Revue de Presse

[Didier 74]

mobilicites.com, 24 juin

"Tranquilien" : une appli pour traquer les trains de banlieue bondés

SNCF Transilien lance une application permettant aux trois millions d'usagers des trains de la grande banlieue parisienne d'évaluer via leurs smartphones l'affluence prévue et donc de choisir le train le moins bondé.

Cette application annoncée début mars et baptisée Tranquilien est gratuite et concerne les lignes de Transilien, c'est-à-dire des trains de la banlieue parisienne. A l'exception des lignes du RER A et B, gérées conjointement avec la RATP. Dommage...

En inscrivant sa gare de départ et d'arrivée sur cette application, le voyageur voit les prochains trains s'afficher, associés à une couleur (vert, orange, et rouge) qui correspond à l'affluence prévue (faible, moyenne ou importante). Cela peut lui permettre de décaler son départ, en fonction du flot de voyageurs, et d'éviter ainsi de passer le trajet debout. A terme, Tranquilien pourrait aussi indiquer quelles rames sont les plus bondées, et dans lesquelles il a le plus de chances de pouvoir s'asseoir.

40 à 200% d'occupation
"Nos trains sont occupés à 40%. Mais avec des pointes à 200%. Les Franciliens passent 72 minutes par jour en moyenne en transports en commun, dans des conditions plus ou moins confortables", explique Bénédicte Tilloy, directrice générale de Transilien dans un communiqué. "Cela ne nous dédouane pas des travaux à faire, nous y sommes engagés avec le STIF (Syndicat des transports d'Ile-de-France), mais c'est un nouveau service très personnalisé qui trouvera toute sa place, j'en suis certaine, dans les outils de gestion de son voyage".

Les prédictions sont consultables à l'avance. Elles se basent sur des données fournies par SNCF Transilien, mais aussi les informations de taux d'occupation remontées par les utilisateurs en temps réel.

Tranquilien a déjà été testée depuis début mai par 2400 agents Transilien, eux-mêmes utilisateurs des trains de banlieue. L'application, conçue par la start-up Snips, est disponible sur l'App store et une version Androïd devrait être proposée d'ici à fin 2013

Source http://www.mobilicites.com/fr_reseaux_- ... _2645.html

[Didier 74]

ville-rail-transports.com, 27 juin

Le Hall 2 de Paris-Lyon inauguré

Après trois ans de travaux (pour 60 millions d’euros), le hall 2 de la gare de Lyon, à Paris, a été inauguré le 26 juin. Le nouvel espace, avec sa verrière et sa mezzanine a été conçu par Jean-Marie Duthilleul et Arep, réalisé par Vinci Construction et il est géré par Elior concession. La métamorphose de la gare de Lyon n’est pas finie. Restent à traiter la salle souterraine Méditerranée, ou hall 3, et la galerie des fresques.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... t=FaceBook

busetcar.com, 27 juin

Le Hall 2 de la gare de Lyon fait peau neuve

Après trois ans de travaux, le nouveau Hall 2 de la gare de Paris-Lyon a été inauguré le 26 juin dernier. Une occasion pour Gares & Connexions de repenser le fonctionnement global de la gare en termes de services et de développer son potentiel commercial.

Vitrine matérialisée par une mezzanine, deux niveaux de points de vente sur 1255 m2 pour permettre aux voyageurs de se restaurer, de faire quelques emplettes mais aussi de travailler pour la clientèle d'affaires ou de jouer pour les plus petits, le nouveau Hall 2 de la gare de Lyon a été inauguré le 26 juin dernier. "Ce sont trois ans de travaux qui se terminent aujourd’hui. Trois ans durant lesquels, il nous a fallu construire sans détruire", soulignait Guillaume Pepy, président de la SNCF à cette occasion. Montant de l’opération : 60 millions d’euros "financés sur nos fonds propres", glisse-t-il.

Entre le passé et l’avenir
Perpétuant la tradition des grandes halles métalliques des gares du XIXe siècle, l’écriture architecturale et la conception structurelle des deux nouvelles halles ont clairement joués la carte de l’innovation dans le choix des matériaux avec des panneaux de verre clair feuilleté, doté d’un film protecteur de haute technologie entre les deux vitrages pour minimiser les apports thermiques, tout en laissant passer le maximum de lumière ou l’accolage de halles qui offre des perspectives multiples sur la ville. "Ce hall a été conçu comme un trait d’union entre la passé et l’avenir", plaide Rachel Picard, directrice générale de Gares & Connexions.

Prendre en compte la clientèle étrangère
Dans cet espace où la durée de transit des voyageurs est estimée à vingt minutes pour un départ de train toutes les trois minutes, "notre idée était de transformer ce temps d’attente en temps de détente", rappelle Rachel Picard. C’est la raison pour laquelle, le choix des commerces répondait à un objectif : ouvrir la palette d’offres le plus largement possible. "Certaines enseignes étrangères ont fait leurs premiers pas en concession dans ce hall", explique Jean-François Camarty, directeur général adjoint d’Elior Concessions. En ligne de mire : la clientèle étrangère qui ne cesse de croître depuis l’arrivée de lignes vers la Suisse, l’Italie et l’Espagne en octobre prochain. Si la rénovation de cette partie de la gare a créé 160 emplois, elle devrait générer 20 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. Prochaines étapes : la salle des fresques et le Hall 1 d’ici deux voire trois ans. Quant au hall 3, "nous y travaillons par petites touches", précise Rachel Picard.

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... peau+neuve

[Didier 74]

busetcar.com, 27 juin

Alstom remporte un contrat en Allemagne

Alstom a annoncé ce 27 juin avoir remporté un contrat de modernisation de 24 trains auprès de la société de transport publics de Basse-Saxe en Allemagne.

Nouveau contrat pour Alstom. Le constructeur ferroviaire vient en effet de remporter un contrat d’un montant de 27 millions d’euros auprès de la société de transports publics de Basse-Saxe, portant sur la modernisation de 24 trains.

Des conditions de voyage améliorées
Les véhicules de la gamme Corodia-Lint avaient été livrés par Alstom en 1997. L’objectif sera de rallonger leur durée de vie de quinze ans, jusqu’à 2030. Il est notamment prévu un équipement des rames en prises électriques, en écrans d’information-voyageurs, ainsi qu’en caméras de vidéo-surveillance.

Cette cure de jouvence permettra ainsi "d’améliorer les conditions de transport des quelque 20000 passagers qui empruntent le réseau quotidiennement", a indiqué le groupe dans un communiqué de ce 27 juin.

Source http://www.busetcar.com/actualites/deta ... magne.html

[Didier 74]

busetcar.com, 26 juin

L’industrie ferroviaire française en mal de commandes

Les résultats 2012 de l’industrie ferroviaire française ont été présentés le 25 juin dernier. En dépit d'un niveau d'activité toujours élevé, le secteur stagne depuis deux ans.

Les résultats 2012 de l’industrie ferroviaire française présentés le 25 juin 2013 indiquent, pour la seconde année consécutive, "une stagnation malgré un niveau d’activité qui reste toujours relativement élevé". Avec un chiffre d’affaire de 4,243 milliards d’euros contre 4,232 milliards d’euros en 2011 (+ 0,2%), sur fonds de marché intérieur en baisse de 3% et des exportations en hausse (+12,9%), tout en restant à un niveau très bas avec 1,1 milliard d’euros contre 1,654 milliard d’euros en 2010.
Plus précisément, on constate une légère baisse dans le secteur des matériels roulants qui totalisent plus de la moitié des activités, un niveau identique pour les équipementiers et des hausses pour les industriels de l’infrastructure, de la pose des voies et de la signalisation. Hausses liées aux programmes en cours dans la construction des lignes à grande vitesse (LGV), le renouvellement des voies et la modernisation des équipements.
Structure fragile en raison du report probable de nombreux projets de LGV alors que les commandes complémentaires de matériels régionaux (Regiolis Alstom et Regio 2N Bombardier) restent en attente, l’horizon 2015 étant la dernière limite pour maintenir les capacités. Et si le dynamisme de la production tramways et métros porte l’activité matériels roulants, l’annonce par Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, d’une commande de 600 millions d’euros pour les Trains d’Equilibre du Territoire (TET) a fait l’effet d’une bouffée d’oxygène pour la profession.

Source http://www.busetcar.com/actualites/deta ... andes.html

[François]

La Cour des Comptes propose de remplacer les trains déficitaires par.....des cars, voir Le Figaro :

Rien de nouveau au soleil, la cours le demande régulièrement, les différents rapports s'amoncellent sur ce sujet mais rien ne bouge(ra) car cela touche trop à l'émotionnel. Si en plus on ajoute "la rigueur" et une réforme des retraites, socialement cela est bien trop risqué pour le pouvoir exécutif...

[Didier 74]

busetcar.com, 28 juin

Bombardier remporte un contrat à Hambourg

Le constructeur ferroviaire a annoncé ce 28 juin 2013 avoir remporté un contrat de 327 millions d’euros portant sur la livraison de 60 trains de banlieue à la ville allemande.

Importante commande pour Bombardier. Le constructeur canadien vient de signer un contrat portant sur la livraison de 60 trains de banlieue à la ville d’Hambourg en Allemagne. L’accord, d’un montant De 327 millions d’euros, prévoit en outre une option de 86 trains supplémentaires d’ici la fin 2018.

Une livraison prévue dès 2016
Les véhicules que fournira Bombardier sont des rames automotrices électriques à courant unique et bicourant, composées de trois voitures. La livraison est prévue de manière échelonnée entre 2016 et 2018.

Ce contrat de taille fait suite à la décision du parlement de Hambourg de confirmer la société S-Bahn en tant qu’exploitant du réseau pour quinze années supplémentaires à partir de décembre 2018.

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... 0+Hambourg

ville-rail-transports.com, 10 juillet

Allemagne : Bombardier livrera 60 rames de S-Bahn à Hambourg

S-Bahn Hamburg GmbH, filiale de DB Regio AG, a été reconduite pour exploiter le réseau de S-Bahn (RER) à Hambourg pendant quinze ans à partir de 2018. Cette filiale a à son tour commandé 60 rames tri-caisses à Bombardier pour environ 327 millions d'euros, plus une option portant sur 86 rames à lever d'ici fin 2018. Ce matériel innovera par son accessibilité sans marchepieds escamotables, sa climatisation ou son chauffage récupérant la chaleur dégagée par la chaîne de traction. Certaines de ces rames, limitées à 100 km/h, seront cantonnées au réseau S-Bahn de Hambourg, alimenté en 1,2 kV continu par 3e rail, alors que les autres rames, qui seront bicourant, pourront également circuler à 140 km/h sur les lignes de banlieue alimentées par caténaires 15 kV 16,7 Hz. Les huit premières rames sont attendues fin 2016, pour 40 semaines d'essais, avant livraison des 52 autres rames d'ici fin 2018. Ce matériel, qui sera réalisé par les sites Bombardier allemands de Hennigsdorf et Siegen, est « le premier » que l'industriel « livrera sans partenaire » au réseau S-Bahn de Hambourg. En effet, la série précédente avait été réalisée en coopération avec Alstom (site de Salzgitter).

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... 0-hambourg

[capelanbrest]

La Cour des Comptes propose de remplacer les trains déficitaires par.....des cars, voir Le Figaro :

Rien de nouveau au soleil, la cours le demande régulièrement, les différents rapports s'amoncellent sur ce sujet mais rien ne bouge(ra) car cela touche trop à l'émotionnel. Si en plus on ajoute "la rigueur" et une réforme des retraites, socialement cela est bien trop risqué pour le pouvoir exécutif...

Mouai sauf que vraiment y aura plus de sous...on sera obligé de se rendre à l'évidence....

que ce soit pour la retraite
que ce soit pour les transferts sur route...ineluctables sur certaines portions de lignes...lés régions n'ayant pas d'autres choix en l'état actuel des financement possibles !

[Didier 74]

AFP, 29 juin

La SNCF, interrogée par l'AFP, souligne que ce n'est pas un week-end de grands départs pour les vacanciers préférant voyager en train. Elle s'attend, en revanche, à un "pic" le premier week-end de juillet.

Les TGV à destination du sud-est de la France sont tout de même complets ce week-end. Pour les autres, le taux de remplissage tourne autour de 85/90%, ce qui est un week-end ordinaire, selon un porte-parole.

[Didier 74]

La Montagne, 17 juin

Aurillac Sept arches vont connaître une rénovation qui va perturber la circulation jusqu’en octobre

Une fois l’échafaudage installé, le chantier de maçonnerie se déclinera en six étapes.

Jusqu’à la fin du mois d’octobre, le viaduc sera en travaux, au niveau des arches situées sur les axes de circulation de véhicules ou de piétons. Une rénovation, commencée en 2011, d’un coût de 2,2M€.

Tout devrait être fini pour le festival de théâtre de rue. C'est ce qu'assure Guillaume Ricros, maître d'œuvre de la SNCF, sur le chantier de rénovation des maçonneries du viaduc ferroviaire d'Aurillac.

Il parle des trois arches actuellement en travaux : celle de l'avenue des Pupilles et les deux de la rue de Clairvivre. « On n'a pas le choix, on doit tout démonter avant le 21 août… »

Pour l'instant, ces travaux n'en sont qu'au stade du montage de l'échafaudage de plus de 15 mètres de large sur 16 mètres de haut (12 sous la voûte).

Seules les arches « circulées » seront rénovées
« Ça a pris plus de temps que prévu, explique le chef de chantier Philippe Da Silva, parce qu'au départ, nous avions prévu de créer la voie de circulation au centre de l'arche, sans tenir compte des bus qui braquent pour tourner depuis la rue du Viadac pour aller dans l'avenue. Mais c'est maintenant que c'est réglé, nous aurons bientôt fini cette première étape. »

Sur les vingt-deux arches du viaduc d'Aurillac, sept seront rénovées dans le cadre du Plan rail Auvergne. « Nous n'avons aucun doute sur la structure en général, précise Guillaume Ricros. C'est pour cela que nous ne travaillons que sur les arches sous lesquelles passent piétons et voitures, car ils pourraient recevoir des morceaux de pierres dégradées. Les autres arches du viaduc seront fermées aux piétons par des clôtures, placées au pied de chacune d'elle. »

Les travaux porteront sur deux types de maçonnerie : les briques et le calcaire. Si l'étape préparatoire, l'échafaudage, est presque terminée, il en reste encore six.

1 Sablage. « Nous allons décaper toutes les parties à rénover. Cette méthode abrasive est basée sur la pulvérisation de sable », explique Guillaume Ricros.

2 Sondage. « Avec un marteau, comme des géologues, nous allons sonder les pierres pour déterminer à quel point elles sont abîmées. » Cette étape, appelée « réflexion de maçonnerie », est décisive. « La durée des travaux dépend beaucoup du nombre de pierres qu'il y aura à remplacer », précise Philippe Da Silva.

3 Reconstruction. « Celles qui seront trop atteintes seront reconstruites. » Les pierres calcaires viendront d'une carrière d'Angoulême. Leur taille sera grossière, mais elles seront ajustées sur place. Pour les parties les moins abîmées, le mortier viendra consolider les joints des pierres déjà en place. Certaines zones bénéficieront d'un « épinglage » : des barres d'acier viendront consolider la structure dans sa profondeur, « comme sur les rochers, mais avec un maillage beaucoup plus fin », image Guillaume Ricros.

4 Décontamination. Il s'agit d'enlever les résidus de pollution avec des produits qui permettent d'assainir l'ensemble de l'arche.

5 Reminéralisation. « On infiltre en profondeur un produit qui va durcifier la maçonnerie. C'est une nouvelle technique. Elle permet de consolider chacune des pierres, et la structure dans son ensemble. »

6 Protection. La dernière phase consiste à empêcher l'eau de s'infiltrer dans la pierre, grâce à un hydrofuge. « Cela crée une pellicule sur l'arche, qu'on pulvérise ou qu'on applique au rouleau. »

60 jours maximum
Au passage, les huit ouvriers auront pour mission d'enlever les graffitis du parapet (haut du viaduc). Le chantier doit durer 60 jours maximum… sans compter les retards dus aux intempéries. Mais comme Réseau ferré de France a une date limite, celle du festival de théâtre de rue, « si on voit qu'on est dans le rouge, on ramènera des hommes », se projette Philippe Da Silva.

Une fois les trois arches (avenue des Pupilles et rue de Clairivre) rénovées, l'équipe s'attellera aux quatre de la rue Paul- Doumer, qui devront quant à elles être terminées fin octobre 2013.

Source http://www.lamontagne.fr/auvergne/actua ... 90852.html

[Didier 74]

AFP, 26 juin

Allemagne : les constructeurs de trains veulent les entretenir

Assurer l'entretien des véhicules vendus : pour les constructeurs de trains c'est déjà un marché juteux dans de nombreux pays et ils aimeraient ajouter l'Allemagne à la liste, au grand dam de la compagnie publique du rail Deutsche Bahn.

Aux yeux de Siemens, Alstom ou Bombardier, "la maintenance est clairement un gros secteur d'activité", explique à l'AFP Ronald Pörner, président de la fédération allemande des industriels du transport. Il estime le volume de ce marché à 25 à 28 milliards d'euros par an pour les quelque 20 pays du monde où l'usage est introduit.

C'est le cas du Royaume-Uni, ou encore de la Russie, mais pas de l'Allemagne où c'est en général l'opérateur des lignes de chemin de fer -souvent encore l'ex-monopole Deutsche Bahn- qui assure l'entretien des trains qu'il achète. Cette maintenance recouvre à la fois l'entretien dit "léger", par exemple le nettoyage, et les réparations et révisions plus lourdes.

Mais les choses sont en train de changer. Ouverture du marché oblige, de nouveaux acteurs se sont fait une place sur le marché des lignes régionales allemandes -le français Veolia par exemple-, et "souvent n'ont pas les ateliers et le personnel" nécessaires pour assurer cet entretien, explique M. Pörner. Ils se montrent donc plutôt contents que le fournisseur de leurs trains s'en charge.

L'an dernier, le français Alstom a remporté un contrat pour livrer 20 trains régionaux Coradia à la régie de transport de la ville de Brunswick (nord), ZGB, et en assurer la maintenance pendant 20 ans. Une petite révolution dans le monde ferroviaire allemand.

La société ZGB voulait ce faisant "stimuler la concurrence" entre opérateurs, explique son patron Hennig Brandes, et faciliter le passage de l'un à l'autre au moment des appels d'offre.

Pour Deutsche Bahn, c'est "gonflé"
"C'est absolument un marché d'avenir", confirme Dominik Beyer, porte-parole d'Alstom. Ces deux dernières années, le groupe a ouvert deux sites de maintenance, à Brunswick et à Waibstadt près de Karlsruhe (sud), pour lesquels il cherche de la main d'oeuvre.

L'allemand Siemens aussi a de fortes visées sur ce segment. L'industriel bavarois a organisé récemment un voyage avec des journalistes allemands pour faire part de ses succès dans la maintenance au Royaume-Uni. Il s'est du coup attiré le courroux de Deutsche Bahn, qui estime fort malvenue cette incursion de son fournisseur sur ses plates-bandes.

"Cela fait des décennies que nous avons cette compétence dans le service et la maintenance, et quelqu'un se pose là et dit +je peux faire mieux+", tempête Ulrich Homburg, membre du directoire de la compagnie en charge du transport passagers, qui trouve le procédé "gonflé". "Qu'ils construisent d'abord des trains qui fonctionnent, c'est cela que nous attendons", s'énerve-t-il encore, en allusion aux retards de livraison qui empoisonnent les relations entre les deux groupes.

Deutsche Bahn refuse d'évaluer la taille du marché de l'entretien en Allemagne, ou même de quantifier les employés qui s'y consacrent - "puisque ce n'est pas une activité isolée", argumente M. Homburg. Le chiffre de 30.000 salariés a circulé dans la presse, sur les quelque 280.000 qu'emploie le groupe en Allemagne.

Le potentiel de cette activité dans le pays se chiffre "en milliards", assure M. Pörner, qui qualifie ce marché de "plante fragile que nous voulons faire pousser".

[Didier 74]

mobilicites.com, 1^er juillet

Patrick Kron ne préside plus Fer de France

Le pdg d'Astom qui avait pris la présidence de Fer de France en avril 2012 a claqué la porte de cet organisme censé fédérer l'industrie française du rail et dont la création avait été décidée à l'issue des Assises du ferroviaire en décembre 2011. C'est Guillaume Pepy, patron de la SNCF, qui assure la présidence par intérim, en attendant la désignation d'un nouveau chef de file en septembre.

Fer de France n'a plus ni président, ni délégué général. Le premier, Patrick Kron, a claqué la porte de l'organisme de promotion de la filière ferroviaire inspirée du Gifas, le groupement des industries françaises de l'aéronautique. Le second, Guillame Marbacq, est parti à la direction du matériel de la SNCF. Il ne sera resté que six mois à Fer de France.

Le nouveau délégué général est Alain Bullot, directeur du matériel à la SNCF et surtout du projet TGV Brésil. Trop occupé actuellement sur l'appel d'offres qui doit être clos le 24 août pour diriger Fer de France...

Quant au départ inopiné de Patrick Kron, il serait lié à des tensions avec Guillaume Pepy. "Il avait accepté la présidence de Fer de France malgré les contraintes de son calendrier en tant que pdg d'Alstom, dans le but de voir les relations avec la SNCF s'améliorer", indique une source proche du dossier. Raté. Le côté tous unis pour la filière ferroviaire a fait long feu, le meilleur climat entre les poids lourds du secteur espéré avec la création de Fer de France censé fédérer l'industrie ferroviaire tricolore a visiblement du mal à s'imposer. Les commandes de TGV de la part de la SNCF se font attendre. Et ce n'est pas les conclusions du rapport de Mobilité 21 qui vont faire gonfler le carnet de commandes d'Alstom.

Le nouveau président doit être désigné en conseil d'administration à la rentrée 2013. Selon nos informations, le patron de la RATP Pierre Mongin serait sur les rangs. Jacques Gounon, le pdg d'Eurotunnel, aussi.

Source http://www.mobilicites.com/fr_infos-pro ... _2664.html

[Brayaud]

mobilicites.com, 1^er juillet

[b]

Patrick Kron ne préside plus Fer de France

....Les commandes de TGV de la part de la SNCF se font attendre...

Source http://www.mobilicites.com/fr_infos-pro ... _2664.html

Normal. Guillaume Pepy n'a pas trouvé un niveau de collectivité prêt à les lui payer

[Brayaud]

Bonjour

SNCF : une nouvelle carte de sandwichs dans les TGV dès cet automne, voir le Parisien :

http://www.leparisien.fr/transports/snc ... 947213.php

Question idiote (dont je crois connaître la réponse): le contrat se monte à 850 millions d'€. Est-ce une somme que la SNCF paie pour que la société contractante veuille bien vendre à perte ses sandwichs? ou est-ce la somme que la société verse à la SNCF pour avoir le droit de vendre dans les trains?

[Didier 74]

busetcar.com, 1^er juillet

Le PEM de Noisy-le-Grand Mont d’Est a ouvert ses portes

A l’issue d’un chantier qui aura duré quatre ans, le pôle multimodal de Noisy-le-Grand Mont d’Est a ouvert ses portes au public le 28 juin dernier. Un projet dont l’une des lignes directrices était l’accessibilité. Coût de l’opération : 31,1 millions d’euros.

Après quatre ans de travaux, le pôle multimodal de Noisy-le-Grand Mont d’Est a ouvert ses portes au public le 28 juin dernier. Pour ce chantier, quatre objectifs étaient à l’ordre du jour : diminuer les nuisances sonores pour les riverains en couvrant les voies du RER A, rendre les espaces accessibles aux personnes à mobilité réduite en construisant un nouveau bâtiment de 600 m2, un nouvel accès aux quais du RER A équipé d’un ascenseur, d’escaliers fixes et mécaniques, faciliter les déplacements des usagers en rénovant les espaces existants et en créant un escalier supplémentaire, et enfin déplacer la gare routière de l’ouest à l’est, afin de la rendre plus lisible, plus accessible et avec une offre renforcée.

31,1 millions d'euros
Si pour rejoindre le nouveau bâtiment, les 25000 voyageurs quotidiens peuvent désormais emprunter les deux quais du RER prolongés de 50 m, desservis chacun par un large escalier fixe, et un autre mécanique ainsi qu'un ascenseur incliné, l’accent a été mis sur l’accessibilité avec des trottoirs abaissés, des bandes de guidage au sol, des balises sonores, etc. Pour ce projet, 31,1 millions d’euros ont été nécessaires et financés à hauteur de 59% par la Région, de 30% par l’Etat, de 10% par le conseil général de Seine-Saint-Denis e de 1% par la RATP.

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... ses+portes

[François]

ou est-ce la somme que la société verse à la SNCF pour avoir le droit de vendre dans les trains?

La réponse est là :

La coentreprise Newrest/Elior succédera début novembre à l'actuel prestataire, l'italien Cremonini. Mais là où ce dernier assurait toute la chaîne de services liée à la restauration, en échange d'une subvention de la SNCF, la SNCF achètera et vendra désormais les produits pour son compte. Ainsi, c'est elle qui gèrera les stocks et les volumes, via sa filiale CRM Services.

Les 850 M€ c'est le coût total de la prestation de service fourni par Newrest / Elior

[Didier 74]

leprogres.fr, 1^er juillet

Des trains à haut niveau de service

Le Régiolis d’Alstom, par exemple, pourrait servir de base à un Train à haut niveau de service (THNS).

Les bus à haut niveau de service ont fait leur apparition dans certaines agglomérations s’intercalant entre bus classique et tramway. Dans la même logique, le projet des élus écologistes fait appel à une nouvelle génération de trains qu’ils baptisent « le THNS, Train à haut niveau de service ». Alors que le parc des trains Corail est très vieillissant, aucun train moderne n’existe aujourd’hui entre les TER et les TGV.

C’est à partir de ce constat qu’apparaît le THNS susceptible de rouler sur des lignes classiques bénéficiant de certains aménagements à 220 km/h.

Jean-Charles Kohlhaas estime que cette nouvelle génération de trains pourrait être déclinée à partir de matériel récent.

Leur vitesse n’atteindrait certes pas les 320 ou 350 km/h des derniers TGV, mais ils pourraient être plus performants pour multiplier les arrêts en gare : meilleure décélération et accélération, portes plus larges facilitant la montée et la descente des voyageurs. Le cahier des charges dressé par les élus écologistes pour ce THNS insiste aussi sur le confort des rames qui devrait être comparable à celui des TGV avec des places assises spacieuses, une voiture-bar, de la restauration à bord, des prises de courant et des accès internet.

Alors qu’il est envisagé de remplacer les trains Corail par de vieux TGV relookés, EELV souligne que les commandes de ce nouveau matériel auraient une importante incidence sur la filière industrielle. Un coût aussi supérieur, mais les écologistes mettent en avant que les prix de péage de ces trains sur un réseau classique modernisé seraient sensiblement inférieurs à ceux des lignes à grande vitesse. Le prix des billets aussi a priori.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/07/0 ... de-service

[François]

Aiii "THNS" est utilisé... Chaque fois que ce mot savant ou consonance HNS a été utilisé cela a permis aux industriels d'enrober des coûts plus important dans l'urbain ! Non contant qu'il n'y aura rien d'innovant mais en plus on recycle des termes déjà utilisés depuis plus de 10 ans

[Jojo]

Mettre une voiture bar c'est bien, mais avec les Régiolis on va souvent en trimballer 3 par train (de moins de 300 places chacun)... Il faudrait partir sur une automotrice plus longue.

[Brayaud]

ou est-ce la somme que la société verse à la SNCF pour avoir le droit de vendre dans les trains?

La réponse est là :

La coentreprise Newrest/Elior succédera début novembre à l'actuel prestataire, l'italien Cremonini. Mais là où ce dernier assurait toute la chaîne de services liée à la restauration, en échange d'une subvention de la SNCF, la SNCF achètera et vendra désormais les produits pour son compte. Ainsi, c'est elle qui gèrera les stocks et les volumes, via sa filiale CRM Services.

Les 850 M€ c'est le coût total de la prestation de service fourni par Newrest / Elior

Merci. Je comprends que la SNCF va encore perdre de l'argent sur cette prestation

[Didier 74]

Premier grand week-end de départ pour les juillettistes = affluence dans les gares

ville-rail-transports.com, 5 juillet

Maintenance : la SNCF bichonne ses trains pour l’été

En préparation de la période estivale et des fortes chaleurs qui peuvent l’accompagner, la SNCF met en place des opérations de maintenance spécifiques. Appelées « ATS » saisonniers (Autres travaux systématiques avant saison chaude), ces opérations sont menées d’avril à juin sur l’ensemble des rames de la SNCF. Elles consistent principalement à réviser les installations de climatisation par la chasse aux fuites éventuelles pouvant entraîner des perditions en frigorie et par la vérification de la régulation de la température. La maintenance des dispositifs de climatisation, installés sur tous les TGV et Intercité, sur la grande majorité des TER et environ un tiers des Transilien, est effectuée tous les mois. Dans ce cadre-là, la SNCF vérifie également les batteries d’accumulateur et mène des opérations importantes de nettoyage, notamment sous les rames pour éviter l’encrassement des moteurs. Dès le mois de mars, elle a lancé une prévision de consommation des pièces, afin d’en augmenter le nombre en cas de fortes chaleurs et de pouvoir les remplacer rapidement.
« Toutes les rames vont être vérifiées avant l’été, on va vérifier que la climatisation fonctionne bien et que tout le dispositif est en marche », assure Pascal Vilcocq, directeur du technicentre Paris Sud Est Européen. Pour cela, du personnel d’astreinte est réquisitionné dans les technicentres de maintenance, surtout dans le sud de la France. « Les week-ends de grand départ en juillet, ça représente 20% d’activité en plus pour nous, donc 20% de trains à préparer en plus », explique-t-il.

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... t=FaceBook

La Dépêche du Midi, 5 juillet

La SNCF estime qu’à Toulouse, la gare de Matabiau verra passer entre 70 et 100000 personnes ce week-end contre 20 à 40000 habituellement. Pour faire face à cette fréquentation, près de quinze agents en gilet rouge supplémentaires épauleront les équipes aujourd’hui et demain. Des animations en gare seront organisées et des carnets de jeux seront distribués aux enfants.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/07 ... chons.html

AFP, 6 juillet

Du côté de la SNCF, aucun incident ne vient perturber ces premiers grands départs. "Ce matin comme hier, cela se passe plutôt très bien", a déclaré un porte-parole, faisant état d'un taux de régularité supérieur à 96% vendredi, gare de Lyon.

Sud Ouest, 7 juillet

Départs en vacances : le train, un moyen de transport toujours très prisé

Selon la SNCF, 350 000 voyageurs transitent ce week-end de départs en vacances par la gare de Bordeaux. Réactions recueillies hier matin.
220 TGV, 500 TER et 75 Intercités passent par le gare de Bordeaux en ce week-end de départs en vacances.

Avec sa valise rose et son caniche en laisse, Cathy, une Parisienne à la retraite, faisait partie, hier matin des nombreux voyageurs attendus en gare de Bordeaux-Saint-Jean. « Mon fils est steward, je pourrais prendre l’avion. Mais je préfère le train à cause de mon chien, et aussi parce que l’on perd moins de temps, que l’on peut plus facilement se déplacer une fois embarqué », confie-t-elle en attendant sa correspondance pour Pau.

Le train reste un moyen de transport très prisé au moment de la trêve estivale. Selon la SNCF, 350000 voyageurs passent ce week-end par la gare de Bordeaux. « À bord de 220 TGV, 500 TER et 75 Intercités ».

Gérer le stress
Les dix « gilets rouges », les personnels dédiés à l’information des voyageurs, sont sur le pied de guerre. Parmi eux, Soria, gère ceux qui ne sont pas habitués à fréquenter la gare. « Ils demandent toujours la même chose : leur numéro de quai, les toilettes, parfois la sortie côté Belcier et de l’aide pour retirer leur billet à la borne. Lorsqu’on ne peut pas leur répondre, ils sont vite agressifs. Parfois on en prend plein la figure ».

Samedi matin, la fréquentation était tout à fait supportable. Du monde mais pas le grand rush. « En fait, l’époque des départs massifs début juillet est terminée, précise un porte-parole de la SNCF. Les départs sont étalés durant tout l’été. Nous attendons à peu près la même fréquentation durant tous les week-ends des mois de juillet et août. La présence des “gilets rouges” permet de gérer le stress de ceux qui ne prennent pas le train régulièrement ».

Ascenseurs
Parmi les grincheux, un couple de Tourangeaux à la retraite traîne de lourdes valises et ne trouve pas les ascenseurs pour descendre sur le quai.

Un peu plus loin, de jeunes touristes irlandais attendent patiemment leur correspondance pour se rendre dans les Landes puis à Pampelune « courir avec les toros ».

« Je trouve que le train est le moyen de transport le plus agréable au monde », confie le jeune homme. « C’est fabuleux, pour profiter du paysage et rêver ! ».

On croise aussi des Anglais, des Japonais et quatre filles belges bien décidées à « aller surfer à Lacanau ».

Puis, parce que l’été reste aussi la période des jolies colonies de vacances, deux « monos » en partance pour Pissos vérifient leur liste au milieu d’un amas de valises et de sacs. « Certains enfants arrivent de Paris, d’autres de Toulouse. Normalement, on doit en avoir 29, en route ! ».

Source http://www.sudouest.fr/2013/07/07/depar ... 4-2780.php

[Didier 74]

La Dépêche du Midi, 27 juin

Les projets ferroviaires du Grand Sud

Bordeaux-Toulouse. 230 km, 7,1 milliards d’euros
C’est le projet ferroviaire qui retient toutes les attentions, le seul peut-être qui ne sera pas sacrifié sur l’autel de la crise budgétaire. La commission Mobilité 21 a dû faire des choix drastiques et tailler à la serpe dans les projets contenus dans le Schéma national des infrastructures de transport (Snit) bâti par l’ancienne majorité. Philippe Duron, le président, ne devrait proposer que de petits chantiers, à l’exception d’une partie de la ligne Paris-Normandie et de… Bordeaux-Toulouse. A condition aussi de réunir d’autres sources de financement et de se montrer très patient. L’échéance préalablement fixée à 2020 pour la mise en service de la LGV n’est déjà plus d’actualité. Si Bordeaux-Toulouse ne résiste pas au couperet de la Commission, c’est François Hollande qui devra trancher en dernier ressort. Martin Malvy, le président du conseil régional Midi-Pyrénées, veut croire à une bonne étoile, mais la Région menace toujours d’annuler sa participation au financement de Tours-Bordeaux en cas de report du projet Bordeaux-Toulouse.

Quant à la ligne Tours-Bordeaux, en plein chantier, elle sera mise en service à l’automne 2017, et reliera Bordeaux et Paris en 2 heures, Paris-Toulouse en 4 h 20.

Contournement de Nîmes et Montpellier 80 km, 2 milliards d’euros
La base de construction de la future voie de contournement Nîmes et Montpellier (CNM) a été inaugurée voilà un mois. Un contrat de partenariat public-privé a été signé entre RFF et Oc’Via, société dans laquelle on retrouve Bouygues, Colas, Alstom… Le futur contournement permettra de faire circuler aussi bien des trains de marchandises que de voyageurs. Oc’Via assure la réalisation du CNM, projet de 2 milliards financés par la Région (400M€), le conseil général du Gard, les agglomérations de Montpellier et Nîmes (40M€ chacun), l’État, RFF et l’Union européenne. Le conseil général de l’Hérault ne participe pas. La mise en service de cette voie est prévue pour décembre 2017.

Bordeaux-Hendaye 67 km. 6,3 milliards
Paris-Bayonne en 3h15 ? Il faudra patienter, sans doute au-delà de 2030. Au grand dam des élus locaux, tandis que les écologistes se félicitent déjà que ce projet soit rayé des priorités. Difficile cependant de différencier les deux dossiers : Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne s’intègrent tous deux dans GPSO (Grands projets du Sud-Ouest). Un projet «global et indivisible» rappellent en chœur Alain Juppé, maire de Bordeaux, mais aussi Alain Rousset pour la région Aquitaine. En regrettant sans le dire que Bordeaux-Toulouse grille en quelque sorte la priorité à Bordeaux-Espagne.

Ligne nouvelle Toulouse-Narbonne 130 km, 3 milliards d’euros
Le projet de nouvelle liaison ferroviaire ne serait plus d’actualité. Mais il n’en conserve pas moins une forte dimension symbolique puisqu’il doit permettre à terme de boucler la boucle à grande vitesse entre les réseaux du TGV Atlantique et TGV Méditerranée. Des «rencontres partenariales» se sont succédé à Castelnaudary sous l’égide de Réseau Ferré de France pour présenter les trois solutions d’aménagements possibles, du tout-TGV à des améliorations des voies existantes. La prochaine étape doit être la saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP). Cette saisine, pour laquelle le dossier est prêt, ne pourra intervenir qu’après décision de l’État. On n’en est visiblement plus là. Le débat public n’a pas eu lieu, sachant que c’est le conseil régional, dans son dernier contrat de plan, qui a financé l’intégralité des études !

Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan 155 km, 6,3 milliards d’euros
Les études préalables pour la Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan devraient durer jusqu’en 2014. «On ne parle plus de LGV mais de ligne nouvelle. Lors du débat public, il a été décidé de faire de cette liaison une voie mixte pour résorber le problème des flux de camion et faire du fret», rappelle Valérie Cormier, directrice d’EuroSud Transport. Furieux d’apprendre un possible report de la LN Montpellier-Perpignan, le président du conseil général de l’Aude a refusé, ces jours-ci, de recevoir la ministre Marie-Hélène Carlotti.

Nouvelle traversée des Pyrénées. 5 à 6 milliards d’euros. Tunnel de 63 km entre Lannemezan et l’Aragon
Le vieux rêve transfrontalier est-il définitivement enterré ? C’est en 1998, lors du sommet franco-espagnol de La Rochelle, que fut évoqué pour la première fois ce projet de ferroutage, Mais l’acte de naissance réel remonte à 2004, lorsque le projet est inscrit en seizième position au Réseau transeuropéen de transport. La Traversée centrale rebaptisé par la suite Nouvelle traversée figure parmi les trente projets prioritaires. En 2011, la Commission européenne ne retient plus que dix dossiers et exclut donc la TCP repoussée après 2030.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/06 ... d-sud.html

[Didier 74]

leprogres.fr, 5 juillet

Le Wi-Fi gratuit à la gare de la Part-Dieu avant la fin de l'année

Tandis que des tests sont menés dans quelques gares françaises, Fleur Pellerin, ministre de l’Économie numérique, a annoncé qu'une centaine de gares, dont celle de Lyon Part-Dieu, devraient faire bénéficier à leurs usagers du Wi-Fi gratuit avant la fin de l'année 2013.

C'est à la gare de Paris-Montparnasse que Fleur Pellerin, ministre de l’Économie numérique et Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, ont annoncé la (bonne) nouvelle : le gouvernement et la SNCF se donnent jusqu’à la fin de l’année pour équiper les 100 principales gares de France de Wi-Fi gratuit.
Les voyageurs pourraient ainsi restés connectés durant 30 minutes, le « temps moyen passé en salle d’attente ».
A noter que des tests sont en cours à Lyon-Part-Dieu.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/07/0 ... de-l-annee

busetcar.com, 5 juillet

La gare Paris-Montparnasse à l’heure digitale

Ce 5 juillet, Fleur Pellerin, ministre déléguée aux Petites et Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l’Économie numérique, et Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, ont inauguré le premier parcours digital en gare de Paris-Montparnasse.

Destinées à faciliter les déplacements des 22,6 millions de personnes qui voyageront cet été dans les gares françaises, les innovations digitales de la gare de Paris-Montparnasse ont été inaugurées ce 5 juillet par Fleur Pellerin, ministre déléguée aux Petites et Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l'Economie numérique, et Frédéric Cuvillier, ministre des Transports. "La numérisation des gares et des trains est la preuve de l'innovation constante de l'offre de transports et des bénéfices concrets que le numérique apporte à tous les secteurs de l'économie", ont-ils rappelés à cette occasion. Si le développement d’un panel de services dématérialisés constitue la première étape de la stratégie de la SNCF, "nous souhaitons déployer progressivement au cours des trois prochaines années une solution permettant aux voyageurs TGV de bénéficier d'une bonne connexion à Internet. Une consultation est lancée par la SNCF auprès des opérateurs télécoms, des équipementiers spécialisés et des constructeurs", explique la SNCF dans son communiqué de presse.

Une gare interactive
A l’heure digitale, la gare de Paris-Montparnasse se voit ainsi dotée de bornes WiFi permettant aux voyageurs de se connecter à Internet partout dans la gare, d’une "garantie gare" donnant la possibilité de signaler les dysfonctionnements rencontrés en temps réel, d’une borne PMR offrant une aide au repérage pour les personnes à mobilité réduite, de bornes d'information interactives reprenant l'ensemble des informations pratiques de la gare, d’un "playing wall" où les usagers pourront télécharger du contenu multimedia, de six "WE-bike" sur lesquels les clients peuvent recharger leurs appareils électroniques en pédalant et d’une application "Gares 360º" proposant une visite de la gare et renseignant sur l'offre multimodale ou sur l'emplacement des services comme des commerces environnants.

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... e+digitale

mobilicites.com, 8 juillet

Le gouvernement veut digitaliser les transports

En visite dans la nouvelle gare SNCF "connectée" de Paris-Montparnasse, à la veille des grands départs en vacances, les ministres de l'Économie numérique Fleur Pellerin et des Transports, Frédéric Cuvillier, ont insisté sur leur volonté intégrer le numérique dans les transports. Oui, mais ça coûte cher.

"On porte cette ambition", a déclaré Fleur Pellerin. "Je reviens de Corée du Sud, là-bas on peut accéder à internet dans le taxi ou dans le métro et c'est vrai que c'est quand même plus simple pour les utilisateurs". Les deux ministres ont dit travailler sur un plan qui viserait à faciliter la vie des voyageurs, en généralisant l'accès à internet dans les différents moyens de transports.

En période de "budget contraint", ils sont restés vagues sur le coût éventuel d'une telle initiative mais ils espèrent annoncer des mesures concrètes "d'ici la fin de l'année", en collaboration avec les différents groupes du secteur des transports, SNCF et RATP notamment. A moyen terme, le gouvernement et la SNCF souhaitent installer, de façon progressive, une solution garantissant un accès internet de bonne qualité à tous les utilisateurs du TGV, d'ici trois ans.

La gare connectée
En attendant, Fleur Pellerin et Frédéric Cuvillier ont visité la gare Paris-Montparnasse "connectée", nouvellement mise en place par la SNCF. Ils y ont testé les différentes initiatives mises en place par la compagnie ferroviaire pour améliorer le confort de ses usagers. Bornes wifi partout, bornes d'informations interactives ou bornes destinées aux personnes handicapées, "flashcodes" (code-barres en deux dimensions, lisibles sur smartphones) disséminés sur les équipements pour signaler par exemple une poubelle pleine ou un escalator cassé... la SNCF a équipé sa gare test d'une petite dizaine de nouveaux services.

Les ministres ont aussi pédalé sur le "we-bike", qui propose de faire du vélo en rechargeant son smartphone, et découvert l'application "Gares 360°", une modélisation de la gare en images qui permet aux voyageurs de prévoir leurs points de repères avant le trajet.

La SNCF vise l'objectif de 100 gares connectées "dans le courant de l'année 2014", a expliqué Rachel Picard, directrice générale de Gares & Connexions. Un appel d'offres pour l'équipement des infrastructures a été lancé, avec une échéance fixée fin 2013.

Source http://www.mobilicites.com/fr_fil-d-inf ... _2678.html

[Didier 74]

leprogres.fr, 5 juillet

6 et 7 juillet 2013. Depuis 20 ans, le train du Coni’fer sillonne le Haut-Doubs

Anniversaire. Pour célébrer les 20 ans du train des sapins, toutes sortes d’animations au départ des Hôpitaux Neufs sont organisées ce week-end.

À l’origine de sa mise en route se trouve une vingtaine de passionnés. Inaugurée le 1er juillet 1875, la ligne du Coni’fer reliait à l’époque Pontarlier à Vallorbe, en Suisse. Elle était la première à proposer le trajet Paris Milan en direct. Le dernier train y circulera en 1969. Elle sera ensuite déferrée en 1971. « Nous avons commencé à la reconstruire en 1993 », explique Louis Poi, président de l’association CFT Pontarlier-Vallorbe.

Pour faire revivre cette ligne mythique, mais aussi pour partager leur passion avec les touristes, les bénévoles vont donc s’affairer à la tâche. « Nous avons abattu des arbres, posé le ballast, démonté d’anciennes voies pour les remonter ensuite ici, jusqu’à sa remise en route », précise Louis Poi. Depuis, une dame de fer à vapeur prend le départ tous les jours à 15 heures durant les mois d’été (mais aussi à d’autres dates tout au long de l’année), de la gare des Hôpitaux Neufs pour relier Jougne et Fontaine Ronde.

Montez à bord d’un wagon de l’Orient Express
En 20 ans, plusieurs investissements en matériel ont été réalisés : wagon-restaurant de 1930, locomotive à vapeur Y150, autorail X2800… L'association vient aussi de s’offrir un wagon de l’Orient Express pour 280000 euros avec l’aide de subventions publiques. « Il sera accroché dès le mois prochain », s’enthousiasme le président de l’association CFT Pontarlier-Vallorbe. Pour cet anniversaire exceptionnel, un programme varié d’animations attend les visiteurs : exposition de trains miniatures et de peintures ferroviaires, démonstrations d’orpaillage, train et véhicule militaire, et parade d’une centaine de voitures anciennes samedi à 10h. Cinq machines à vapeur seront en service.

Gare des Hôpitaux Neufs (Doubs). Samedi 6 et dimanche 7 juillet, dès 10 heures. Entrée libre, possible restauration sur place. Voyage en train : 8€ par adulte et 4€ pour les 6 à 16 ans.

Source http://www.leprogres.fr/art-et-culture/ ... haut-doubs

[Brayaud]

Bonjour

Alstom et l'invendable AGV, voir Les Echos :

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 583827.php

Encore un article de presse très fiable

Même si Alstom a rencontré des succès à l'étranger, au point que 70% des TGV circulant dans le monde ont été fabriqués par l'entreprise française,

Encore que, la SNCF ayant pris un titre de propriété sur le sigle TGV, on puisse considérer que 100% des TGV ont été fabriqués par Alstom

[Jojo]

Bonjour

Alstom et l'invendable AGV, voir Les Echos :

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 583827.php

Encore un article de presse très fiable

Même si Alstom a rencontré des succès à l'étranger, au point que 70% des TGV circulant dans le monde ont été fabriqués par l'entreprise française,

Encore que, la SNCF ayant pris un titre de propriété sur le sigle TGV, on puisse considérer que 100% des TGV ont été fabriqués par Alstom

Je me suis dit la même chose !
Peut-être en tenant compte des parts de De Dietrich (remorques d’extrémité), Brush Traction (rames transmanche)...