par OCCITAN » 10 Oct 2019 11:24
Bonjour,
A la lumière de vos informations, commentaires, ou autres découvertes horaires surgies de recherches précises en vue de déplacements à planifier, il s'avère que la géographie ferroviaire du pays se contracte en "peau de chagrin".
Ce n'est pas nouveau, mais, pour bon nombre, c'est de plus en plus handicapant.
Entre ceux qui vendent leur résidence, car elle n'est plus accessible, de loin, autrement qu'en voiture, (pas le choix), ou ceux qui renoncent à se déplacer pour cause de parcours "impossible", ça fait du monde !
J'ai appris par ailleurs, que des itinéraires en couronne parisienne avaient été abandonnés, du fait de leur inutilité. En effet, la gestion du réseau en "lignes de métro" indépendantes rend toute perméabilité entre elles, superflues.
Aucune "respiration", voire itinéraires de détournement faciles et directs, entre grandes gares, ne semblent plus réalisables.
(Idem pour le fret, parvenu au degré 0, ou peu s'en faut).
A l'heure où il est de bon ton de traverser la rue, la France, (voire la planète), pour "se construire" ailleurs, ou bien, pour d'autres d'accepter une mobilité géographique salutaire, voilà que les opportunités de déplacements, en train, que toutes ces situations suscitent, au lieu de s'ouvrir, se vérrouillent autant qu'il soit possible : c'est quand même paradoxal !
Je sais bien que tout le monde a sa voiture, (pas si sûr, au demeurant), mais pas nécessairement un volant à disposition...
Je passe sur tous les autres arguments liés aux obstacles à la circulation routière, à l'environnement, etc...
Quand l'économie s'écarte de l'intérêt général à ce point là, (cas général qui dépasse le ferroviaire), comment s'étonner des soubressauts et des dérives sociales ?