Une opération de comptage à bord des Péribus va avoir lieu le mardi 31 janvier par Objectif Terrain

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Périgueux passe ses transports en régie
Après Nice et Cannes, voilà Périgueux. Ce réseau vient, d’après nos informations, de déclarer infructueuse une procédure de délégation de service public pour choisir d’administrer ses transports en régie. Le syndicat mixte Péribus, composé de la Communauté d’agglomération périgourdine (CAP) et de la commune de Boulazac, a décidé de gérer ses transports (77 agents, 54 bus, 222 km de lignes et 2, 2 millions de voyages par an) en interne, sous la forme d’un Epic. La décision doit être entérinée par une délibération mise au vote le 9 novembre. Ni Veolia-Transdev (VTD), le sortant, ni RATP Dev n’auront su convaincre les élus périgourdins de retenir leur offre pour exploiter le réseau. Le contrat de VTD devrait être prolongé de six mois jusqu’au 1er juillet 2013, pour donner à la régie le temps de se mettre en place.
Périgueux en route vers la régie
Les élus du syndicat mixte des transports de Périgueux ont voté le 16 novembre 2012 l'abandon de la procédure de délégation de service public du réseau urbain Péribus. Dans quinze jours ils devront faire le choix du mode de gestion : régie directe ou Epic, ou bien SPL.
Comme prévu les élus de l'agglomération de Périgueux ont voté, vendredi 16 novembre à la majorité (12 voix pour et 2 abstentions), l'abandon de la délégation de service public du réseau de transport urbain Péribus. Ces mêmes élus se retrouveront le 30 novembre pour choisir le type de gestion directe qu'ils souhaitent, régie ou Société publique locale (SPL).
Selon toute vraisemblance le choix se portera sur une Régie de type Epic (Établissement public industriel et commercial).
La précédente DSP, confiée à la société Gonthier Nouhaud associée à Veolia Trandev, arrivait à échéance fin 2012. Un appel d'offres pour son renouvellement avait été lancé début 2012, en même temps qu'un étude sur la possibilité de créer une régie publique. Les réponses de l'opérateur sortant et de RATP Transdev, les deux candidats en lice, n'ayant pas satisfait le syndicat mixte ce dernier opte donc pour la gestion directe. La DSP actuelle devrait être prolongée par avenant jusqu'en juillet 2013 le temps de mettre en place la régie.
Dans un communiqué l'association Agir qui se félicite de ce changement de cap, souligne que depuis "2005, 100% des réseaux qui ont changé de mode de gestion l'ont fait en faveur de la gestion directe, régie ou SPL". Soit 20 réseaux dans 13 agglomérations et 7 départements.
Et si le bus était gratuit à Périgueux ?
L’adjoint au maire, Vianney Le Vacon, et des élus Verts vont défendre l’accès libre aux transports ce vendredi lors du Conseil communautaire.
Avec la gratuité, les Périgourdins privilégieraient-ils le bus ? Les usagers sont partagés.
Plus besoin de prendre de ticket en montant dans le bus, plus de contrôleurs pour vérifier que vous l’avez bien composté. Une utopie ? Peut-être pas. En tout cas, le sujet sera débattu aujourd’hui par les maires réunis en Conseil communautaire de l’Agglomération périgourdine.
L’élu communiste adjoint au maire de Périgueux Vianney Le Vacon, les élus Verts Francis Cortèz (conseiller municipal à Coulounieix-Chamiers) et Olivier Georgiadès (conseiller municipal à Trélissac), défendront la gratuité dans les transports en commun de l’agglomération.
Premier argument : cela se fait ailleurs. Ils citent les exemples d’« Aubagne, Castres ou encore Châteauroux ». Vianney Le Vacon met en avant « l’intérêt social » : « Ce serait la suite logique de la récente mise en régie de Péribus. » Il rappelle aussi que la gratuité profiterait aux « scolaires et aux retraités », qui sont les usagers principaux des bus de l’agglomération. «La gratuité se justifie d’autant plus quand on sait que 30% de la population de Périgueux vit en dessous du seuil de pauvreté », avance l’élu périgourdin. « Avec la hausse du prix de l’essence et le projet de remonter les taxes sur le diesel, les gens ont de plus en plus besoin d’alternatives. »
Inciter à laisser la voiture
Les défenseurs de la gratuité voient aussi l’intérêt « environnemental », puisque l’objectif est d’inciter les Périgourdins à laisser leur voiture au profit du bus.
Ils ont cependant conscience que l’argument financier leur sera opposé. Et ils ont déjà sorti les calculettes. « Nous estimons le coût de la gratuité à
1,4 million d’euros. » Cela pourrait être financé, selon eux, en partie par « le versement transport ». C’est une taxe versée par les entreprises aux agglomérations.
Celle-ci pourrait être augmentée dans la future Agglomération élargie, à partir de 2016, assure Vianney Le Vacon. « À cette date, l’agglo devrait obtenir le label ‘‘tourisme’’. Cela donne légalement le droit de percevoir un versement transport plus élevé. Il ne resterait que 200 à 300000 euros à trouver », explique l’élu.
Une question de « choix »
« On va nous parler des impôts qui augmentent. D’accord, mais de combien ? On veut des chiffres ! » Et d’exhorter le président de l’Agglomération, Claude Bérit-Debat, et les autres maires à faire des choix. « On nous dit qu’il n’y a pas d’argent, mais on nous parle aussi de 100 millions d’euros pour la ligne TGV Limoges-Périgueux, ou encore de 15 millions pour un pont au sud de Périgueux… »
Est-ce que cette gratuité inciterait réellement les usagers à prendre le bus plus souvent ? Les avis sont mitigés, d’autant que le prix de l’abonnement (25 euros en tarif plein ; le ticket à l’unité coûte 1,25 euro) est dégressif en fonction des revenus.
Les trois défenseurs de la mesure ne sont pas dupes. C’est aussi un moyen pour eux de relancer le débat sur le plan de déplacements urbains, sorte de serpent de mer dans l’Agglomération périgourdine qui, après huit ans de réflexion, ne se concrétise toujours pas.
Vianney Le Vacon voit plus loin : les municipales de 2014. L’adjoint communiste à la mairie de Périgueux aimerait que la question s’immisce dans la campagne électorale. D’autant que « le sondage de la mairie de Périgueux le montre : les déplacements sont une préoccupation majeure des habitants », argumente-t-il. Il prévient : « Nous n’en resterons pas au débat entre élus. Nous allons interpeller les citoyens dans les semaines et les mois à venir. »
Péribus restera Péribus
Au 1er juillet, le gestionnaire des bus de l’agglomération passera en régie. C’est un Epic, établissement public industriel et commercial qui gérera le réseau : jusqu’au 31 décembre, ce sera pour le compte du syndicat mixte (CAP plus Boulazac) et à partir du 1er janvier 2014 pour la nouvelle agglomération. Mais les élus ont décidé de conserver le nom de Péribus pour la nouvelle structure. L’Epic Péribus a déjà son directeur qui arrive de La Rochelle : Ronan Goalem.
Neuf élus siègeront dans cette nouvelle structure : Michel Moyrand, Richard Bourgeois, Jean-Pierre Roussarie, Michel Testut, Christian Lecomte, Jean-François Pinson, Olivier Georgiades, Élisabeth Patriat et Bernard Peyrouny. Deux représentants du personnel et un de l’UFC Que Choisir complèteront le conseil d’administration. Le président sera désigné parmi eux.
Mais cette composition changera à la fin de l’année pour intégrer des représentants des nouvelles communes.
Plan de déplacements urbains : l’heure du choix dans l'agglomération périgourdine
Annoncé depuis sept ans, le plan de déplacements urbains est enfin ouvert à l’enquête publique. Au menu, les réflexions sur la navette ferroviaire, les couloirs de bus, les vélos, les ponts…
L’un des défis du plan de déplacements urbains sera de créer des couloirs pour que les bus arrivent à circuler malgré les embouteillages
Les problèmes de déplacement et de circulation sont parmi ceux qui alimentent le plus les conversations quotidiennes dans l’agglomération de Périgueux, comme partout ailleurs. Avec le nombre de voitures qui augmente chaque année, il y a forcément des questions à se poser sur leur place dans les villes. Ce que l’on peut véritablement appeler des choix politiques.
Depuis 2005, l’agglomération périgourdine réfléchit à ce sujet avec la réalisation d’un PDU, plan de déplacements urbains. De discussions en études innombrables, d’enquêtes de terrains en réunions publiques, ce document de référence arrive enfin en enquête publique. Le temps administratif n’est pas celui du quotidien des citoyens, qui sont souvent englués dans les embouteillages et ne sont pas réellement incités à utiliser d’autres moyens de transport.
Couloirs réservés aux bus
La base de ce plan sera donc la navette ferroviaire entre Saint-Astier et Niversac, réalisée grâce aux trains TER cadencés et renforcés. C’est du ressort de la Région, avec la participation de la Communauté d’agglomération périgourdine (CAP) pour réaliser les nouvelles haltes. Le projet, qui devait débuter en 2011, a déjà pris du retard à cause de problèmes de livraison de nouvelles rames de trains. Rien ne se fera avant l’an prochain.
Le réseau Péribus a déjà été remodelé avec une grande boucle plus efficace et une ligne nord-sud (hôpital - pôle interconsulaire). Mais pour rendre ces bus plus attractifs, il faudra améliorer leur vitesse et leurs fréquences. Seule solution, la réalisation de couloirs de bus réservés. En langage technocratique, on appelle ça des BHNS, bus à haut niveau de service. Les premiers étaient prévus pour 2012. On en verra peut-être un morceau d’ici la fin de l’année vers l’avenue Grandou à Trélissac.
Une boîte à outils
Pour reprendre une expression à la mode, le PDU est une grande « boite à outils » destinée à améliorer le quotidien dans cette agglomération compliquée, où il faut tenir compte de la rivière, des collines, des voies ferrées et d’artères étroites. Il étudie aussi la construction de nouveaux ponts : à l’Arsault, entre les Maurilloux et la rue des Prés aux Mondoux (refusé par les élus de Trélissac), ainsi qu’entre le Bas-Chamiers et Périgueux (depuis la voie des Stades ou le Gour-de-l’Arche). Le plan a également étudié des déviations aux abords de l’agglomération pour limiter le transit.
70 millions d’ici 2020
Ce sont, enfin, des pistes cyclables à développer pour inciter aux transports qualifiés de « doux », sans risquer sa vie à chaque coin de rue, et des réflexions sur le stationnement, avec notamment la création de parcs relais à l’extérieur. Pour l’instant, il n’existe que celui du Pont du Cerf à Cré@vallée.
Une grande messe en mai 2010 évoquait la réalisation de ce plan à l’échéance 2020 pour un montant de 70 millions d’euros. Il y a un an, une réunion publique, à Périgueux, reprenait ces données. L’enquête désormais ouverte amènera son inévitable lot de contradicteurs et d’opposants. Bref, de quoi risquer encore de bloquer les réalisations. Sans oublier les financements à trouver.
Le plus difficile sera peut-être de changer les habitudes de déplacement. On a vu les oppositions lors du lancement de Cœur piéton. L’exemple de la navette électrique et gratuite du centre de Périgueux, qui circule quasiment toujours vide les jours de marché, est aussi révélateur. La hausse continue du prix des carburants devrait faire doucement évoluer les mentalités.
Ensuite, ce sera une affaire de choix politiques forts, qui devront trancher entre des conservatismes souvent teintés de populisme et la vision d’une ville plus écologique mais différente.
Les six grands objectifs du plan
Le plan étudié depuis des années et soumis à l’enquête publique vise six objectifs bien distincts afin de pouvoir agir sur les déplacements dans l’agglomération. On retrouve tout ceci en détail sur le document du PDU, dans les permanences et sur Internet.
1) Les bus et la navette ferroviaire. C’est la partie lourde du plan, avec le renforcement des TER, qui feront office de navettes ferroviaires. Le réseau de bus est organisé tout autour des haltes, avec un grand huit optimisé (notamment par des couloirs) et une navette électrique pour le centre-ville (déjà en service), du transport à la demande en périphérie, des tarifs homogénéisés, un pôle central pour les bus et la création de parkings relais en périphérie.
2) Les modes doux. Des pistes cyclables avec des stationnements pour les vélos et une charte pour les cyclistes et les piétons.
3) Équilibrer la circulation. La réglementation d’accès aux différentes voies permet d’organiser différemment la circulation. Cette réflexion passe aussi par la réalisation de nouveaux ponts (Arsault, Bas-Chamiers) et d’itinéraires de déviation à l’extérieur, pour éviter le transit en ville.
4) Le stationnement. La réflexion porte sur la mise en place de zones bleues (en cours), des tarifs des différents parkings, d’un tarif résidentiel pour les habitants du centre-ville. Elle tient aussi compte de la multiplication des voitures électriques, avec des emplacements de bornes de recharge.
5) Changer les habitudes. Incitation au covoiturage et à des plans de déplacements dans les entreprises et établissements scolaires.
6) L’étalement urbain. Ce dernier point devrait presque être le premier. On attend aussi depuis des années sur l’agglomération la mise en place d’un Scot, un schéma de cohérence territoriale, qui envisage l’urbanisation à l’échelle du bassin de vie. Plus les distances s’allongent entre le domicile et le travail, plus on utilise sa voiture.
Cyrilbrux Wrote:Très bonne initiative de la part du réseau ! Enfin un réseau qui communique avec ces usagers
Cyrilbrux Wrote:Cela fait partie de la vie d'avoir des critiques, tantôt positives, tantôt négatives. Cela peut servir aux plus jeunes de pouvoir communiquer et de donner leurs différents avis sur certains horaires, certaines lignes. Qui ne tente rien à rien
Ferrovi-Pat Wrote:Bonjour,Cyrilbrux Wrote:Très bonne initiative de la part du réseau ! Enfin un réseau qui communique avec ces usagers
Certes... Mais dans quel but et avec quel(s) effet(s) ?
J'espère que cette initiative ne servira pas de déversoir à frustrations et autres imbécillités totalement vides.
Patrick
Hansi93 Wrote:Bonsoir à tous,
Afin d'essayer d'établir un état de parc à partir de toutes ces infos, je vous propose une liste de 64 véhicules dans laquelle 5 véhicules doivent disparaitre...
D'avance, un grand merci à tous ceux qui feront avancer le schmilblick !
Parc PERIBUS
19 minibus, soit :
- 10 Master 832 à 841,
- 8 Noventis dont les 823, 826, 827, 830, 831,
- 1 Oreos-2X (BY-817-KM)
16 midibus, soit :
-1 GX77H 694,
- 9 A508 691, 692, 695 à 698, 701 à 703,
- 1 A308-L 704,
- 2 new-A308-L 708, 709,
- 3 GX117 705 à 707
29 standards, soit :
- 3 A600 680, 682, 683,
- 1 GX317 601,
- 4 A320 684 à 687,
- 2 new-A320 688, 689,
- 2 new-A330 602, 603,
- 16 Citelis-12 605 à 620,
- 1 Lion's-City 604
aoc Wrote:2 nouvelle bus citelis 12 suplements 619 et 620 immatriculations " CY-XXX-XX "
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