Départs du Fayet à : 7h20, 8h30, 9h30, 10h00, 11h10, 12h20, 13h30, 14h00, 15h20, 16h30 et 17h40.
Retours au Fayet à : 9h50, 11h00, 12h10, 12h40, 13h50, 15h00, 16h15, 17h30, 18h00, 19h10 et 20h10.
Les horaires ne sont pas coordonnées avec les TER desservant Le Fayet.
L'AR Le Fayet - Nid d'Aigle coûte 33€.
Quelques éléments d'actualité...
Le Dauphiné Libéré, 9 juillet
Tramway du Mont-Blanc : un chantier à près de 9 millions
C’est une auguste vieille dame qui fêtera en fin de semaine les 100 ans de son arrivée au Nid d’Aigle (2380 mètres), la voie ferrée la plus haute de France devait donc bien, pour l’occasion, s’offrir un petit lifting.
D’ici 2015, le Tramway du Mont-Blanc sera ainsi le cœur d’un chantier de l’ordre de 8,8M€, financé à 94% par son propriétaire, le conseil général (soit environ 8,3M€), le reste étant assuré par la Compagnie du Mont-Blanc, gestionnaire du site comme du “cousin”, le train du Montenvers à Chamonix. Les travaux, qui n’auront lieu que durant les dates de fermeture du site (au printemps et à l’automne) s’étalonneront jusqu’en 2015 et viseront en premier lieu la sécurisation des passagers.
Ainsi, ce ne sont pas moins de 2,7 km linéaires de voies qui seront rénovés. Sont concernés, les secteurs entre Saint-Gervais et Motivon, Mont Lachat et Nid d’Aigle et la rampe du Mont Forchet. Le caténaire sera changé sur ces 2,7 km et des travaux de protection aux abords de la voie seront effectués dans la zone des Tuffes.
Un projet d’importance donc pour cette voie qui, si elle n’a jamais atteint son but initial de rallier directement le sommet du mont Blanc, attire des milliers de voyageurs par jour. Elle est notamment le point de départ de la voie normale d’accès au toit des Alpes.
Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... 9-millions
10 juillet
Cet été, le Mont-Blanc fête son tramway centenaire
Au Nid d’Aigle, le train émerge de la roche pour s’arrêter dans une pente à 22%, et déverser son flot de touristes estivants. Les premiers trains sont prisés par les alpinistes candidats au mont Blanc, qui s’épargnent ainsi 1500 mètres de dénivelé.
Un train jusqu’au sommet du mont Blanc ? Aujourd’hui, l’idée en ferait bondir plus d’un ! Il y a déjà bien assez d’alpinistes au sommet… Alors un train, pensez donc ! Il y a 100 ans pourtant, on y croyait dur comme fer.
Quand Henri Du Portal dessine les plans du Tramway du Mont-Blanc en 1902, le projet est bien d’emmener les touristes jusqu’au toit de l’Europe, avec un premier tronçon de 18,5 km qui devait relier Le Fayet, le plus bas hameau de Saint-Gervais (Haute-Savoie), à l’Aiguille du Goûter.
“J’ai des schémas d’époque sur lesquels on voit le train arriver sous l’Aiguille du Goûter, puis un vague ascenseur monter au sommet de l’Aiguille, et un second train poursuivre jusqu’au mont Blanc”, détaille Damien Girardier, le directeur des trains à la Compagnie du Mont-Blanc, l’entreprise qui exploite le TMB.
La Première Guerre mondiale viendra mettre un terme à ces fantasmes des hauteurs. Mais entre-temps, les ingénieurs ont pu mettre en route une partie de leur projet : en 1907, une gare provisoire est installée en amont du village de Saint-Gervais. Suivra l’inauguration de la première section du TMB en 1909 ; inauguration dont on fêta le centenaire en 2009. Cette année 2013, c’est donc les 100 ans de l’arrivée du TMB au Nid d’Aigle, son terminus, que l’on célèbre.
Un tramway à la montagne
Surtout connu pour épargner aux candidats du mont Blanc une grimpette de 1 500 mètres de dénivelé, le TMB est avant tout le train des Saint-Gervolains. Comme l’appellation “tramway” l’indique, il avait certes une vocation touristique, mais devait aussi servir de transport en commun pour les habitants des hameaux traversés par la ligne.
En témoignent les multiples arrêts le long des 12 km de voie, qui permettent entre autres, en hiver, de rejoindre le domaine skiable des Houches. Partir skier à bord d’un train, la chose est peu commune ! Une particularité qui le distingue de son cousin chamoniard, le train du Montenvers, à vocation purement “contemplative”.
Un lifting nécessaire pour la voie centenaire
Une telle longévité mérite bien d’être célébrée, mais elle pose aussi la question de la pérennisation de cette voie historique de 12 kilomètres, accrochée à flanc de montagne sur des pentes qui flirtent avec les 25%. Malgré toute l’ingéniosité des constructeurs du début du XX e siècle, qui ont réalisé le chantier à la force des bras et monté le matériel à dos de mule, le temps a fait son œuvre.
”Le ballast qui maintient la voie a bougé, ce qui lui a fait perdre en élasticité. Les rails sont anciens, certaines traverses sont cassées ou mobiles. La crémaillère, les caténaires, les poteaux ont été endommagés par le temps et les mouvements de terrain. Enfin, il faudra refaire le drainage des bords de voie ; sans ça, le ballast risque d’être emporté par le ruissellement”, détaille le directeur des trains.
Quant à la gare d’arrivée, où les passagers débarquent sur une pente à 22% (!), elle tient plus de la bicoque en bois du Far West que d’une vraie gare ferroviaire. “On est en train de réfléchir à son aspect futur”, promet le directeur des trains.
Le Conseil général de la Haute-Savoie, propriétaire de la voie, devra donc mettre la main à la poche pour financer les 8,3 millions d’euros de travaux nécessaires à la remise en état de la voie centenaire. Ce à quoi il vient juste de s’engager, avec une première phase qui sera réalisée d’ici 2015.
À plus long terme, ce sera au tour des trois “ladies”, les locomotives du TMB répondant aux noms de Jeanne, Anne et Marie, de se refaire une beauté. Ces élégantes mécaniques approchent tout de même des 60 ans !
Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... -preservee
13 juillet
Le terminus du Tramway du Mont-Blanc a 100 ans
Les élus du Mont-Blanc et conseillers généraux avaient fait le déplacement hier, au Nid d’Aigle (2380 m), pour célébrer les 100 ans de l’arrivée du TMB à son terminus, autour de Jean-Marc Peillex, maire de Saint-Gervais. « Ce train va maintenant vivre un second siècle, qui sera consacré à lui offrir une deuxième vie, notamment au service des habitants qui vivent dans les hameaux situés le long du premier tronçon du TMB », a-t-il promis. Christian Monteil, le président du conseil général, a ironisé sur « la dernière folie de Saint-Gervais qui a coûté 25M€ » (le pont de contournement), et celle de la rénovation du TMB, “minime” puisqu’elle ne coûtera “que” 8M€ au Département.
Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... -a-100-ans