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15063 Wrote:La longueur et le traçé plaident pour le tram-train. La suppression des PN n'est pas obligatoire pour un tram. Il suffit de veiller à électrifier en 25 kv et à conserver le gabarit UIC pour le jour où la directive Bussereau sera abrogée. Une seule rame suffirait pour l'exploitation et l'entretien pourrait se faire à Mulhouse.
Ligne SNCF Orléans - Chartres : Une ouverture pas avant 2018
La voie a été créée en 1872 et fermée au trafic voyageur depuis la guerre 39-45.
Le retrait de l’État explique en partie le retard de l’ouverture aux voyageurs de 75 km de voie, pour un coût de 200 millions d’euros. Explications.
« Elle changera la vie de pas mal de gens. » L’attente est réelle de voir, un jour, la ligne SNCF Orléans-Chartres fonctionner. Ce sera en 2018. Pas avant. Les usagers potentiels ont pourtant en mémoire l’annonce d’une ouverture au trafic voyageur pour 1998, puis pour 2011-2012, de ces 75 km.
François Bonneau, président de la région Centre, avait inauguré, en avril, les 6,5 km de la portion Le Coudray - Berchères-les-Pierres, près de Chartres. Mais aucun TER (Train express régional) n’a roulé dessus depuis seuls les convois de fret, surtout céréaliers, l’empruntent.
Aujourd’hui, le président table sur une ouverture aux voyageurs de la première partie du tronçon (Chartres-Voves) en 2014, et de la totalité à l’horizon 2017-2018.
Une ligne jugée prioritaire car elle permet de relier l’Eure-et-Loir et le Loiret, départements essentiels au développement de la région.
Mais pourquoi autant de retard ? Les finances, forcément. La région est aujourd’hui la seule collectivité à assumer le coût de la réouverture après le désengagement de l’État. Ce dernier remplacera toutefois, en 2012, un passage à niveau sur la rocade est de Chartres par un pont-rail, afin de faire passer les voitures sous la voie de chemin de fer. C’était un point de blocage du dossier.
Le projet “Tram-train” réactivé dans le Pays de Gex
Aujourd’hui, il n’y a que quelques trains de matériaux et d’ordures qui roulent vers le Sidefage au départ de Crozet. Et demain, un beau tram-train tout neuf, raccordé à la Suisse ? Ce projet « qui a été réactivé par des associations » selon le mot d’Étienne Blanc n’est plus « une chimère ». Le président de la CCPG aura une première réunion de travail avec RFF (Réseau Ferré de France), le propriétaire des voies ainsi que la SNCF au mois de novembre à Lyon. Des études vont être également lancées pour envisager ce qui est faisable, du tram-train à la voie ferrée pure et dure.
Réouverture de la ligne Givet-Dinant / L'expert jette un pavé dans la mare
La ligne Givet-Dinant est d'abord une ligne belge qui poursuivra sa route en France souligne l'expert.
GIVET (Ardennes). Selon une étude de l'expert ferroviaire, Marcus Reider, on mettra 50 minutes en train de Namur à Givet et moins de 2 heures de Bruxelles à Givet.
«LA ligne Dinant-Givet sera intégrée dans le réseau belge grâce à des trains Bruxelles-Dinant prolongés vers Givet (désenclavement de la pointe de Givet), avec desserte locale (moyen de développement économique, touristique et social de la commune de Hastière). Il y aura une offre minimale de 18 allers-retours par jour donnant correspondance quai à quai avec les trains en direction de Charleville-Mézières et Reims. »
Ceci ne constitue pas le préambule pour l'ouverture officielle de la ligne Givet-Dinant - vous vous en doutez bien -, mais une projection contenue dans une étude fraîchement réalisée, en octobre, par Marcus Rieder, doctorant à l'Université de Lausanne en Suisse et chercheur à l'Institut de planification de trafic et des systèmes de transport de l'École polytechnique fédérale de Zurich.
L'expert nous permet de rêver un instant : « Le temps de parcours Namur-Givet sera de 50 minutes, le temps de parcours Bruxelles-Givet de moins de 2 heures. Cette offre de base sera élargie par une offre touristique avec un « ExpressMosan « cadencé à 120 minutes sur Namur-Yvoir-Dinant-Hastière-Givet-Haybes-Monthermé-Charleville-Mézières. La ligne à voie unique sera entièrement électrifiée et équipée de voies de croisement à différents endroits. »
Pour M. Rieder, si cette ligne est rouverte, elle transportera 1.000 voyageurs par jour grâce à la prime du rail. Il table sur le nombre de passagers qui prend déjà le bus reliant Dinant et Givet : quelque 655 voyageurs journaliers, selon les chiffres du chercheur.
« D'abord une ligne belge »
Si pour lui une réouverture est possible, il pointe une liste de blocages politiques qui la freine.
« Côté français, la réouverture est devenue un instrument politique au service des élections de 2012/14. Avec des annonces unilatérales concernant la réouverture, sans concertation ni communication préalable avec les Belges, on a créé une profonde résistance contre la réouverture dans la région directement concernée. On éprouve ainsi des difficultés à reconnaître que la ligne Dinant-Givet est en fait une ligne belge qui a son terminus sur le territoire français », souligne le chercheur.
A ses yeux, les Belges craignent que la ligne ne soit instrumentalisée par les Français pour détourner le trafic fret de la ligne Athus-Meuse.
« La deuxième ligne de clivage consiste à présenter le RAVeL (piste cyclable) et la ligne de bus comme des arguments contre la réouverture alors qu'une cohabitation est très possible entre les différents modes de transport et les intérêts en présence. Il y a aussi un certain mépris envers les lignes régionales et une surestimation de l'impact du TGV dans le monde politique et dans la population de part et d'autre de la frontière », poursuit Marcus Rieder.
Malgré tout, une ouverture est possible et le chercheur en donne les clefs qui ne plairont sans doute pas aux politiques
Paris et RFF veulent reconquérir la petite ceinture ferroviaire
Après des années de tergiversations sur l’utilisation à faire de la ligne de la petite ceinture, inutilisée depuis 77 ans, la mairie de Paris et RFF pourraient bientôt tomber d’accord, a révélé le Journal du Dimanche du 13 novembre. Ils ont commandé une étude prospective à l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) que le JDD a pu consulter pour constater que « des ébauches de projets y figurent qui, s’ils restent à valider, ont les faveurs de RFF et de la ville ». Paris et RFF avaient signé en 2006 une convention stipulant que la ligne pouvait accueillir des « aménagements réversibles », principalement des promenades, mais devait garder sa « vocation ferroviaire ». Aujourd’hui, sur 32 km de voies ferrées, 2 km sont utilisées par les RER C à l’ouest, et une petite section au nord sert au retournement des locomotives des gares du Nord et de l’Est. Pour le reste, l’étude de l’Apur suggère de créer une promenade pérenne sur la portion sud, du pont du Garigliano à la porte d’Italie, ou encore de faire circuler un tramway sur le tronçon est, entre la gare Evangile et la porte Dorée. La ligne passerait par les Buttes-Chaumont et le Père-Lachaise. Selon le JDD, RFF serait même disposé à céder certaines sections à la ville et souhaiterait « annoncer une position commune avec la mairie » au premier trimestre 2012, année échéance de la convention. De leur côté, les élus écologistes vont déposer un vœu au Conseil de Paris afin d’obtenir l’organisation d’un débat public.
chris2002 Wrote:[...]
Un tram-train Collonges-Divonnes-Nyon ?
[...]
Pour la troisième option, dès la frontière Suisse et jusqu'à Eysins (près de Nyon), les emprises n'existent plus du tout, et c'est pas dans les projets suisses de les rétablir. Enfin bon si la France paie rubis sur ongle je suis sûr que le Canton de Vaud acceptera.
tram21 Wrote:dans les lignes à rouvrir, la section Tamnay-Châtillon - Château-Chinon aura peut-être plus de chance, vu que pas mal de monde pousse à la réactivation de la gare bois de Château-Chinon, toute neuve, sacrifiée sur l'autel du plan Véron en 2005
le profil est certes dur (20 ‰ à la fin) mais comme le trafic en charge est surtout à la descente, ça devrait le faire...
Thor Navigator Wrote:Les G1000 sont des engins de conception récente... qui gèrent certainement bien mieux l'adhérence que les vieux coucous genre 66000 (modernisés ou non) ou 67300/400.
tram21 Wrote:
- essieux liés mécaniquement
- masse sur rail plus élevée : 80 T
- gestion de l'antipatinage par microprocesseur
seul gros défaut des G 1000 :
TROP d'informatique embarquée et de capteurs dans les recoins de l'engin !
Donostian Wrote:La meilleure gestion électronique des patinages et de l'adhérence est obtenue lorsque le système gère essieu par essieu
Donostian Wrote:Deux contradictions :
La meilleure gestion électronique des patinages et de l'adhérence est obtenue lorsque le système gère essieu par essieu (voire roue par roue sur les automobiles), mais c'est vrai que pour une loc à transmission mécanique ce type de gestion aurait été très difficile à réaliser
2° tu vantes la gestion de l'antipatinage par microprocesseur et en même temps tu trouves qu'il y a trop d'informatique et de capteurs, ces derniers étant pourtant bien utiles pour la gestion de l'adhérence..
Aig Wrote:Donostian Wrote:La meilleure gestion électronique des patinages et de l'adhérence est obtenue lorsque le système gère essieu par essieu
C'est aussi ce que j'aurais dit intuitivement, mais à l'époque où il n'y avait pas d'appareil électronique pour gérer l'antipatinage, les essieux couplés devaient se comporter mieux.
A+
Donostian Wrote:Aig Wrote:C'est aussi ce que j'aurais dit intuitivement, mais à l'époque où il n'y avait pas d'appareil électronique pour gérer l'antipatinage, les essieux couplés devaient se comporter mieux.
A+
Ce serait intéressant de voir comment l'adhérence est gérée sur les nouvelles 60 000 diesel électriques de manoeuvre
JUSTICE La FNAUT gagne en appel face à RFF sur un déclassement de voieLes usagers de transports militent pour le retour du train à Privas
Une nouvelle fois, la FNAUT a eu gain de cause contre RFF. La cour administrative d'appel de Lyon a confirmé, début novembre, l'annulation du déclassement de la voie ferroviaire entre Le Pouzin et Privas. Un déclassement qui permet à des collectivités locales d'engager des projets sur cette ancienne ligne, comme la construction d'une "voie verte" ou la réalisation d'un contournement de ville-préfecture de l'Ardèche.
Pour la FNAUT, qui milite pour le retour du train, cette décision est "un succès". Puis de rappeler : "les associations des usagers renouvellent leur demande prioritaire : la réalisation d'une étude indépendante permettant d'analyser avec précision le potentiel de trafic sur la ligne, en vue de fixer un horizon raisonnable pour la réouverture."
Un potentiel selon la FNAUT
Selon la fédération, il y a bien un potentiel : "la ligne d'autocar Privas - Le Pouzin transporte 320 000 voyageurs par an, chiffre qui pourrait au minimum être doublé en cas de transfert de rail."
Mais cette bataille judiciaire entre la FNAUT et RFF va-t-elle freiner les projets en cours ? La communauté de communes Privas Rhône et Vallées, qui porte le dossier d'une "voie verte", demeure dans l'expectative. De son côté, le Conseil général de l'Ardèche vient de détruire un ont de l'ancienne ligne, à Baix, pour réaménager une route départementale. "Nous sommes toujours propriétaires des terrains", précise Robert Cotta, vice-président chargé des routes.
François Jacquart, conseiller régional (PCF), milite, loin pour la voie médiane : "l'emprise foncière doit être préservée en redevenant la propriété de RFF afin de ne pas entraver la possibilité d'un retour du train voyageur. Mais ce n'est pas incompatible avec une voie verte : un protocole d'accord pourrait être négocié avec la Région pour une mise à disposition du terrain." Comme la FNAUT, l'élu régional estime qu'une étude de faisabilité sur la réouverture de la ligne doit être lancée au plus vite.
Ligne SNCF Valenciennes-Mons relancée : des réunions pour les riverains début 2012
La ligne sera consacrée au seul fret, avec une quinzaine de convois attendus journellement.
| ON EN PARLE |
Un serpent de mer. La revitalisation de la ligne Valenciennes-Mons avance. Même s'il faut encore attendre l'accord financier des Belges, le projet, resserré autour du seul fret, est sorti de l'ornière. Et sera présenté dans les communes concernées au premier trimestre.
C'est sans doute le projet d'équipement dans le Valenciennois qui a le plus traîné en longueur. Jusqu'à confiner à l'enlisement pur et simple, à l'instar du raccordement A2 - A23, enfin débloqué, en deux temps.
La modernisation de la ligne ferroviaire Valenciennes-Mons avance elle aussi. De façon décisive, peut-être. Du côté de la sous-préfecture, on signale que le comité de pilotage mis en place sur ce dossier a travaillé, que des études économiques et techniques sont engagées, surtout que des réunions d'information seront organisées dans les premiers mois de 2012 dans les communes concernées. Soit Valenciennes, Saint-Saulve, Onnaing, Quarouble, Crespin et Quiévrechain.
Au profit des industriels
Dossier débloqué, mais revu à la baisse. Jadis, ou même naguère, il était encore question d'électrification de cette ligne, pour permettre à la fois le transport de fret accru et aussi celui des voyageurs. Histoire de ne pas laisser Valenciennes en espèce de cul-de-sac côté fer et lui donner un débouché direct vers Quiévrain, et au-delà, les lignes belges. Aujourd'hui, on ne parle plus que de fret. Dossier plus modeste, mais qui répond, selon le sous-préfet, à la demande effective ressentie sur le terrain. Au profit des industriels.
La ligne resterait donc unique, et sans électrification, pour accueillir seulement des locomotives diesel. Une manière de compléter l'armement du Valenciennois pour bien accueillir le canal Seine-Nord, en relation directe avec la modernisation du port fluvial de Saint-Saulve.
Coût de l'opération : entre 13 et 16 millions d'euros. Dont 4 à la charge du partenaire belge. Qui a fait savoir son intérêt, mais qui doit officialiser sa participation financière, sans doute vers la mi-2012. Si l'apport est confirmé, côté français les fonds seront débloqués d'ici à l'arrivée du Seine-Nord.
Et le trafic voyageurs ? Le tournant stratégique a été pris en fait il y a plusieurs mois déjà, avec l'idée de confier ce dernier au... tram et à la quatrième branche du réseau SITURV, vers Quiévrechain, et surtout la gare de Quiévrain. Des fonds initialement prévus pour l'électrification ont déjà rejoint la cagnotte tram, les deux modes devant se côtoyer sur la même emprise, chacune sur sa voie propre. Quant à l'électrification, elle est de toute manière hors de portée, côté finances. Là, la facture aurait été comprise entre 50 et 80 millions, d'après un proche du dossier.
Selon les prévisions actuelles (à revoir une fois le canal Seine-Nord achevé ?), la ligne devrait donc accueillir une quinzaine de convois de fret par jour. Soit un doublement de son trafic actuel. Mais pas plus et en évitant les trains de voyageurs plus rapides, insiste-t-on du côté de la sous-préfecture.
Histoire de ne pas enflammer les riverains. Car si le dossier de la ligne Valenciennes-Mons a toujours eu ses partisans acharnés, dans le monde économique surtout, il a aussi toujours compté des opposants de proximité.
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