
Un bon nombre est en cours de préparation chez le concessionnaire.
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Modérateurs: kyah117, Urbino, Terroir, jerome
D3L74 Wrote:Donc si je comprends bien MAN applique le logo 'Bus of the Year 2015' à ses Lion's City alors que la récompense ne concerne que le GL GNC ?
flogo Wrote:Hayange/Fensch <> Gare de Thionville <> Thionville centre <> Bel-Air
Thionville-Elange <> Thionville centre <> Gare de Thionville <> Yutz
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TransFensch cherche la bonne voie
Lignes de bus perturbées en août, présidence vacante, changement de statuts en stand-by, abandon du scolaire… L’horizon est flou pour la TransFensch mais les choses avancent. Reste aux élus à donner enfin la feuille de route.
Les bus étaient bien à l’heure pour la rentrée. Mais tout au long du mois d’août plusieurs lignes du réseau Citéline ont été régulièrement perturbées du fait de l’absentéisme du personnel. Une gêne limitée pour les usagers en période estivale mais qui pose question sur la situation de TransFensch.
« L’entreprise va mieux », assure pourtant Xavier Gonzalez. Arrivé à la tête de la société de transport florangeoise en 2013, alors que TransFensch faisait déjà face à une situation financière et juridique complexe, le directeur met en avant les restructurations engagées pour préserver l’activité et l’emploi. « On a remis des patrons à bord, travaillé en profondeur sur l’organisation de l’entreprise… et reconstruit le dialogue social ». Si l’absentéisme du personnel reste un problème récurrent - pointé dès 2006 par le CHSTC - il a considérablement baissé ces dernières années (de 18 à 14 % en moyenne) et, malgré les évolutions successives des statuts de l’entreprise( lire par ailleurs ) les relations sociales semblent, en effet, apaisées.
La restructuration profonde du réseau a également été engagée dans l’optique de la mise en œuvre de lignes de TCSP (Transport en commun en site propre) ou de Bus à haut niveau de service (BHNS) décidée par les élus du syndicat mixte des transports urbains (Smitu) au cours du mandat précédent. « Nous devions lutter contre l’idée que les bus circulent à vide », insiste Xavier Gonzalez.
La réorganisation engagée a notamment visé à intégrer un maximum de lignes dédiées au service scolaire dans les lignes urbaines. « Ce qui a permis d’augmenter de manière significative la fréquentation des lignes structurantes du réseau. »
Nouveau président
« Une entreprise ne peut pas se transformer en 3 ans. Mais la TransFensch a de belles perspectives devant elle », assure Xavier Gonzalez, résolument optimiste.
Bus à haut niveau de services, nouveau dépôt, développement des lignes transfrontalières… Les projets sont dans les cartons mais l’entreprise devra aussi trouver des moyens d’économies (lire ci-dessous ). Reste donc aux nouveaux élus à donner clairement leur feuille de route.
La défaite de Philippe Slendzak à l’élection municipale partielle de Yutz en juin a remanié les cartes dans les instances. Si Jean-Marie Mizzon a pris la tête du Smitu en juillet, le maire de Basse-Ham n’a pas souhaité briguer la présidence de TransFensch. Un poste qui pourrait revenir à Roger Schreiber, adjoint au maire de Thionville, dès la semaine prochaine.
Moins de scolaire, plus de transfrontalier
« C’est la mort dans l’âme, mais on a bien été obligé de signer avec le privé ! », regrette Henri Boguet. Comme à Fontoy, TransFensch a perdu, cette année, la plupart de ses contrats "historiques" pour le transport scolaire (école primaire et périscolaire pris en charge par les communes). En cause, la hausse des tarifs proposés (+ 136 %, par exemple, à Hayange). « Il y a un paradoxe dans le fait qu’une entreprise quasi publique coûte plus cher aux communes , pointe du doigt Jean-Marie Mizzon. Ce qui interpelle c’est surtout l’ampleur des écarts avec l’offre d’autres sociétés privées », insiste le maire de Basse-Ham, par ailleurs président du Smitu.
1,7 M€ de déficit
Les élus pouvaient cependant s’attendre à ces hausses de tarifs. Les transports scolaires et périscolaires, de même que les lignes transfrontalières, font partie des activités annexes de TransFensch. Des activités globalement en déficit d’1,7 M€ annuels.
Pour limiter ces pertes, « supportées par l’ensemble des 35 communes du Smitu », rappelle Xavier Gonzalez, le choix a donc été fait de limiter ces activités annexes. TransFensch a cependant encore répondu, cette année, aux offres de marché. Mais conformément à ce qu’impose la loi dans le cadre d’une régie, ces offres doivent être facturées au coût réel, d’où les hausses de tarifs proposés.
« TransFensch est d’abord un réseau de transport urbain, explique encore Xavier Gonzalez, les conventions des personnels, les coûts de structures ne sont pas comparables avec ceux des sociétés de transports interurbains. » D’où l’impossibilité, aujourd’hui, pour TransFensch d’être concurrentielle sur ce type de marché.
Ce désengagement plus ou moins assumé de l’activité de transport scolaire doit cependant permettre à la société de résorber son déficit en renforçant a contrario , grâce aux moyens matériels et humains dégagés, les activités transfrontalières.
Une entreprise publique en 2017
Entreprise privée ou publique ? Particulièrement compliqués aujourd’hui, les statuts de TransFensch - Citéline pour sa marque commerciale - devraient évoluer au 1er janvier 2017. L’entreprise deviendra un établissement public à caractère économique et commercial (EPIC). En quelque sorte une régie dont le seul actionnaire sera le syndicat mixte des transports urbains Thionville Fensch (Smitu) regroupant 35 communes.
« C’est un changement qui simplifiera considérablement le fonctionnement de l’entreprise aussi bien en termes techniques que juridiques et administratifs », assure son directeur général, Xavier Gonzalez. À l’heure actuelle, en effet, la TransFensch se divise en trois entités une société publique locale (SPL) pour l’exploitation des lignes urbaines et scolaires, une société d’économie mixte (SEM) pour les lignes transfrontalières et un groupement d’intérêt économique pour le personnel support. Une « usine à gaz » qui ne permet pas, par exemple, de mutualiser les moyens - chauffeurs comme matériel - des lignes urbaines et transfrontalières.
Dès 2011, les élus du Smitu avaient acté la transformation de TransFensch en société publique notamment pour permettre à l’entreprise en difficulté financière de préserver ses 330 emplois. Mis en œuvre en 2013 ce montage complexe devait aussi permettre à TransFensch d’assurer légalement l’exploitation des lignes transfrontalières.
Les élections et changements de majorité politique, la succession des présidents de T ransFensch ont mis en stand-by l’évolution des statuts. Mais le principe d’une entité unique en régie a été confirmé par le nouveau président du Smitu et doit enfin aboutir. On devrait ainsi y voir plus clair d’ici quelques mois.
Lancement de la ligne 301
La nouvelle ligne de bus Yutz-Luxembourg en retard
La nouvelle ligne de bus transfrontalière qui devait être mise en service lundi ne le sera finalement qu’en octobre.
C’était une volonté politique nourrie par une demande récurrente et déjà ancienne des usagers. Dans le cadre de la réorganisation de la ligne RGTR 300 opérée par le ministère luxembourgeois du Développement durable et des Infrastructures, la ligne de bus quotidienne reliant Thionville à Luxembourg et au Kirchberg partira de Yutz. Oui mais quand ? Car si la date du 12 septembre avait été arrêtée par le promoteur, la mise en place de ce nouveau service devra, selon les dernières informations émanant de l’instance gouvernementale, attendre le mois d’octobre. Les raisons invoquées seraient d’ordre purement administratif sans plus de précisions pour le moment.
Succès envisagé
Malgré ce retard à l’allumage, cette navette au départ de l’aéroparc de Yutz desservira bien sûr Thionville, Manom, Hettange-Grande, Frisange, Hesperange, Luxembourg et le Kirchberg. « C’est une première pour les habitants de la rive droite de la Moselle, souligne Dany Frank, la porte-parole du ministère luxembourgeois qui finance le projet. Si nous ne savons pas encore comment sera accueillie cette nouvelle offre, nous pensons toutefois qu’elle aura du succès. »
« Cela fait deux ans que nous travaillons sur le sujet, confie Isabelle Colnot, la directrice du Smitu Thionville-Fensch (Syndicat mixte des transports urbains), partenaire du projet. Nous avons fait des études de tracé, un comité technique avait même été mis en place. Tout un travail a été fait en amont, initié à l’époque par Anne Grommerch. »
Les Yussois qui se rendent quotidiennement au Luxembourg devront patienter encore un peu avant de pouvoir bénéficier de cette nouvelle desserte pour 5 euros le voyage, 9 euros l’aller-retour ou bien 85 euros en abonnement mensuel. « Les tarifs restent les mêmes », confirme Dany Frank.
Catherine Roeder (Le Républicain Lorrain)
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