Ce qui est assez étonnant, c'est que vous defendez le TGV avec son exploitation totalement commerciale, y compris au niveau tarifiaire, totalement éloignés des missions de services publics d'un etablissement public contrôlé par l'Etat totalement protégé de la concurrence modale... Assez éloigné de votre pseudonyme qui laisserait envisager une autre conception du chemin de fer.
Je pense avoir dit à plusieurs reprises que le TGV relevait selon moi AUSSI du service public.
Ce qui ne l'empêche pas intrinsèquement d'être + à l'équilibre que des dessertes moins rapides sur ligne classique. (tout comme un IC ne s'arrêtant pas dans toutes les gares est + à l'équilibre qu'un TER omnibus).
Que l'opérateur devrait avoir la contrainte de fournir une offre fréquente, avant de viser le remplissage de ses rames ou pire leur massification.
Mais qu'une fois ceci défini, il n'est pas idiot de payer + cher en période de pointe qu'en période creuse (ne serait-ce que pour financer les investissements matériel et réseau qui ne servent qu'à l'heure de pointe) pour tenter d'étaler le trafic.
Que ceci pourrait se faire de façon bien + transparente et + prévisible pour les usagers (calendrier de couleurs pour chaque section de chaque TGV).
Que devrait être considérablement réduit la gestion des places par le principe "+ je réserve tôt, moins c'est cher", mais contraindre l'opérateur à planifier le juste prix dès l'ouverture des résas.
Et qu'une grande souplesse devrait être réintroduite dans les accès au trains, qui resterait compatible avec le principe d'une réservation, et d'un placement dans le train.
Tout ceci n'est pas antagoniste du service public : EDF et les PTT l'ont fait avant que ce soit fait dans le train. Historiquement, on peut même dire que cette variation des prix en fonction des horaires du service a été conçu dans le service public.
Pour remplacer la régulation "file d'attente" par une régulation "prix"