SNCF : 3 milliards d’euros de marge, 300 millions d’économies
Avec 34 milliards d’euros de CA en fin d’année, le groupe SNCF aura enregistré une croissance de 40 % ces cinq dernières années, a indiqué le 20 novembre Guillaume Pepy devant la Commission du Développement durable de l’Assemblée nationale. L’entreprise dégagera en 2012 une marge de 3 milliards. Et un résultat net « nettement positif », qui, comme en 2011, permettra de verser des dividendes à l’Etat ainsi qu’aux salariés (350 euros l’an dernier). Sur la compétitivité de l’entreprise, le président de la SNCF a évoqué un plan d’économie de trois ans imminent (de 700 millions selon une première déclaration, 300 millions selon Les Échos), qui portera sur les frais de structure, le train de vie, les systèmes informatiques, les achats, le foncier. Quant au milliard d’impasse annuelle du ferroviaire, il pourrait être résorbé à hauteur de 200 millions pour commencer par l’unification du gestionnaire d’infrastructure. Et des économies peuvent être réalisées, d’entente avec les conseils régionaux, par la suppression de doublons dans les services, sans nuire à leur qualité.
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lesechos.fr, 20 novembre
La SNCF va réduire son train de vie
Guillaume Pepy précise aux 'Échos' que le plan de réduction des coûts sera compris entre 200 et 300 millions d'euros. Les gains de productivité dégagés pourraient permettre à terme de rembourser une partie de la dette du système ferroviaire.
La SNCF prépare un « plan de performance » destinée à réduire ses coûts de plusieurs centaines de millions d'euros. Son président, Guillaume Pepy, l'a indiqué hier soir lors d'une audition devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale. Interpellé par un député sur la question de la productivité de l'entreprise, Guillaume Pepy a déclaré qu'il allait « annoncer dans quelques jours un programme de réduction des coûts de 700 millions d'euros sur trois ans », en précisant immédiatement que cela se ferait « sans détériorer le service public ou la présence humaine auprès des usagers ». Interrogé à l'issue de la séance par « Les Échos », Guilluame Pepy a amendé le chiffre donné, évoquant plutôt « entre 200 et 300 millions d'euros ».
Parmi les leviers d'action de ce futur plan, le dirigeant a évoqué une action sur les frais administratifs, sur le train de vie de l'entreprise, sur sa politique d'achat, sur son usage du foncier, ainsi que sur « les systèmes d'information ». Ce plan devrait sans doute inclure des mesures déjà annoncées, comme le déménagement du siège de l'entreprise du quartier de la gare Montparnasse, à Paris, vers Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Gains de productivité essentiels
Dans un établissement public marqué par une forte présence syndicale, le président de la SNCF a admis lui-même qu'un tel effort allait nécessiter « beaucoup de pédagogie ». Mais, dans le cadre de la réforme ferroviaire lancée par le gouvernement, ces gains de productivité sont essentiels. L'un des buts de la réforme est en effet de remettre le système ferroviaire, qui s'endette aujourd'hui d'au moins 1 milliard par an, à l'équilibre, ainsi que de trouver les moyens de rembourser la dette de ce système, qui atteint aujourd'hui globalement près de 40 milliards d'euros. La SNCF, qui devrait sortir renforcée de la nouvelle organisation, devrait être mise à contribution : un peu plus tôt, Guillaume Pepy avait indiqué qu'il fallait « trouver sur le moyen-long terme des solutions de remboursement », et qu'« affecter une partie des résultats de la SNCF » faisait partie des pistes possibles. Si elle veut poursuivre son programme d'investissements au niveau actuel (2,5 milliards en 2012) tout en contribuant au désendettement du système, la SNCF doit donc impérativement augmenter ses marges. Une nette augmentation des prix des billets n'étant possible ni commercialement ni politiquement, les gains de productivité en interne constituent la seule voie possible. Le gouvernement comme les syndicats seront toutefois vigilants à ce que cela ne se fasse pas au détriment de l'emploi.
europe1.fr, 20 novembre
La SNCF prévoit une "bonne année" 2012
La SNCF devrait enregistrer cette année un bénéfice net récurrent et verser des dividendes aussi bien à l’État qu'aux salariés, a annoncé mardi son président, Guillaume Pepy, qualifiant 2012 de "bonne année".
"Nous aurons un résultat net récurrent nettement positif ce qui permettra de verser un dividende à l’État ainsi qu'un dividende salarial aux 150.000 salariés de la SNCF", a déclaré Guillaume Pepy lors d'une audition devant la Commission du développement durable de l'assemblée nationale.
"L'an passé, le dividende salarial était de 350 euros", a-t-il rappelé. En 2011, la SNCF avait dégagé un bénéfice net de 125 millions d'euros, fortement affecté par des dépréciations d'actifs de 840 millions d'euros, notamment en raison de sa flotte de TGV surdimensionnée.
Guillaume Pepy a également annoncé que la SNCF dégagerait cette année une marge opérationnelle de l'ordre de trois milliards d'euros. "Ce sera une bonne année, nous avons très bien tenu les coûts", a-t-il souligné. L'an dernier, la SNCF avait dégagé un chiffre d'affaires de 32,6 milliards d'euros.
Source http://www.europe1.fr/Economie/La-SNCF- ... 2-1318821/