par OCCITAN » 07 Sep 2022 10:16
Bonjour,
J'imagine que, sur des engins automoteurs, à composition uniformément calibrée selon deux ou trois modèles seulement, l'ordinateur doit trouver facilement solution à des économies d'énergie sur un parcours donné, en un temps alloué bien précisément. Pour le conducteur, en conduite manuelle, l'équivalent exigera de solides connaissances de lignes, une aptitude naturelle à bien inscrire son train dans le profil, et enfin, à se montrer "concerné", efficace, bref, attentif à l'objectif fixé.
A l'heure actuelle, je suppose que les capacités de ces microprocesseurs sont aptes à s'adapter aux légères corrections horaires, que l'on rencontre quotidiennement sur les trains, (durée d'un arrêt quelque peu prolongé, obéissance à une situation de ralentissement inopinée, signaux fermés, etc..).
Sur les trains de fret, je serais un peu plus réservé, en ce sens que la nature des wagons qui les composent peut infléchir leur dynamique, ainsi que l'utilisation de leur inertie.
Les tractionnaires savent bien qu'un long train complet de véhicules automobiles, par exemple, dans lequel l'air va s'engouffrer jusqu'à, dans les cas les plus significatifs, éviter l'usage du frein dans les pentes, réagira, pour un tonnage identique, bien différemment qu'un train de pondéreux, ou de couverts uniformes.
Cette situation est de nature à modifier les séquences traction/marche sur l'erre/freinage, de façon sensible, si bien que les vitesses de référence calculées en amont, (comme autrefois, dans les années 80/90), peuvent apparaître totalement fantaisistes....jusqu'à créer des "corrections" énergivores pour recoller à l'horaire, ou bien jusqu'à provoquer des conflits de circulation sur des points singuliers en aval, avec obligations d'arrêts et de redémarrages, peu économes en énergie !
Si un professionnel passe par là, je le remercie à l'avance, de nous brosser quelques principes simples de l'écoconduite, (opticonduite), et des critères qu'elle prend en compte. Ce serait intéressant !