Anton Wrote:Comme à Strasbourg, je pense que Bordeaux va devoir aller au delà d'une infra tram dans les prochaines années. Saturation, rames bondées... De plus, le Métro, c'est souvent plus rapide et plus souple si la ligne/les lignes sont automatisées (comme les 1 et 14 à Paris, la D à Lyon pour les métros à "grand gabarit")
Crazy_ornitho Wrote:Je pense que ce que voulait dire l'utilisateur par métro des plages était une façon d'ironiser !
De plus dans un communiqué vidéo de la boîte de recrutement elle parle belle et bien d'une étude pour un métro "D'envergure" je ne pense pas que Lacanau soit un projet "d'envergure" haha
Crazy_ornitho Wrote:De plus 6 mois minimum, avec un salaire assez important et un budget assez faible pour l'étude, je suppose qu'un expert métro n'a rien à faire une étude pour ce qui avait été qualifier de tramway
C'est le premier objectif cité par Alain Juppé ce matin, lors de son point presse de rentrée. Le maire (LR) de Bordeaux et président de la métropole est parfaitement conscient que "malgré les investissements passés, l'agglomération reste congestionnée, même si elle n'est pas la seule dans ce cas". Il a listé quelques projets d'amélioration, comme le rétrécissement au droit du pont Mitterrand à résorber et des efforts à mener sur la desserte des grandes zones d'emploi, les travaux relatifs à l'extension de la ligne C du tramway et la construction de la ligne D, sa volonté de consacrer 75 M€ sur la période 2017 / 2020 à un plan vélo. Sur l'exclusion des automobiles du pont de Pierre franchissant la Garonne, le maire indique qu'au vu des premières tendances, "les raisons de s'en réjouir sont bien plus nombreuse que les critiques". Un comité de pilotage, à la fin du mois, devrait se prononcer pour une prolongation de l'expérimentation, qui inquiétait beaucoup de monde.
Alain Juppé estime également que "le covoiturage ne marche pas bien. Il nous faut trouver des moyens de l'encourager. Nous ne renoncerons pas mais beaucoup d'efforts restent à faire." Le stationnement résidentiel reste une vraie préoccupation, d'autant plus quand on sait que près d'un tiers des bouchons bordelais seraient liés au manège des véhicules qui tournent pour trouver une place !
dldwg Wrote:L'argument de l'époque sur le sol sableux était plus un prétexte des partisans du tramway.
Marsupilud Wrote:Pour revenir à la question du sol, il faut comprendre que la présence d'un cours d'eau n'a pas grand chose à voir avec la nature du sol adjacent. Ou peu. Et dans le cas de Bordeaux, il faut avoir à l'altitude sous-terraine du niveau supérieur de la nappe phréatique : un à deux mètres en-dessous du sol. Dans ces conditions marécagères (terrain plat entre mer et estuaire), la moindre fondation de bâtiment doit se faire par pieux, qui plongent en moyenne jusqu'à 12-20 mètres, parfois 30. Bien sûr toutes les maisons (les échoppes) n'ont pas des fondations si profondes, sans quoi ces dernières reviendraient à la construction infiniment plus chères que tout le reste de l'édifice. C'est la raison principale des faibles densités observées à Bordeaux : ce n'est donc pas aller contre-nature que de ne pas construire systématiquement à R+8 comme à Lyon (centre-ville pourtant entre deux fleuves confluents) ou Paris. En effet, dans le centre bordelais où les monuments sont nombreux et plus hauts, les fondations sont profondes. Pour faire simple, imaginez-vous une forêt de pieux souterraine, tous les 5-6m dans les deux directions du plan sous les édifices, impossible de faire passer un métro entre ! Et pour y construire un tunnel ( cette faible profondeur), il faut le construire en surface par tronçon, et l'immerger ensuite. Ou creuser et construire les voussoirs immédiatement à même la roche qui n'en finira pas de fuire et de s'écrouler (cf. les déboires du chantier en cours îlot Bonnac). Irréalisable sous des constructions donc. Alors on peut essayer d'y descendre dans ce bon sol, à -20, -30 m (bonjour les montées et descentes dans les stations à chaque coup, digne du RER à Nation), mais on se heurte à un autre problème (que j'avoue moins "maîtriser" : sa trop grande dureté ! Les courbes d' isopression exercées par les fondations sur ce sol se propagent très bas et très largement : le percement d'un tunnel reviendrait à interférer avec celles-ci et donc à mettre sérieusement en cause la stabilité des édifices en surface (cf. déboires des derniers percements à Paris : Météor et Eole). La seule solution un peu raisonnable pour un métro à Bordeaux, c'est la tranchée couverte sous avenue, mais on n'obtiendra donc jamais un lissage du tracé dans le centre !
ça disjoncte et ça va disjoncter plus encore, la situation est explosive. Il faut créer des contrats territoriaux de mobilité en mettant tout le monde autour de la table : l’État dit je les finance dans le cadre des contrats de plan, on fait un diagnostic commun, on anticipe la démographie on apporte des réponses articulées entre tous.
Cela suffira-t-il ?
On ne réglera pas tout. Compte tenu de la pression démographique, il faut qu’Alain Juppé envisage un métro… Je me suis battu contre le métro de Chaban au profit du tram, je ne le regrette pas. Il faut à présent penser à l’avenir et l’avenir c’est un moyen de transport qui n’encombre pas la surface et beaucoup plus cadencé que le tram. Cela mettra quarante ans à se déployer, mais il faut y penser aujourd’hui.
Ça vous a pas suffit le scandale du Val avec Chaban et sa société d'études ? Un métro n'est pas faisable car Bordeaux est truffé de petits cours d'eau et de marécages. De plus les bordelais ne sont pas des rats qui vivent en sous sol comme les parisiens. Arrêtez de nous embêter avec les travaux à chaque coin de rue et vous verrez que la fluidité du réseau redeviendra correct.
Comment démarre cette consultation sur Bordeaux 2050 auprès des citoyens ?
L’évolution des réponses est très satisfaisante, grâce surtout aux réseaux sociaux. Nous allons aussi à la rencontre des habitants avec le camion du futur. Leur première réaction est de dire : « 2050, on s’en moque. » Ils pensent qu’on va leur parler d’intelligence artificielle, de robotique… Et puis dans un deuxième temps, quand on les pousse, ils s’aperçoivent que ce n’est pas compliqué, que ce n’est pas technique. On entend parler de métro, de RER, de téléphérique, de voiture à hydrogène… Il y a aussi des questionnaires thématiques et là, le monde médical et les entreprises répondent très bien ; les politiques moins bien. La vitiviniculture, on aimerait que ça réponde plus, mais en fait ils sont déjà hyper au point pour affronter les évolutions climatiques.
Un enseignant-chercheur s’est manifesté dans le cadre de cette démarche en proposant un métro à Bordeaux. Qu’en pensez-vous ?
Je ne porte pas d'avis technique sur ce qu'il a fait, mais c’est accueilli avec beaucoup d’intérêt, et ce chercheur je vais le rencontrer. Cela permet de se poser des questions sur la mobilité. On réouvre le champ de la réflexion, le champ des possibles, et on ne s’interdit rien, 25 ans après le lancement du projet qui a transformé Bordeaux. Notre univers est beaucoup plus grand maintenant que nous sommes métropole, et en 2050 il sera encore plus grand. Du coup, on ne s’interdit pas d’aller travailler avec Angoulême, Royan, Libourne…
Bordeaux: Mais si, il est tout à fait possible de réaliser un métro souterrain
A Bordeaux, il se raconte qu'il est impossible de réaliser un métro souterrain en raison de la nature des sols. « 20Minutes » démine cette vieille légende...
[...]
« Ce n’est pas l’impossibilité technique qui a stoppé le projet de métro, mais le coût financier »
La légende urbaine sur l’impossibilité d’un métro à Bordeaux semblant vraiment tenace, nous sommes par ailleurs allés interroger les géologues spécialistes du sous-sol bordelais. La première réaction d’Alain Denis, professeur à l'I2M à Pessac (Institut de mécanique et d’ingénierie de l’université de Bordeaux), ne manquait pas d’humour : « un métro à Bordeaux ? Le serpent de l’océan… »
Plus sérieusement, il nous explique que « la construction d’un métro à Bordeaux est tout à fait possible. Des études jusqu’à la consultation des entreprises ont eu lieu au début des années 1990. La maîtrise d’œuvre était alors assurée par le BRGM Aquitaine de l’époque où j’étais jeune ingénieur et le BRGM Orléans. »
Alain Denis précise que « le sous-sol bordelais étant hétérogène, entre le domaine fluvial et la partie karstique, ce serait plus compliqué de creuser à Bordeaux que dans d’autres villes, comme Toulouse par exemple qui possède un sous-sol très homogène. En fait, ce n’est pas l’impossibilité technique qui a stoppé le projet de métro, mais le coût financier, et au final c’est pourquoi le tramway a été choisi. »
Même s’il se dit « surpris » que le sujet du métro refasse surface aujourd’hui, il ajoute que « depuis 1994 les techniques ont évolué, avec l’apparition notamment du tunnelier à pression de terre, qui est d’un rendement bien meilleur qu’auparavant, et ce quel que soit la nature des sols. »
[...]
Pour Jean Piraud, l’agglomération n’était pas prête pour ce métro. « En réalité, l’idée de construire un métro était prématurée, car elle méconnaissait une particularité urbanistique propre à Bordeaux : dès qu’on sort de l’enceinte des Cours, la densité de population devient très faible du fait d’une urbanisation en échoppes, puis en pavillons isolés au-delà des boulevards ».
[...]
GX217 Wrote:Gérard Chausset, qui pense avoir toujours raison et est limite condescendant face à ses interlocuteurs , égal à lui même quoi...
GX217 Wrote: il suffit de voir la lenteur des trams bordelais en centre ville pour en être encore plus convaincu.
Gilligan Wrote:GX217 Wrote: il suffit de voir la lenteur des trams bordelais en centre ville pour en être encore plus convaincu.
PCC29 Wrote:Juste un mot à propos de la querelle "tram-métro", de la part d'un utilisateur au quotidien de ces deux moyens de transports, à Paris mais aussi à Lyon : au-delà des questions techniques de tunneliers et de géologie,ou d'insertion des viaducs dans le paysage urbain, et autres "sujets qui fâchent", le métro a certes l'avantage majeur d'aller vite sur voies dédiées. Mais aussi l'inconvénient majeur d'allonger les temps de trajets pour rejoindre les quais (escaliers fixes ou roulants, ascenseurs, couloirs…). C'est encore pire pour certaines stations urbaines des réseaux rapides style RER. Autre inconvénient non négligeable : l'accessibilité pour les handicapés, ou tout simplement les poussettes (un des gros points noirs du métro de Paris, avec les couloirs de correspondance interminables), qui exige des installations coûteuses, y compris en termes de maintenance, dans chaque station. Tram et bus sont infiniment plus faciles d'accès : handicapé ou pas, il suffit d'emprunter le trottoir pour rejoindre l'arrêt le plus proche. Au final, les temps de trajet de porte à porte ne sont pas toujours favorables au métro, loin de là.
Après, tout est toujours possible, à condition de mettre l'argent sur la table : jusqu'où les Bordelais sont-ils prêts à payer pour financer leurs transports en commun ? De toute façon, l'attractivité d'une ville ne se mesure pas à la présence ou non d'un métro, sinon Strasbourg, Montpellier ou Nantes n'attireraient personne. Les politiques de prestige ruineuses ne sont plus de saison…
GX217 Wrote:Les métros récent sont de facto plus accessible que les vielles lignes à la parisienne et c'est logique (bien que ça n'empêche pas certains problèmes parfois cf les pannes à répétition des ascenseurs du métro de Toulouse par exemple).
Ensuite, un métro, surtout en environnement dense urbain sera toujours bien plus rapide qu'un tram, il suffit de voir la lenteur des trams bordelais en centre ville pour en être encore plus convaincu.
Retourner vers BORDEAUX - Les transports de la région bordelaise
Utilisateurs enregistrés: Bing [Bot], Google [Bot], Lyon-St-Clair, TheDriverBus37
Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille Marseille-Transports.com | Dijon SnoDivia
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978