par OCCITAN » 16 Juin 2018 0:48
Bonsoir,
Ces notions "modernes" de construire du matériel ferroviaire, en fonction d'un service "kilométrique" journalier, ou mensuel, pour lequel il serait conçu, m'échappe un petit peu :
Certes, que ce qui ressemble à un cahier des charges puisse constituer une base de travail pour définir un matériel, jusque là, je "cadre", mais, pour ce qui intéresse particulièrement les circuits traction/freinage, auxiliaires, organes de sécurité, de roulement, etc.., je me demande comment pourrait on définir, en 2018, les parcours mensuels réalisés par un type d'engins moteurs, 10, 20, 30 ans plus tard ?
D'ailleurs, la question mérite bien d'être soulevée puisque le problème d'une utilisation trop intensive de ces "coradia liner" sur l'Est, parait se poser d'ores et déjà.
Pour ma part, j'en étais resté à une utilisation du matériel moteur ferroviaire possible "sans restriction", si ce n'est les immobilisations pour opérations de contrôle et d'entretien cycliques.
Effectivement, qu'après, une utilisation très poussée puisse et doive entraîner des frais d'entretien supplémentaires, par rapport à un service "léger", c'est compréhensible. Facteur que l'on doit pouvoir d'ailleurs anticiper.
Autre formule : Je crois (?) également que l'équipement en moteurs thermiques de certains autorails assez récents, de conception "moteur de camion" à obsolescence programmée, serait plus économique, que les anciens concepts à "moteurs increvables".
Mais jusqu'à échéance de "durée de vie" du moteur, aucune restriction ne vient placer un taquet à leur utilisation journalière.
De là à "concevoir" des engins aptes à ne satisfaire que des taux kilométriques bien délimités, (si non, ça casse).... si tel est le cas....C'est bien se tirer une balle dans le pied, non ?
Dans le cas de figure "Est", et selon les avis de Gamin et de jojo, je pencherais plutôt pour des problèmes, de capacité des centres d'entretien, et de fiabilité touchant au matériel neuf, temporaires ou pas (? ?).