Locutus Wrote:Je trouve cette histoire étrange tout de même.
Le mec aurait eu plus de 3g d'alcool dans le sang.Avec un tel taux, il lui aurait été impossible de pouvoir s'arrêter au carré comme il a fait.
De plus, après prise de renseignement, il y avait une LTV avant Saincaize, et là aussi, difficile de croire qu'il l'aurait franchie sans se faire prendre en charge.
Après, c'est bien connu que les médias nationaux roulent pour la SNCF, d'où ce silence

Qu'y a-t-il d'étrange??Il est évidemment "blanc comme neige"....
Il n'y a pas lieu d'employer le conditionnel pour le taux d'alcoolémie: c'est un un constat médical, effectué à l'hôpital et sous contrôle judiciaire.
Il y a quand même une bonne nouvelle, c'est le retour du bar sur les Intercités vers Clermont: le conducteur avait un un cubi de 3litres de rosé (dont 2 litres déjà bus, ceci expliquant cela..outre les bières bues à la maison avant la prise de service) en cabine: simple constat de la gendarmerie, confirmé par le conducteur lors de sa garde à vue, le tout communiqué par la Procureure de la République.
Des medias nationaux en ont parlé, comme dit plus haut.
Par contre, on peut noter le silence total de la CGT, SudRail et autres défenseurs du Service Public.
En soi, ce mutisme est aussi une information significative, pour des organisations dont une des missions autoproclamées est de défendre en toutes circonstances la sécurité des voyageurs: serait-il plus facile de communiquer sur l'entretien (mauvais du fait d'une Direction dirigée par le seul profit) des traversées à géométrie variable à Bretigny que sur un cas avéré d'alcoolisation en cabine?
Rendez-vous au tribunal correctionnel le 30 août pour le mécanicien.
Je n'ai pas vu de détails publiés sur les modalités exactes de l'arrêt final lui-même:la SNCF a communiqué que dès le constat du passage sans arrêt en gare de Nevers, les signaux en aval ont été mis au rouge.L'enquête dira qui du conducteur ou des automatismes a arrêté le train.En soi, c'est d'ailleurs un détail de second ordre.