
Or, depuis x années, les élus locaux, les gouvernements successifs, la SNCF et RFF entretiennent un flou artistique relevant de la désinformation.

Le shéma directeur Rocard de 1991 comportait un "TGV Auvergne-Limousin". En gros, un bricolage de dernière minute absolument impossible à rentabilisrer auquel personne n'a jamais cru.



Naturellement, ceci a rapidement été abandonné.
Le projet POLT comporte deux volets:
- Un volet matériel consistant à ajouter un système de pendulation à des rames TGV atlantique déja largement amorti. Il ne s'agirait pas réellement d'un TGV puisque la vitesse ne dépasserait pas 220 km/h entre Paris et Limoges.


Parler de "TGV pendulaire sur ligne classqiue relève tout simplement de l'escroquerie.


Limoges-Benedictins obtenant le label "gare TGV Canada Dry".



C'est cet aspect qui vient d'être abandonné




-Un volet infrastructure consistant à aménager la ligne existante pour la circulation à 220 km/h: suppression des passages à niveau, rectification de courbes, signalisation et même quelques shunts. Cet aménagement a été confirmé pour les lignes POLT, Paris-Clermont, Paris-Rouen et Paris-Cherbourg.





La vitesse de 220 km/h pourra être atteinte avec ou sans pendulation: cette dernière n'a pas d'effet sur la vitesse de passage en courbe mais seulement sur le confort des voyageurs (et encore, le mal des transports est plus fréquent lorsque le train pendule).
Une BB26000 modernisée devrait être capable d'atteindre le 220 km/h sans problème.


Pour le long terme: sur la carte de la datar, figure en pointillées, un barreau LGV Poitiers-Limoges. Paris-Limoges devrait s'effectuer en 1.35 (soit 1 heure de moins que le trajet par Orléans).


Mais...il faut compter un minimum de 20 ans entre les premières études et la mise en service.

Conclusion: si les élus locaux n'avait pas soutenu un projet stupide et s'étaient concentré sur le barreau Poitiers-Limoges, ils n'en seraient peut-être pas à essayer de sauver la face en mandiant un Teoz...surtout à quelques mois des régionales.
Le Limousin n'a de toute façon rien à attendre de Midi-Pyrénées (qui a toujours soutenu l'itinéraire pas Bordeaux, ce que les Limousins semblent découvrir aujourd'hui) et n'a surtout rien à attendre de la région Centre et d'Orléans (qui ne s'interesse qu'aux relations vers Paris et Roissy)
Amha, le Limousin ferait mieux de se tourner vers ses proches voisins au lieu de s'obstiner à leur tourner le dos: Auvergne, Poitou-Charente et même Aquitaine et Rhône-Alpes.
[u]