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chris2002 Wrote:Et d'une manière plus pragmatique, les gendarmes n'avaient pas forcément de Taser avec eux...
Retour sur la pagaille de mardi à Saint-Lazare
La directrice de Transilien, Bénédicte Tilloy, est revenue hier sur la pagaille de mardi, gare Saint-Lazare. A l’origine, l’agression violente d’un contrôleur sur un train Corail-Intercités lundi matin, qui a conduit les autres contrôleurs mais aussi les conducteurs de train, à appliquer leur droit de retrait mardi après-midi, après l’échec des négociations entre la direction et les syndicats. « Contrairement à une grève où il y a un dépôt de préavis en amont, le droit de retrait est individuel et donc pas prévisible. Dans ces conditions, impossible d’établir un plan de transports et encore moins informer les voyageurs ». Interrogée pour savoir si appliquer son droit de retrait plus de 24 heures après l’événement qui le justifie était légal, elle a répondu que c’était à « l’Inspection du travail de se prononcer », sans préciser si la direction de la SNCF l’avait saisie.
Police et gendarmerie font chuter la délinquance dans les trains
«Non monsieur, je n’ai rien sur moi. Si j’avais quelque chose, je vous le dirais, parce que cela m'est déjà arrivé. » Face au fonctionnaire de police qui examine le fond de son paquet de cigarettes, ce voyageur a joué franc jeu. Effectivement, pas de traces de cannabis. Les contrôles inopinés de la police et de la gendarmerie, qui se substituent à la police ferroviaire sur la ligne SNCF Paris- Provins, semblent faire leur petit effet en ce premier semestre de 2013.
Côté police, on recense seulement 13 faits constatés depuis le début de l’année, soit une baisse de 60% par rapport aux cinq premiers mois de 2012. Du côté de la compagnie de gendarmerie de Provins, on indique qu’en 2013, cette baisse serait encore plus sensible.
Vérifications d’identité et recherche de stupéfiants
Hier, militaires et policiers de la cité médiévale effectuaient donc, sur réquisition du procureur de la République, l'une de leurs opérations conjointes de contrôles dans le train au départ de Longueville. Elles sont au nombre d’une à deux par mois. Objectif : effectuer des vérifications d’identité, qui débouchent parfois sur la découverte de situations irrégulières et traquer les incivilités, les stupéfiants, les armes... Mais côté fonctionnaires de police, entre Longueville et Provins, il n’y avait rien à signaler hier. Entre Longueville et Nangis, les gendarmes ont à peine eu mieux : le marquage d’un chien anti-stup sur un jeune majeur, dont la fouille n’a rien donné.
« C’est une ligne plutôt calme », concèdent les forces de l’ordre. « C’est bien d’avoir une présence, même si la ligne ne craint pas particulièrement », abonde Tina, 22 ans, une utilisatrice régulière de la ligne. A trois jours des Médiévales de Provins, il est sans doute bon de le rappeler.
La SNCF veut améliorer le traitement des situations qui perturbent le trafic ferroviaire
Dominique Devin, Directeur SNCF de la région Bourgogne Franche-Comté, a invité, ce jeudi 6 juin, ses partenaires des services de l'Etat concernés afin de partager et d'améliorer les processus communs nécessaires au traitements de ces situations.
À l’origine de ces échanges, le guide d’intervention en milieu ferroviaire sur le réseau ferré reprend 5 situations-types ayant des impacts sur le trafic ferroviaire et pouvant conduire à un risque de sur-accident ou un trouble à l’ordre public : Accident de personne Incendie sur les voies et à proximité. Malaise d’un voyageur à bord d’un train. Découverte d’un colis abandonné. Alerte à la bombe.
Ces situations entrainent fréquemment d’importants retards sur les circulations ferroviaires et pénalisent particulièrement les voyageurs. Afin de traiter ces situations, il y a lieu de renforcer le partenariat avec les services de la préfecture, de la justice, des pompiers, de la police, de la gendarmerie et de la SNCF.
Une réunion exceptionnelle a été organisée ce jeudi afin de travailler à l’amélioration du traitement de ces situations. L’objectif est de rétablir une circulation ferroviaire normale le plus rapidement possible pour diminuer le désagrément des clients tout en respectant les impératifs de chacun. Ce guide permet d’appréhender le rôle des différents services de l’État en mettant l’accent sur : les interfaces entre services et sur l’intérêt de procédures les plus homogènes possibles sur l’ensemble du territoire le besoin de connaissance mutuelle des différents intervenants, de leurs procédures propres et d’exercices d’entrainement réguliers. Compte-tenu de la sensibilité du réseau ferroviaire, cette journée a permis d’échanger sur la mise en œuvre la plus efficace possible des mesures dédiées au traitement des événements et ce dans l’intérêt du voyageur.
La gare de Quimper évacuée à cause d’un véhicule peut-être piégé
La gare de Quimper et environ 150 logements ont été évacués vendredi après la découverte du véhicule, qui pourrait être piégé, de l’homme qui s’était suicidé à la mi-mai dans une école parisienne.
«Le véhicule pourrait être piégé», a indiqué le préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine, précisant qu’il appartenait à l’homme qui s’était suicidé le 16 mai dans une école primaire du VIIe arrondissement de Paris.
«C’était un amateur d’armes et peut-être un peu d’explosifs», a-t-il affirmé, expliquant qu’aucune arme n’avait été retrouvée à son domicile, situé au sud de Quimper.
Le véhicule suspect est stationné à proximité de la gare, de l’autre côté des voies, a précisé M. Videlaine. La gare a été évacuée à 18h15 et le trafic des TGV interrompu, tandis qu’environ 150 logements ont également été évacués, a-t-il ajouté.
«Les démineurs sont actuellement en action», a indiqué M. Videlaine, qui se trouvait sur place.
L’homme de 50 ans s’était suicidé dans le hall d’une école primaire, à l’aide d’un fusil à canon scié, choquant une dizaine d’enfants de six ou sept ans qui avaient assisté à la scène.
Il se couche devant le train après l'avoir fait stopper en gare de Carcassonne
Les faits ont eu lieu jeudi en gare de Carcassonne.
Les policiers sont intervenus jeudi, en fin d'après-midi, sur réquisition des agents de la SNCF.
Jeudi, alors que le train se dirigeant vers Narbonne était sur le point de quitter la gare SNCF de Carcassonne, un homme a fait stopper le convoi en tirant le signal d'alarme. Il est ensuite sorti du train, avant de se coucher sur les rails devant la locomotive. Requis par les agents de la SNCF, les policiers carcassonnais ont dû raisonner ce Lourdais de 47 ans, avant de pouvoir l'interpeller en douceur.
Hospitalisation d'office
Conduit au commissariat, le quadragénaire a été placé en rétention judiciaire, au cours de laquelle il a été vu par un médecin requis pour une expertise psychiatrique. Après avoir passé une nuit au poste, le Lourdais a été hospitalisé d'office à Limoux, ce vendredi, sur décision préfectorale.
Collision entre un RER et une voiture
L’avant déchiqueté de la BMW témoigne de la violence du choc. Hier, la voiture d’un habitant de Corbeil-Essonnes a été percutée par un RER, à proximité de la gare de Moulin-Galant. Heureusement, le conducteur du véhicule a eu le temps de s’extraire de la berline avant la collision. Il s’en sort indemne. Pas de blessé non plus du côté de la centaine de passagers qui se trouvaient dans le RER D roulant au moment des faits en direction de Malesherbes (Loiret).
Il est 15h30. Quelques minutes plus tôt, ce riverain de la gare, âgé de 50 ans, tente une manœuvre pour sortir de chez lui. Il la rate, arrache le grillage d’un peu plus d’un mètre de hauteur et finit sur la voie ferrée. Malgré l’affolement, il parvient à sortir du véhicule avant l’arrivée du train, qui avait ralenti sa course.
« Il aurait mal utilisé sa boîte automatique », explique une source proche du dossier. Une heure trente après l’incident, la circulation du RER D était toujours coupée dans les deux sens. Contrôle d’usage oblige, le train en question a été passé au peigne-fin par la SNCF. La BMW bleue, complètement détruite à l’avant, a été évacuée sous le regard des riverains. « Les grillages ne sont pas solides. Mais comment il a fait ? s’interroge une voisine. Il n’avait pas le permis ? » Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme est bien titulaire du permis de conduire. « Son alcoolémie était négative au moment des faits », indique une source policière.
La circulation des RER D a finalement repris vers 18h30, dans les deux sens. Auparavant, un service de navette avait été mis en place par la SNCF pour limiter les retards des usagers.
La Ferté-Milon en train ? Trop chaud !
Hier, à 18h15, en gare de Meaux, par 25 oC, les usagers de la ligne P sont restés bouche bée en entendant ce message : « En raison des fortes chaleurs, la desserte ne sera pas assurée entre Lizy-sur-Ourcq et La Ferté-Milon ». Canicule surprise ? Microclimat dans le Multien ? « Entre ces deux gares, les rails sont très vieux et se dilatent irrégulièrement », explique la SNCF.
Pour éviter tout déraillement, la SNCF a donc proposé des bus de remplacement et promet pour cet été « des travaux pour remplacer les rails ». Attention, aujourd’hui, on annonce 27 oC !
Sur ce PN, en pleine zone urbaine, la présence d'un (voire deux agents, un par sens de circulation routière) aux heures les plus chargées (6h-21h) empêchant aux véhicules de s'engager sur le PN tant qu'ils n'ont pas l'assurance qu'ils peuvent le dégager entièrement ne serait pas du luxe. Mais bien sur, des "emplois", ce n'est pas à la mode. Alors que deux heures de blocage de cette route importante (idem pour la voie ferrée) sans compter les dégâts matériels revienennt peut-être plus chers à la société ? Moi ej dis ça, je dis rien. Le retour du garde barrière, par exemple.izgood Wrote:Le PN à l'entrée de la gare de Deuil-Montmagny dans le 9-5 à 10 km de PNO, de nouveau dans l'actu, voir Le Parisien :
Difficultés de circulation dans la région de Lyon...
Le conducteur d'un TGV a ressenti un choc anormal sur son train à Miribel, dans l'Ain.
Afin de procéder à certaines vérifications, la circulation a dû être interrrompue sur une voie à 20h25.
Elle revient progressivement à la normale depuis 22h15.
Notez que certains trains empruntent un autre itinéraire via Lyon Part-Dieu afin de contourner la zone.
Contrairement à ce qui est indiqué ci-dessus, ce train a bien pour terminus Paris Gare de Lyon.
Dernière mise à jour : 22:35
Une usagère de la ligne Belfort-Paris reçoit un appel de Guillaume Pepy « Oui bien sûr, vous êtes M. Pepy et moi je suis mère Thérésa ! »
Usagère très régulière de la ligne Paris-Vesoul, Christine Maussire dresse avec agacement le panorama des dysfonctionnements observés.
Vesoul. L’anecdote date de deux ans maintenant, mais n’a rien perdu de son croustillant ni, finalement, de sa pertinence. Nous sommes en mars 2011, lorsqu’un dimanche midi, le portable de Christine Maussire carillonne. Au bout du fil, Guillaume Pepy, président national de la SNCF. Quelques semaines plus tôt, cette usagère vésulienne s’était plainte par courrier – déjà – des dysfonctionnements frappant la ligne 4 Belfort-Paris.
« Je ne l’ai pas cru une seconde. J’ai pensé que c’était mes amis de la gare qui me faisaient une blague. Je lui ai dit quelque chose comme’’Oui vous êtes M. Pépy et moi je suis mère Thérésa’’. Ça a duré dix minutes. Il se justifiait en me disant que mon courrier l’avait touché. Finalement, il a abandonné et m’a dit qu’il m’écrirait une lettre… » Qu’elle reçoit une poignée de jours plus tard ! « Il m’a été confirmé après coup que M. Pepy se chargeait de répondre en personne à une dizaine de réclamations par semaine. »
Christine Maussire, vice-présidente nationale de la Mutuelle générale, brandit sa carte de réduction à 844€/an. La SNCF, elle connaît. Par cœur. « Les enveloppes régularité (N.D.L.R. : dédommagements distribués automatiquement à partir d’un retard de 30 minutes), j’en fais la collection. Mais il n’y a que sur cette ligne que je vois ça. Je la prends depuis vingt ans, mais ça devient n’importe quoi. On nous traite comme du bétail », tranche-t-elle.
« On veut saccager et supprimer cette ligne »
Les problèmes listés par Christine Maussire sont nombreux : retards récurrents, trains supprimés, absence de communication, toilettes insalubres, pannes d’électricité, de chauffage… A la suite d’un énième chemin de croix, le jeudi 30 mai dernier, elle a réécrit à Guillaume Pépy : « Je lui ai dit qu’en deux ans, la situation s’est empirée. Cette fois, la locomotive est tombée en rade à Culmont-Chalindrey. On est arrivé avec 1h30 de retard à Vesoul. La personne qui devait venir me chercher travaillait, mais le contrôleur m’avait promis un taxi… » A l’arrivée, pas de taxi. Et grosse colère.
Reprenant une idée répandue parmi les usagers, Christine Maussire va même plus loin : « Ils nous disent qu’ils n’y peuvent rien, que c’est du vieux matériel. Les tarifs des billets, ce ne sont pas des vieux tarifs ! On veut saccager et supprimer cette ligne pour rentabiliser le TGV à Besançon. »
Depuis début 2013, et annoncés jusqu’à fin juin, des travaux sur les voies ont été initiés. Réduisant les offres de trajets Intercités de moitié. « Le problème de fond, ce ne sont pas ces travaux. Tous les autres cadres comme moi qui se rendent souvent à Paris ont le même discours. Je défends cette ligne depuis toujours, mais j’en ai ras-le-bol. J’irai prendre le TGV à Besançon contre mon gré. Mais comment fait-on depuis Vesoul ? Des navettes, il n’y en a pas tout le temps ! Et leur parking est hors de prix. »
La question de la qualité de service, aliénée aux moyens techniques et humains engagés, est éminemment politique. L’avenir de la ligne 4 sera ainsi discuté lors d’un comité de pilotage début juillet.
Gironde : un mythomane de 25 ans se faisait passer pour un contrôleur SNCF
Le quotidien Sud-Ouest relate un fait divers peu banal qui s'est produit en début de semaine dernière. Un jeune SDF de 25 ans a arpenté la France à travers de nombreuses lignes de chemin de fer qui la sillonnent. Depuis quelques semaines, il s'est fait passer pour un contrôleur de la SNCF.
Vêtu d'un polo et d'un anorak estampillés au sigle de la compagnie ferroviaire, il jouait à vérifier le titre de transport des voyageurs, faisant même illusions auprès de ses "collègues".
Munie d'un jeu de clés sécurisés lui permettant d’accéder aux trains et aux locaux réservés aux contrôleurs, il a vécu aux de la SNCF, dormant dans les trains et se douchant et se nourrissant dans les espaces réservés.
En gare de Bordeaux-Saint-Jean (Gironde) des hommes de la Suge (surveillance générale) de la SNCF.ont mis fin à son manège lors d'un banal contrôle.
Coutumier du fait, il avait déjà endossé un costume de pompier et de gendarme. Ancien militaire, il venait de sortir de prison au mois de mars.
Le mythomane a-t-il encaissé les amendes ? En attendant de le savoir, la SNCF lui en a infligé une de 500€ pour avoir circulé sans billet ...
Tunnel de Hartzwiller Ligne TGV Strasbourg-Paris perturbée suite à un incident de chantier
Le trafic ferroviaire de deux TGV de la liaison Strasbourg-Paris et de trois TER de la ligne Strasbourg-Sarrebourg a été interrompu ce matin vers 8 h 30 suite à un incident dans le tunnel de Hartzwiller, près de Saverne, durant des travaux de nuit. La défaillance technique d’un engin de chantier serait à l’origine des perturbations. Les trains ont subi un retard d’1h30 environ. Le trafic est revenu à la normale vers 10 heures.
Jeux dangereux sur les rails
Deux victimes d’électrocutions
Des drames de l’inconscience ! Ce dimanche, deux jeunes hommes ont été grièvement blessés après s’être livrés à des jeux aussi stupides que dangereux sur les réseaux ferrés. Le premier accident est survenu à 7h30 à la station de métro Raspail, sur la ligne 6, où un groupe de quatre copains s’amusait à traverser à pied d’un quai à l’autre.
L’un d’eux a trébuché sur le ballast avant de tomber sur le rail conducteur. Ramené sur le quai par ses amis, le jeune homme âgé de 25 ans a été évacué à l’hôpital Necker dans un état très préoccupant. Hier son pronostic vital restait engagé.
La série noire s’est poursuivie dimanche soir à la gare du Nord où un jeune homme de 27 ans a eu la mauvaise idée de grimper sur le toit d’un TGV à quai… peut-être pour épater ses amis. Touché par un arc électrique à haute tension, il a été littéralement projeté au pied du train par la violence de la décharge qui a même enflammé ses vêtements. Très sérieusement atteint aux bras et aux jambes, il a été conduit en urgence dans l’unité des grands brûlés de l’hôpital Saint-Louis. Hier, il se trouvait, lui aussi, toujours entre la vie et la mort.
Vol de câbles SNCF : dix-huit mois de prison
Tribunal correctionnel de Châteauroux
Le vol dont le prévenu était accusé, mercredi, devant le tribunal de Châteauroux, n'était pas un acte isolé, et encore moins un acte sans conséquences. « Ce fléau a provoqué 6.000 heures de retard cumulées pour les trains de la SNCF en 2012, et plus de 35 millions d'euros de préjudice », souligne l'avocat de la société de transports qui s'est porté partie civile pour le procès.
Ces actes en question, sont ceux qui concernent les vols de câbles en cuivre disposés le long des voies ferrées. Celui étudié par le tribunal s'est déroulé en juin dernier, au niveau d'Argentières, à Éguzon.
Poursuivi pour " vol aggravé par deux circonstances en récidive ", l'homme actuellement détenu à Osny pour des faits similaires, semblait un peu perdu, face à la barre.
Ramasseur de métaux
« Je ne sais pas pourquoi je suis là. Je n'ai rien à voir avec Éguzon », précise-t-il d'emblée en roumain, avant de se faire traduire par une interprète.
Pourtant, les faits sont là. Son ADN a été retrouvé sur une lampe torche ramassée sur les lieux de l'infraction et les sept mentions présentes sur son casier judiciaire, ne font que confirmer son intérêt pour les métaux, dont il se dit lui-même " ramasseur professionnel " !
« Les faits qui lui sont reprochés constituent un problème majeur pour la continuité du service public et ont engendré, pour cette seule zone, plus de 37.500 € de réparations », insiste le bâtonnier.
Des arguments entendus et apparemment compris par la présidente du tribunal qui a déclaré l'accusé coupable et l'a condamné à dix-huit mois de prison ferme, ainsi qu'à la réparation des dommages et intérêts.
Quand ça déraille…
Enfermé par la SNCF dans un train, il finit par casser une vitre et se retrouve poursuivi en justice
C’est une affaire ubuesque dans laquelle s’est retrouvé embarqué un Oloronais de 20 ans, avant d’être enfin entendu par la justice. Le 4 avril 2012, Julien rentre chez lui, après une journée de travail. Le garçon est en stage à Tarbes et fait les allers et retours depuis son domicile en train. Fatigué, il s’endort dans le TER. Un simple roupillon qui va lui valoir une année de cauchemar.
Tombé dans un sommeil profond, Julien ne se réveille pas à l’arrivée à Oloron-Sainte-Marie, le terminus, où personne ne le secoue pour le tirer des bras de Morphée. Ce n’est que vers 20 heures que l’apprenti épuisé reprend ses esprits. C’est le début des ennuis. Car Julien découvre qu’il est enfermé. Plongé dans le noir et entièrement vide, le wagon a été conduit sur une voie de garage cachée derrière des entrepôts. Le voyageur abandonné garde toutefois son calme et appelle le 17 avec son portable. Des gendarmes sont envoyés sur les lieux pour le libérer.
Mais les militaires tardent. Ils butent sur des grilles qui empêchent l’accès à la rame et doivent attendre l’arrivée de l’agent SNCF d’astreinte pour pouvoir s’en approcher. Près de deux heures se sont écoulées lorsque le jeune garçon, claustrophobe et asthmatique, sent la panique monter et une crise poindre alors qu’il ne voit toujours personne à l’horizon. Il finit donc par se saisir d’un marteau brise vitre et s’attaque à l’une des fenêtres.
Ceux qu’il prend pour ses sauveurs débarquent sur ces entrefaites. Mais ne libèrent qu’un instant le pauvre hère… qui est placé en garde à vue pour « dégradations volontaires » !
La SNCF n’y va pas avec le dos de la cuillère, porte plainte et réclame près de 14000 euros pour les réparations. Déjà condamné une fois par le passé pour un délit mineur, Julien est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Pau par le parquet. La sentence tombe le 20 août 2012 : le jeune Oloronais écope de deux mois de prison avec sursis et doit verser la somme à trois zéros réclamée par la partie civile.
« L’état de nécessité »
« On s’est retrouvés sur le banc des prévenus, alors que c’est la SNCF qui a failli à ses responsabilités, en ne vérifiant pas que plus personne ne se trouvait dans le train », dénonce Me Camille Lacaze. Le défenseur du voyageur oublié n’en reste pas là et fait appel.
L’affaire arrive devant la cour le 2 avril dernier. L’avocate plaide l’état de nécessité, un motif de relaxe très rarement suivi par la justice qui trouve cette fois-ci un écho positif auprès de l’avocat général. Il requiert en ce sens. La cour lui emboîte le pas dans un arrêt rendu voilà quelques jours, le 30 mai : l’infortuné dormeur est relaxé et la SNCF est déboutée de toutes ses demandes.
« Il incombait au contrôleur du train de vérifier l’état d’occupation des wagons destinés au transport de voyageurs et de réveiller le prévenu, ce qu’il s’est abstenu de faire », notent les magistrats dans leurs attendus. En outre, rappellent-ils, Julien a mis en œuvre tout ce qu’il pouvait pour sortir, sans casse, du train.
« L’infraction poursuivie a été justifiée par l’état de nécessité dans lequel s’est trouvé le prévenu d’éviter une atteinte à sa santé pouvant avoir des conséquences graves dans un lieu confiné », concluent-ils. Une juste remise sur les rails.
Vol de câbles : retour à la normale sur la ligne Lyon/Bourg
Un nouveau vol de câbles a affecté ce mardi matin le réseau ferré régional entre Bourg-en-Bresse et Lyon. Six trains ont été supprimés dès 5h45 et six autres détournés par Ambérieu. Vers 11h30, la circulation est revenue à la normale.
Ce vol a eu lieu à hauteur des Echets dans l’Ain. Six trains entre Bourg et Lyon ont été supprimés dès 5h45 et six autres détournés par Ambérieu. La SNCF a averti ses abonnés par SMS ce qui a limité l’affluence en gare. Quelques cars ont été mis à disposition avant que le service ne reprenne en mode « dégradé ».
Les trains ont accusé entre 30 et 45 minutes de retard avant que la circulation ne revienne à la normale vers 11h30.
Yvelines : à 22 ans, il voulait se jeter sous un train, la SNCF porte plainte
Selon une information du Parisien, la SNCF a déposé une plainte contre un homme qui souhaitait se suicider lundi sur les voies à hauteur des Mureaux (Yvelines). Suicide raté puisque des agents l'ont empêché de passer à l'acte.
Lundi, aux environs de 17h15, ce jeune homme de 22 ans, marchait le long des voies de la ligne Paris Saint-Lazare - Mantes-la-Jolie. Il voulait mettre fin à ses jours à la suite d'une peine de cœur, avant d'être aperçu par des agents SNCF qui ont déclenché les recherches, a raconté une source policière. Secouru, il a été conduit à l'hôpital par les pompiers pour une visite psychologique.
Son malheur va se poursuivre devant la justice puisque la SNCF a décidé de porter plainte contre lui. Et il peut être condamné à 2 ans de prison et 4 500 € d'amende.
Trafic interrompu
Un incident qui a conduit la SNCF à stopper la circulation "à titre préventif". Une trentaine de trains ont été touchés par des retards, deux ont été supprimés, a précisé le groupe ferroviaire, soit près d'une heure de perturbations sur la ligne Paris - Mantes-la-Jolie en période de pointe.
"Nous avons déposé une plainte comme nous le faisons habituellement (...). Ensuite, au regard des circonstances, celle-ci peut être retirée", a expliqué le service communication de la SNCF. La plainte englobe les qualifications d'"atteinte à la circulation des trains" et de "pénétration illicite" sur les voies ferrées.
Porter plainte est-il exagéré ?
"Je peux comprendre le point de vue de la SNCF qui considère que ça génère une énorme perturbation. Mais d'un autre côté c'est peut-être un peu exagéré (...) Je ne pense pas que ce soit ça qui va décourager les candidats à ce genre d'actions", relève Yves Boutry, vice-président de l'Association des Usagers des transports en Ile-de-France.
450 suicides par an sur le réseau francilien
Le temps moyen d'interruption de trafic en cas de suicide est d'environ 2h30, selon une estimation de la SNCF. Environ 450 personnes mettent fin à leurs jours chaque année sur le réseau francilien, avait également précisé en début d'année Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France et de l'autorité régulatrice des transports franciliens (Stif).
Bloqués, les passagers du RER B descendent sur les voies
Deux rames du RER B sont restées bloquées près d’une heure hier en fin d’après-midi, à proximité de la gare de Sevran-Livry, en Seine-Saint-Denis. Un peu avant 18 heures, un premier train est tombé en panne à environ 600 m de cette gare, en direction de Mitry-Claye (Seine-et-Marne). Comme souvent dans ces cas-là, des passagers ont tiré sur le signal d’alarme pour ouvrir les portes du train. Ils sont descendus sur les voies, et ont marché jusqu’à la gare de Sevran. Un deuxième train arrivant derrière a dû stopper et cette fois-ci, c’est la SNCF qui a enjoint les passagers de descendre sur les voies pour rejoindre la gare à pied.
Le trafic a du coup été totalement interrompu pendant une heure sur la portion Aulnay-Mitry-Claye avant de reprendre doucement vers 19h15. Sur le reste de la ligne, la SNCF avait lancé un « appel général » pour que tous les autres trains repartent en marche prudente.
« On a évité le pire », commentait hier soir un représentant de la SNCF, qui rappelle que les passagers qui descendent sur les voies ne peuvent qu’accentuer les retards et les difficultés de trafic.
Attaque du RER D : une relaxe et dix condamnations requises
Le jugement devait tomber hier soir tard dans la soirée, pour les onze mineurs soupçonnés d’avoir attaqué une rame du RER D le 16 mars dernier en gare de Grigny. Après deux jours de procès à huis clos, le parquet a requis une relaxe, au bénéfice du doute, et des peines allant de 12 à 24 mois de prison dont trois mois à six mois ferme pour les dix autres prévenus.
« Des réquisitions disproportionnées au vue du dossier, estime un avocat de la défense. « Ce sont des peines que font des récidivistes majeurs en correctionnel », a appuyé un de ses confrères. C’est d’ailleurs une peine de deux ans dont six mois ferme qui avait été requise pour le seul majeur jugé dans cette affaire le 19 avril dernier devant le tribunal correctionnel d’Evry, et relaxé au bénéfice du doute.
Le 16 mars dernier, peu avant 23 heures, une vingtaine de jeunes ont pris d’assaut une rame du RER D qui venait de s’arrêter en gare de Grigny. En l’espace de quelques minutes, une vingtaine de passagers ont été rackettés et au moins deux d’entre eux ont été victimes de coups et de jets de gaz lacrymogènes. Sept plaintes avaient été déposées. Mais lors du procès, seule une des victimes s’est présentée, la SNCF s’étant également portée partie civile. Des faits similaires, qui ont eu lieu les 13 et 15 mars, ont aussi été évoqués à l’audience.
La plupart des avocats ont plaidé la relaxe pour leurs clients. « Tout le dossier repose sur des reconnaissances faites par les policiers sur des bandes de vidéosurveillance inexploitables », ont-ils expliqué.
Tout au long de ces deux jours de procès, les avocats des prévenus ont dénoncé les pressions qui ont pesé sur ce dossier. « L’enquête a été précipitée sous la pression du ministère de l’Intérieur, accuse Me Caruso. C’était un procès démagogique pour faire plaisir à l’opinion. »
Ce dernier a également fustigé les interventions de Valérie Pécresse (UMP), députée des Yvelines, qui par deux fois à l’Assemblée nationale a interpellé Manuel Valls (PS) sur « les suites judiciaires après l’attaque du RER D ». « C’est de la récupération politique et c’est irrespectueux du principe de séparation des pouvoirs. On a voulu mettre la pression sur le gouvernement et sur la justice, bafouant ainsi son indépendance », estime l’avocat.
TGV PARIS-ANNECY et PARIS-MILAN Trafic SNCF perturbé à cause d'un caillassage
Ce mercredi soir, vers 21h10, les TGV Paris-Annecy et Paris-Milan, ont été contraints de s’arrêter en gare de Saint-André-le-Gaz (Isère Nord). Les trains sont restés bloqués 40 minutes à cause d’un TER lui-même arrêté un peu plus loin, en pleine voie, au niveau de Pressins. Ce dernier a été caillassé et une vitre a été brisée.
Au total 500 passagers ont ainsi été pénalisés. Le trafic a pu reprendre vers 21h50.
Une collision entre deux trains en Argentine fait trois morts
Selon un bilan provisoire, la collision jeudi entre deux trains à proximité de Buenos Aires, en Argentine, a fait trois morts et au moins 155 blessés.
Un accident ferroviaire survenu jeudi matin à Cestelar, près de Buenos Aires, a fait trois morts et au moins 155 blessés, selon un bilan provisoire communiqué par les autorités municipales.
Les hôpitaux de la région ont été mis en alerte après cette collision survenue à 07h30 heure locale (10h30 GMT) pour accueillir les blessés, légèrement atteints pour la plupart.
Pas de déraillement
Des habitants des environs de l'accident ont prêté main forte aux secouristes pour dégager les passagers bloqués dans les wagons accidentés, à proximité de la gare ferroviaire de Castelar, à environ 30 kilomètres à l'ouest de Buenos Aires.
Malgré le choc, les deux trains n'ont pas déraillé. Le train à l'arrêt était vide et attendait un signal pour entrer dans un atelier ferroviaire.
Tragédie ferroviaire récente en mémoire
Le 22 février 2012, Buenos Aires avait connu une tragédie ferroviaire qui avait fait 51 morts et 700 blessés.
Un train de voyageurs de l'agglomération de Buenos Aires avait violemment heurté les butoirs dans la station Once.
L'événement avait ému l'Argentine et révélé l'état dégradé des chemins de fer à la suite de leur privatisation dans les années 90.
De forts vents ont balayé le pied du Jur, de Nyon à Granges (SO) jeudi soir en raison d'un changement de temps
De l'air froid s'est engouffré en soirée et a engendré une tempête de joran au pied du Jura, a indiqué MétéoSuisse jeudi. Le littoral neuchâtelois a subi les vents les plus violents avec des bourrasques allant jusqu'à 119 km/h à Cressier et 110 km/h à Neuchâtel. Les rafales de joran, supérieures à 90 km/h tout le long du Jura entre Nyon et Granges (SO), ont causé la fermeture de la gare de Granges-Nord et des retards sur plusieurs axes ferroviaires Moutier-Bienne et Lausanne-Bâle. L'arrivée d'un front froid a entraîné un contraste thermique en Suisse après une chaude journée de jeudi.
" Tu connaîtras le surin s'il y a des suites ! "
Tribunal correctionnel de Blois
Laurent, la vingtaine, est en détention provisoire depuis presque trois mois pour avoir menacé des gendarmes avec une arme qui heureusement était factice. Mais c'est pour s'en être pris à un contrôleur de la SNCF qu'il était convoqué mardi à l'audience. Les faits remontent au 6 décembre 2011 : le contrôleur en question verbalise deux voyageurs sans titre de transport. Ce sont deux amis de Laurent. Ils le préviennent par téléphone de leur mésaventure. Lorsque le train s'arrête à Mer, Laurent est sur le quai et vient à la rencontre du contrôleur qu'il apostrophe : « Tu connaîtras le surin s'il y a des suites ! », avertit Laurent tout en passant de façon explicite son index sur la gorge.
« Vous n'étiez même pas concerné par cette affaire, pourquoi vous en êtes vous mêlé ? » interroge le président.
« Je ne sais pas. Ils m'ont appelé en me disant, " Y'a la ferroviaire ". En plus je ne sais même pas ce que c'est un surin… »
« Vous avez fait un geste pourtant très clair », rétorque le magistrat.
Laurent a déjà été condamné quatre fois. Il a également un grave problème avec l'alcool mais a interrompu une cure. Le parquet requiert à son encontre trois mois ferme sachant que deux sursis mise à l'épreuve précédents sont en passe d'être révoqués.
Me Allain, pour la défense, rappelle au tribunal que son client est sous curatelle en raison d'un léger handicap mental. Elle plaide une atténuation de responsabilité. « Sa place est à l'hôpital psychiatrique, pas dans une prison. Il ne maîtrise pas ses actes, encore moins leurs conséquences. L'alcool aggrave la situation, il ne sait pas lui-même pourquoi il se met dans un pétrin pareil. »
Le tribunal a condamné Laurent à trois mois de prison et a accordé 300€ de dommages et intérêts au contrôleur menacé.
Rail : deux fois moins de tués en dix ans
Il y a eu deux fois moins de tués sur le réseau ferré depuis 10 ans en 2012, selon Réseau Ferré France (RFF), cité par Europe 1.
RFF a aussi noté une baisse d’un tiers (-35%) du nombre de tués entre 2011 et 2012 sur son réseau : 73 décès en 37 blessés graves en 2012, contre 88 et 53 en 2011. «Hors suicide», précise Europe 1. Les passages à niveau restent les zones rouges du réseau. La moitié des décès (33) s’y produisent.
Autre point noir : la hausse des collusions avec des «obstacles présents sur les voies. Les responsables ? Soit des animaux (+79%), soit des actes malveillants (+123%).
Un TER en panne en gare de Varennes
Un problème mécanique de la locomotive d'un TER perturbe quelques peu le trafic ferroviaire actuellement (lundi, 14 heures). Le train, bloqué en gare de varennes-sur-Allier, transportait 18 voyageurs qui patientent en attendant le changement de la locomotive.
Les pompiers se sont déplacés par crainte d'un départ d'incendie de la machine en raison de la chaleur.
Le nombre d’accidents sur le réseau ferré baisse
Le 17 juin dernier, Réseau ferré de France (RFF) a annoncé avoir remis son rapport annuel sur la sécurité du réseau à l’Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire (EPSF). Verdict : le nombre d’accidents constaté baisse.
Le 17 juin dernier, Réseau ferré de France (RFF) a annoncé avoir transmis son rapport annuel sur la sécurité à l’Etablissement Public de Sécurité Ferroviaire (EPSF). Recensant 136 accidents de trains en 2012 contre 154 en 2011, le gestionnaire d’infrastructure observe une baisse de 35% du nombre de personnes tuées sur le réseau au cours des dix dernières années. "L'an passé, 73 décès et 37 blessés graves ont été dénombrés contre 88 et 53 en 2011. Sur ces 73 décès, 33 personnes ont trouvé la mort lors d’accidents routiers survenus à des passages à niveau", atteste le gestionnaire dans son communiqué de presse. A l’inverse, le nombre des personnes tuées présentes dans les emprises sans y être autorisées a diminué passant ainsi de 50 en 2011 à 32 en 2012.
Hausse des investissements
Suite au plan de régénération mis en place en 2007, l’exploitant assure que son niveau d’investissement dédié au réseau existant est passé de 1 à 2,5 milliards d’euros depuis 2008. Par ce biais, "ce sont chaque année 1000 chantiers qui sont menés partout en France", précise RFF. A cela s’ajoute un budget lié aux actions de sécurité dont le montant a atteint 45 millions d’euros en 2012 contre 33 millions en 2011. Une enveloppe qui a, par exemple, servi à la pose de grillages de protection aux abords des établissements scolaires ou des zones urbaines proches des voies ferrées.
> Au bac en taxi. Deux trains TER ont été supprimés hier matin : le Chinon-Tours et le Vendôme-Tours. Les lycéens qui allaient passer le bac en train ont été pris en charge par des taxis.
Un piéton heurté par le LEB en fin de journée
La victime a été blessée à la tête et transférée aux urgences. La police cherche à déterminer les circonstances de l'accident.
Un homme âgé d'une trentaine d'années a été heurté par le LEB mardi aux alentours de 19h40. L'événement est survenu à la hauteur du 121 avenue d'Echallens.
Blessée à la tête, la victime a été prise en charge par les services de secours et hospitalisée.
La police recherche des informations sur les circonstances de l'accident.
«C'était un véritable sauna à l'intérieur»
Un train est tombé en panne sur la voie entre entre Lancy-Pont-Rouge et Versoix (GE). Les passagers sont restés bloqués pendant une demi-heure dans les rames avant de pouvoir sortir.
«Nous sommes obligés de porter les poussettes sur la voie ferrée». Cette lectrice, qui était accompagnée d'un enfant en bas âge, explique être restée coincée pendant plus de 30 minutes dans un train aux environ de Chambésy (GE). «C'était un véritable sauna à l'intérieur», décrit-elle.
Les CFF confirment un incident survenu vers 16h. La perturbation du trafic ferroviaire régional a duré une heure, précise Jean-Philippe Schmidt, porte-parole de l'ex-Régie fédérale. Les usagers du train qui bloquait la voie, ainsi que ceux des trains régionaux supprimés, ont été invités à emprunter les TPG.
Valence : un problème d'aiguillage provoque des retards de trains
22 TGV ont accusé des retards hier soir dans la vallée du Rhône.
La chaleur de la journée est à l'origine du dysfonctionnement d'un aiguillage électronique.
L'information a été communiquée ce soir par la SNCF. Un problème d'aiguillage sur les voies à hauteur de Valence a provoqué des retards de 5 à 45 minutes pour 22 TGV entre 17h45 et 19h15. C'est en fait la chaleur qui a provoqué un dysfonctionnement sur un aiguillage électronique qui permet, à la sortie de Valence TGV, de récupérer la voie à grande vitesse en direction du sud. Pendant l'intervention des techniciens de la SNCF, les trains venant du sud sont passés sur la voie classique entre Bollène et Lyon. Ils ont accusé un retard de 10 à 45 minutes. Ceux venant du nord sont passés sur le quai inverse (roulant à droite donc, alors qu'habituellement les trains roulent à gauche). Ceux-ci ont eu des retards moindres, de 5 à 10 minutes. "Tout a été fait pour que les réparations soient les plus rapides possible et pour que les trains continuent de circuler dans des conditions optimum de sécurité", indiquait-on hier soir à la SNCF.
TGV en panne à Besançon
Plus de 200 passagers du TGV Marseille-Strasbourg se sont retrouvés en panne, 800 m après être sortis de la gare Viotte, à Besançon, hier, vers 15h15.
« Il y a eu un premier à-coup peu après le démarrage et puis, quelque temps après, ça a été l’arrêt complet », explique une voyageuse qui, une fois n’est pas coutume, se répand en éloges sur la présence efficace du contrôleur. « J’ai déjà eu affaire à un contrôleur odieux à l’occasion d’une perte de bagage mais celui-ci a vraiment été très bien ! Tout comme les pompiers de Besançon qui sont arrivés très rapidement pour nous assister. » Au bout d’une heure à mariner dans les 8 rames privées de climatisation sous un soleil comme on en subit trop rarement en Franche-Comté, les passagers ont en effet été débarqués sur une pelouse providentielle et ombragée rue du Chemin-Français avec l’aide des pompiers qui leur ont apporté de quoi se réhydrater.
Hier, à 18h30, le dernier lot de passagers a été transporté par la troisième noria d’autocars devant les conduire à la gare d’Auxon, afin de prendre un train de remplacement.
Selon la cellule communication de la SNCF, la fermeture de la voie Besançon-Auxon pendant une partie de l’après-midi par le train en panne d’alimentation électrique n’a « pas posé de problèmes. Nous avons mis en place des navettes bus ».
La barrière ne se relève pas, la circulation encore bloquée
Morteau. Le fait n’est pas rare, sans toutefois être fréquent, mais, à chaque fois, il déclenche l’ire des automobilistes surtout quand le créneau horaire est celui le plus fréquenté, c’est-à-dire entre 12h30 et 14h.
Hier à Morteau, les automobilistes ont dû prendre leur mal en patience. Une fois encore, la barrière du passage à niveau du pont de Morteau ne s’est pas relevée après le passage du train. Comme aucun agent SNCF ne se trouvait sur les voies ferrées pour expliquer ce qui se passait alors que la gare est toute proche, les automobilistes se sont faufilés entre les barrières avant l’arrivée de la gendarmerie.
Les poids lourds et les tracteurs agricoles ont été obligés de faire du surplace. Impossible pour eux de faire demi-tour ou tout simplement de reculer. Tout le monde était bloqué depuis le centre-ville de Morteau jusqu’à la rue des Moulinots, et même par moments jusqu’à l’entrée de Montlebon.
Heureusement, le chantier tout proche de la SERAC a ouvert sa barrière privée afin de faire passer la circulation par son terrain. Une déviation bienvenue après plus d’1 h 20 de blocage !
La SNCF abandonne ses poursuites contre un suicidaire
La SNCF renonce à poursuivre un suicidaire qui avait sérieusement perturbé le trafic des trains le 10 juin en marchant le long des voies à proximité de la gare des Mureaux (Yvelines).
La SNCF a décidé de retirer la plainte déposée en début de semaine dernière contre un homme qui souhaitait se suicider sur les voies à hauteur des Mureaux (Yvelines). «Nous avons pris la décision aujourd'hui de retirer la plainte au vu des circonstances particulières», a indiqué la communication de la SNCF, évoquant une «personne en situation de détresse».
Lundi 10 juin, aux environs de 17h15, un homme de 22 ans errait le long des voies de la ligne Paris Saint-Lazare - Mantes-la-Jolie. Selon les premiers éléments de l'enquête, il souhaitait mettre fin à ses jours à la suite d'une peine de cœur.
Une trentaine de trains retardés et deux autres supprimés
Il a été aperçu par des agents de l'entreprise qui ont déclenché les recherches. L'incident a fortement perturbé le trafic sur la ligne, en période de pointe, avec une trentaine de trains touchés par des retards et deux rames supprimées. La SNCF a alors déposé une plainte englobant les qualifications d'«atteinte à la circulation des trains» et de «pénétration illicite» sur les voies ferrées.
Le dépôt de plainte a été qualifié comme une procédure «habituelle» par le groupe ferroviaire, dès qu'il y a une entrée illicite sur les emprises ferroviaires. La SNCF a par ailleurs déjà indiqué se réserver le droit de retirer la plainte en fonction de l'évolution de l'enquête.
Dans un premier temps l'entreprise avait chiffré à 32 970,70€ le préjudice qu'elle comptait réclamer au jeune homme qui risquait également une amende de 4500€ et une peine de deux ans de prison.
Le Dauphiné-Libéré, le 19/06/2013 à 20h19 Wrote:Une locomotive en feu : trafic interrompu entre Lyon, Grenoble et Chambéry
Depuis 19h30, plus aucun train ne circule entre Lyon-Grenoble et Lyon-Chambéry. Un début de feu s'est déclaré sur une motrice d'un TER à Saint-Quentin-Fallavier, dans le sens Lyon-Grenoble. Les sapeurs-pompiers sont sur place. La SNCF annonce affrêter un certain nombre de cars à disposition de ces voyageurs.
21h : une trentaine de sapeurs-pompiers sont sur place afin de refroidir le transformateur de la locomotive qui est à l'origine de l'incendie. Un périmètre de sécurité a été mis en place. Sur les 170 voyageurs, une soixantaine devraient être rapatriés par cars sur Grenoble. Les autres ont pu regagner leurs domicile par leurs propres moyens.
« Directeur de la maintenance, de la sécurité et de l’exploitation pour l’Aquitaine et Poitou-Charentes à Réseau Ferré de France, Philippe de Lastours a le sens de la litote: « Nous avons un gros souci à Coarraze ». Le courant a emporté le remblai et la plateforme sous la voie sur une vingtaine de mètres. C’est le même phénomène qu’en octobre 2012 mais en plus grave.
Une voie est suspendue dans le vide au-dessus du gave. Un poteau a glissé dans la rivière, entraînant avec lui les câbles.
L’incident est d’autant plus grave que les hommes du chemin de fer ne peuvent pas poser un diagnostic précis de la situation. « Il faudra attendre que le gave se calme. Puis nous enverrons des plongeurs et des spécialistes pour connaître l’intensité des dégâts » détaille Philippe de Lastours. Autre difficulté des poteaux d’alimentation électrique sont déchaussés ou enfoncés. Les systèmes qui permettent d’annoncer les trains aux passages à niveau ont été immergés. Cette situation interdit tout trafic entre Saint-Pé-de-Bigorre et Lourdes.
Les trains s’arrêtent donc en gare de Pau et les trajets en direction de Lourdes et Tarbes s’effectuent en autocar. Réseau Ferré de France n’a pour l’heure aucune idée précise de la nature des travaux à effectuer. Difficile donc d’évaluer les délais nécessaires et le montant des travaux.
Quand la circulation reprendra – probablement pas avant une quinzaine de jours – elle se fera à vitesse très réduite. En octobre dernier, on avait roulé à 10 kilomètres par heure et puis on était passé à 40 km. Dans ce secteur, il n’y a guère d’autre tracé possible pour la voie. Elle restera donc à proximité du gave et continuera à être exposée à ses humeurs.
Des sources d’inquiétude ont également surgi à l’ouest. Entre Orthez et Bayonne, les installations et les voies restent sous surveillance car des points de fragilité ont été identifiés.
Un train prend feu près de Grenoble : 120 voyageurs passent la nuit dans une "rame-dortoir"
La circulation des trains a été totalement interrompue mercredi soir pendant plusieurs heures entre Lyon et Grenoble. En cause : le début d'un incendie d'un TER à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Aucun voyageur n'a été blessé, mais plus d'une centaine de passagers ont dû dormir dans un TGV en gare de Grenoble.
Vers 19h30, sur la commune de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, un incendie s'est déclaré dans un TER qui roulait en direction de Grenoble. C'est le transformateur de la locomotive qui a pris feu.
A bord, 170 passagers. Ils ont été évacués sans problème et sans blessé. La circulation des trains a été totalement interrompue sur les axes Lyon-Grenoble et Lyon-Chambéry. Les pompiers ont en effet coupé la ligne à haute tension pour pouvoir éteindre l'incendie en toute sécurité. Les passagers ont été rapatriés en bus à Grenoble. Certains ont attendu près de quatre heures.
De retour à Grenoble, près de 120 personnes ont été accueillies dans un TGV transformé en dortoir pour l'occasion, à cause du manque de places dans les hôtels de la ville. Ils sont repartis vers Paris jeudi au petit matin, après avoir été ravitaillés.
Le manque d'organisation de la SNCF a un peu agacé les voyageurs comme Peter. "La locomotive était en feu, on est descendu, et pendant deux heures il ne s'est rien passé", a-t-il raconté au micro de France Bleu Isère. "Heureusement", raconte-t-il, "un chauffeur de taxi avait un mini-bus et a proposé de ramené des gens".
Au rayon des perturbations, à noter aussi le calvaire des 300 passagers d'un TGV bloqués en gare de Lyon-Saint-Exupéry, qui sont arrivés avec près de six heures de retard à Grenoble.
Nîmes : amende requise contre l'épouse de Gilbert Collard pour outrage
Une amende de 1.000 euros pour outrage à un agent de la SNCF a été requise jeudi au tribunal correctionnel de Nîmes à l'encontre d'Anne-Marie Collard, l'épouse de Gilbert Collard, avocat et député apparenté FN du Gard.
Le jugement a été mis en délibéré au 4 juillet. L'avocat de la partie civile a réclamé 500 euros de dommages et intérêts. Selon l'accusation, Mme Collard, attachée parlementaire de son époux, avait déclaré à une employée de la SNCF qui la verbalisait dans un train, entre Marseille et Nîmes, en janvier 2011 : "elle est en colère parce qu'elle ne va pas se faire baiser ce soir" et "faites votre boulot de larbin". La prévenue a farouchement nié ces propos et son défenseur a plaidé la relaxe, parlant de "faits travestis" et d'"exagérations outrancières".
Billets non compostés, carte sans photo, défaut de pièce d'identité
Pour Mme Collard, la contrôleuse a fait preuve d'un zèle excessif. "Je pense qu'elle a reconnu mon mari. Cela l'a peut-être amusée. Mon mari ne laisse pas les gens indifférents", a-t-elle déclaré. Détenteurs de billets non compostés, M. et Mme Collard avaient été verbalisés le 24 janvier 2011. Mme Collard était de plus munie d'une carte de réduction sans photo et n'avait pas pu présenter de pièce d'identité. Seul témoin de la scène, son mari n'était pas présent à la barre jeudi.
Violent orage de grêle Trains supprimés entre Genève et Lausanne
La forte averse de grêle, accompagnée de bourrasques puissantes, a des conséquences sur la circulation des trains. Le point.
Des orages ont éclaté jeudi en milieu d'après-midi sur Genève et Nyon, entraînant des pannes sur les lignes de contact des trains CFF. Conséquence, «les trains sans arrêt entre Genève et Lausanne, deux par heures, sont supprimés. Les trains InterRegio, les Régio Express et les autres trains régionaux circulent normalement», indique Frédéric Revaz, porte-parole des CFF.» Le personnel de maintenance est sur place et s’affaire à réparer ces lignes de contact qui fournissent l’électricité aux trains.
Jeudi matin, les lignes SNCF entre Pau, Tarbes et Lourdes restaient d'ailleurs coupées, les inondations ayant fragilisé les talus sur lesquels reposent les voies ferrées, de même que les poteaux et signalisations qui y sont installés.
SNCF La circulation des trains restait hier soir suspendue entre Montréjeau et Luchon. Aucun bus de substitution ne circulait.
SAINT-QUENTIN-FALLAVIER (ISERE NORD) Le trafic SNCF a repris ce matin
Le feu a pris sur la motrice d’un train mercredi soir.
Tôt ce jeudi matin, le trafic ferroviaire sur la ligne Lyon-Grenoble était encore perturbé, suite à l’incendie de la motrice d’un train survenu mercredi vers 19 heures. Selon la SNCF, la circulation dans le sens Grenoble-Lyon a été normale à partir de 5h18. Dans le sens contraire, trois trains ont été supprimés au départ de Lyon avant 6h40, trois trains qui devaient faire le retour Grenoble-Lyon. Des autocars de substitution ont été mis en place : 8 dans le sens Lyon-Grenoble et 4 dans le sens Grenoble-Lyon. Des retards ont également été enregistrés. Dans la nuit, la motrice calcinée a été dégagée des voies et des travaux de réparation ont été opérés sur la ligne.
Le TER Lyon /Grenoble prend feu : Pagaille sur la ligne
La locomotive du TER Lyon/Grenoble a pris feu hier vers 19h en gare de St Quentin Fallavier.Le trafic sur les lignes de Grenoble et Chambéry a été totalement interrompu plusieurs heures.Plus de 1500 voyageurs sont ainsi restés bloqués.Sept trains ont été supprimés dont 3 TGV.
L'incendie survenu hier soir vers sur la locomotive d'un TER Lyon - Grenoble a provoqué une belle pagaille sur le trafic ferroviaire dans la région jusque tard dans la nuit. 1500 voyageurs sont restés bloqués jusqu'à une heure très tardive. 120 passagers ont passé la nuit dans un TGV en gare de Grenoble.Selon la SNCF ,sept trains ont été supprimés dont trois TGV.
Il est 19 h quand la motrice du TER 17 635 prend feu en gare de St Quentin Fallavier. A bord 170 passagers. Un premier incident technique survenu à la hauteur de ST Priest donne l'alerte. Le conducteur de la machine préfère rejoindre la gare suivante, celle de St Quentin-Fallavier pour comprendre l'anomalie. C'est là que la motrice électrique prend feu rapidement. Des flammes impressionnantes s'en dégagent. Les passagers sont évacués. Les pompiers interviennent. Le trafic sur les lignes Lyon-Grenoble et Lyon-Chambéry est interrompu. Une belle pagaille s'ensuit. La SNCF laisse les voyageurs en souffrance sans instruction claire. Certains d'entre eux regagnent leurs domicile par leurs propres moyens. D'autres sont pris pris en charge. Ils sont mis à l'abri. Des couvertures de survie et des repas leur sont distribués. Un car est réquisitionné tardivement. Le trafic sur la ligne étant durablement interrompu, 1500 voyageurs ont ainsi dû prendre patience à bord de 7 trains bloqués.
Un TGV, parti de la gare de Grenoble en direction de Paris, a dû faire demi-tour à La Tour du Pin (Isère) vers 23H00. Les passagers ont été accueillis dans un "TGV transformé en rame-dortoir" car il n'y avait pas suffisamment de chambres d'hôtel disponibles à Grenoble, selon Jean-Charles Ogé, directeur régional d'astreinte.
Incendie sur la ligne Lyon/Grenoble
Ravitaillés en couvertures, plateaux repas et bouteilles d'eau, les 120 clients sont repartis vers Paris dans le TGV de 05H16 jeudi matin.
SNCF: Nuit de galère pour des centaines de passagers des trains de la ligne Lyon-Grenoble
La locomotive d'un TER a pris feu mercredi 19 juin au soir en gare de Saint-Quentin-Fallavier. Il n'y a pas eu de blessés mais des centaines de passagers se sont retrouvés bloqués sur la ligne Lyon-Grenoble. Certains ont dormi dans leur TGV à Grenoble. Le trafic était encore perturbé ce jeudi matin.
"La locomotive est en feu, tout le monde descend!", le message est très vite passé dans les wagons du TER Lyon-Grenoble mercredi soir vers 19 heures et les 170 passagers ont rapidement quitté les lieux. Selon les gendarmes, c'est un problème au niveau du disjoncteur qui aurait provoqué l'incendie.
Pendant plus de deux heures, ces voyageurs ont ensuite attendu en gare de Saint-Quentin-Fallavier avant qu'une navette les achemine à destination. Il n'en restait plus que 60 quand le car est arrivé, les autres ayant trouvé d'autres solutions pour rentrer au "bercail".
D'importantes répercussions
L'incident a aussi entraîné de grosses perturbations sur la ligne Lyon-Grenoble. Les sept trains qui y circulaient ont dû rebrousser chemin et une dizaine d'autres voyages ont été annulés.
Les trains au départ de Grenoble étaient évidemment bloqués et ceux provenant de Chambéry déviés sur Ambérieu-en-Bugey. Trois TGV en provenance de Paris et à destination de Grenoble ont été bloqués en gare de Lyon Part Dieu. A Saint-Exupéry, des voyageurs ont attendu désespérément des trains pendant des heures.
A Grenoble, un TGV qui partait pour Paris a dû faire "demi-tour" et 120 passagers ont été obligés de dormir en gare à leur place, il n'y avait plus d'hôtel disponible dans la capitale des Alpes. Ils ont pu repartir pour Paris ce jeudi matin.
Le rétablissement de la circulation s'est fait progressivement en fonction des travaux à réaliser sur la voie, l'incendie ayant fait fondre des caténaires. Le trafic était officiellement rétabli à 5h45 mais cinq trains ont tout de même été annulés en matinée sur cette ligne Lyon-Grenoble particulièrement sensible puisqu'elle transporte 30.000 passagers/jour.
Grenoble : 120 personnes dorment dans un TGV en gare après un feu de locomotive
Quelque 120 passagers ont passé la nuit de mercredi à jeudi dans un TGV en gare de Grenoble à la suite d’un feu de locomotive à Saint-Quentin-Fallavier en Isère, qui a provoqué de grosses perturbations ferroviaires, notamment au départ de Lyon. La circulation a été interrompue et sept trains différents, dont trois TGV ont été impactés, soit environ 1500 passagers.
Le TGV, parti de la gare de Grenoble en direction de Paris, a dû faire demi-tour à La Tour du Pin en Isère vers 23 heures selon une information de France Bleu Isère. Les passagers ont été accueillis dans un «TGV transformé en rame-dortoir» car il n’y avait pas suffisamment de chambres d’hôtel disponibles à Grenoble. Ravitaillés en couvertures, plateaux repas et bouteilles d’eau, les 120 clients sont repartis vers Paris dans le TGV de 5h16 jeudi matin.
Le feu de s’est déclenché vers 19 heures mercredi sur une locomotive électrique tractant un TER en gare de Saint-Quentin-Fallavier. Il serait dû à un «problème au niveau du disjoncteur». Les alimentations électriques ont dû être coupées pour permettre aux pompiers d’intervenir et toute la circulation a donc été interrompues entre Lyon et Grenoble et retardée entre Lyon et Chambéry.
«Sept trains différents, dont trois TGV ont été impactés, soit environ 1500 passagers», a précisé un porte-parole de la SNCF. En outre dix trains TER ont été supprimés sur la ligne Lyon-Grenoble mercredi soir et dix autres trains ont été retardés entre Lyon et Chambéry.
Une quarantaine de pompiers ont été mobilisés pour éteindre le feu, qui a été maîtrisé à 22 heures. Les derniers pompiers ont quitté les lieux peu avant 2 heures du matin. Il a fallu ensuite inspecter la voie pour savoir si on pouvait laisser passer les trains. Six autres trains ont été supprimés entre Lyon et Grenoble jeudi matin. Le trafic a été rétabli complètement à 7h45.
Une rupture de caténaire près d’Ambérieu paralyse deux trains régionaux
L’arrachement inexpliqué d’une caténaire, jeudi matin vers 7h55, entre Ambronay et Ambérieu-en-Bugey, a momentanément perturbé le trafic entre Lyon et Bourg-en-Bresse. Un TER en provenance de Saint-Claude a dû être stoppé en pleine voie, le câble s’étant enroulé sur son pantographe (pièce qui alimente le train en électricité). Les voyageurs ont quitté les rames, marché sur la voie pour se mettre en sécurité et attendre que trois cars de substitution vers Lyon Perrache et Ambérieu arrivent, peu avant 10 heures.
Cette ligne étant dotée d’installations de contresens, l’incident n’a que peu perturbé le trafic matinal. À l’exception d’un autre TER à destination de Belfort, forcé de s’arrêter en gare d’Ambérieu. Une partie de ses passagers, nombreux à se rendre à Bourg, a pu monter dans un car vers 9h15. Les autres ont pris leur mal en patience devant le couloir des bus, attendant qu’un autocar supplémentaire soit mis à disposition.
En soirée, la caténaire n’avait toujours pas pu être réparée.
Bellegarde : des centaines de passagers à destination de Genève et Paris bloqués en gare
En gare de Bellegarde, des centaines de passagers attendent de bus pour rejoindre Genève.
La ligne ferroviaire Bellegarde-Genève-Bellegarde est bloquée depuis le milieu de l'après-midi.
Les violents orages de grêles (on parle de grêlons de 5 cm de diamètre!) qui se sont abattus sur le Pays de Gex et les cantons de Vaud et de Genève ce jeudi 20 juin à partir de 16h ont provoqué des chutes d'arbres sur les caténaires du réseau ferroviaire côté suisse. Plus aucun train ne circule depuis entre Bellegarde et Genève. A Bellegarde, les passagers se rendant dans la cité de Calvin s'accumulent par centaines en gare, où la SNCF s'efforce de mettre en place des bus pour les acheminer à destination. La ligne circulant vers Annemasse restant ouverte, bon nombre de voyageurs en souffrance entendent la prendre pour se rapprocher de Genève, qu'ils pensent ensuite rallier par d'autres moyens, bus ou taxis. Problème également pour les passagers en attente d'un TGV pour Paris : si les trains peuvent effectivement partir de Bellegarde, ils doivent attendre l'arrivée des passagers en provenance de Genève : du retard en perspective pour tout le monde... Côté Suisse, le trafic CFF est également très fortement perturbé.
Intempéries Plus de trains pour la France jusqu'à demain
Conséquence de la grêle, les trains en partance pour la France sont tous bloqués jusqu'à demain
L'annulation des trains pour la France a laissé de nombreux voyageurs dans le désarroi.
La grêle a laissé des traces en ville mais également sur les quais de gare. L'annulation des trains en partance pour la France a laissé de nombreux voyageurs dans le désarroi. La gare Cornavin est saturée de passagers déboutés. "Pas de changement jusqu'à demain", s'entendent-ils répondre par les autorités compétentes. Il faudra prendre son mal en patience et attendre le petit matin...
Montbard : la foudre s'abat sur les installations de sécurité de la SNCF
Un incident très rare s'est produit ce jeudi matin aux alentours de 5h30 à Montbard. La foudre s'est abattue sur des installations de sécurité qui commandent les aiguilles qui permettent aux trains de rentrer ou de sortir de la LGV.
Cet incident a entraîné de gros retard sur la ligne Dijon-Paris et Dijon-Montbard. Il y a eu jusqu'à 2h30 de retard sur certains trains, TGV comme RER.
Les lignes viennent d'être rétablies mais il faudra un peu de temps pour que le trafic se régule.
De plus, il faut noter que la ligne Dijon - Is-sur-Tille a connu également des retards en raison d'arbres tombés sur les voies à cause du vent. Des bus de substitution ont été mis en place.
Gironde : la chute d'un arbre perturbe le trafic SNCF
Vers 20 heures, un arbre est tombé sur l'une des deux voies ferrées, entraînant des retards allant jusqu'à 40 minutes
Depuis 20 heures, la chute d'un arbre sur la voie ferrée entre Libourne et Vayres perturbe le trafic SNCF à l'approche de Bordeaux. "Les trains ne circulent que sur la deuxième voie, d'où les retards", indique-t-on à la permanence de la SNCF.
Soit 40 minutes pour les TGV, à l'exemple du train Angoulême-Bordeaux de 20h36, et "15 à 20 minutes" pour les correspondances TER.
Le déracinement de l'arbre serait une conséquence des précipitations des derniers jours. Une équipe est engagée pour libérer la voie. "Le rétablissement est imminent", assure-t-on.
Intempéries au Pays basque : trafic SNCF perturbé et routes toujours coupées
La ligne SNCF Hendaye-Bordeaux est fortement perturbée entre Hendaye et Guéthary suite à la chute d'un arbre et un éboulement de terrain. Des routes sont toujours sous l'eau
L'abondance des précipitations occasionne, ce jeudi, de fortes perturbations sur la ligne SNCF Hendaye - Bordeaux, sur la portion Hendaye-Guéthary
En effet, la chute d'un arbre sur la caténaire située au-dessus de la voie numéro 2 a impliqué l'intervention des sapeurs-pompiers, qui, ce jeudi midi, finissent d'ôter l'arbre qui menaçait de tomber sur les deux voies. Pour pallier l'arrêt du trafic Trains express régionaux (TER) depuis 8 heures, un service de bus de substitution a été mis en place.
Un TGV supposé circuler ce jeudi matin sur cette ligne a déjà pris une heure de retard. La SNCF envisage de le faire circuler au ralenti sur la voie 2 quand elle sera dégagée.
Enfin, depuis 11 heures, un éboulement du terrain gorgé par les pluies récentes, menace désormais la voie numéro 1 de la même portion. La voie est bloquée.
A noter qu'aucun voyageur n'est bloqué dans un train sur quelque voie.
150000 voyageurs touchés par les intempéries
150000 voyageurs touchés par les intempéries. Un tiers des trains moyenne et longue distances, c’est-à-dire 320 rames de TGV et Intercités, ont subi des intempéries : les trains ont été retardés, parfois détournés, et d’autres ont été supprimés.
Dure journée dans les transports en commun. Pour la SNCF tout d’abord, victime d’un incident très rare dans la nuit de mercredi à jeudi. A Montbard, aux alentours de 5h30, la foudre s’est abattue sur des installations de sécurité qui commandent les aiguilles qui permettent aux trains de rentrer ou de sortir de la LGV. Rarissime, cet incident a entraîné, durant toute la journée hier, d’importantes perturbations sur les lignes Dijon-Paris et Dijon-Montbard. Certains TGV et TER ont connu jusqu’à 2h30 de retard.
Bordeaux : une grue à la renverse
15h48 hier, les pompiers sont appelés en urgence sur un chantier de RFF, le long de la voie ferrée qui file vers le pont Saint-Jean, entre Bordeaux et Cenon, sur la rive droite. Une grue vient de tomber à la renverse. Hier soir, ni le lieutenant Matthieu Jomain (pompiers de La Benauge), ni RFF ne disposaient d’explications claires par rapport à l’incident, qui n’a pas fait de blessé. On peut relever que le terrain du chantier était détrempé et que le vent a parfois soufflé fort. Les deux facteurs ont pu se conjuguer. La grue a aussi pu être déstabilisée par sa charge, sur un terrain rendu meuble par la pluie. Dernier élément : lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux, les policiers de la division des Hauts de Garonne ont cherché en vain le grutier. Ils ont signalé son absence à l’inspection du travail.
Golfech. Un piéton percuté par un TGV, le trafic interrompu
Un effroyable accident est survenu, hier matin, au passage à niveau à proximité de la gare de Golfech. Un piéton a été percuté par un train à grande vitesse qui se dirigeait en direction de Toulouse.
Il était environ 7 heures lorsque le conducteur du TGV 6859 qui assurait la liaison entre Bordeaux et Toulouse, a été surpris par une personne traversant d’un coup la voie ferrée. «À 157 km/heure, l’impact a été fatal pour la victime, cela a été comme si elle se fracassait contre un mur» lâchait le commandant Guy Castet, le patron du centre de secours des pompiers de Valence d’Agen qui était arrivé le premier avec une dizaine de ses soldats du feu. À cette vitesse, le cheminot n’a pu réussir à interrompre la marche de sa locomotive qu’à environ 900 mètres du lieu de la collision.
Le trafic SNCF Bordeaux - Toulouse interrompu durant trois heures
Aussitôt, le trafic ferroviaire SNCF a été complètement stoppé dans les deux sens de circulation. Sept trains étaient ainsi immédiatement arrêtés à Montauban et Agen avec plus de 700 passagers en attente, et un train de marchandises bloqué sur la voie à 2 km en amont de l’accident.
Arrivé sur les lieux, le major Christophe Antoine et ses militaires rejoints, un peu plus tard, par le commandant de la compagnie de gendarmerie de Castelsarrasin, Cédric Lambert, faisaient sécuriser la zone. Les techniciens de l’identification criminelle (TIC) de Montauban débutaient de leur côté les constatations d’usage alors que dans le même temps, les pompiers entamaient une difficile besogne : celle de la collecte des morceaux du corps de la victime déchiquetée par la violence de la collision. Des débris étant éparpillés sur plusieurs centaines de mètres sur et autour de la voie SNCF.
«Il aurait surgi d’un coup sur la voie»
De son côté, le chef d’incident local de la SNCF, peu loquace, avisait en direct, minute par minute, sa hiérarchie pour savoir quoi faire des 80 passagers prisonniers dans le TGV. La réponse arrivait vers 9h15 lorsque le procureur de la République levait tout obstacle légal à la réouverture du trafic. Une fois que le cadavre a pu être soustrait de la voie par les pompes funèbres. Il était ensuite acheminé à l’institut médico-légal (IML) de Toulouse - Rangueil où des examens ADN devraient être pratiqués pour déterminer l’identité de la victime. À cette heure, le seul élément dont disposent les gendarmes valenciens, c’est qu’il s‘agit d’un homme. Quant aux circonstances de l’accident, même si aucune piste n’était négligée, celle d’un suicide est privilégiée. «Dans ce secteur dégagé sur plusieurs centaines de mètres, la visibilité est maximale, le conducteur n’a vu personne jusqu’à l’impact. La victime aurait donc surgi d’un coup au passage à niveau à l’arrivée du train» confirmait un enquêteur ayant recueilli le témoignage du conducteur du TGV.
SNCF > Ligne Pau Lourdes coupée
Les inondations de ce mardi 18 juin ont provoqué de nombreux désordres sur la ligne Pau Lourdes entraînant sa fermeture. En effet, un pylône est tombé dans le gave, des coulées de boues et des départs de remblais rendent certains passages infranchissables. Selon Dominique Damide, chargé de communication SNCF Midi-Pyrénées, cette ligne est donc interrompue jusqu’à la réalisation d’un diagnostic complet de l’infrastructure ferroviaire mais il faut attendre que les eaux du Gave aient suffisamment baissé. Ensuite sera établi un planning de travaux. Des navettes sont d’ores et déjà mises en place pour les voyageurs qui sont néanmoins invités à consulter le site TER Midi-Pyrénées et Aquitaine pour vérifier les conditions de circulation ou bien appeler au 0 800 31 31 31 appel gratuit. Concernant les circulations sur l’axe Tarbes - Lourdes - Pau , les inter-cités qui circulent dans ce secteur auront pour terminus Lourdes ou Pau. Les TGV auront pour terminus ou point de départ Pau. Entre Tarbes et Lourdes pas de perturbations. Des autocars directs entre Tarbes et Pau ont été mis en place. A noter un allongement du temps de parcours de 20 à 30 minutes lié aux difficultés de circulation dans la ville de Lourdes provoquées par les inondations. Les horaires des autocars ont été calculés pour être en correspondance avec tous les TGV au départ de la gare de Pau (à l’exception faite du TGV 8561 / TARBES 6h14-PARIS 12h39). Au départ de Lourdes, le TER 872706 (départ à 6h33 liaison Lourdes - Tarbes - Toulouse) a été décalé de quelques minutes afin de permettre aux voyageurs d’obtenir la correspondance avec le TGV 8510 à destination de Paris Montparnasse (TOULOUSE 9h04 - PARIS 14h40). Le trafic des TER est également perturbé dans ces régions, toutes les infos sur les conséquences circulation TER sur les sites http://www.ter-sncf.com
Un TGV percute une remorque agricole dans l’Ain
Un TGV effectuant la liaison Genève-Paris a percuté la remorque d’un tracteur samedi après-midi à un passage à niveau de Saint-Jean-sur-Veyle (Ain), sans faire de blessé.
L’accident est intervenu à 15h15 sur une portion de voie sur laquelle le train roule à 160 km/h, selon la SNCF.
«Le passage à niveau fonctionnait normalement», a précisé un porte-parole de l’entreprise ferroviaire.
La remorque percutée, destinée à transporter du fourrage, était vide au moment de l’impact, selon la même source.
Les passagers de la rame endommagée ont été transbordés dans la deuxième rame du TGV. Ils devraient arriver à Paris avec plus de 4 heures de retard.
L’accident a obligé la SNCF à couper la circulation sur la voie. Les 7 à 8 TGV suivants ont été détournés et accuseront un retard de «moins de 30 minutes» à Paris, a précisé la SNCF.
Une enquête de gendarmerie est en cours sur les causes de l’accident.
Saint-Jean-sur-Veyle : un TGV percute une remorque agricole
Un TGV effectuant la liaison Genève-Paris a percuté la remorque d’un tracteur samedi vers 15h15 à un passage à niveau de Saint-Jean-sur-Veyle dans l'Ain sans faire de blessé.
L’accident est intervenu à 15h15 sur une portion de voie sur laquelle le train roule à 160 km/h, selon la SNCF. «Le passage à niveau fonctionnait normalement», a précisé un porte-parole de l’entreprise ferroviaire.
La remorque percutée, destinée à transporter du fourrage, était vide au moment de l’impact.
Les passagers de la rame endommagée ont été transbordés dans la deuxième rame du TGV. Ils devraient arriver à Paris avec plus de 4 heures de retard. L’accident a obligé la SNCF à couper la circulation sur la voie. Les 7 à 8 TGV suivants ont été détournés et accuseront un retard de «moins de 30 minutes» à Paris, a précisé la SNCF.
Une enquête de gendarmerie est en cours sur les causes de l’accident.
Nuit de galère pour le Rennes-Paris
Les passagers d'un TGV Rennes-Paris ont mis hier soir environ sept heures pour rejoindre la capitale, leur train rencontrant deux problèmes sur leur trajet.
Le train a d'abord connu un problème d'aiguillage dans les Yvelines, a expliqué un porte-parole de la SNCF. "On a décidé de le détourner vers Chartres et il s'est retrouvé coincé derrière un train de fret qui avait une avarie matérielle". Le TGV, avec à son bord quelque 700 personnes, a alors rebroussé chemin et a repris sa route sur une ligne TGV. Les voyageurs sont arrivés vers minuit à la gare Montparnasse.
"Au lieu de faire un trajet normal, on a fait trois fois le trajet", a ironisé une voyageuse interrogée par une reporter de France info qui se trouvait dans le train. "Les plus stressés" des voyageurs ont "fini par fumer dans les toilettes", a décrit la journaliste.
Les voyageurs, qui ont subi au total un retard de quatre heures trente seront remboursés à 100% de leur billet de train, a précisé la SNCF à l'AFP. Vendredi soir, ils ont bénéficié d'un taxi, et 200 nuits d'hôtels ont été offertes à ceux qui avaient raté leur correspondance, selon la SNCF.
Train à 1€ Nîmes/Le Grau du Roi : trois interpellations après des échauffourées
Quatre cents personnes ont pris d'assaut le train à 1 euro samedi.
De nouvelles échauffourées sont survenues, entre midi et deux samedi, en gare de Nîmes où quarante policiers ont dû intervenir pour apaiser une situation extrêmement tendue. La cause : un afflux massif de passagers désirant se rendre au Grau-du-Roi en empruntant le train à 1 euro.
Le train à 1 euro, reliant Nîmes au Grau-du-Roi, a une nouvelle fois était victime de son succès, samedi à 12h55. En effet, pas moins de quatre cents personnes ont voulu l'emprunter à cette heure de la journée. Une surcharge qui, par mesure de sécurité, a contraint les contrôleurs à faire descendre certains passagers.
Une bagarre a éclaté
La situation s'est alors tendue entre les agents de la SNCF et les passagers priés de rester à quai. Une bagarre entre jeunes a même éclaté. Heureusement, quarante policiers sont intervenus pour rétablir le calme. Non sans mal d'ailleurs puisqu'ils ont été pris à partie et insultés. Au final, trois Nîmois, en possession et sous l'empire de stupéfiants, ont été interpellés et placés en garde à vue pour outrages à agents.
Contrôles assurés le soir
Pour éviter tous risques de réitération, les gendarmes se sont montrés vigilants au retour, notamment aux trains de 17h30 et 18h45. Une trentaine d'hommes, militaires mais aussi agents de police ferroviaire, ont mis en place un contrôle en file indienne en gare du Grau-du-Roi. Ce qui a permis de faciliter le travail des contrôleurs.
Plus d'une heure de retard
Le dispositif mis en place par les forces de l'ordre sera reconduit ce dimanche. Une réflexion devra d'ailleurs être engagée car ce type d'incidents se répète depuis la mise en place de cette ligne à bas prix. Sans compter les retards que cela engendre, ce samedi le train de 12h55 est parti aux alentours de 14h.
Périgueux : les pères de famille retranchés sur un pylone sont descendus
Malgré la présence de la police, Stéphane Joly et Arnaud Allain ont été rejoints dans la nuit par un troisième papa, qui est lui aussi descendu ce dimanche matin
Les trois pères de famille sont descendus de leur pylône ce dimanche matin peu après 9 heures
Arnaud Allain et Stéphane Joly, les deux pères de famille qui s’étaient retranché samedi vers 14 heures en haut d’un pylône de 25 mètres de haut, situé à la gare SNCF de Périgueux, en Dordogne, sont descendus de leur plein gré ce dimanche matin, peu après 9 heures.
Malgré la présence de la police et grâce à une diversion, ils ont été rejoints dans la nuit par un troisième père de famille. Prénommé Benjamin, ce dernier est papa d'un petit garçon de cinq ans qu'il n'a pas vu depuis deux ans. Lui aussi est descendu du pylône peu après 9 heures.
Les trois hommes ont été emmenés au poste pour être entendus par la police. De son côté, la SNCF a déposé plainte pour entrave à la circulation ferroviaire. Ils encourent jusqu'à six mois de prison.
Ces pères de familles, qui dénoncent des "jugements anti-père" et entendent apporter "des preuves" de leur "innocence" et ainsi faire valoir leurs "droits" de garde, ont déjà prévu une prochaine grosse intervention à Toulouse, où ils seront cette fois une trentaine.
Conséquences des inondations dans le Sud-Ouest
En raison d'inondations dans les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées, la circulation est totalement interrompue entre Pau et Lourdes durant plusieurs semaines.
Les INTERCITES qui circulent dans ce secteur auront pour terminus exceptionnel Lourdes ou Pau.
Les TGV auront pour terminus ou partiront de Pau.
Des autocars de remplacement sont mis en place :
- Entre Pau et Tarbes : aucune perte de temps.
- Entre Pau et Lourdes : allongement du temps de parcours de 30 min à 1h environ.
Tous les TGV attendent ces cars avant leur départ depuis la gare de Pau sauf le TGV 8561 (Tarbes 06h14 - Paris Montparnasse 12h39)
Le Dauphiné-LIbéré, le 24/06/2013 à 22h26 Wrote:RHÔNE
Ampuis: une voiture percutée au passage à niveau, la conductrice décédée
Une voiture a été percutée par une locomotive de fret ce soir, peu après 19h30, sur un passage à niveau de la commune d'Ampuis. La conductrice, âgée d'une cinquantaine d'années, est décédée sur le coup. Selon les premiers témoignages, le véhicule était stationné sur les voies, les barrières du passage à niveau baissées, quand il a été percuté.
Plus d'informations dans nos éditions du Nord-Isère de ce mardi 25 juin 2013.
Encore de la perpétuité requise, en appel, contre Carlos pour 4 attentats
Carlos purge déjà une peine de prison à vie prononcée en 1997. La réclusion criminelle à perpétuité assortie de 18 ans de sûreté a été requise dans un autre procès en appel, ce lundi. d’avoir été l’organisateur de quatre attentats à la bombe.
La réclusion criminelle à perpétuité assortie de 18 ans de sûreté, maximum encouru, a été requise ce lundi à Paris contre le Vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez jugé en appel pour quatre attentats meurtriers commis en France en 1982 et 1983.
Carlos est accusé d’avoir été l’organisateur de quatre attentats à la bombe qui ont fait onze morts et près de 150 blessés : le 29 mars 1982, dans un train Paris-Toulouse ; le 22 avril 1982, devant le siège du magazine Al-Watan Al-Arabi, rue Marbeuf à Paris ; le 31 décembre 1983 dans la gare Saint-Charles de Marseille et dans un TGV Marseille-Paris.
Les avocats généraux ont donc demandé la confirmation de la peine prononcée en première instance en décembre 2011. Carlos avait fait appel. Il est rejugé depuis de 13 mai devant la cour d’assises spéciale de Paris pour ces attentats qui ont fait onze morts et près de 150 blessés.
Carlos purge déjà une peine de prison à vie prononcée en 1997, trois ans après son interpellation au Soudan en 1994, par la cour d’assises de Paris qui l’a reconnu coupable du meurtre en 1975 à Paris de trois hommes, dont deux policiers. Le verdict est attendu mercredi.
Le verdict de l'accident d'Allinges sera connu demain
Cinq ans après la collision d'Allinges qui avait provoqué la mort de sept enfants en 2008, le tribunal doit se prononcer mercredi sur la culpabilité du chauffeur du car, mais surtout sur celles de la SNCF et de RFF.
Le jugement du tribunal correctionnel est attendu à 13h30 mercredi. La culpabilité éventuelle du chauffeur de car, Jean-Jacques Prost, n'a guère fait débat lors du procès qui s'est tenu du 3 au 12 avril.
Accusé d'avoir commis une série d'imprudences et au moins une infraction au code de la route, M. Prost a lui-même dit avoir commis une «faute». Rongé par le remords, il s'était écroulé sur la barre en pleurs, en lançant n'avoir qu'une «envie» : «partir» avec les collégiens morts.
Son témoignage avait suscité la compassion des victimes et de leurs familles, qui avaient appelé le tribunal à la clémence à l'encontre de ce chauffeur apprécié des enfants, qui n'avait jamais eu d'accident, ni même perdu le moindre point sur son permis, avant ce 2 juin 2008. Une peine de 3 ans de prison, dont 18 mois ferme, avait été requise à son encontre par le parquet.
La SNCF responsable ?
L'essentiel des débats avait cependant tourné autour des responsabilités éventuelles de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF) dans l'accident. Les deux sociétés étaient poursuivies pour avoir sous-estimé la dangerosité du passage à niveau d'Allinges, situé sur un dos d'âne, dans un virage en épingle à cheveu, sur une route en pente forte et à proximité d'un carrefour.
Mais elles ont estimé à l'audience que la responsabilité du chauffeur était pleine et entière et que l'accident n'aurait pas eu lieu s'il n'avait pas effectué des manœuvres imprudentes.En outre, la sécurité routière n'est pas de leur compétence, ont plaidé RFF et la SNCF, en renvoyant la faute sur les autorités en charge de la voirie: conseil général, mairie et préfet.
Des millions pour la SNCF ?
S'estimant victime de l'accident, la SNCF réclame même 1,8 million d'euros (2, 2 millions de francs) à M. Prost en dommages et intérêts. Au contraire, le parquet, les parties civiles et la défense de M. Prost ont souligné que les torts étaient partagés et que la dangerosité du passage à niveau avait contribué à la réalisation de l'accident.
Le parquet avait ainsi requis une amende de 300'000 euros (368'000 francs) à l'encontre de la SNCF et de 150'000 euros (184'000 francs) contre RFF pour leur «défaillance» dans la «détection du caractère dangereux du passage à niveau» d'Allinges.
Le 2 juin 2008, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève avait percuté un car scolaire à Allinges, tuant sept collégiens âgés de 11 à 13 ans et faisant 25 blessés.
Procès du drame d’Allinges : jugement attendu demain
Après cinq années d’instruction, un procès hors norme et plus de deux mois de délibéré, c’est demain, mercredi, à 13h30, que doit être rendu le jugement du drame d’Allinges.
Sur le banc des prévenus comparaissaient en avril dernier le chauffeur du bus et deux personnes morales : la SNCF et RFF. Tous renvoyés devant le tribunal correctionnel pour homicides et de blessures involontaires.
Pendant dix jours, le tribunal avait tenté d’établir les responsabilités de chacun. S’il semble désormais admis que le chauffeur a commis des erreurs d’appréciation, en arrêtant notamment son bus en pleine traversée du passage à niveau, c’est aussi la sous-estimation de la dangerosité du passage par la SNCF et RFF qui a été au cœur du procès.
Pourquoi le passage à niveau de Mésinges ne figurait-il pas sur la liste des passages ”préoccupants” ? Les délais d’annonce des trains étaient-ils adaptés au franchissement du passage par de gros gabarits ? Pourquoi les deux entreprises publiques n’ont pas mis en œuvre les travaux de sécurisation préconisés un an avant l’accident ? Et pourquoi n’ont-elles pas, a minima, saisi le conseil général pour interdire la circulation de ces gros gabarits ? Autant de questions qui ont cristallisé les débats.
À la veille de la clôture du procès, le procureur Steinmetz a requis la condamnation à 300000€ de la SNCF et à 150000€ de RFF. La relaxe a été plaidée par les avocats des deux sociétés publiques.
Quant au chauffeur, c’est une peine de trois ans d’emprisonnement, dont 18 mois ferme, qui a été demandée. De la prison ferme qui, pour beaucoup de victimes, n’avait « pas beaucoup de sens. »
Procès de la collision mortelle d’Allinges : le jugement attendu mercredi
Cinq ans après la collision d’Allinges qui avait provoqué la mort de sept collégiens en 2008, le tribunal de Thonon-les-Bains doit se prononcer mercredi sur la culpabilité du chauffeur du car, mais surtout sur celles de la SNCF et de RFF, qui estiment n’avoir rien à se reprocher quant à la sécurité de ce passage à niveau controversé. Le jugement du tribunal correctionnel est attendu à 13h30 mercredi.
La culpabilité éventuelle du chauffeur de car, Jean-Jacques Prost, n’a guère fait débat lors du procès qui s’est tenu du 3 au 12 avril.
Jean-Jacques Prost a lui-même dit avoir commis une «faute».
Rongé par le remords, il s’était écroulé sur la barre en pleurs, en lançant n’avoir qu’une «envie : partir» avec les collégiens morts.
Son témoignage avait suscité la compassion des victimes et de leurs familles, qui avaient appelé le tribunal à la clémence à l’encontre de ce chauffeur apprécié des enfants, qui n’avait jamais eu d’accident, ni même perdu le moindre point sur son permis, avant ce 2 juin 2008.
Une peine de 3 ans de prison, dont 18 mois ferme, avait été requise à son encontre par le parquet.
Dangerosité du passage à niveau
L’essentiel des débats avait cependant tourné autour des responsabilités éventuelles de la SNCF et de Réseau ferré de France (Rdans l’accident.
Les deux sociétés étaient poursuivies pour avoir sous-estimé la dangerosité du passage à niveau d’Allinges, situé sur un dos d’âne, dans un virage en épingle à cheveu, sur une route en pente forte et à proximité d’un carrefour.
Mais elles ont estimé à l’audience que la responsabilité du chauffeur était pleine et entière et que l’accident n’aurait pas eu lieu s’il n’avait pas effectué des manoeuvres imprudentes.
En outre, la sécurité routière n’est pas de leur compétence, ont plaidé RFF et la SNCF, en renvoyant la faute sur les autorités en charge de la voirie: conseil général, mairie et préfet. S’estimant victime de l’accident, la SNCF réclame même 1,8 million d’euros à Jean-Jacques Prost en dommages et intérêts.
Au contraire, le parquet, les parties civiles et la défense de M. Prost ont souligné que les torts étaient partagés et que la dangerosité du passage à niveau avait contribué à la réalisation de l’accident.
Le parquet avait ainsi requis une amende de 300000 euros à l’encontre de la SNCF et de 150000 euros contre RFF pour leur «défaillance» dans la «détection du caractère dangereux du passage à niveau» d’Allinges. Le 2 juin 2008, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève avait percuté un car scolaire à Allinges, tuant sept collégiens âgés de 11 à 13 ans et faisant 25 blessés.
Drame d'Allinges : le délibéré attendu à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie)
Cinq ans après la collision d'Allinges qui avait provoqué la mort de sept collégiens en 2008, le tribunal de Thonon-les-Bains doit se prononcer ce mercredi 26 juin sur la culpabilité du chauffeur du car, mais surtout sur celles de la SNCF et de RFF, qui estiment n'avoir rien à se reprocher.
Le 2 juin 2008, un TER assurant la liaison entre Evian et Genève avait percuté un car scolaire à Allinges, tuant sept collégiens âgés de 11 à 13 ans et faisant 25 blessés. La culpabilité éventuelle du chauffeur de car, Jean-Jacques Prost, n'a guère fait débat lors du procès qui s'est tenu en avril dernier. Accusé d'avoir commis une série d'imprudences et au moins une infraction au code de la route, M. Prost a lui-même dit avoir commis une "faute". Rongé par le remords, il s'était écroulé sur la barre en pleurs, en lançant n'avoir qu'une "envie": "partir" avec les collégiens morts.
Son témoignage avait suscité la compassion des victimes et de leurs familles, qui avaient appelé le tribunal à la clémence à l'encontre de ce chauffeur apprécié des enfants, qui n'avait jamais eu d'accident, ni même perdu le moindre point sur son permis, avant ce 2 juin 2008. Une peine de 3 ans de prison, dont 18 mois ferme, avait été requise à son encontre par le parquet.
Dangerosité du passage à niveau
L'essentiel des débats avait cependant tourné autour des responsabilités éventuelles de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF) dans l'accident. Les deux sociétés étaient poursuivies pour avoir sous-estimé la dangerosité du passage à niveau d'Allinges, situé sur un dos d'âne, dans un virage en épingle à cheveu, sur une route en pente forte et à proximité d'un carrefour.
Mais elles ont estimé à l'audience que la responsabilité du chauffeur était pleine et entière et que l'accident n'aurait pas eu lieu s'il n'avait pas effectué des manœuvres imprudentes. En outre, la sécurité routière n'est pas de leur compétence, ont plaidé RFF et la SNCF, en renvoyant la faute sur les autorités en charge de la voirie : conseil général, mairie et préfet.
S'estimant victime de l'accident, la SNCF réclame même 1,8 million d'euros à M. Prost en dommages et intérêts.
Au contraire, le parquet, les parties civiles et la défense de M. Prost ont souligné que les torts étaient partagés et que la dangerosité du passage à niveau avait contribué à la réalisation de l'accident.
Le parquet avait ainsi requis une amende de 300.000 euros à l'encontre de la SNCF et de 150.000 euros contre RFF pour leur "défaillance" dans la "détection du caractère dangereux du passage à niveau" d'Allinges.
Grenoble : sept tourets de cuivre volés à la SNCF
À 5000 euros la tonne, le cuivre ne cesse d’attiser les convoitises… Après avoir carrément arraché les canalisations d’un immeuble grenoblois (privant ainsi les locataires d’eau courante pendant plusieurs jours) au début du mois de juin, des voleurs - dont on ignore s’il s’agit des mêmes - ont dérobé plusieurs tonnes de fil de cuivre à Grenoble, sur un site de la SNCF. Le vol n’a été constaté que ce mardi mais pourrait remonter à la semaine dernière et avoir même été commis en plusieurs fois : sept gros tourets de fil de cuivre ont en effet disparu du hangar où ils étaient entreposés, à proximité des voies ferrées qui passent le long de la rue des Martyrs à Grenoble.
Pour l’heure, on ignore comment les voleurs ont procédé pour dérober ces tourets, ni s’ils ont profité du chantier voisin de la future extension du tramway pour pénétrer sur le site de la SNCF. Reste que le préjudice total de ce vol s’élèverait à près de 80000 euros ! Les services de police ont été informés des faits ce matin et une enquête est en cours.
Drame d'Allinges : Les trois prévenus reconnus coupables
Le délibéré est tombé dans l'affaire du drame d'Allinges, les trois prévenus (le chauffeur du car, RFF et la SNCF) ont été reconnus coupables. Le chauffeur est condamné à deux ans de prison avec sursis. RFF et la SNCF écopent d'importantes amendes.
Au tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains, le juge s'est lancé dans la lecture du jugement à 13h30 ce mercredi 26 juin. Une lecture qui aura durée plus de deux heures. D'emblée, il avait toutefois déclaré que tous les prévenus étaient reconnus coupables sans préciser les peines.
Deux ans avec sursis pour le chauffeur
Pas à pas, on comprenait d'abord que le chauffeur du car, M. Prost n'irait pas en prison. Pour le juge, "il n'a pas commis de faute professionnelle" en empruntant cette route, il n'a pas enfreint les signaux lumineux et sonores, il n'a pas non plus fait une faute d'inattention. En revanche, ses deux arrêts, alors qu'il s'était engagé sur le passage, ainsi que son manque de réactivité et son réflexe inapproprié (il avait braqué trop à droite) sont établis et il est reconnu coupable "d'homicide et blessures involontaires par imprudence et maladresse." Jean-Jacques Prost est condamné à deux ans de prison avec sursis sans amende. En outre, il ne devra plus conduire de car.
Pour le magistrat, le passage à niveau était conforme à la réglementation mais sa configuration était particulièrement compliquée. Il demeurait difficilement franchissable en 8 secondes pour un véhicule long comme un car.
La dangerosité du passage non détectée
Concernant RFF et la SNCF, le juge a commencé par parler de manquements en matière de surveillance de la sécurité des passages à niveau. Certes, le passage d'Allinges était en règle mais cela n'efface pas "la responsabilité pénale." Sa dangerosité n'avait pas été détectée et c'est là une "carence" des deux prévenus particulièrement pour RFF qui, selon le juge, a "commis une faute d'imprudence" en omettant cette détection.
Le Conseil général de la Haute-Savoie a été blanchi, même si c'est une route dont il a la responsabilité qui passe par le passage à niveau.
400.000 et 200.000 euros d'amende
Pour tous ces manquements, RFF est condamné à 400.000 euros d'amende et la SNCF écope de 200.000 euros. Des condamnations qui devront être publiées dans les quotidiens nationaux.
Le transporteur devra aussi participer au remboursement des assurances pour les dommages causés.
Lors du procès, la SNCF s'était portée partie civile réclamant 1 million 700 mille euros au chauffeur, cette constitution n'a pas été retenue. En revanche, 232 autres parties civiles ont été jugées recevables avec notamment la reconnaissance d'un préjudice "d'attente et d'inquiétude" pour les parents et, fait rarissime, la reconnaissance d'un "préjudice spécifique d'angoisse" pour les blessés et les morts.
Le caractère "collectif" de l'accident est également reconnu.
Condamnations dans le procès du drame d'Allinges, en France
Le chauffeur du car percuté en 2008 par un train à Allinges, en France voisine, a été reconnu coupable mercredi par le tribunal de Thonon-les-Bains, tout comme la SNCF et le Réseau ferré de France.
Le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains a condamné mercredi la SNCF, le Réseau ferré de France (RFF) et le chauffeur de car dans le procès de la collision mortelle d'Allinges, a annoncé le président du tribunal.
L'accident avait provoqué la mort de sept collégiens en 2008.
200'000 et 400'000 euros d'amende
Le chauffeur "ne retournera pas en prison", a déclaré le président du tribunal Benjamin Deparis en procédant à la lecture du jugement qui condamnait le chauffeur du car à deux de prison avec sursis. "Les prévenus bénéficient de relaxes partielles", a ajouté le magistrat.
Dans le détail, la SNCF et le RFF ont été condamnés respectivement à 200'000 et à 400'000 euros d'amende pour homicide et blessures involontaires, ainsi qu'à la peine complémentaire de publier le jugement dans les principaux titres de presse nationaux et régionaux.
Rappel des faits
Le 2 juin 2008, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève avait percuté un car scolaire à Allinges, tuant sept collégiens âgés de 11 à 13 ans et faisant 25 blessés. Le chauffeur de car avait été placé en détention provisoire pendant un mois en juin 2008. Une peine de 3 ans de prison, dont 18 mois ferme, avait été requise à son encontre.
Le procureur avait requis une amende de 300'000 euros à l'encontre de la SNCF et de 150'000 euros contre RFF pour leur "défaillance" dans la "détection du caractère dangereux du passage à niveau" d'Allinges.
Le chauffeur du car condamné à deux ans de prison avec sursis
Le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains a condamné à deux ans de prison avec sursis le chauffeur de car dans le procès de la collision mortelle d'Allinges, qui avait provoqué la mort de sept collégiens en 2008.
Jean-Jacques Prost a été condamné pour homicides et blessures involontaires par imprudence et maladresse pour avoir arrêté son car à deux reprises sur la voie ferrée, a précisé le président du tribunal en saluant les «déclarations effectuées avec courage et introspection» par le chauffeur. C'est une «juste réparation dans une vie de travail honnête et droite», a-t-il ajouté.
La SNCF et le Réseau Ferré de France (RFF) ont également été condamnés. Le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains a condamné la SNCF à 200'000 euros d'amende et RFF à 400'000 euros d'amende. Les deux sociétés sont condamnées pour n'avoir pas détecté la «particulière dangerosité du passage à niveau n°68» d'Allinges et n'avoir pas pris les mesures de nature à empêcher l'accident.
En outre, le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains a accordé 5 millions d'euros de dommages et intérêts aux victimes de la collision mortelle. La SNCF, RFF et l'employeur du chauffeur de car, la SAS Philippe Transports, sont condamnés à payer cette somme solidairement aux 232 parties civiles, ainsi que 567'000 euros de frais d'avocat. Pour la SAS Philippe Transports, cette somme est opposable à l'assureur Covea Fleet.
Homicide involontaire
Les trois prévenus étaient poursuivis pour homicide involontaire. Le 2 juin 2008, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève avait percuté un car scolaire à Allinges, tuant sept collégiens âgés de 11 à 13 ans et faisant 25 blessés.
Le chauffeur de car Jean-Jacques Prost avait été placé en détention provisoire pendant un mois en juin 2008. Une peine de 3 ans de prison, dont 18 mois ferme, avait été requise à son encontre durant le procès, qui s'est tenu du 3 au 12 avril.
Le procureur avait requis une amende de 300'000 euros (environ 368'000 francs) à l'encontre de la SNCF et de 150'000 euros (environ 184'000 francs) contre RFF.
Drame d'Allinges : le chauffeur du car, la SNCF et RFF condamnés
Cinq ans après le drame d'Allinges, en Haute-Savoie, et l'accident à un passage à niveau d'un train percutant un car transportant des collégiens, faisant sept morts une vingtaine de blessés, le tribunal de Thonon-les-Bains rend son jugement ce jeudi, après deux mois et demi de délibéré.
16H2O : Pas de décision d’appel encore de la part de RFF et de la SNCF, qui pour l’heure se donnent un délai de réflexion.
16H : Premières réactions : « Une justice exemplaire jusqu’au bout », relève avec émotion Patrick Baptendier, papa de Chloé et membre du bureau de l’association qui regroupe les parents des victimes « Sourires des Anges ». Il attend désormais un appel de Guillaume Pépy, patron de la SNCF, pour inviter l’association à participer aux prochaines commission de sécurité.
Maître Georges Rimondi s’est dit lui aussi pleinement satisfait, notamment pour la famille Jandin, dont il est le conseil. Il remarque la qualité des motivations du jugement qui devrait être un frein pour la SNCF et RFF pour interjeter appel. De concert avec Patrick Baptendier, il remarque qu’un « grand pas est fait ».
15H45 : Six victimes font l’objet d’une nouvelle expertise médico-légale, et sept autres, soit treize au total voient l’examen de leur indemnisation renvoyé à l’audience du 11 décembre prochain sur les intérêts civils.
Le décès d’Eric Jandin étant imputable aux fautes pénales, il entraîne la réparation de part de la SNCF, RFF et la société de transports. Sont alloués 30 000 € au titre de préjudice moral à son épouse. Et 30000 à chacune de ses filles.
15H24 : La SAS Philippe transports, employeur de Jean-Jacques Prost, est condamnée solidairement avec la SNCF et RFF à réparer les dommages causés par les infractions à hauteur de 5 millions d’euros pour 53 victimes constituées partie civile et leurs familles (232 parties civiles). S’ajoutent 567 000 euros de frais d’avocat pour l’ensemble des victimes
15H20 : Le caractère d’accident collectif est retenu par le tribunal, ce qui entraîne la reconnaissance d’un préjudice spécifique d’angoisse pour les victimes directes blessées ou décédées et d’un préjudice spécifique d’attente et d’inquiétude pour les victimes indirectes, c’est-à-dire les parents.Chacun des élèves blessés, avec ou sans ITT, se voit allouer une sommes forfaitaire de 50000 euros, les parents : 15000 euros au titre du préjudice spécifique d'attente, les frères ou sœurs : 5000 euros.
15H14 : Le lien de causalité indirect de RFF et de la SNCF avec le décès d’Eric Jandin est reconnu. Le suicide intervenu 45 jours après est un acte conscient mais irréfléchi, « en l’absence d’accident le 2 juin 2008, il ne se serait pas suicidé ». En conséquence, le chef d’homicide involontaire est retenu.
Compte tenu de leurs fautes respectives, RFF est condamnée à 400000 euros d’amende, SNCF pour notamment faute de négligence et manquement de sécurité est condamnée à la peine de 200000 euros d’amende. Peine complémentaire : la publication d'un extrait du jugement les concernant dans les quotidiens : Le Monde, Le Figaro et le Dauphiné Libéré.
15H : Les nombreuses traces de ripage auraient dû servir d’alerte sur la dangerosité du passage à niveau.
La SNCF n’a pas apprécié la dangerosité du passage à niveau, alors que, notamment, certains de ses agents le reconnaissaient. S’ajoutent les nombreuses traces de ripage. Il y a une carence pour RFF et la SNCF dans leur mission respective et une faute d'imprudence.
14H47 : Est relevée la mauvaise connaissance de l’état des passages à niveau de RFF « alors qu’une circulaire suffisait ». Pour autant, RFF et SNCF sont relaxées pour la non inscription du passage à niveau 68 sur la liste des passages à niveau préoccupants.
14H45 : "RFF et SNCF sont deux entités distinctes mais étroitement liées", relève le président du tribunal Benjamin Deparis. Il en résulte pour RFF une obligation de sécurité du réseau, même chose pour la SNCF. Le président donne lecture des fautes pénales reprochées à chacune d’elles. Il relève l’obligation légale de sécurité :"Elle se traduit sur le terrain par pas grand-chose jusqu’en 2007, du propre aveu (RFF)".
14H35 : Jean-Jacques Prost est déclaré coupable d’homicide involontaire par imprudence et maladresse, mais relaxé pour 4 des 6 chefs de l’ordonnance de renvoi. Sa responsabilité n’est pas engagée dans le décès de M Jandin qui s’est suicidé 45 jours plus tard. Il écope de deux ans de prison entièrement assortie de sursis et d'une interdiction de conduire durant 5 ans un véhicule de transport en commun.
14H15 : Premiers éléments du délibéré : Le passage à niveau 68, lieu de la collision, est déclaré en parfaite conformité technique et normative. Et est encore relevé le bon fonctionnement des installations. Néanmoins, sa particulière dangerosité est retenue, eu égard aux nombreux témoignages recueillis d’usagers de la route et des experts. Conclusion : « sa configuration pose problème ». Un passage à niveau dont la fréquentation a été réévaluée à 2900 véhicules jour, soit plus de 100000 par an. L'impossibilité pour un car de franchir le passage à niveau dans le temps de 8 secondes entre début d’abaissement des barrières et la fin, est surligné par le président.
Le tribunal a conclu que le passage à niveau est intrinsèquement dangereux : configuration, conception en courbe avec perte de priorité et virage en angle, environnement ferroviaire avec courbe à gauche à 125 mètres de visibilité pour le train, la position des feux, le délai de franchissement pour les véhicules longs et lourds.
13H45 : le président signale que le patron de la SNCF, Guillaume Pépy n’a, dans le cadre de cette affaire, pas adressé d’écrit au tribunal. Il avait au cours de l’audience refusé de se présenter.
13H39 : À l’issue de cinq ans d’instruction, dix jours de procès et deux mois de délibéré, le président du tribunal, Benjamin Deparis, va donner lecture du jugement de l’affaire dite d’Allinges, drame qui a coûté la vie à sept collégiens et fait vingt-cinq blessés dans une collision entre un bus scolaire et un TER au passage à niveau de Mésinges le 2 juin 2008. Les familles, parties civiles, prévenus et les avocats ont retrouvé leur place dans les salles dévolues. La lecture du délibéré devrait durer deux heures, selon les prévisions du président. Dans un premier temps le président a remercié les familles. Déclaration liminaire : les trois prévenus (le chauffeur du car, la SNCF et RFF) sont déclarés coupables et condamnés et le chauffeur ne retournera pas en prison.
Collision d’Allinges : le chauffeur du car condamné à 2 ans avec sursis
Le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains a condamné mercredi à des peines d’amende la SNCF et Réseau ferré de France (RFF) et à de la prison avec sursis le chauffeur de car de la collision mortelle d’Allinges (Haute-Savoie), dans laquelle sept collégiens avaient péri en 2008.
Condamnés pour homicides et blessures involontaires, la SNCF devra payer une amende de 200 000 euros et RFF de 400 000 euros.
Les deux sociétés sont condamnées pour n’avoir pas détecté la «particulière dangerosité du passage à niveau n°68» d’Allinges et n’avoir pas pris les mesures de nature à empêcher l’accident.
Le chauffeur de car, Jean-Jacques Prost, a lui été condamné à deux ans de prison avec sursis pour homicides et blessures involontaires «par imprudence et maladresse» pour avoir arrêté son car à deux reprises sur la voie ferrée, ce qui est à l’origine de l’accident.
Le président du tribunal, Benjamin Deparis, a salué les «déclarations effectuées avec courage et introspection» par le chauffeur durant le procès, qui s’est tenu du 3 au 12 avril.
Il a estimé que sa condamnation était une «juste réparation dans une vie de travail honnête et droite».
M. Prost a aussi été condamné à 5 ans d’interdiction de conduite d’un véhicule de transport en commun, même si «le tribunal a la conviction que M. Prost ne conduira plus jamais» un tel véhicule, a ajouté M. Deparis.
Enfin, la SNCF, RFF et l’employeur de M. Prost, la SAS Philippe Transports, sont condamnés à payer 5 millions d’euros de dommages et intérêts solidairement aux 232 parties civiles (53 victimes et leurs familles), ainsi que 567.000 euros de frais d’avocat.
Pour la SAS Philippe Transports, cette somme est opposable à l’assureur Covea Fleet.
Lors du procès, une peine de 3 ans de prison, dont 18 mois ferme, avait été requise à l’encontre de M. Prost.
Le procureur avait requis une amende de 300.000 euros à l’encontre de la SNCF et de 150.000 euros contre RFF pour leur «défaillance» dans la «détection du caractère dangereux du passage à niveau» d’Allinges.
Le 2 juin 2008, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève avait percuté un car scolaire à Allinges, tuant sept collégiens âgés de 11 à 13 ans et faisant 25 blessés.
La circulation des trains perturbée suite à un incident matériel à la Part-Dieu
Suite à un incident matériel survenu en gare de la Part-Dieu, la circulation des TER vers Saint-Étienne, Grenoble, Chambéry et Valence est actuellement perturbée.
Les perturbations concernent les trains express régionaux au départ de Lyon Part-Dieu.
Le terroriste Carlos condamné à la perpétuité en appel pour quatre attentats en France
La peine du Vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez a été assortie d'une période de sûreté de dix-huit ans, comme en première instance.
Carlos, figure du terrorisme international des années 70 et 80, a été condamné en appel, mercredi 26 juin, à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre attentats commis en France il y a trente ans. La peine du Vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez a été assortie d'une période de sûreté de dix-huit ans, comme en première instance. C'est la peine maximale encourue.
L'homme, âgé de 63 ans, est incarcéré en France depuis son arrestation au Soudan par la police française en août 1994. L'Allemande Christa Fröhlich, absente et jugée pour un seul de ces attentats est acquittée, comme en 2011.
La dangerosité du passage à niveau d'Allinges non détectée
Concernant RFF et la SNCF, le juge a commencé par parler de manquements en matière de surveillance de la sécurité des passages à niveau. Certes, le passage d'Allinges était en règle mais cela n'efface pas "la responsabilité pénale." Sa dangerosité n'avait pas été détectée et c'est là une "carence" des deux prévenus particulièrement pour RFF qui, selon le juge, a "commis une faute d'imprudence" en omettant cette détection.
Rails & Drailles Wrote:La dangerosité du passage à niveau d'Allinges non détectée
Concernant RFF et la SNCF, le juge a commencé par parler de manquements en matière de surveillance de la sécurité des passages à niveau. Certes, le passage d'Allinges était en règle mais cela n'efface pas "la responsabilité pénale." Sa dangerosité n'avait pas été détectée et c'est là une "carence" des deux prévenus particulièrement pour RFF qui, selon le juge, a "commis une faute d'imprudence" en omettant cette détection.
Après cela, RFF et SNCF n'ont plus qu'à ouvrir grand le parapluie et suspendre tout trafic sur les lignes conservant des PN, dangereux par nature. Après tout, c'est une manière de parvenir sans délai au réseau-noyau rêvé par certains.
Brayaud Wrote:Un point qui me choque également c'est que le responsable de la route (le département, ou l'état si route nationale) soit déchargé de toute responsabilité. Un PN c'est l'interface entre deux sous-sytèmes et le sous-sytème routier aurait pu/dû participer à la détection de dangerosité.
Drame d'Allinges : RFF se réserve le temps de la réflexion avant de décider d’un éventuel appel
"RFF prend acte de la décision du tribunal de la condamner à une amende de 400000 euros", relève dans un communiqué adressé cette nuit la direction générale. "RFF entend étudier précisément les motivations du jugement qui fondent la condamnation de l’entreprise en première instance, afin de décider s’il fera appel ou non." Et de poursuivre : "Les équipes de Réseau Ferré de France continueront de garder en mémoire le drame vécu par les victimes, leurs familles et leurs proches." Il est encore mentionné qu’au-delà de cette décision, RFF poursuivra ses efforts de prévention, ses investissements techniques et conserve l’objectif d’éviter au maximum les accidents routiers aux passages à niveau.
Brayaud Wrote:Un point qui me choque également c'est que le responsable de la route (le département, ou l'état si route nationale) soit déchargé de toute responsabilité. Un PN c'est l'interface entre deux sous-sytèmes et le sous-sytème routier aurait pu/dû participer à la détection de dangerosité.
François Wrote:Si la responsabilité du duo infernal ne fait aucun doute, le département aurait du très logiquement être condamné solidairement en sa qualité de gestionnaire de voierie.
A défaut de satisfaire, ce jugement met nos administrations devant leurs responsabilités. Espérons que cette décision soit confirmée en appel (et en cassation) afin que la jurisprudence impose une clarification des clefs de répartitions claires afin d’accélérer les travaux sur les PN dangereux.
Corbonod : un jeune automobiliste se tue en percutant un poteau SNCF
L’accident est survenu jeudi vers 21 heures. Un automobiliste qui roulait de Corbonod en direction de Seyssel a quitté la route, pour une raison inconnue et est allé s’écraser contre un poteau SNCF.
Les secours n’ont rien pu pour lui car il est mort sur le coup. Il avait 21 ans et était originaire de Corbonod.
Conséquences des inondations dans le Sud-Ouest
En raison d'inondations dans les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées, la circulation est totalement interrompue entre Pau et Lourdes pour plusieurs semaines.
Les TGV auront pour terminus ou partiront de Pau.
Des autocars de remplacement sont mis en place :
- Entre Pau et Tarbes : aucune perte de temps.
- Entre Pau et Lourdes : allongement du temps de parcours de 30 min à 1h environ.
Attention : La situation peut évoluer rapidement, merci de vous connecter régulièrement sur notre site pour prendre connaissance des évolutions. Les horaires des autocars au départ de Lourdes sont susceptibles d'être modifiés.
Tous les TGV attendent ces cars avant leur départ depuis la gare de Pau.
Une exception, le TGV 8561 (Tarbes 06h14 - Paris Montparnasse 12h39). Les passagers au départ de Lourdes empruntent le TER 872706 jusqu'à Toulouse puis le TGV 8510 Toulouse 9h04 / Paris 14h40.
Notez également des modifications pour les INTERCITÉS qui circulent dans ce secteur. Ils auront pour terminus exceptionnel Lourdes ou Pau.
Vol de câbles : gros retards à la SNCF
Un vol de câbles sur les lignes SNCF a impacté le trafic ferroviaire une partie de la journée, hier, entre Toulouse et Montréjeau. Vers 6 heures, les agents de la SNCF ont été informés que de nombreux câbles avaient été dérobés sur une centaine de mètres au niveau de Cazères-sur-Garonne. Aussitôt, les systèmes de signalisations sont tombés en panne à cet endroit. Aiguillages, passages à niveau… les systèmes élémentaires de sécurité ont été mis hors-service. Très rapidement, la SNCF a lancé une procédure stricte afin de ne courir aucun risque. «Des retards de 20 minutes à 2 heures ont été enregistrés toute la journée avec une moyenne de trente minutes, expliquait-on hier à la SNCF. À 17 heures, la situation était en voie de normalisation.» Les agents ont dû travailler toute la journée et procéder à des réparations câble par câble. «C’est un travail gigantesque. Pendant ce temps, les trains ont dû rouler au pas et s’arrêter devant chaque élément à risque.»
Insupportable pour les clients
Pour la SNCF, «ces situations sont insupportables tant pour nos clients que pour les agents. Tous les jours, les trafics de métaux impactent la circulation ferroviaire et induisent une mobilisation très importante des agents qui doivent, de plus, gérer les correspondances manquées et prendre en charge les voyageurs.»
Un important travail a été initié avec les militaires de la gendarmerie afin de lutter contre le fléau des vols de câbles sur les lignes SNCF. Régulièrement, un hélicoptère survole les voies. Plusieurs équipes de voleurs ont ainsi été prises en flagrant délit.
Hier, une dizaine de trains ont subi des retards.
Fuite de gaz sur la ligne Paris-Toulouse : le trafic a repris
En fin de matinée, le trafic des trains intercités a été interrompu sur la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse : un convoi de marchandises a été immobilisé dans le sens Sud-Nord en gare de Saint-Sulpice-Laurière (Haute-Vienne), en raison d'une micro-fuite détectée sur un wagon-citerne transportant un mélange de butane et de propane.
Les sapeurs-pompiers ont établi un périmètre de sécurité et installé un dispositif hydraulique sur la citerne défectueuse. Un expert des produits dangereux de la SNCF, basé à Bordeaux, est arrivé sur place en début d'après-midi. L'incident n'a pas nécessité l'évacuation des riverains de la gare.
Le trafic a pu reprendre vers 15h15.
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