Les autocars et autobus Renault 4200

[Terminus]

Bonsoir à tous,

Ces vues du Renault R4211 n° 50 ont réchauffé mon vieux cœur d'enfant. Je crois que ma passion pour les transports urbains s'est vraiment affirmée en 1956 en voyant ces nouveaux autobus. J'avais 9 ans, j'allais à l'école St-Germain, au carrefour du boulevard de Strasbourg et de la rue Létanduère (aujourd'hui Ste-Bernadette), et je voyais les petits R4201 (n° 41 à 44) sur la ligne G (Génie-Place Ney). Je les trouvais beaux et impressionnants (*). J'ai toujours beaucoup de plaisir à les revoir. Dommage qu'il n'y en ait pas dans un musée.

Avant l'arrivée des R4000, il y avait des Latil (dont le n° 22, sûrement) et des Renault 215D. Je les revoie aussi en mémoire, ainsi que la ligne Démas (mais mes souvenirs sont flous), les cars Citroën (j'habitais rue de Brissac, près de leur dépôt), les cars de l'Anjou (Renault R4000 et Chausson), les cars Lechien pour Rennes (Chausson), les Verney de la STAO et des Courriers de la Mayenne. On voyait aussi quelques Isobloc.

Les carrosseries étaient autrement plus variées qu'aujourd'hui où tous les bus sont standardisés, mais ces derniers sont autrement meilleurs, tant pour le confort que l'économie et la robustesse. S'ils sont ennuyeux, au-moins ils sont bons. Je vais peut-être contrarier certains, mais les Renault R4000, tout en rondeurs, étaient autrement plus sexy que les GX 307, les R312 et les Agora. Par contre, j'ai toujours beaucoup aimé les GX 87 et 187. J'en ai pris un hier, ça reste encore très confortable, leur seul problème est la hauteur du plancher hors des normes actuelles. Mais regardez les photos du Renault-cage à poules : eux avaient un plancher TRÈS haut. Il y a eu pire : les vrais-faux articulés Renault construits par Man (4 marches ?), pourtant plus modernes.

Je mettrai des photos sur le site (Latil, 215D, R4000, Berliet, Brossel, Chausson, trolleybus, tramways, etc.), mais c'est très compliqué de les placer. Ne vous attendez pas à des merveilles : elles ne sont pas nombreuses, parfois floues ou mal cadrées. À l'époque la photo était très chère, on utilisait surtout le noir et blanc. La couleur et les diapos, c'était pour les occasions exceptionnelles, et encore ! J'ajoute que mon premier appareil, un Kodak Brownie-Flash était rudimentaire : tout plastique, pas de cellule, pas de mise au point, vitesse fixe, diaphragme fixe, pas d'armement (attention aux surimpressions), 12 poses, mais en 6x6.

À bientôt.

(*) Autre souvenir qui m'a époustouflé : le premier SC10, que j'ai vu au Mans. Lui aussi avait une gueule d'enfer.

[Terminus]

Bonsoir Bernard, bonsoir à tout le monde,

Merci pour ces photos d'autobus Renault 4211, qui comptent parmi mes préférés, malgré leurs gros défauts : plancher à environ 1 mètre, bruit d'enfer, petites fenêtres par lesquelles les voyageurs debout ne voyaient pas grand-chose. Mais ils avaient une gueule tellement sympathique ! Et ils ont été les premiers autobus modernes à Angers, entièrement métalliques, achetés à partir de 1956. Le contraste avec les Latil et les 215D était énorme.

Le bus à gauche est le n° 59, l'avant-dernier Renault acheté, le 50 ayant été acheté ensuite mais numéroté ainsi pour ne pas être en 60 comme les premiers Berliet PH80 (1re série de 61 à 65, 2e série de 66 à 71). En effet, les Renault 50 et 59 ont été achetés après l'arrivée des premiers PH80. Le 59 et le 50 avaient deux portes seulement : avant et milieu, en disposition 033. Avant l'arrivée des SC10 en 1969 le 59 fut effectivement repeint avec la nouvelle livrée rouge et grise (mais sans la bande grise du bas). Le Berliet PH80 n° 69 reçu lui aussi la nouvelle livrée, mais avec les trois bandes gris/rouge/gris.

Pour revenir au Renault 4211 de gauche (le n° 59), il va au Génie, mais il y a une erreur d'indice, car c'est en réalité la ligne G, et non pas T, comme c'est affiché : le conducteur n'avait pas mis à jour la plaque de l'autobus qui avait dû desservir le matin la ligne T. En effet, la ligne T était la ligne de Trélazé (Ralliement – Justices (terminus partiel) – Pyramide (terminus partiel) – Trélazé). La ligne G avait ce parcours : Salpinte – Génie (terminus partiel) – Ralliement – Place Ney). Elle était plutôt desservie par les 4 Renault R4201 (les n° 41, 42, 43 et 44), identiques aux R4211, mais plus courts de 2 fenêtres, et avec 2 portes seulement : avant et arrière, en disposition 33. Mais sur la photo ce sont donc 2 « grands » Renault qui desservent la ligne G : le n° 59 et le n° 51 (au milieu de la photo). Le 51 est un bus à 3 portes, disposition 333. Le 51 va vers la Place Ney (*).

On voit aussi deux Berliet PH80 : le plus à droite (de la série 61 à 65), reconnaissable à la large vitre de la girouette (**), va Route de Nantes (au début de la rue Montesquieu). Il est sur la ligne N (Route de Paris – Ralliement – Route de Nantes) ; cette ligne, en sortant du boulevard Descazeaux, faisait un crochet par la place Bichon avant d'aller vers la place Monprofit, et vice versa au retour.

Le second Berliet, au fond, va à Belle-Beille (ligne B : Ralliement – Belle-Beille). On ne peut savoir s'il est de la 1re série ou de la 2e.

Pour situer le moment où a été prise cette photo, je pense que l'année est au plus tôt 1960 ou 1961, un jour de semaine avant le grand départ de 12 h 10. À cette époque on pouvait aller directement de la rue Chaussée-St-Pierre à la rue Lenepveu, sans faire le tour de la place. Plus tard, le tour de la place fut obligatoire, même pour les bus (hélas !). L'arrêt vers la place Ney, près du kiosque, fut supprimé et reporté avant le théâtre, après l'angle de la rue Chaussé-St-Pierre.



(*) Pour différencier les différentes séries de Renault :
- R4201 courts à 2 portes AV et AR : n° 41 à 44
- R4211 longs à 3 portes AV, ML et AR : n° 51 à 58,
- R4211 longs à 2 portes AV et ML : n° 50 et 59,

(**) Pour différencier les différentes séries de Berliet :
- 61 à 65 (PH80) : capot de ligne et girouette à large vitre,
- 66 à 71 (PH80) : capot de ligne et girouette à vitre étroite,
- 72 à 87 (PH85) : pas de capot de ligne mais girouette à large vitre et en 2 parties : indice à gauche, destination à droite,
- 101 à 104 (PH100) : bus identique au PH85, mais avec un porte-à-faux avant plus grand. À Angers ils n'avaient que 2 portes : simple à l'avant, double au milieu, en disposition 042. Sur d'autres réseaux on trouvait des bus avec double porte avant, et parfois arrière (dispositions 444, 442, 042, 044).

[Latil 22]

Salut les Busamateurs

Comme nous l'avons fait pour le Renault 215 D, j'aimerais bien constituer la liste des réseaux qui ont utilisé la série des Renault 4200, à savoir :

R 4200 court 105 cv (34 construits)
R 4210 à 1 agent 2 ou 3 portes (119 construits)
R 4230 à 2 agents et arrière plat 2 ou 3 portes (75 ex construits)
R 4201 court 120 cv (60 construits)
R 4211 (4210 plus puissant) (197 construits)
R 4231 (remplace 4230 à 2 agents) (129 construits)



Je commence :


Nancy 20 4230 - 12 4231
Reims 9 4230 - 15 4231
Ardennes RDTA 4230
Perpignan 2 4210 - 4211 - 4231 (12 au total) - 8 4201
Bordeaux 42 4210 - 152 4211
Laval (ex 4231 de Reims)
Versailles 26 4231
Roanne 2 4231 (ex Reims)
Montluçon 7 4211
Châlon-en-Champagne (ex Reims)
Angoulème (ex 4211 Bordeaux 3 portes)
Caen 2 4211
Angers 10 4211 (7 neuf - 1 ex Lorient - 2 LRS) et 4 4201 neufs
Angers Demas 4231
Lyon 25 4211
Tours
Limoges
Troyes 4201
Besançon 2 4211
Brest 9 4231
Dunkerque 5 4231
Dijon 9 4211
Pau 4201
Strasbourg 6 4211
Paris RATP 4230
Arras (avec panneaux publicitaires de toiture)
Montpellier 4201
Lorient 4211
Douai

Oran 40 4230
Brésil 45 4210
Madrid 24 4210 - 26 4231 (certains convertis en trolleybus)
Tanger 4200
Porto Allègre 4200
Saïgon 6 4200
Portugal 3 4200
Israël 1 4200
Belgrade 4231
Mostaganem 4231
Meknès 4231
Rabat 4200

[Terminus]

Bonsoir,

J'ai vu des Renault courts (4200 ou 4201) à Périgueux, vers 1970. Ils étaient crème (haut) et vert foncé (bas).

J'ai vu aussi des R4231 (sauf erreur sur le type) à Paris, sur une ligne privée de grande banlieue (Paris La Villette - Sevran, mais je ne sais plus trop (c'était en 1964), ils avaient une livrée entièrement crème avec une ceinture rouge foncé (?). Le départ vers Sevran était à la gare routière de la Villette, pas très loin de la rotonde. Cette gare routière était commune aux Transports Citroën.

Tours a utilisé des R4211 ex-Bordeaux à 2 portes (AV et ML), livrée crème et rouge.

[alex.51]

Bonsoir,
Rectification pour Reims : les 24 véhicules étaient tous des R4231.

[JM-C]

A Lyon, il y a eu trois séries de R4211:
- 6 urbains à 2 portes (033): 1651 à 1653, 1661 à 1663
- 7 suburbains à 2 portes (033) avec galerie: 1654 à 1660
- 12 urbains à 3 portes (333): 1664 à 1675
Toutes ces voitures ont été renumérotées de 1601 à 1625 en 1962.
Ces véhicules inconfortables, très bruyants et à plancher très haut (1m) n'ont pas laissé un souvenir impérissable, même les PH étaient mieux.

[Terminus]

Ces véhicules inconfortables, très bruyants et à plancher très haut (1m) n'ont pas laissé un souvenir impérissable, même les PH étaient mieux.

Tsst, tsst, d'accord pour les défauts, mais ils avaient une gueule extrêmement sympathique, presque joviale. Ils comptent parmi mes souvenirs les plus anciens de transports urbains, ils ont beaucoup contribué à déclancher ma passion. Avant eux, à Angers, il y avait des Latil et des Renault 215D, donc des autobus à ossature en bois, tandis que les R4000 étaient entièrement métalliques. Nous avons eu aussi des PH80, PH85 et PH100, ce n'était pas du mauvais matériel, mais leur face avant était plus triste. D'une façon générale, Berliet n'a jamais été très gai.

Sinon, les Chausson étaient bien, mais leur calandre avant était assez lourde et compliquée ; il me semble que leur esthétique étatit inspirée des Pullman américains. Quant aux séries Berliet PLR et PBR, leur esthétique était très massive et l'aspect n'était guère sympathique. Les Somua OP5 étaient vraiment très bien, mais on n'en trouvait qu'à Paris et Strasbourg.

Mais à l'époque les plus beaux autobus étaient des trolleybus : les Vetra VBRh et les VA3.

P. S. : quand je parle des Chausson, je pense à ceux à avant plat, pas aux nez de cochon qui n'étaient pas bien beaux.

[Latil 22]

Salut à tous

Pour aller dans le sens que mon ami Terminus, je peux dire également que les Vétra de Dijon et les 4200 angevins sont à l'origine de ma passion pour les transports publics.
Mes plus anciens souvenirs d'enfant à Angers remontent aux 4200 qui avaient un bruit bien particulier (insuportable de nos jours). Je traversais la ville en 4200 pour aller chez mes grands parents. Que les anti 68 d'aujourd'hui sachent ou se souviennent que le français moyen de l'époque n'avait pas d'auto, c'était le cas de mes parents et c'est bien grâce à 68 que l'ouvrier a pu accéder à cette libertée nouvelle.
Bien sûr, les 4200 ne répondraient plus aux critères actuels de confort, de lutte contre la pollution, de comodité d'accès. Mais ils avaient tout de même une autre gueule que la plupart des boîtes à savons assez impersonnelles et asceptisées qu'on nous sert aujourd'hui, du moins en France.
Quant au charme des voyages dans ces engins là, quand on est gosse, sur des routes encore peu encombrées... Pour rejoindre mon village, chez mon arrière grand-mère, 30 km d'Angers, aujourd'hui environ 20', c'était un véritable voyage, une expédition, avec sacs et paniers dans une ambiance mélangée d'odeur printanière et senteurs de gaz'oil, sans compter les mégots ! Avec les arrêts colis et "gorgeons" dans chaque correspondant de village, il fallait bien 1h30. Ça collait à l'époque.
On ne pensait pas encore à aller plus vite que la vitesse et plus vite encore que plus vite...

[JM-C]

Le problème, c'est qu'ils dérivaient de cars et n'étaient pas faits pour faire de l'urbain pur, comme à Lyon (par exemple ligne 36 Gare de Vaise - Etats Unis) . Les 7 voitures avec galerie et coffres à bagages (achetées fin 1954) n'étaient pas vraiment faites pour être "blindées" et desservir des HLR, comme on disait à l'époque. On avait aussi des PLR à Lyon (en particulier sur la ligne 36 qui dépendait de deux dépôts), il n'y avait pas photo... Je ne parle pas des PBR et des VA3B2 contemporains, ce n'était pas des véhicules de catégorie B (tout comme les VA3)
Mais c'est sûr que sur les chemins "vicinaux" et bucoliques, ça devait être autre chose.

[Terminus]

Très intéressante ta carte postale de Lorient (sans doute la place Bisson ?). Elle démontre que la livrée était à l'époque crème et bleue, comme Brest, Tours, Nantes, Angers, Caen, et sans doute Le Mans (avant les 3 bandes crème/bleu vif/crème). Pour Rennes j'ai un doute, et St-Malo aussi. Le R4211 à 2 portes (AV et ML) est le frère jumeau de nos 50 et 59. Il me semble que la livrée du 50 d'Angers avait une nuance très légèrement plus vive que la livrée normale d'Angers, un crème légèrement plus beurre frais au lieu d'un crème un peu rosé.

[patrick de brest]

rectification pour Brest :15renault 4231 numéros de parc 70 à 84

[PHEBUS-171]

Versailles TUV (Gpe CFT): au 3/3/1957 = 24 R4231 (1 à 24)

En 1969, création du réseau du Chesnay (TUC), avec la construction de Parly2. La ligne TP2 est alors créée, de P2 à Versailles RG (future H), avec 2 des 3 4231 ex St-Brieuc (TUB) et 1 ex Reims TUR (c45).. Tous ces bus restant rouge/créme, au lieu du bleu/gris TUV...

[15063]

Je reviens en arrière pour signaler que le car Paris-Sevran était un STEPA puis ensuite un TRA. Mais la livrée décrite n'est pas celle d'un TRA. La ligne a fermé en 1984 : elle était exploitée en S105, toujours dans la famille Renault !

[Maastricht]

A priori 12 R4211 à Tours, dont des ex-Bordeaux... les derniers ont du être réformés en 1973-74.

[citaro27]

le réseau de Dreux a utilisé plusieurs ex. Bordeaux
Caen a utilisé un nombre assez important de R4211 et il y en a eu aussi à Cherbourg

[PHEBUS-171]

Gd merci, Greglef., pour ce cliché inéspéré de St-Brieuc TUB !

J 'ai repéré en dressant le parc de Versailles (depuis 1932), ces R4231 mutés aux TUV (TUC!) en 69, à la déconfiture de la CFT à St-Brieuc. J'en ai identifié 3, à priori: b21 à b23 (6/10/1958): est-ce exact?

La TUV-TUC a récupéré 2 bus: 564CT22 = 1454HL78 + 562CT22 = 1516HL78 (8/69), respectiv. châssis 10.950.140 et 141
Le 3° = ? (Laval ?)

Je ne parviens bien sûr pas à identifier les n° de parc TUB attribués à chacun avt TUV, et donc à établir le lien entre TUB et TUV. J'ai tenté ceci: b21 = 564CT22, b23 = 562... . Une certitude: les TUV 1454... et 1516... correspondent bien aux châssis 140 et 141, vérif. faite d' après fichier CGr Prèf78.
ce qui conduirait à b21 = 1454... + b23 = 1516... à Versailles.
Pas de n° TUV, car ils ont dû garder leurs n° TUB (1516 repeint bleu TUV par la suite), comme le TUR c45 de Reims

Même problème pour un des Renault R2165 Gruau (cf les mêmes à TUL-Laval): 879CC22 du 12 /12/57 = 6251HF78 (20/1/69), arrivé rouge/crème (TUC) puis repeint TUV: b15? (ch. n° 2.866.466)

Suis donc fana si rensgts et photos dispos! Merci...!

[Terminus]

[…] J 'ai repéré en dressant le parc de Versailles (depuis 1932), ces R4231 mutés aux TUV (TUC!) en 69, à la déconfiture de la CFT à St-Brieuc. J'en ai identifié 3, à priori: b21 à b23 (6/10/1958): est-ce exact? […]

— C'est un peu hors sujet, mais peux-tu préciser ce qu'a été cette déconfiture ?

— Les Renault de St-Brieuc étaient-ils exploités avec un seul ou deux agents ? Il y a très longtemps (vers 1965 ?), j'ai vu un R4231 à Laval, il avait un poste de receveur, ce qui ne démontre pas qu'il ait été exploité avec deux agents, car il venait peut-être d'un autre réseau de ce groupe. Il était au parking, je n'ai donc pas pu voir comment il était exploité.

Même problème pour un des Renault R2165 Gruau (cf les mêmes à TUL-Laval) […]

As-tu un cliché de ce type d'autobus ? Ce même jour, à Laval, j'avais vu de petits bus crème et rouge, d'un aspect très sympathique, semblables à ce modèle vu sur cet historique de St-Brieuc :
http://histotub.jexiste.fr/1949.htm
Sur ce site les références des types d'autobus me paraissent fantaisistes : le R4230 n'en est pas un. Quant aux fourgonnettes Renault de St-Brieuc, identiques celles de Laval (peut-être un transfert ?), sont-elles des R2065 ?

[PHEBUS-171]

"déconfiture CFT à St-Brieuc": en général, le terme "déconfiture" est synonyme d' échec, de faillite, de retrait,...
Dailleurs, pour les TUB, le site cité plus bas y fait explicitement allusion: 30/6/1968 passage CFT à CAT...
De ce que m'en disaient certains "TUV", le réseau des TUB semblait avoir été "mal géré", le tout dans un contexte général (ou national...) de chute de la fréquentation des TC (merci qd même aux états arabes et Israël pour 1973, ça aura reboosté les TC!!!).
A Versailles , la même CFT, en 1973, devra aussi "jeter l' éponge" (= cesser son activité, renoncer à son contrat, voir tomber en faillite, ne plus pouvoir exploiter,...), et la SVTU naîtra de "l'union" des APTR locaux et même de Transexel pour le capital...
Après, les dessous des histoires, c'est une autre histoire, que l' Histoire n' a pas tjrs besoin de codifier... Pour nous, ce qui cpte, ce sont les bus et les lignes qu'ils fréquentent, le reste...

On peut supposer que les R4231 des réseaux CFT étaient encore à 2 agts à cette époque. On retrouve les mêmes matériels, la plupart du tps encore à 3 portes (r4231, sc2, s105) ds ts les réseaux CFT; Laval, Reims (eu les 1° s105 livrés), St-Brieuc, Versailles, Roanne, Montluçon, Châlons51,..., neuf ou transférés entre-eux.
Versailles a perdu ses derniers receveurs (B et C) avec l' arrivée de la SVTU aux affaires (5/1973), mais la TUV avait déjà engrangé qq s105 2 portes (38 à 52).Itou à Reims!.
Nb: la RATP a eu jusqu'en 5/74, sur le 124, ses derniers receveurs (op5/3).
A la suppression totale des receveurs, la 3° porte est bien sûr restée en place, la cabine du recev. étant parfois démontée avec remplct par une banquette.

TUV avaient récupéré 2 ex TUB; il me semble qu'il y en avait 3 (au -?), en plus des petits Gruau R2165(cf Laval TUL) dont 1 est donc venu à Versailles.(cf mon message sur le sujet, plus haut ou sur un autre post)
Pour les petits r2065, je ne serais dire si c' était du neuf ou du transfert.
Les TUB avaient aussi qq sc6p à 2 girouettes, mais aucun n'estvenu à Versailles. Celui des TUV (37) était neuf.

[Maastricht]

Pour compléter à propos de Tours le premier post de Terminus (infos à prendre avec des pincettes, j'ai un mal de chien à trouver des infos suffisament précises) :

- 4 R4211 achetés neufs entre 1958 et 1961 n°101 à 104 ?)
- 8 R4211 loués au début de l'année 1965 à Nerva pour la conversion en autobus de la ligne C de trolleybus (les TRT voulaient commander des autobus neufs, que Nerva n'a pu fournir à temps).Des ex-Bordeaux, d'occasion donc, numérotés 1 à 8 (hors numérotation courante, en fait). Au moins deux (peut-être tous ?) ont été achetés et ont fini leur vie sur le réseau de Tours jusqu'à leur réforme à l'arrivée des Leyland-Brossel LV 45, en 1971-1972, tout en gardant la livrée bordelaise.

[Terminus]

- 8 R4211 loués au début de l'année 1965 à Nerva pour la conversion en autobus de la ligne C de trolleybus (les TRT voulaient commander des autobus neufs, que Nerva n'a pu fournir à temps).Des ex-Bordeaux, d'occasion donc, numérotés 1 à 8 (hors numérotation courante, en fait). Au moins deux (peut-être tous ?) ont été achetés et ont fini leur vie sur le réseau de Tours jusqu'à leur réforme à l'arrivée des Leyland-Brossel LV 45, en 1971-1972, tout en gardant la livrée bordelaise.

— NERVA : qu'est-ce-que c'est ?

— Sur ce site on voit un R4211 de Bordeaux de 1952 : les ex-Bordeaux qui ont roulé à Tours étaient semblables et avaient gardé le logo à banderoles. C'étaient des bus du réseau urbain de Bordeaux (crème et rouge), à deux portes (AV et ML). Les bus suburbains de Bordeaux avaient une autre livrée (crème et vert foncé tirant vers le noir), il s'agissait sans doute d'une concession départementale. En 1969 j'avais vu de nombreux R4231 de cette livrée (crème et vert) sur les lignes de banlieue. Tous ces bus étaient à un seul agent, urbains et suburbains.
http://pagesperso-orange.fr/retrorenaul ... %20bus.htm

[Maastricht]

Oups, j'ai oublié de préciser... Nerva était à l'époque le nom du grand concessionnaire Renault pour la Touraine, les TRT traitaient directement avec le représentant tourangeau plutôt que par la direction centrale. L'entreprise était (et est encore) basée au carrefour des N10 et N143, à Chambray-lès-Tours.

[Terminus]

Bonsoir,

Sur cette page de Wikipedia on peut voir à Montpellier (dernière photo) :
- un Renault R4200,
- un Renault 215D,
- un Berliet PLR.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Transports ... ontpellier

Les Renault R4201 et 4211 et R4231 (?) étaient des évolutions des Renault R4200, R4210 et (sans doute ?) R4230.

R4201 et R4211 = arrière bombé, porte AR de 3 panneaux, du moins s'il y en avait une.
R4231 = arrière plat, porte AR de 4 panneaux, en principe.

Les R4200 (et R4201) étaient semblables aux R4210 (et R4211), mais ils étaient plus courts d'une grande fenêtre. Il est vraisemblable qu'ils ne pouvaient être équipés que de deux portes au maximum (AV et AR). Il serait étonnant qu'ils aient pu recevoir une porte centrale.

En général il y avait à l'arrière une porte battante pour issue de secours

Nota : sur la photo de Wikipedia, disponible en assez haute résolution, on voit, devant le R4200, une arroseuse municipale.

[b3su]

Bonsoir

Dijon a eu 11 R 4211, puis à reçu vers 1966 4 ou 5 R 4211 de Bordeaux, ils ont circulé une temps avec les écussons de Bordeaux sur leur flancs, certains ont été dijonnisés, le rouge et le créme n'étaient pas identiques. Contrairement aux dijonnais, ils possédaient un cabochonde ligne à l'arrière.

La RTCO eut de nombreux R 4211 souvent acquis d'occasion, ainsi que des R 4231

[patrick de brest]

Pour Brest 11 R 4231 certains ont terminés à Caen
2 R 4211 ex Caen

[b3su]

Bonjour

Si l'on récapitule

Troyes a mis en service

en 1952 un Renault R 4200 n°25
de 1952 à 1960 des renault R 4201 dernier N°43
en 1956 deux panhard rey CIV T8 n° 28 & 29
en 1958 un berliet PLH 8 U n°35
De 1962 à 1966 des berliet PH 80 puis 85( une dizaine )
peu après un saviem SC 1 et deux saviem SC 6.
Donc la recherche est assez limitée, à moins qu'il ne s'agisse d'un autobus en essai, ou d'un autre transporteur, on ne peut se fier au colorisage. Toutefois la TREC et les Rapides de Champagne ne passaient pas pla de l'hotel de ville.

Pour patienter en attedant la réponse à cette énigme, voici une photo prise le 11 juillet 1972 sur le parking TCAT situé à côté de l'Hotel de ville. Un R 4201 n°34 et un saviem SC 6 n°54