Le Pays, 17 septembre
HAUT-DOUBS La voiture heurte le passage à niveau : tout près du drame
L’alerte a été lancée pour une voiture heurtée par un train. L’accident s’est produit hier vers 11h30, au Col des Roches, entre les deux postes de douanes, au-dessus de Villers-le-Lac.
Le conducteur d’une voiture a, semble-t-il, été surpris par l’abaissement des barrières du passage à niveau. Son véhicule est parti en glissade, a emporté les barrières et s’est immobilisé de l’autre côté en équilibre sur une glissière de sécurité.
Le train régional survenait précisément à ce moment-là mais il n’a pas heurté la voiture qui était bloquée en parallèle à la voie de chemin de fer.
Le train a pu continuer sa route sans dommage. L’occupant du véhicule, lui, a eu la peur de sa vie. Il a été pris en charge par les sapeurs-pompiers. À leur arrivée, il se plaignait du dos.
Sur place, les sapeurs-pompiers ont été rejoints par les gendarmes de la COB du Russey, les douanes françaises et garde frontière suisse, ainsi que les agents SNCF et CFF.
Source http://www.lepays.fr/faits-divers/2013/ ... s-du-drame
La Dépêche du Midi, 17 septembre
Saint-Jory. Un électricien ariégeois électrocuté sur un chantier
Un électricien de 37 ans, domicilié en Ariège et qui travaillait pour Colas Rails, une entreprise sous-traitante de la SNCF, est mort samedi en début d’après-midi, à proximité de la gare de Saint-Jory, alors qu’il intervenait sur un chantier électrique de maintenance. Le trafic SNCF était interrompu entre Toulouse et Paris pour permettre la réalisation de dix-neuf chantiers de rénovations entre Étampes, dans l’Essonne, et Toulouse. Le drame a eu lieu à Saint-Jory. La victime a été électrocutée. Malgré les tentatives immédiates de réanimation, l’ouvrier n’a pas pu être sauvé. L’accident s’est produit devant de nombreux témoins.
Double enquête
Une double enquête a été ouverte : judiciaire confiée à la gendarmerie et à la brigade de Saint-Jory et une autre, administrative, qui est menée par l’inspection du travail dont les inspecteurs se sont rendus sur place.
Les premières investigations auraient mis en lumière «plusieurs erreurs» qui auraient entraîné la mort de cet électricien.
Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/09 ... ocute.html
leprogres.fr, 17 septembre
Neuf ans de prison pour un viol dans le RER
La cour d’assises de l’Essonne a condamné mardi un homme de 20 ans à neuf ans de prison ferme pour avoir violé une jeune femme dans un RER D en décembre 2011. Le jeune homme a été reconnu coupable de viol, séquestration, violences et vol. La cour a assorti sa condamnation d’un suivi socio-judiciaire de quatre ans et de trois ans d’emprisonnement en cas de non-respect de l’obligation. L’accusé a accueilli le verdict tête baissée, sans réaction.
Quelques heures plus tôt, l’accusation avait requis une peine de onze ans et un suivi de cinq ans.
Le calvaire de la victime, qui avait 22 ans à l’époque des faits, avait duré de longs moments, en pleine journée, le 23 décembre 2011.
Ce jour-là, vers midi, la jeune femme est accostée dans le RER par Samuel, 18 ans, au niveau de Buno-Gironville (Essonne), une station du bout de la ligne D. Ils sont les deux seules personnes à bord de la voiture du RER.
Sous la menace, l’homme s’empare de son sac avant de l’emmener dans une partie isolée de la rame, puis lui bande les yeux et la viole jusqu’au terminus de la ligne, deux stations plus loin à Malesherbes (Loiret).
Arrivé au terminus, il la frappe et la contraint à monter dans un autre train en direction de Paris avant de la libérer une station plus loin.
Interpellé quelques jours plus tard grâce au téléphone volé à la victime, le jeune homme reconnaitra une grande partie des faits dès sa garde à vue.
A l’issue du verdict, les avocats des deux parties ont qualifié la peine de «raisonnable» et «adaptée».
«C’est une peine juste qui correspond à peu près à ce qu’on espérait», a déclaré l’avocat de la victime, Me Pinaley Ouaidele. «Ce n’est pas un récidiviste et la cour a sans doute pris en compte sa personnalité», a-t-il ajouté.
Décrit par ses proches comme quelqu’un de très réservé mais parfois impulsif, qui a connu la violence et l’échec scolaire dès son enfance, il était inconnu des services de police avant ces faits.
«C’est une peine adaptée à la fois à la gravité des faits et au profil de l’accusé, c’est-à-dire un jeune homme qui n’a jamais eu affaire à la justice, qui a reconnu les faits et qui a essayé tant bien que mal d’expliquer et d’assumer ses actes», a jugé pour sa part Me Arnaud Simonard, avocat de l’accusé.
Le procès à Evry, qui avait commencé vendredi, s’est déroulé à huis clos à la demande de la victime, aujourd’hui enceinte de plusieurs mois. Seule la mère de celle-ci a pu assister aux débats.
«Elle attendait ce procès depuis longtemps et était angoissée jusqu’à la fin. Cela va lui permettre d’être enfin apaisée», a ajouté Me Ouaidele.
En mars dernier, un homme avait été interpellé pour le viol d’une lycéenne de 17 ans dans le RER D. Quelques jours plus tard, l’agression de passagers par une vingtaine de jeunes sur cette même ligne, qui transporte chaque jour 550.000 voyageurs, avait relancé le débat sur l’insécurité dans les transports.
Depuis 2010, la SNCF a mis en place sur le RER D un numéro d’urgence permettant aux voyageurs victimes ou témoins de violences d’alerter les secours.
Source http://www.leprogres.fr/france-monde/20 ... ans-le-rer
L'Union, 18 septembre
Il emprunte la voie ferrée avec sa voiture !
CREPY (02). À 18h10 hier, le train TER Laon -Amiens est forcé de s'immobiliser avant le passage à niveau de Crépy : le conducteur vient d'apercevoir une voiture sur la voie.
À partir du passage à niveau, un automobiliste a effectué 700 mètres sur les rails avant d'enliser son véhicule. Dès l'alerte donnée, les pompiers ont envoyé des véhicules de secours routier et de secours aux victimes. Sur place, ils ont constaté que personne n'était blessé.
Selon les gendarmes, le conducteur de la Renault n'a pas pu, hier soir, donner d'explication cohérente à ce geste. Il a évoqué ses freins qui auraient lâché. Le contrôle de l'alcoolémie, effectué sur place, s'est révélé négatif. Les résultats des analyses sur une éventuelle prise de stupéfiants n'étaient, hier soir, pas encore connues.
Aidées par les pompiers et les gendarmes, les équipes techniques de la SNCF ont mis un peu plus d'une heure à dégager le véhicule.
Cet incident aura paralysé l'ensemble de la ligne pendant un peu plus de deux heures, avec une autre rame bloquée à Tergnier et des départs annulés en gare de Laon. Les voyageurs ont été pris en charge par des bus. Le train bloqué à Crépy, constitué d'une seul wagon, ne transportait que trois personnes. La circulation a pu reprendre peu après 20 heures.
Source http://www.lunion.presse.fr/region/il-e ... bject_map={%22650947438272011%22%3A584771384914396}&action_type_map={%22650947438272011%22%3A%22og.recommends%22}&action_ref_map={%22650947438272011%22%3A%22.UjnLnXE3k80.like%22}