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TER Rennes-Châteaubriant : la Région Bretagne promet « de nouvelles études »
Soulignant que le « sauvetage » de la ligne était une première étape « essentielle » , la collectivité, principal financeur de ce chantier à 42,9 millions d’euros, assure : « De nouvelles études permettront de travailler sur les temps de parcours et l’ajout de nouvelles circulations [trajet de 1 h 13 et cinq allers-retours par jour actuellement] . Il s’agira ensuite de programmer une nouvelle phase de travaux qui donnera à cette ligne le rôle majeur qu’elle doit jouer pour mieux connecter les territoires. »
Michaël Quernez, vice-président chargé des mobilités, ajoute : « La Région Bretagne est disposée, dès à présent, à poursuivre l’effort collectif associant l’État et les collectivités locales. » Et d’indiquer qu’il s’entretiendra « rapidement » avec son homologue de la Région Pays de la Loire, Roch Brancour, « pour évoquer avec lui les opérations à envisager dans les années à venir » . Un éventuel prolongement de la ligne avec le tram-train Nantes-Châteaubriant n’est pas mentionné.
greg59 Wrote:TER Rennes-Châteaubriant : la Région Bretagne promet « de nouvelles études »
Soulignant que le « sauvetage » de la ligne était une première étape « essentielle » , la collectivité, principal financeur de ce chantier à 42,9 millions d’euros, assure : « De nouvelles études permettront de travailler sur les temps de parcours et l’ajout de nouvelles circulations [trajet de 1 h 13 et cinq allers-retours par jour actuellement] . Il s’agira ensuite de programmer une nouvelle phase de travaux qui donnera à cette ligne le rôle majeur qu’elle doit jouer pour mieux connecter les territoires. »
Michaël Quernez, vice-président chargé des mobilités, ajoute : « La Région Bretagne est disposée, dès à présent, à poursuivre l’effort collectif associant l’État et les collectivités locales. » Et d’indiquer qu’il s’entretiendra « rapidement » avec son homologue de la Région Pays de la Loire, Roch Brancour, « pour évoquer avec lui les opérations à envisager dans les années à venir » . Un éventuel prolongement de la ligne avec le tram-train Nantes-Châteaubriant n’est pas mentionné.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la- ... 8a3b7c04b7
15063 Wrote:Le réseau ferroviaire breton est désormais tellement "simplifié" que l'application d'un schéma IC-S-L se révèle assez facile à réaliser :
IC relations longue distance à cadence horaire :
IC 1 Rennes-Brest
IC 2 Rennes-Lannion
IC 3 Roscoff-Brest
IC 4 Rennes-Quimper
IC 5 Rennes-Nantes
IC 6 Nantes-Brest
IC 7 Rennes-Dinan
IC 8 Laval-St Malo
IC 9 St-Brieuc-Nantes par Pontivy et Vannes si réouverture
S relations omnibus de type RER cadencées à 2 ou 3 trains par heure : (la présence d'un /____ indique un prolongement à demi cadence, soit 40 soit 60 minutes)
S1 Vitré-La Brohinière
S2 St-Malo / Montreuil-Janzé / Châteaubriant
S3 Rennes-Messac / Redon
S11 Lamballe-Guingamp-Lannion / Paimpol
S12 St-Malo - Dol- Dinan / St Brieuc
S21 Brest-Landerneau / Châteaulin / Morlaix
S31 Châteaulin / Quimper-Lorient-Auray
S32 Quiberon / Auray-Redon
L relations omnibus locales cadencées à l'heure ou aux 2 heures :
L1 Rennes-St Brieuc directes de Rennes à La Brohinière et de Lamballe à St Brieuc
L2 Brest-Carhaix directes de Brest à Morlaix et de Plouaret à Guingamp
Libres à vous de convertir ce schéma "belge" en modèle suisse ou allemand. Cela ne doit pas donner de résultats très différents.
greg59 Wrote:Pas accès à l'article, si l'un d'entre vous à l'accès je suis preneur du résumé
RER Rennais : des ambitions revues à la baisse
Un « Trem » à l’étude pour 2035
Par ailleurs, Région et Métropole ont lancé une nouvelle étude de faisabilité pour la création du « RER rennais ». Ou plutôt, du Trem, pour Transport express métropolitain.
« Cela donne des idées en termes de cadencement, de desserte, de points d‘ arrêt… notamment sur la ligne Rennes-Châteaubriant, qui reste un sujet, explique Michaël Quernez. On va se retrouver dans les jours à venir avec Rennes métropole pour prendre connaissance des points de développement possibles ».
Quelques principes sont déjà actés. Oubliez l’idée d’un cadencement au quart d’heure en heure de pointe. Les études actuelles prévoient plutôt 20 mn, puis 30 quand l’affluence diminue, pour arriver à un train par heure le reste du temps. Pour voir le Trem, il faudra néanmoins patienter jusqu’en 2035. « 15 ans, ça peut paraître long, mais c’est un temps de réalisation normal. C’est le temps que la LGV a mis à se faire, rappelle le vice-président de Région. Les usagers du TER sur l’étoile ferroviaire de Rennes représentent 50 % des usagers de la région. Améliorer la situation de Rennes, c’est améliorer la situation de tous les Bretons ».
Au Télégramme, il livre ce qu’il nomme « mon utopie » : « Des trains métropolitains toutes les 10’ dans la grande couronne rennaise, en complément des autres transports en commun - le métro, avec la 2e ligne qui arrive, les trams bus à l’horizon 2025-2026, etc. ». Les discussions en cours avec Rennes Métropole et ses partenaires (Région et SNCF) évoluent plutôt vers un train toutes les 30’ à l’horizon 2035. « Ce serait déjà une avancée, commente Philippe Salmon. Cela demande une seconde voie, donc des investissements en infrastructure au-delà du matériel. Mais, il faut trouver les moyens de décongestionner les transports, la gare de Rennes étant saturée. » Pas moins de 400 trains y passent chaque jour.
En Finistère, il lance une pétition pour que l’ancien chemin de fer devienne une voie verte
Certains aimeraient y voir repasser des trains, d’autres, souhaiteraient que des vélos l’investissent. Entre Morlaix et Roscoff, depuis 2018, en raison d’un glissement de terrain, la ligne ferroviaire ne voit plus passer aucun train. Un habitant du pays de Morlaix a lancé une pétition, pour proposer la mise en place d’une voie verte.
viadi Wrote:Roscoff se limite à 3.500 habitants, Saint Pol de Léon 6.700 avec une activité touristique très concentrée en été mais ne se prêtant pas à des vacances sans voitures (comparaison avec Quiberon).
Gros sujet train à venir pour la Région Bretagne. Selon nos informations, la collectivité planche en effet sur l’acquisition de six nouvelles rames neuves pour compléter son parc et, surtout, accroître le cadencement des trains sur le réseau breton. Par ailleurs, elle s’apprête à réceptionner - sans doute cette semaine - deux nouvelles machines d’occasion achetées à la Région Ile-de-France, notamment pour les affecter à la ligne Rennes-Châteaubriant. Des modèles de type B 82 500, bi-mode électrique-diesel, construits par Bombardier et plus communément appelés « Bibi ».
S’agissant des six nouvelles rames, la décision n’a pas encore été prise, précise Michaël Quernez. « On est dans une période d’arbitrages budgétaires », insiste le vice-président en charge des mobilités. Mais si la commande se confirmait, il s’agirait d’un investissement tournant autour des 100 à 110 M€, pour une livraison estimée à 2025. Modèle, a priori, privilégié : le Regio 2N, ou autrement appelé « Porteur hyperdense ». Une automotrice électrique, à deux niveaux pour les caisses, construite à l’origine par Bombardier puis Alstom.
Ligne SNCF Brest-Quimper : "un loupé", la copie est à revoir
Il demande comme prérequis à la SNCF de restaurer la fiabilité de la ligne.
À court terme, il suggère :
- d‘assurer trois arrivées quotidiennes entre 7h et 9h et trois départs entre 16h30 et 18h30 à Brest, Quimper et Lorient ;
- d’installer une halte TER à Hanvec pour améliorer la desserte intérieure ;
- d’envisager des liaisons Châteaulin-Brest et Châteaulin-Quimper ;
- - d’appliquer, hors abonnement, deux tarifs quel que soit le trajet, 5 euros et 3 euros tarif solidaire ;
de lancer « une campagne de communication montrant le prix des trajets avec abonnement et rappelant l’obligation des employeurs d’en payer 50% » ;
- d’assurer une présence humaine dans les gares et dans les trains.
À moyen et long termes, le collectif préconise :
- d’atteindre les 13 rotations par jour ;
- de doubler les voies sur tout ou partie du parcours ;
- de télécommander les installations pour faciliter les croisements ;
- d’électrifier la voie ;
- de créer dans le Finistère un atelier de maintenance du matériel roulant ;
- de créer des haltes à Daoulas et Quéménéven.
Plusieurs tarifs des trains TER en Bretagne vont augmenter à partir du printemps 2023. Cette décision a été votée par les conseillers régionaux, ce mardi 14 février 2023. Une hausse "modeste" et nécessaire selon la Région, mais qui envoie un signal négatif selon les élus de l’opposition.
C’est une hausse légère, mais symbolique à l’heure où les voyages en trains se démocratisent. Au printemps 2023, les tarifs des trains TER en Bretagne vont globalement augmenter. La hausse a été votée par les élus du conseil régional, mardi 14 février 2023.
Le prix des abonnements tout public (11 000 personnes environ) va augmenter de 3 %. Pour le tarif tout public TER, il va grimper de 1 €. En fonction de la distance, il va désormais être de 5 €, 11 €, 16 €, 21 € ou 29 €. Les tarifs à destination des jeunes et des personnes en situation de précarité ne seront pas concernés.
CFVE Wrote:Des tarifs du train TER en Bretagne vont augmenter dès le printemps.Plusieurs tarifs des trains TER en Bretagne vont augmenter à partir du printemps 2023. Cette décision a été votée par les conseillers régionaux, ce mardi 14 février 2023. Une hausse "modeste" et nécessaire selon la Région, mais qui envoie un signal négatif selon les élus de l’opposition.
C’est une hausse légère, mais symbolique à l’heure où les voyages en trains se démocratisent. Au printemps 2023, les tarifs des trains TER en Bretagne vont globalement augmenter. La hausse a été votée par les élus du conseil régional, mardi 14 février 2023.
Le prix des abonnements tout public (11 000 personnes environ) va augmenter de 3 %. Pour le tarif tout public TER, il va grimper de 1 €. En fonction de la distance, il va désormais être de 5 €, 11 €, 16 €, 21 € ou 29 €. Les tarifs à destination des jeunes et des personnes en situation de précarité ne seront pas concernés.
Ouest Fance du mardi 14 février 2023
Alors qu'Elisabeth Borne se dit favorable à un plan d’investissements de 100 milliards d’euros pour le ferroviaire d’ici à 2040, les Conseils de développement du Finistère et de Lorient présentaient une synthèse des améliorations pour la ligne Brest-Quimper, le 8 février.
Cela fait des mois que le dossier est sur les rails. Le 8 février, les Conseils de développement de Cornouaille, du Pays de Lorient, de Brest, et les associations d'usagers des transports ferroviaires bretons présentaient une synthèse des constats et des pistes d'améliorations pour la ligne Brest-Quimper. Des propositions très concrètes pour la ligne qui n'a jamais réussi à attirer les usagers malgré d'importants travaux en 2017.
Plus de fiabilité, plus de trains. La priorité pour améliorer cette ligne ferroviaire c'est avant tout d'augmenter la cadence avec plus de trains et, surtout, "l'urgence, c'est la fiabilité" insiste Stéphanie Grevet, porte-parole de la coordination ferroviaire bretonne. En effet, les trains de la ligne Brest-Quimper ne sont pas toujours garantis, la ligne étant une "variable d'ajustement". C'est-à-dire que "quand la région a un problème de matériel sur une autre ligne, elle prend le matériel de la ligne Brest-Quimper". Une situation ubuesque qui mène les usagers à attendre une correspondance parfois pendant deux heures ou qui les oblige à prendre le bus, "bien moins confortable" selon Stéphanie Grevet.
Le groupe de travail demande donc une meilleure qualité de service mais aussi plus de communication autour de l'existence de la ligne ferroviaire. "Il y a des usagers qui ne savent même pas que le train s'arrête à Châteaulin !" déplore la porte-parole de la Coordination ferroviaire bretonne.
Parmi les autres propositions, la mise en place de tarifs plus avantageux : 5 € pour faire Brest-Quimper contre 10 € actuellement.
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