des modifications qui n'étaient pas prévues dans le projet initial. » L'entreprise est aujourd'hui en redressement judiciaire et risque la liquidation le 17 juillet, devant le tribunal de commerce. Au chômage technique depuis mardi, les 85 employés sont donc menacés de perdre définitivement leur emploi « et par extension, ceux des sous-traitants, ce qui représente près de 200 emplois au total ». De son côté RFF répond par la voix de son directeur régional, Christian Dubost : « Ces 7 millions d'euros correspondent à une réclamation de rémunération complémentaire supérieure au prix convenu lors du marché initial pour les travaux. Cela demande donc d'être analysé et discuté. Il y a déjà eu plusieurs tentatives de négociations, mais les représentants de La Pyrénéenne ont quitté la table. Conscients de la situation nous avons déjà fait des efforts en accélérant certains paiements, mais nous devons appliquer le droit. »

La ligne ferroviaire Albi-Rodez fermée dès lundi

La ligne ferroviaire Albi-Rodez sera fermée pour 2 mois dès lundi en raison de la rénovation de 8 gares sur le tronçon. Des bus seront mis à disposition des voyageurs.

Le Plan Rail, initié par la région Midi-Pyrénées, se poursuit entre Toulouse et Rodez, via Albi. Mais cette fois-ci, ce sont les quais de gare qui feront l'objet de lourds travaux de rénovation. Si bien que la ligne Albi-Rodez sera fermée à partir de lundi pour une durée de deux mois. Un service de bus sera mis à la disposition des voyageurs au départ des gares qui desserviront Matabiau et la station de métro des Argoulets. Avec, en heures de pointe, des autocars directs entre Toulouse et Rodez, Albi, Gaillac, Castres, Lavaur et Mazamet. Une réduction de 20 % sera même accordée sur les abonnements du Pack illimité pendant la durée des travaux.

Huit gares sont concernées sur le tronçon Albi-Rodez (17 entre Toulouse et Albi). À savoir : Albi-ville, Albi-Madeleine, Carmaux, Tanus, Naucelle, Baraqueville-Carcenac-Peyrales, Luc-Primaube et Rodez.

« En parallèle des différents chantiers du Plan Rail de rénovation et de modernisation des voies, la Région a fait de l'accessibilité une de ses priorités en Midi-Pyrénées », souligne-t-on à L'Hôtel de Région.

7 M € de travaux
L'opération consistera pour chaque gare ou point d'arrêt à aménager 115 à 150 m de quais pour accueillir les trains TER Midi-Pyrénées. Les nouveaux quais devront répondre aux normes d'accessibilité (hauteur 55 cm). Des rampes verront aussi le jour ainsi qu'un cheminement pour les personnes à mobilité réduite, dans les parkings vers les quais. Les gares seront équipées de bandes ou dalles podotactiles ainsi que d'un nouvel éclairage.

Ces travaux sur la ligne Toulouse-Rodez représentent plus de 7 M €, financés par la Région, l'Union européenne dans le cadre du programme Feder (50 %) et Réseau ferré de France (7 %).

Toujours dans le cadre du fameux Plan Rail, le doublement partiel de la voie entre Toulouse et Saint-Sulpice se poursuivra cet été où la ligne sera également fermée en juillet et août. Le 2 septembre, les trains circuleront à nouveau normalement.

[Didier 74]

L'Indépendant, 18 juillet

Liquidation judiciaire d'une société de BTP

Le tribunal de commerce de Toulouse a prononcé hier la liquidation judiciaire de La Pyrénéenne, entreprise de BTP de 80 salariés qui accuse Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF de lui devoir plusieurs millions d'euros et de l'avoir placée dans une situation catastrophique.

L'entreprise, qui a réalisé des travaux sur le chantier de doublement dune ligne TER, était en redressement judiciaire depuis octobre 2011. Depuis le 27 juin, les salariés sont au chômage technique car l'entreprise ne dispose plus de liquidités pour payer ses fournisseurs, alors que le carnet de commande est bien rempli.

"Le tribunal nous met en liquidation. Il y en a qui vont le payer cher", a dit Victor Zago, le patron de La Pyrénéenne, en sortant du tribunal. Depuis l'automne, M. Zago dit avoir sollicité en vain pouvoirs publics, SNCF et RFF, puis le ministère du Redressement productif, pensant qu'il pourrait trouver une solution.

Source http://www.lindependant.fr/2012/07/18/l ... 153285.php

[François]

Dans cette histoire, j'ai vraiment du mal à croire en la complète et totale responsabilité de RFF... Un écran de fumé, c'est peut être plus simple que d'admettre des erreurs de gestion. Mais je me trompe peut être

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 2 août

Le chantier de la ligne Toulouse-Albi empêche les voisins de dormir

Des habitants de Croix Daurade, riverains de la voie ferrée en travaux sont à bout. Ils se plaignent du chantier nocturne qui les empêche de dormir depuis plus de dix jours.

Estelle M., une étudiante en médecine qui vit chez ses parents à Croix-Daurade, du côté du chemin Nicol, a pris la tête d'un mouvement de protestation des riverains de la ligne Toulouse/Albi. Ce quartier est traversé par la ligne interrégionale dont RFF (Réseau Ferré de France) réalise le doublement des voies entre Toulouse et Saint-Sulpice. Un chantier prévu dans la deuxième phase du Plan Rail. Les habitants se plaignent des travaux qui depuis mi-juillet ont lieu la nuit. La jeune fille remue ciel et terre pour obtenir une pause dans ce vacarme nocturne.

«Dix jours sans dormir»
«Cela fait dix nuits d'affilée qu'on ne peut pas fermer l'œil, même avec des boules Quiès, dit Estelle. Mes parents se lèvent tôt pour travailler et ils sont très fatigués. Le chantier démarre vers vingt-trois heures, à la lumière de projecteurs,dure jusqu'à deux heures du matin, parfois plus et reprend à six heures. On entend des engins qui raclent des graviers, des bruits de ferrailles comme s'ils lâchaient des rails. Le son est amplifié par le mur antibruit de l'autre côté de la voie qui fait caisse de résonance. Normalement, le chantier se déroule en journée. Nous n'avons pas été avertis. On demande qu'on nous laisse une nuit de répit de temps en temps…». Le pavillon des parents d'Estelle est situé dans une impasse, à une quarantaine de mètres de la ligne de chemin de fer, masquée par de la verdure. Aucune protection sonore n'a été prévue à cet endroit.

De l'autre côté de la voie, Adrien Palat est lui aussi en première ligne, un peu protégé par le mur antibruit construit il y a un an. «On ne peut pas dire que ce mur soit efficace car le son fait écho» explique cet habitant qui s'était déjà mobilisé, avec douze voisins de la rue de Tigne, contre le chantier qui amputait une partie de leurs jardins. «Les gens subissent, se plaignent, mais ils savent qu'il n'y a pas grand-chose à faire car c'est un chantier d'utilité publique. Protester est quand même utile car les habitants ne sont pas assez respectés».

Le comité de quartier «Agir pour Croix Daurade» se mobilise aux côtés des riverains. «Nous avons demandé au Conseil Régional d'intervenir auprès de RFF pour que des mesures définitives soient prises pour atténuer les nuisances sonores liées au chantier de la voie ferrée et plus tard à la circulation des trains», indique Michel Gazeau porte-parole des habitants de Croix-Daurade.

Malvy demande à RFF de réagir
«Ce chantier relève de Réseau Ferré de France, même s'il concerne le réseau régional. Je n'avais pas été informé du fait que le chantier se déroulerait en partie de nuit. J'ai donc demandé à la direction régionale de RFF de prendre les mesures nécessaires pour que les nuisances dont je prends connaissance soient réduites au maximum» a déclaré hier Martin Malvy, président de Région Midi-Pyrénées, qui suit de très près les travaux du Plan Rail subventionné par la Région. Selon Réseau Ferré de France «les équipes s'efforcent de minimiser les nuisances». RFF reconnaît que les «travaux de mise en place du ballast sur les voies et de libération des rails sont bruyants». Ils se déroulent «majoritairement de jour mais la nuit en ce moment pour des raisons climatiques». La livraison du tronçon Toulouse/Saint-Sulpice est toujours prévue le 2 septembre.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/08 ... ormir.html

[Didier 74]

toulouse7.com, 30 août

Les 68 Trains Express Régionaux (TER) remis en service le 3 septembre sur la ligne Toulouse-Saint Sulpice

Le 3 septembre prochain, les 68 TER quotidiens qui empruntent la section de ligne Toulouse – St Sulpice seront remis en circulation. Le Ministre chargé des transports, Frédéric Cuvillier, en présence du Préfet de la région Midi-Pyrénées, Henri-Michel Comet, Martin Malvy, Président de la région Midi-Pyrénées, Hubert du Mesnil, Président de RFF et Pierre Izard Directeur Général Infrastructure SNCF, ont participé le 29 août à la soudure du dernier rail, marquant la fin des travaux sur la voie ferrée entre Toulouse et Saint-Sulpice. Ce chantier de renouvellement a duré quatre mois et représente plus de 34 millions d’euros d’investissement.

Pendant les travaux, il a fallu jusqu’à 180 circulations d’autocars chaque jour pour remplacer les trains et transporter plus de 600 000 voyageurs sur la période des travaux. Durant les quatre mois de travaux, les constituants de la voie arrivés en fin de vie (rails, ballast, traverses) ont été renouvelés entre Toulouse et St-Sulpice et une seconde voie a été posée entre Toulouse et le tunnel de Campmas et entre le tunnel de Seilhan et Saint-Sulpice. De plus, pour améliorer l’accessibilité et la sécurité pour les voyageurs, les quais de 17 gares ont été réaménagés entre Toulouse et Rodez. RFF, maître d’ouvrage du Plan Rail, a confié la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage mandatée des opérations de renouvellement de la voie à la SNCF. Les travaux de voie ont été réalisés par ETF et TSO, et les travaux de quais par ETF, Razel et Colas.

Source http://www.toulouse7.com/2012/08/30/les ... t-sulpice/

[nicopasta]

toulouse7.com, 30 août

Les 68 Trains Express Régionaux (TER) remis en service le 3 septembre sur la ligne Toulouse-Saint Sulpice

Le 3 septembre prochain, les 68 TER quotidiens qui empruntent la section de ligne Toulouse – St Sulpice seront remis en circulation. Le Ministre chargé des transports, Frédéric Cuvillier, en présence du Préfet de la région Midi-Pyrénées, Henri-Michel Comet, Martin Malvy, Président de la région Midi-Pyrénées, Hubert du Mesnil, Président de RFF et Pierre Izard Directeur Général Infrastructure SNCF, ont participé le 29 août à la soudure du dernier rail, marquant la fin des travaux sur la voie ferrée entre Toulouse et Saint-Sulpice. Ce chantier de renouvellement a duré quatre mois et représente plus de 34 millions d’euros d’investissement.

Pendant les travaux, il a fallu jusqu’à 180 circulations d’autocars chaque jour pour remplacer les trains et transporter plus de 600 000 voyageurs sur la période des travaux. Durant les quatre mois de travaux, les constituants de la voie arrivés en fin de vie (rails, ballast, traverses) ont été renouvelés entre Toulouse et St-Sulpice et une seconde voie a été posée entre Toulouse et le tunnel de Campmas et entre le tunnel de Seilhan et Saint-Sulpice. De plus, pour améliorer l’accessibilité et la sécurité pour les voyageurs, les quais de 17 gares ont été réaménagés entre Toulouse et Rodez. RFF, maître d’ouvrage du Plan Rail, a confié la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage mandatée des opérations de renouvellement de la voie à la SNCF. Les travaux de voie ont été réalisés par ETF et TSO, et les travaux de quais par ETF, Razel et Colas.

Source http://www.toulouse7.com/2012/08/30/les ... t-sulpice/

Bonjour,

A noter que les gares entre Toulouse et Rodez, si elles ont été réaménagées, ont surtout vu leurs quais rehaussés et allongés à 150m pour pouvoir recevoir les Régiolis en UM (Unité Multiple), à partir d'août 2013.

Nicolas

[37001]

Bonjour,

Bonjour,

A noter que les gares entre Toulouse et Rodez, si elles ont été réaménagées, ont surtout vu leurs quais rehaussés et allongés à 150m pour pouvoir recevoir les Régiolis en UM (Unité Multiple), à partir d'août 2013.

Nicolas

Heureusement!

Je me souviens de la galère qu´était un trajet Rodez-Toulouse à midi avec un X 2100 solitaire... ça semblait une boîte à sardines!

[dyonisos]

Bonjour,

Bonjour,

A noter que les gares entre Toulouse et Rodez, si elles ont été réaménagées, ont surtout vu leurs quais rehaussés et allongés à 150m pour pouvoir recevoir les Régiolis en UM (Unité Multiple), à partir d'août 2013.

Nicolas

Heureusement!

Je me souviens de la galère qu´était un trajet Rodez-Toulouse à midi avec un X 2100 solitaire... ça semblait une boîte à sardines!

J'en ai connu d'autres un Dimanche soir avec une UM de A-TER qui n'était pas triste non plus...

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 29 août

Aux petits soins pour le vieux viaduc du Viaur

Le 18 juillet dernier s'est déroulée l'opération test de décapage du Viaduc du Viaur pour mesurer le niveau d'empoussièrement en amiante. Cette opération était nécessaire afin de vérifier la faisabilité de la rénovation (confortement et peinture) du viaduc incluant le décapage dans les meilleures conditions de sécurité sanitaire pour le personnel des entreprises.

Le Viaduc du Viaur est un viaduc monumental conçu en 1902 par l'ingénieur Bodin, à la frontière entre les départements du Tarn et de l'Aveyron. L'opération de rénovation du Viaduc du Viaur est inscrite dans le Plan Rail initié par la Région Midi-Pyrénées.

Elle a pour objectif de refaire la protection anticorrosion de l'ensemble de l'ouvrage et devait être réalisée concomitamment aux importants travaux réalisés entre Toulouse et Saint-Sulpice en 2012 (doublement de la voie, renouvellement de la voie existante et travaux de quais). Les évolutions de la réglementation en matière d'amiante ont conduit RFF à repousser ce chantier et à mener des études complémentaires pour mieux appréhender les conséquences de ces normes plus restrictives sur le décapage des anciennes peintures du Viaduc du Viaur dans lesquelles la présence d'amiante est avérée.

Ce chantier test a consisté à réaliser dans une cellule confinée des opérations de décapage sur une partie du tablier de l'ouvrage afin de mesurer le niveau d'empoussièrement en amiante. Ces opérations ont été effectuées le 18 juillet dernier par des opérateurs protégés par un scaphandre en surpression, matériel développé spécialement pour le nucléaire et permettant de garantir leur sécurité.

Avec l'aide d'INGEROP pour la maîtrise d'œuvre, Réseau Ferré de France, maître d'ouvrage du Plan Rail Midi-Pyrénées, a confié cette opération à l'entreprise MTS (Maintenance et Travaux Spéciaux) spécialisée dans les techniques de retrait d'amiante. Les prélèvements et les analyses seront effectués par le laboratoire ITGA dont le laboratoire de Meudon a participé à la campagne META (mesure d'exposition aux fibres d'amiante par Microscopie Electronique à Transmission Analytique) lancée en 2009 par la Direction Générale du Travail et à l'origine de l'évolution de la réglementation. Les résultats seront connus en septembre et permettront de déterminer les conditions des travaux de rénovation.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/08 ... viaur.html

30 août

Saint-Sulpice. Le retour du train-train quotidien

«Il n'y aura pas de changement. À quelques minutes près pour certains TER, toutes les dessertes reprennent leurs horaires», précise un responsable de la SNCF. Donc pas d'inquiétude pour lundi matin : les trains seront sur les rails aux mêmes heures. Les 68 TER quotidiens qui empruntent la section de ligne Toulouse - Saint-Sulpice seront remis en circulation.

Pendant les travaux, il a fallu jusqu'à 180 circulations d'autocars chaque jour pour remplacer les trains et transporter plus de 600 000 voyageurs sur la période des travaux. Ce douzième chantier du Plan Rail Midi-Pyrénées représente en 2012 un investissement de l'ordre de 34 millions d'euros financé par le Conseil régional Midi-Pyrénées, l'État et Réseau Ferré de France. RFF, maître d'ouvrage du Plan Rail Midi-Pyrénées, a confié la maîtrise d'œuvre de cette opération à SNCF. Durant les quatre mois de travaux, les rails, ballasts et traverses ont été renouvelés entre Toulouse et Saint-Sulpice et une seconde voie a été posée entre Toulouse et le tunnel de Campmas et entre le tunnel de Seilhan et Saint-Sulpice. De plus, pour améliorer l'accessibilité et la sécurité pour les voyageurs, les quais de 17 gares ont été réaménagés entre Toulouse et Rodez.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/08 ... idien.html

Dernière soudure avant la reprise du trafic

«Plus de 5 ans d'avance sur les autres régions» Frédéric Cuvillier, ministre délégué des Transports, de la Mer et de la Pêche vient de souder le dernier rail qui relie St-Sulpice (81) à Toulouse. En sortant de la gare, il constate : «C'est une réussite. Le chantier est le plus important de France sur des lignes régionales. Ces travaux répondent aux attentes des usagers et à une volonté d'aménagement du territoire». Invité par Martin Malvy, président de la Région, le ministre a pris son temps pour discuter avec les différents acteurs. Et il y avait du monde, plus de 200 personnes, hier après midi à Saint-Sulpice. Les personnalités : préfets de région et du Tarn, parlementaire, élus locaux, mais aussi beaucoup de cheminots, en activité ou retraités. Le temps des discours a permis de rappeler l'historique du projet. «Lors de la deuxième réunion avec Martin Malvy, il me dit : la Région met le chèque sur la table (400 M€). Et vous que faites-vous ? Il a fallu se retrousser les manches», raconte Hubert du Mesnil, président de Réseau Ferré de France. Et de mettre la main au portefeuille (179 M€, apportés par RFF). L’État financera à hauteur de 193 M€ et l'Europe pour 48 M€.

Quatre mois d'interruption
«Le délai était court. Il a fallu se mobiliser. Et dans les prochains mois, il nous faut changer ou renouveler la signalétique», précise Pierre Izard, directeur général Infrastructure SNCF. «Depuis le lancement des travaux en 2008, le paysage ferroviaire midi-pyrénéen a évolué à un rythme sans pareil. En 5 ans, ce ne sont pas moins de 11 chantiers touchant plus de 500 km de voies, près de 80 ouvrages d'art et 60 ouvrages en terre qui se sont succédé. Au total, 415 millions d'€ ont été investis pour le renouvellement des voies pour donner un nouveau souffle au trafic ferroviaire régional», ajoute Martin Malvy. L'ensemble des participants a eu une pensée pour les 2 ouvriers morts durant le chantier. Un peu à l'écart, Jacques Vaisson, président de la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports, savoure : «C'est un combat de 8 ans. Au début, quand nous parlions de modernisation du réseau, on nous traitait d'utopistes» Après 4 mois d'interruption, lundi 3 septembre, les 68 TER quotidiens entre Toulouse-Albi et Toulouse Mazamet, seront en service.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/08 ... rafic.html

Saint-Sulpice. L'ouest tarnais de nouveau sur les rails à partir de lundi

Dès lundi 3 septembre, les usagers de la SNCF retrouveront leurs trains en direction de Toulouse. Finis les autocars, les trajets en voiture, l'achèvement des travaux entre Saint-Sulpice et Toulouse permet aux TER de circuler à nouveau sur les lignes Albi Toulouse et Mazamet Toulouse. Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, était présent. Il s'est transformé l'espace de quelques instants en soudeur puisqu'il a procédé à la jonction entre les deux derniers rails posés en gare de Saint-Sulpice. Sous l'œil attentif de Martin Malvy, président de Région, il s'est acquitté de cette tâche, de façon, somme toute, professionnelle. «C'est ma première visite dans le Tarn. Je suis heureux que ce soit pour cette occasion. C'est la démonstration de la volonté du conseil régional de répondre aux attentes des usagers et son souci constant d'aménagement du territoire», explique le ministre. Il tresse des lauriers à Martin Malvy pour sa pugnacité et son engagement sur le dossier. Ce ne fut pas le seul. Tour à tour, Hubert du Mesnil, président de Réseau Ferré de France (RFF) et Pierre Izard, responsables des infrastructures à la SNCF, ont mis en avant l'engagement de la Région et de son président pour que le projet arrive à son terme.

18 km de voies nouvelles
Malgré la chaleur qui régnait sous le chapiteau pendant les différents discours, les 200 personnes présentes : parlementaire, préfet de région, préfète du Tarn, maires, président de communauté de communes et de très nombreux cheminots ont pu mesurer l'ampleur des travaux qui ont été engagés le 30 avril dernier entre Toulouse et Saint Sulpice. Depuis lors, 25 km de ligne ont été rénovés et plus de 18 km de voies nouvelles posées. Après les travaux de génie civil réalisés en 2011, cette deuxième phase de travaux a permis de changer les constituants de la voie arrivés en fin de vie : rails, ballast, traverses et à poser la seconde voie. Robert Growas, adjoint au maire de Saint Sulpice s'est félicité de cette modernisation de la ligne : «Je dirai presque que Toulouse est devenu la banlieue de notre ville», dit-il, non sans humour.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/08 ... lundi.html

1^er septembre

Gragnague. Lundi, les trains rouleront entre Toulouse et Saint-Sulpice

Lundi prochain, 3 septembre, les TER rouleront à nouveau entre Toulouse et Saint-Sulpice.

Que s'est-il passé depuis le 30 avril ?

Les quatre mois d'interruption de trafic ont été mis à profit pour effectuer les travaux de modernisation des infrastructures ferroviaires : 18 km de voies nouvelles ont été posées et 25 km de voies renouvelées. 17 quais de gare ont également été rénovés, visite guidée de la gare de Gragnague avec Luc Choblet, chef de projet de l'agence travaux plan rail SNCF.

La gare est transformée, en quoi ont consisté les aménagements ?

Les quais ont été rallongés afin de recevoir des trains plus longs, et surélevés pour procurer un accès de plein pied depuis les trains. La mise en accessibilité a été réalisée, permettant d'accueillir les voyageurs dans les meilleures conditions : bandes podo-tactiles et bordures longeant les accès permettent aux personnes non voyantes de se repérer, des rampes ont été aménagées pour permettre aux personnes à mobilité réduite de relier le parking aux quais sans difficultés.

Ajoutée à cela une signalétique moderne, notamment un mobilier affichant les horaires, la gare est prête pour la rentrée.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/09 ... lpice.html