Bonjour,
Je pose une question un peu en marge, au sujet des anciens tramways électriques d'Orléans.
Jadis il y avait toujours sur un réseau de tramway une station centrale où était construit un kiosque avec une salle pour les contrôleurs, un ou des guichets pour la vente de tous titres de transport et une salle d'attente pour les voyageurs. Certains de ces kiosques avaient beaucoup d'allure comme à Caen place Saint-Pierre (de style art nouveau) et Rouen place de Gaulle (ferronnerie, mosaïque et auvents en miroiterie).
Oui, mais à Orléans je n'ai rien vu de tel sur les cartes postales anciennes de la place du Martroi où se croisaient toutes les lignes des trams, ni sur la place de la Gare.
Ma question est donc :
— y avait-il ou non un kiosque à Orléans ? On ne peut exclure l'éventuelle absence d'un kiosque, mais peut-être y avait-il un bureau dans une boutique au rez-de-chaussée-de-chaussée d'un immeuble (comme à Grenoble, rue Félix Poulat) ?
— où se trouvait-il ?
— y a-t-il des photos ou des plans ?
D'avance merci.
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P.-S. : j'étais allé à Orléans vers 1967 ou 1968, c'était l'année où venait d'être livrée la 1re série de Saviem SC10, ils étaient à deux agents (receveur à l'arrière), portes en 442 probablement, et roulaient sur la ligne A Les Aydes — Olivet. Des poteaux d'arrêt lumineux avaient été plantés sur cette ligne : un poteau dont la tête avait sans doute un volume dans le style RATP mais tout en angles, sans disques, plutôt assez proches des têtes de poteau de la CTS de Strasbour : deux grands côtés rectangulaires inclinés vers le sol et réunis par deux petits côtés trapézoïdaux ; tout en plexiglass blanc avec des profils en métal en vert foncé ; un grand côté au moins portait le nom de l'arrêt sérigraphié. Ils portaient à mi-hauteur un tambour lumineux à sans doute 6 faces qui portait la fiche des horaire, voire du plan de ligne et tournait sur lui-même. Les autres poteaux d'arrêt, plus anciens, avaient, si je ne me trompe pas, un style parisien simplifié (disques rouge et jaune). Les tickets étaient sans doute à lamelles, à oblitérer dans la « moulinette » CAMP.
La fréquence de la ligne AA Les Aydes — Olivet, la grande ligne, était sans doute de 10 minutes, au moins l'après-midi.
J'avais pris aussi un Berliet PH80 à arrière court sur la ligne J (?) Acacias — Candolle. Il était équipé pour le service à deux agents, le 1er siège après la porte avant étant dévolu au receveur, avec une seille recevable fixée sur une barre. Le poste était très simple, sans cloisonnement. Mais le siège était vide car le bus fonctionnait avec un seul agent. La fréquence d'après-midi était (peut-être de 20 ou 30 minutes.
J'avais pris aussi la ligne B (Saint-Jean-de-la-Ruelle — Grand-Villiers — Paul Bert, ou quelque chose comme ça). C'était un Chausson (avant plat mais peut-être arrière bombé et probablement pavillon surbaissé). Il fonctionnait avec deux agents mais le receveur était sur un siège latéral surélevé, adossé à la paroi, après le passage de roue avant ; mais je ne sais plus trop s'il était adossé au flanc droit ou au flanc gauche. La fréquence de la ligne B aurait pu être aux 15 minutes.
Ce jour-là il me semble que seules les lignes A (SC10) et B (Chausson) roulaient avec deux agents. Les autres Chausson étaient à agent seul. Tous les bus étaient en livrée haut crème/bas vert foncé. Il n'y avait pas de Chausson à arrière plat (APU, APV, ou SC4), tous avaient un arrière bombé.
Je crois me souvenir qu'il y avait devant la gare d'Orléans, sur le terre-plein central du boulevard (Alexandre Martin ?) ou sur la place Albert Ier un bureau de la TREC pour la vente de tickets ; c'était plus une cabane provisoire qu'un kiosque.
Si cela intéresse quelques uns je dispose quelque part sur un disque dur de la liste des lignes de la TREC d'Orléans (réseau urbain).
Quant à mes souvenirs, ils sont lointains, je peux me tromper ou inventer.