par OCCITAN » 02 Sep 2022 15:33
Bonsoir,
Retour en France, en particulier dans le train de nuit Rodez-Paris, que j'ai emprunté le soir du jeudi 25 août. Rien de si extraordinaire qui puisse justifier ce message, seulement, un constat en rupture d'avec ceux observés sur ce même train, les fois précédentes.
Sous prétexte de meilleur isolement vis à vis de l'épidémie, (à tort ou à raison ?), j'avais opté pour la voiture "places assises", dont une extrémité est souvent désertée.
Or, après St Denis près Martel, (Lot), située peu avant Brive, et dernière gare de montée, toutes les banquettes (2 places), étaient occupées, _sans exception_ par au moins une personne.
Voici une éternité que je n'avais constaté une telle affluence ! Même en considérant ce jour comme privilégié au niveau du calendrier.
Le quai à Austerlitz était noir de monde à la descente, sachant que, à Brive, notre rame avait été rajoutée en queue de celle en provenance du sud de Toulouse.
Comme je l'ai souvent constaté, et relaté, la moyenne d'âge des voyageurs est toujours aussi basse. Ce qui apparaît comme plutôt encourageant vis à vis du transport ferroviaire, dont on pourrait penser qu'il attire davantage les "nostalgiques", sous cette forme....pourtant si ringardisée !
Curieusement, cette rame d'une quinzaine de voitures, (?), n'a subi aucune véritable métamorphose profonde depuis les vagues successives de suppression des trains de nuit, et les prix ne sont pas toujours très attractifs, par rapport à la route, (en intégrant pourtant l'augmentation des prix des carburants), je serais donc tenté de croire que le traitement de cette formule, "trains de nuit", par les médias, pèse sur leur fréquentation, en fonction de la tonalité employée.
Pour la petite histoire, le 75341 était toujours en tête jusqu'à Brive, (depuis plusieurs semaines maintenant), et la 26008 en charge de la partie sud-occitane, monta le tout à Paris.
Au niveau de l'anecdote, ce train s'immobilisa par freinage d'urgence, quelques kilomètres au nord de Vierzon, pendant une vingtaine de minutes.
Arrivés à Paris, à 7h04 au lieu de 6h50, nous n'avons pas pu rattraper notre retard, du fait que, vraisemblablement, l'inscription dans le trafic banlieue nous coûta plusieurs marches à vitesse réduite.
Cause initiale de ce retard, annoncée à l'arrivée par le contrôleur : une horde de sangliers avait traversé devant le train, peu avant Theillay.