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BW2Bus Wrote:Forlan quand tu termineras la maintenance de la page Vitalis de wikipedia?
BHNS : précision du maire et réactions des Verts
Nous affirmions hier que le Bus à haut niveau de service n'irait pas jusqu'au Futuroscope. Le cabinet d'Alain Claeys a tenu à réagir à notre enquête. « L'article de presse emploie l'affirmatif et le conditionnel passé pour parler de la desserte du Futuroscope. Pour Grand Poitiers c'est un questionnement actuellement en cours. A ce jour, les services techniques étudient le tracé initial de la ligne A du BHNS et les solutions de mobilité qu'il comporte.
Le travail sur le BHNS est fait étape par étape. Après avoir lancé la construction du viaduc Léon-Blum et obtenu des financements au titre du Grenelle de l'environnement sur les premiers 3,5 km, Grand Poitiers a décidé de répondre au 3e appel à projet Transport public et mobilité durable lancé par le gouvernement. Le dossier portera sur l'aménagement de l'axe A entre la RN 147 (Mignaloux) et la Demi-Lune (avenue de Nantes) en complément du viaduc Léon-Blum. Les modalités d'aménagement sont en cours d'étude. »
" Nous avons bien fait de voter contre le viaduc "
Regrettant « d'apprendre par la presse » ces informations, les deux vice-présidents d'Europe écologie-Les Verts Robert Rochaud et Christiane Fraysse ont tenu à réagir vertement à cette découverte. « Nous sommes surpris de cette annonce. La justification première du viaduc était le projet BHNS dans son ensemble avec la ligne Mignaloux - Futuroscope. Nous avons toujours voté contre ce viaduc et nous avons bien fait. Cet équipement a coûté 30 millions d'euros et généré l'augmentation du versement transport. Nous sommes favorables au BHNS, mais contre ce BHNS au rabais. »
forlan Wrote:J'ai du mal a voir ce que veulent les Verts ...
Le minibus " La Citadine " en route à partir de samedi
Accessible à tous, le bus citadin permettra de faire le tour du “ plateau ”. Il desservira douze arrêts quatre fois le matin, quatre fois l’après-midi.
Depuis l'entrée en vigueur du nouveau plan de circulation, des personnes qui ont des difficultés à se déplacer à pied, souffraient pour parcourir le centre-ville piétonnisé. La Ville a pris des initiatives telles la mise en place de sièges baptisés assis-debout qui permettent de faire des pauses sur le trajet. La mise en service d'un minibus accessible à tous, La Citadine, risque d'attirer davantage l'attention en raison du parcours proposé et des couleurs du véhicule trapu : des touches vertes, jaune et orange sur un fond noir.
Une rampe d'accès tirée manuellement
Accessible à tous, au tarif habituel, il sera mis en service à partir du samedi 6 juillet. Il a été présenté à la presse hier après-midi par le maire, le directeur de Vitalis et élus en charge des déplacements. Il desservira 12 arrêts dans le centre-ville ; la boucle étant assurée par quatre trajets le matin et quatre l'après-midi. Pendant la période estivale, le trajet se prolonge à partir du pôle Notre-Dame jusqu'à Vaudouzil puis, à la rentrée jusqu'au Breuil-Mingot.
En route sur une portion du circuit à bord de La Citadine. Passées les deux portes coulissantes, dix passagers voyagent assis sur des sièges bleus, douze voyageant debout. Le plancher du bus est à peu près au même niveau que l'accotement. Pour faciliter l'accès, une rampe d'accès peut être tirée manuellement par le conducteur « ce qui permet de l'adapter à toutes les hauteurs de trottoirs ». La Citadine ne diffère guère d'un bus traditionnel sinon par ses proportions. Il faudra patienter jusqu'à samedi pour la tester.
en pratique
> Les 12 arrêts desservis. Pôle Notre-Dame, Cordeliers (rue du Marché), Henri-Oudin, Magenta, Blossac, Saint -Hilaire (rue de La Tranchée au bout de la rue Léopold-Thézard), Carnot, Victor Hugo, Ecossais, Pôle Pétonnet Hulin 1, Place Lepetit puis à nouveau Pôle Notre-Dame.
> Le temps de parcours. Il est estimé entre Notre-Dame et Blossac à 8 minutes et,
entre Blossac et Notre-Dame à 10 minutes.
> Les horaires. Le service assuré sur cette boucle est le suivant : quatre trajets le matin (9 h 05, 10 h 05, 11 h 05, 12 h 05) au départ de Blossac. 4 trajets l'après-midi (14 h, 15 h, 16 h, 17 h) au départ de Blossac.
> Contacts. Vitalis : tél. 05.49.44.66.88
vitalis-poitiers.fr
Marie-Catherine Bernard
Un démineur volant purge la fuite du bus au gaz
Poitiers . La chute de son pont élévateur d’un bus au gaz de Vitalis, jeudi, s’est transformée en intervention rocambolesque. Elle fait le tour de France.
Ce bus était une bombe. Il fallait à tout prix la désamorcer pour éviter une série de réactions en chaîne : de l'explosion pure et simple dans les ateliers de Vitalis à la mise à l'arrêt de tous les bus au gaz à la veille d'un service chargé avec les épreuves du bac et du brevet des collèges.
Un hélicoptère sur le point d'être affrété
Jeudi dernier, tous les éléments se sont ligués pour compliquer la tâche des pompiers et des techniciens de Vitalis.
Le dénouement est venu du ciel avec le recours à un spécialiste national, arrivé en urgence en avion depuis Lille ! Une intervention qui fait le tour de France chez les pompiers. Récit.
« L'alerte a été donnée vers 16 h 30. Le bus venait de tomber dans un atelier, donc un lieu confiné », explique le lieutenant-colonel Michel Gentilleau.
« Pas de chance, il est tombé sur le côté où se trouvent les électrovannes qui assurent la distribution du gaz naturel qui se trouve dans six bouteilles de 155 litres situées sur le toit.
On a évité le pire car deux bouteilles se sont cassées lors du choc, libérant un nuage de gaz. Quatre valves étaient endommagées, il y avait un risque de fuite ou d'explosion. Les manomètres étant sur le côté où le bus était tombé, on ne pouvait pas savoir si ça fuyait beaucoup ou pas !
On ne pouvait pas laisser le gaz s'échapper progressivement, on ne savait pas si ça allait prendre une semaine ou quinze jours ! »
Il est alors 19 h et la situation commence à sérieusement émouvoir Vitalis et la municipalité. Le lendemain il faut assurer les liaisons pour les Poitevins et acheminer les candidats au bac et au brevet.
« Les bus au gaz qui avaient fini leur tournée rentraient. Mais on ne pouvait pas les emmener au quai de rechargement qui était dans le périmètre de sécurité. »
Une première intervention consiste à isoler un premier périmètre plus restreint. Elle permet alors d'assurer le remplissage des quelque soixante-dix véhicules roulant au gaz naturel.
Le plus délicat reste à faire : purger le bus accidenté.
« On ne pouvait pas risquer de lancer une vidange rapide du gaz contenu dans le bus accidenté. Il y avait un risque d'inflammation important et de voir les valves propulsées par le gaz à 200 bars de pression. On a donc décidé de faire appel à quelqu'un que l'on connaît très bien, Marc Mouton, un spécialiste national, et même plus, qui fait des formations chez nous. Il est capable de travailler en mode dégradé, en dehors des protocoles classiques d'intervention. »
Il est 19 h 30, jeudi, quand Michel Gentilleau l'appelle. Pas de chance, le spécialiste nantais est… à Lille. « Il m'a dit l'aéroport est à quinze minutes, je vois ce que je peux faire. Il a pris un avion régulier Lille Nantes. A 21 h 30 il était à Nantes, les pompiers de là-bas l'ont conduit jusqu'à Poitiers ! »
La cellule de crise avait même envisagé d'affréter un hélicoptère pour aller chercher le grand spécialiste. Quand il est arrivé, Marc Mouton a joué du tournevis pour démonter une des électrovannes qui permettait de purger la dernière bouteille de gaz encore remplie.
A minuit et demie tout était réglé. « C'est un beau cas d'école », reconnaît Michel Gentilleau. « Et ça fait le buzz au plan national chez les sapeurs-pompiers. »
repères
Un bus mal positionné ?
La chute du bus pourrait avoir été provoquée par un mauvais positionnnement. Une enquête est en cours pour éclaicir ce point. Et le CHSCT se réunit aujourd'hui pour évoquer le problème. «On peut tirer un grand coup de chapeau aux pompiers, ils ont été impressionnants», réagit Dominique Guilloteau chez Vitalis. Il souligne aussi la mobilisation du personnel pour aller garer les bus au parc des Expositions en prévision de la journée de vendredi si l'intervention s'éternisait.
Emmanuel Coupaye
FUTUROSCOPE, L'OUBLIÉ DU BHNS ?
Face au coût du chantier et aux embouteillages redoutés sur la RD910, la Technopole du Futuroscope pourrait bien être écartée de la ligne principale du Bus à haut niveau de service (BHNS). Un autre projet de « RER poitevin » est envisagé.
Peut-on financer les aménagements de voirie nécessaires au passage du Bus à haut niveau de service sur la RD910 (ex-RN10) ? Est-il raisonnable de contenir, sur une seule voie, les 35 000 véhicules qui empruntent chaque jour la portion Poitiers-Futuroscope ? Depuis quelques semaines, ces questions se font de plus en plus pressantes.
Le premier bilan de concertation préalable du 31 octobre 2011 mentionnait déjà ce problème. Il a été rappelé à la mi-mars, lors des Assises de la mobilité, organisées par le Conseil de développement de Poitiers. Concrètement, seule la ligne A est en cause. Une fois le viaduc des Rocs inauguré (novembre 2013), le BHNS devra logiquement remonter la rue de la Roche, puis l’avenue de Nantes pour rejoindre la RD910 par la rocade Ouest. Tout au long de son parcours, ce bus circulera dans un couloir réservé, interdit aux voitures. Et devrait desservir le Futuroscope en un temps record (38 minutes depuis Mignaloux). Le conditionnel est de rigueur car, une fois arrivé au « tripode », les trois nouveaux rond-points de Poitiers-Nord, il sera confronté à une circulation très dense. Difficile d’imaginer que les automobilistes acceptent qu’une voie reste inutilisée pendant qu’ils galèrent dans les embouteillages.
Boulevard urbain
Le maire de Chasseneuil-du-Poitou réclame des certitudes à ce sujet. Il a beau être favorable aux transports en commun, il ne voudrait pas que les usagers poitevins soient empêchés de se rendre sur la zone commerciale des Portes du Futur. Claude Eidelstein a officiellement demandé au Conseil général de reprendre l’étude visant à transformer la RD910 en « boulevard urbain ». Il vient aussi d’écrire au président de Grand Poitiers, Alain Claeys, qui a la compétence « Transports ». Dans l’esprit de l’élu chasseneuillais, des aménagements de voirie permettraient aux véhicules de circuler et aux piétons de traverser la quatre voies en sécurité. Sous-entendu, le BHNS désavantagerait Chasseneuil... Du côté de la Ville de Poitiers, la priorité est de finaliser les 3,5km de parcours intra-muros d’ici 2018. « On n’en est pas encore là », résume Jean-Jacques Guérin. L’adjoint au maire en charge des Transports précise qu’une « nouvelle étude de faisabilité sera indispensable avant d’envisager une liaison vers le Futuroscope ». Pour l’heure, les lignes 1, 8 et 11 bénéficieront d’un système de priorité aux feux à partir du 20 novembre. Mais pas de couloir réservé.
Le montant de l’investissement est estimé à 300M€ (infrastructures et bus). Dans le contexte actuel, toutes les économies seraient bonnes à prendre. Alors tant pis pour le développement durable ? Pas tout à fait. Prévue pour 2017, l’ouverture de la LGV Sud Europe Atlantique, en parallèle de la ligne actuelle, laisse entrevoir de nouveaux projets pour cette dernière. La commission chargée de l’élaboration du Schéma de cohérence territoriale (Scot) planche sérieusement sur une liaison TER à haute fréquence entre Poitiers et Châtellerault. Cette opportunité est aussi l’une des « fiche-action » du Schéma régional de mobilité durable piloté par la Région. Ce « RER poitevin » desservirait toutes les gares entre les deux chefs-lieux, dont la station du Futuroscope. Et après ? Des navettes régulières permettraient aux 10 000 salariés et étudiants de la Technopole de rallier les téléports. On évoque même un petit tramway.
Dans l’édition de la Nouvelle république de ce jour, nous apprenons que « le BHNS n’ira pas jusqu’au futuroscope » et que Grand Poitiers opte pour la voie ferrée.
Outre, que le fait pour des vice-présidents de Grand Poitiers membre de la commission transport de Grand Poitiers, d’appendre par la presse cette décision illustre le fonctionnement autocratique de la collectivité, cette information démontre à postériori que les arguments développés par les élus Europe Ecologie Les Verts mettant en cause l’apport du viaduc sur les transports collectifs étaient fondés.
Que ce soit :
en matière d’ améliorations de temps de parcours
les trajets concernés
des populations desservies
des gains en réduction de gaz à effet de serre que l’on peut en attendre,
tous les arguments avancés par les promoteurs du projet s’effondrent.
Grand Poitiers aura cependant investit près de 30 millions d’euros sans gain véritable pour les utilisateurs des transports collectifs et sans gain sur la réduction des gaz à effet de serre.
La proposition de tram train portés par les écologistes de Poitiers depuis 2002 redevient d’actualité. Il s’agit de construire un tramway partant du CHU, traversant le campus universitaire, empruntant le pont neuf, le centre-ville et allant jusqu’à la gare. A la gare le tram emprunte la voie ferrée et dessert les gares jusqu’à Chatellerault. Les habitants de Chatellerault peuvent ainsi se rendre au CHU de Poitiers sans changer de mode de transport et en utilisant des infrastructures existantes.
> Transports en commun. « Un bus à haut niveau de service (BHNS) est moins performant et presqu'aussi coûteux (240 M€) que le tramway que nous préconisons. »
> Viaduc. « Oui au remplacement de la passerelle des Rocs, non à un viaduc de 30 M€ non adapté au tramway et décidé sans concertation. »
forlan Wrote:EELV relance le débat du Tramway, en vue des éléctions municipales de 2014.
forlan Wrote:il me semble bien que le viaduc actuellement en construction est apte à recevoir un tramway.
quentin Wrote:forlan Wrote:EELV relance le débat du Tramway, en vue des éléctions municipales de 2014.
Mais vous, les Poitevins, vous êtes d'accord pour un tram ?
L'Europe et l'État roulent pour le BHNS
Grand Poitiers sollicite des subventions pour poursuivre le bus à haut niveau de service au-delà du viaduc. 8 km et 11 stations entre Le Pâtis et La Demi-Lune.
On a beaucoup parlé déplacements et transports collectifs, hier soir, lors du conseil de Grand Poitiers. Essentiellement pour se féliciter de la bonne marche du chantier du futur viaduc Léon-Blum, de ses alentours mais aussi du fameux bus à haut niveau de service (BHNS).
La première phase d'aménagement porte sur le viaduc et ses abords (vers la rue de l'Université et le boulevard du Pont-Achard).
[i][u] 740 places entre Pâtis et Demi-Lune
Son coût global s'élève à 38,6 M€. Il a reçu le soutien de la Ville, du conseil général, du fonds national d'aménagement et de développement du territoire mais aussi l'Europe à travers son fonds européen de développement régional (Feder). Ce dernier devrait accorder une subvention supplémentaire de 3M€ à Grand Poitiers, portant à 4,5 M€ le montant total de son soutien.
La seconde phase du projet de bus à haut niveau de service, qui doit s'échelonner sur la période 2014-2018, pourrait être éligible au Grenelle 3 de l'Environnement. Grand Poitiers demande à l'Etat une subvention de 5 M€ (*). « Ce sont 8, 5 km d'itinéraire et 11 stations entre le Pâtis et la Demi-Lune qui doivent être aménagés, a expliqué le président de Grand Poitiers, Alain Claeys. On ira plaider le dossier prochainement à Paris. »
Le long de cette ligne, la création de trois parcobus est prévue, pour une capacité totale de 740 places (2 fois 300 places au Pâtis et à la Demi-Lune, 140 places à Champlain) gratuites pour les utilisateurs du bus. Une billetterie électronique serait mise en place sur ces sites. Côté véhicules, on s'oriente vers l'acquisition d'un parc d'une dizaine de bus hybrides, uniquement dédiés à cette ligne BHNS.
(*) Le coût global de cette seconde phase est de 37 millions d'euros.
le débat
" Encore beaucoup d'incertitudes "
Après la présentation par Jean-Jacques Guérin, vice-président, Robert Rochaud (EELV) met en exergue que ce projet de BHNS « comporte beaucoup d'incertitudes et des changements d'orientation, notamment en direction de Chasseneuil. Il comprend des éléments intéressants, mais mériterait une réflexion plus aboutie. » Il préconise un tram-train qui utiliserait les rues de la ville (notamment le faubourg du Pont-Neuf) puis la voie ferrée entre la gare et le Futuroscope.
M. Diversay (Mignaloux) s'inquiète du parc relais du Pâtis : « Ce serait un obstacle au prolongement du BHNS jusqu'à Mignaloux. » Réponse de Jean-Jacques Guérin : « Il n'y a pas de changement d'orientation. La station Demi-Lune aura pour vocation de rapatrier les usagers qui viennent de Neuville. Il est toujours prévu de rallier le Futuroscope. Côté Mignaloux, nous allons discuter avec le maire. »
Pour Martine Jammet (élue centriste de Poitiers), le BHNS, c'est « le bus à haut niveau de sous ». Elle s'inquiète de la charge financière pour les particuliers et les entreprises. Réponse d'Alain : Claeys : « Nous nous battons pour maximiser les concours extérieurs. »
Le projet est adopté à une large majorité. Les cinq élus écologistes de Poitiers et les trois centristes (Mmes Chedaneau, Jammet et M. Rouquette) se sont abstenus.[/u][/i]
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