Certes, un centre ville doit vivre et être animé mais doit-il forcément l'être jusqu'à 4 h ou 5 h du matin ?
Je suis vraiment désolé mais les personnes qui habitent rue Bressigny et qui doivent supporter du bruit une grande partie de la nuit 3 à quatre nuits par semaine, est-ce une chose normale ?
D'aucun diront habiter en centre ville c'est accepter les contraintes qui vont avec, ce qui revient à dire qu'en la circonstance, si personne n'accepte ce qui se passe, tout le monde va voir ailleurs. On se retrouve alors avec un centre vidé de ses habitants pour le seul plaisir des jeunes qui ont envie d'y faire la fête !
Je ne crois pas être un vieux réac. Je crois seulement que la liberté de chacun se termine ou commence celle des autres comme on dit sinon c'est de l'égoïsme. le même égoîsme qui fait que dans ma chère toto je ne mets plus mon clignotant car celui qui roule derrière moi ou qui arrive à ma droite dans un rond point, je l'emmerde ! Le même égoîsme qui fait que je n'écoute plus les autres car ce sont des crétins, des vieux, voire des filles pour certains, etc.
Je suis désolé de constater qu'après 20 ans "d'enfants rois" quasi intouchables on en arrive à une jeunesse qui ne supporte plus la moindre remarque et qui sous prétexte de non avenir, n'en ont rien à foutre de rien, ne s'engagent plus sur rien, ne votent plus et usent de la politique de "l'autre je l'emmerde" et quand je me bourre le pif je l'agresse.
C'est à la ville comme à la campagne du pareil au même, j'habite à la campagne, et le petit c.. dont je parle ci dessus est le même que celui qui klaxonne à tue tête en traversant mon village à 2 heures du matin.
La ville est à tout le monde, y compris, le jeudi soir, à celui qui a envie de se promener sans se faire agresser, insulter voire cogner.
Il y a peu, FLG, Barnabé, Terminus et moi-même allions au resto et un jeune fin saoul en passant près de nous nous a dit "poussez vous les vieux", les filles qui étaient avec se sont excusées pour lui. Ce n'était pas bien grave. Mais les jeunes qui n'ont que le mot respect à la bouche concernant leur précieuse petite personne feraient bien de commencer par respecter les autres.
J'ai été ado, j'ai pris des bitures, je suis a peu près certain d'être plus jeunes que certains étudiants d'aujourd'hui dans ma tête, j'ai milité dans des mouvements écolos et d'extrème gauche, on me taxe même parfois d'anarchisme, mais je n'ai jamais cogné personne sous prétesque que je m'étais bituré, je n'ai jamais pissé sur les voitures et guelé dans les rues du centre ville jusqu'à 4 h du matin. Et tu sais quoi ? Je n'en suis même pas mort et vit heureux. Etonnant non ?
Je persiste et signe à croire que de telles attitudes sont inacceptables.
