capelanbrest Wrote:un peu réducteur tes propos Tram......autrefois la vignette c'était quoi ?
quant au réseau breton et les motifs de son démantèlement, ne me dis pas qu'a ton âge et avec ton expérience, tu crois encore à ce genre de discours....
Comme bon nombre de ce secondaire à cette époque.....ce réseau à disparu pour les causes que l'on connait.....la première étant l'arrivée en masse de la bagnole dans nos société et les sous performances de ceux ci par rapport à celle ci....à une époque ou chemin de fer secondaire rimait (et rime encore) avec lenteur sous capacité et installations désuètes....
Les secondaires français ne sont en rien comparables avec les suisses apr exemple et 70 ans de marche forcée avec l'automobile on rendu le processus irréversible.....hélas.
une des raisons invoquées pour la suppression du Réseau Breton était que "cela risquerait d'être un frein au développement du tourisme". (dixit les technocrates parisiens !)
en 1965/66, une remise en état générale du matériel roulant, traction et remorqué, ainsi que des installations fixes du RB fut effectuée à grands frais (pour le plus grand bonheur d'autres réseaux à voie métrique qui récupérèrent alors du matériel en excellent état, fraichement sorti de révision, un peu comme certaines locs SNCF vendues en Roumanie il y a quelques années).
ces frais de remise en état ont dû peser lourd, et la balance ne pouvait aller que dans le sens d'un déficit important...
la SNCF a fait pareil pendant des décennies pour torpiller les lignes secondaires.
ce qui faisait dire aux cheminots sur le terrain : "ah ? on refait tout à neuf ? ça va fermer, alors..."
ce que je trouve plus surprenant, c'est que le RB n'ait pas entamé de diéselisation massive de ses moyens de traction dans les années 50 (hors autorails), en conservant un parc important de machines à vapeur, d'un entretien assez couteux !
il existait pourtant des locomotives diesel pouvant aisément remplacer les Mallets 030-030 E 400 et les 230 E 300, avec les locomotives Brissonneau & Lotz de 600 Ch aptes à l'UM (pouvant être surtarées à 900 Ch, par ajout de turbo-compresseurs, la partie électrique ayant été dimensionnée pour cette puissance maxi) ou bien les tracteurs CFD de 400 Ch :

le T2 VFD, issu d'une commande totale de 10 exemplaires, partagée, entre les VFD, les CP et les CFC

un tracteur CFD 400
pour résumer, la mort du RB est l'illustration parfaite du dicton : "lorsqu'on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage !"
d'autres réseaux métriques ont survécu : CP, CFC et BA
le RB méritait mieux que ça...