Train-Corail Wrote:Pourquoi la RATP a-t-elle donc choisi Translohr ?
Ce n'est pas la RATP qui l'a choisi, bien au contraire, mais les politic*ns.
Train-Corail Wrote:Pourquoi la RATP a-t-elle donc choisi Translohr ?
Jojo Wrote:Train-Corail Wrote:Pourquoi la RATP a-t-elle donc choisi Translohr ?
Ce n'est pas la RATP qui l'a choisi, bien au contraire, mais les politic*ns.
Une conversion en tramway fer de la ligne B pourrait être une première étape au basculement vers le tramway fer du réseau clermontois : une section Jaude - Montferrand via Ballaivillliers en tram fer à moyen terme (2025) permettrait ensuite de transformer progressivement la ligne A en tram fer, la coupure de la section Montferrand - Delille - Jaude de la ligne A étant alors moins problématique.
Pour ce qui est de la végétalisation de la plateforme, il n'y a pas photo entre quelques arbres plantés sur les côtés (comme autour de la ligne A ou de la ligne B) et une plateforme engazonnée comme on peut voir à Strasbourg, Tours ou Angers.
A l'heure où on réfléchi à des manières de rafraichir les villes, notamment en été, l'intérêt est loin d'être négligeable !
Selon François Rage vice-président de Clermont Auvergne Métropole, en charge des Transports "cette technologie n'a pas trouvé non plus son marché et son avenir est tout aussi incertain". Mais l'agglomération n'envisage pas de rompre son contrat avec Alstom. Lancé en 2006, le tram a connu "au tout début un déraillement, un incendie mais ensuite on n'a plus eu aucun souci", ajoute M. Rage.
Coccodrillo Wrote:Bonjour, selon des quotidiens italiens de Padoue et Venise, Alstom aurait décidé d'arreter totalment la production du Translohr. En savez-vous plus? Merci d'avance.
Pmz Wrote:Le maire de Clermont a d'ailleurs aussi évoqué la nécessité de créer une coopération entre les villes qui se retrouvent sur le carreau avec leurs Translohr pour un partage des pièces détachées.
Clermont, Padoue et Venise «Faisons équipe pour le tram»
La création d'un groupe d'achat commun a été décidée. Lorenzoni: «La vie est assurée jusqu'en 2035»
Padoue, Clermont-Ferrand, Mestre, Medellin et, à l’avenir, Paris. Les villes de la Translohr forment une "masse critique" pour gérer les relations avec Alstom. Le maire de Clermont, la ville qui a pris l'initiative, l'appelle "Club des utilisateurs du tramway Translohr". Et Olivier Bianchi informe ses compatriotes d'outre-Alpes qu'ils ont pour priorité la "durabilité" de leur ligne A. Cependant, l'administration de Padoue a un autre problème: la seconde ligne.
Oui à la deuxième ligne
Pour Padoue, l'objectif est différent. Et c'est pour pouvoir réaliser la deuxième ligne de tramway, celle qui mène de la gare à Voltabarozzo et pour laquelle il existe un financement de l'Etat de 56 millions d'euros. C'est pourquoi le maire adjoint Arturo Lorenzoni, qui a dirigé la réunion hier matin dans la salle, préfère parler d'un "groupe d'achat commun", ce qui permettra de gérer plus efficacement "les relations avec le fournisseur de technologie". Ce qui se traduit signifie Alstom, le grand groupe français qui a pour objectif de rejoindre un autre géant, les Allemands de Siemens Mobility. Mais il a annoncé vouloir mettre fin à la production de la Translohr le 31 décembre.
"Clermont-Ferrand est dans une situation similaire à Padoue et souhaite assurer la fonctionnalité de sa ligne au moins jusqu'en 2035 - souligne Lorenzoni - Pour notre seconde ligne, cela signifie une durée de vie d'au moins 25 ans".
Achat en commun
"Nous avons convenu de mettre en place un consortium très rapidement, afin de gérer les relations avec Alstom ensemble", poursuit Lorenzoni. Nous allons créer une masse et lorsque nous devrons acheter de nouvelles machines, nous aurons un poids plus important vis-à-vis du fournisseur. Cela renforce notre position contractuelle ".
Lors de la réunion, à laquelle ont assisté le maire Olivier Bianchi, le responsable des services techniques de la ville française et le président de la société de transport locale Smtc, ont également approfondi les questions techniques. Un pour tous: les cartes électroniques, l’une des pièces qui sont en grande partie remplacées, sur lesquelles de nombreuses difficultés ont été rencontrées même dans la ville de la région Rhône-Alpes. La délégation de Padoue comprenait également le chef du secteur, Daniele Agostini, et le président et chef de la direction de Aps Holding Riccardo Bentsik.
Clermont-Ferrand est également la dernière ville à avoir passé des commandes à Ntl (la filiale Translohr d’Alstom): le mois dernier sont arrivées les cinq nouvelles voitures (de quatre voitures chacune) qui implémenteront la ligne A, qui transporte déjà déjà 18 millions de personnes. de passagers par an. La ville française a décidé de construire une deuxième ligne à grande capacité mais avec le BRT, c’est un bus de 24 mètres à voies préférentielles (non homologué en Italie).
Relations avec Paris
Hier après-midi, les représentants d’ACTV, qui gère le tramway de Mestre, ont également rejoint les deux délégations. «Nous avons une flotte totale de 80 voitures entre Padoue, Venise et Clermont-Lorenzoni - Les Français ont de bons contacts avec Medellin, qui dispose de 20 autres actifs et d’une société d’ingénierie très avancée. En coordonnant, nous pouvons avoir une force de négociation beaucoup plus grande ".
Et Paris, où Ratp utilise le Translohr pour les lignes périphériques T5 et T6? La grande entreprise de la capitale française entretient des relations directes avec Alstom, mais nous rechercherons une participation: "Le maire de Clermont entretient de bonnes relations avec le président de Ratp - répond Lorenzoni - Ils seront également impliqués".
Harold92 Wrote:Dans le "Club des cocus du Translohr", Clermont-Ferrand et Padoue ne doivent pas oublier d'inviter les villes de Shangaï et de Tianjin, ils se sentiront moins seuls...et moins incompétents puisque même des villes chinoises de première grandeur y ont cru (pour 9 et 8 rames respectivement).
il mattino Wrote:Ce qui se traduit signifie Alstom, le grand groupe français qui a pour objectif de rejoindre un autre géant, les Allemands de Siemens Mobility. Mais il a annoncé vouloir mettre fin à la production de la Translohr le 31 décembre.
Le succès incontestable de la ligne A du tramway de Clermont-Ferrand qui, depuis sa mise en service en 2006, a capté à elle seule 55 % des déplacements en transports en commun métropolitains (eux-mêmes en croissance de près de 70 % en 10 ans), fait naître une inquiétude à la mesure même de sa réussite, au cas où elle connaîtrait une défaillance majeure. Sur proposition du président de Clermont Auvergne Métropole, le comité syndical du Syndicat mixte des transports de Clermont-Ferrand (SMTC) vient d'entériner, le 5 juillet 2018, la décision du lancement de deux nouvelles lignes de transports en commun à haut débit. Il est essentiel, dans ce contexte, que l'avenir de la ligne A soit assuré à l'horizon de la fin programmée de son exploitation, soit 2036. La question posée au CGEDD était de vérifier que cet avenir est raisonnablement assuré. Afin de prendre la mesure du problème, la mission s'est attachée à analyser la fragilité des systèmes et la robustesse des organisations, et à connaître la position des acteurs clés, que sont le réseau clermontois SMTC/T2C, l'industriel constructeur NTL, ancienne division de Lohr Industrie et désormais filiale de Siemens Alstom et de la Banque publique d'investissement (BPI), et les six autres réseaux exploitant le même matériel. Au terme de ses travaux, la mission estime que l'exploitant clermontois s'est doté des bons outils de pilotage de son système et conduit une politique intelligente de montée en compétence dans ses champs critiques. Avec les investissements de remise en état des infrastructures sur la période 2016-2018 et ceux qui l'an prochain suivront le diagnostic de mi-vie du matériel roulant, cela devrait lui permettre une exploitation robuste d'ici l'échéance 2036. Néanmoins, la mission souligne un certain nombre de points d'attention. Le premier est la dépendance, résiduelle mais cruciale, à NTL, propriétaire de la technologie. Cette dépendance s'illustre encore notamment dans quelques éléments du système tels que le guidage ou l'électronique. Dans le contexte actuel d'incertitude sur l'avenir de NTL, elle pourrait être traitée de plusieurs manières, complémentaires. D'autre part, compte tenu des expériences variées d'exploitants, la mission est convaincue de l'utilité d'une plate-forme d'échange technique entre les réseaux au sein d'un club utilisateurs. Forte de son statut pionnier, Clermont-Ferrand pourrait en prendre l'initiative. L'implication dans le club de la RATP sera essentielle, compte tenu de la puissance incomparable de son ingénierie et de son expérience ancienne du mode tramway. Inversement, l'expérience des autres réseaux, leur connaissance des risques, des solutions et des fournisseurs, lui seront précieux. NTL aurait naturellement vocation à y apporter sa contribution. L'interruption, depuis la fin 2017, du cadre contractuel entre NTL et T2C pour le soutien à l'exploitation ne saurait se prolonger. La mission invite T2C à : formaliser précisément ses exigences à l'endroit de son fournisseur, dans le champ des éléments essentiels du système dont celui-ci reste propriétaire ; négocier les conditions de sa maîtrise technologique et de la compétence en matière d'achat. Forte de l'assurance qu'elle peut engager de nouveaux projets sans craindre une défaillance majeure de sa première ligne de tramway, la collectivité clermontoise devra également ne pas perdre de vue l'échéance 2036 du remplacement de Translohr par un nouveau système de transport à haut débit. L'effervescence actuelle dans le transport, marquée notamment par l'émergence du véhicule autonome et de systèmes de guidage de plus en plus précis, font qu'il n'est pas inconcevable qu'à l'heure où Clermont-Ferrand devra décider du nouveau système, il ne soit plus du tout nécessaire de le poser sur une infrastructure ferroviaire coûteuse. À court terme, des reconnaissances géométriques sur le tracé seraient utiles. Le moment venu, Clermont-Ferrand pourra, en s'appuyant sur les expériences les plus réussies ailleurs, faire le meilleur choix pour sa ligne A.
Plus sensible pourrait être le risque relatif au rail de guidage. Celui-ci en effet est livré à l’exploitant en sortie du laminoir avec une largeur – le paramètre de référence – garantie dans la plage 49 mm ± 1 mm. Le manuel utilisateur demande à ce qu’en exploitation courante, la largeur du rail ne descende pas en dessous de 47,5 mm. Or, l’expérience montre que le rail s’use, surtout dans les courbes, d’environ 0,1 mm/an. Dans ces conditions, un rail neuf aurait une durée de vie dans les courbes et passages difficiles de quinze ans environ, ce qui est le temps d’une demi-vie du matériel roulant. Si l’usure est ponctuelle, une recharge nocturne selon la technologie développée par Colas rail et approuvée par le STRMTG peut faire l’affaire. En revanche, si elle est plus linéaire, et surtout si le laminoir ne peut pas garantir une plus grande précision dans la largeur du rail, le risque est que bien avant la fin du système, une nouvelle campagne de changement des rails soit nécessaire, qui bloquerait à nouveau durablement la ligne. C’est un point que T2C devra suivre attentivement, et pour lequel elle pourrait légitimement manifester de plus fortes exigences envers son fournisseur métallier.
Tramway à pneus : Clermont-Ferrand et six autres villes utilisatrices se regroupent face à Alstom
Elles ne sont que six. Seulement six villes dans le monde ont mis en place un tramway à pneus. Clermont-Ferrand en fait partie. Face à ce flop, les municipalités ont de plus en plus de mal à convaincre leur fournisseur, NTL, racheté par Alstom. La municipalité a sauvé les meubles en signant un accord avec eux pour assurer la maintenance du tramway clermontois jusqu'en 2036. Maintenant, l'enjeu pour les villes est d'envisager l'après. Comment remplacer une telle infrastructure ?
Pour que la transition se passe dans les meilleures conditions, Clermont-Ferrand a lancé ce jeudi un club des utilisateurs du tramway à pneus. Le lancement officiel était en présence des représentants de Padoue, Venise (italie) et Medellin (Colombie), des villes qui utilisent cette technologie.
Arturo Lorenzoni le premier adjoint à la mairie de Padoue en Italie, a pu lui aussi entamer les négociations avec Alstom. Sa ville, exploitera le tramway à pneus jusqu'en 2050 : "Il est impossible pour Padoue d'abandonner cette technologie. L'idée est de faire une deuxième ligne comme celle-ci pour renforcer le réseau et être sûr d'offrir un vrai service à leurs citoyens."
A ce lancement figuraient aussi d'autres acteurs, comme le SMTC (Syndicat Mixte des Transport en Commun). "La technologie du tramway à pneus n'a pas trouvé son marché. A nous de nous organiser avec des clubs comme celui-ci, des conventions et des contrats avec Alstom pour que cette technologie aille jusqu'au bout de sa vie, c'est-à-dire 2036."
Si l'union fait la force, il reste 17 ans de service pour notre tramway clermontois couleur "lave".
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