Accidents et incidents : sujet unique

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Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 09 Avr 2013 20:46

lemessager.fr, 9 avril
Drame d'Allinges : parents et enfants accusent la SNCF, mais Guillaume Pepy ne veut toujours pas venir

Guillaume Pepy ne viendra pas, sauf si le tribunal le lui ordonne.

Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, ne viendra pas de son propre chef.

La SNCF, mise en examen avec RFF et le chauffeur du car dans le procès du drame d'Allinges, a pourtant été régulièrement montrée du doigt par les parties civiles qui ont pris la parole au cours du procès du drame d'Allinges, au tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie).

Le père d’Astou Ciss s’en est par exemple pris à l’entreprise ferroviaire : « Les raisons budgétaires ne peuvent pas justifier que des moyens nécessaires ne soient pas alloués à la sécurité. L’erreur est humaine mais intelligemment appliquée la technique permet de réduire les risques. A l’autre bout du monde, on est instantanément informé d’une intrusion à notre domicile. Comment un conducteur de train ne peut pas savoir qu’il y a quelque chose sur un passage à niveau ? C’est du niveau d’un étudiant en automatisme ! Au-delà des excuses d’usages, nous attendons que des actes soient posés. J’attends que ce type de collision devienne impossible. »

A la suite de ces nombreuses accusation de la SNCF et de RFF, le président du tribunal a souhaité rappeler que les deux directrices régionales des entreprises publiques présentes ici n’étaient pas personnellement mises en cause. « Je demande à ce qu'il n'y ait pas d'invectives à l'attention des représentantes de la SNCF et de RFF », a réclamé Benjamin Deparis.

« J’ai peur qu’il y ait une neuvième victime »
De nouveaux jeunes se sont ensuite exprimés ce mardi matin. Tous ont raconté le drame avec leurs mots, souvent avec des sanglots.
Quelques-uns ont encore eu des mots de sympathie à l’attention du chauffeur mis en examen.

Ainsi, Guillaume Chaput s’est-il inquiété pour Jean-Jacques Prost : « M. Prost, bien sûr il est responsable. Mais il a aussi été victime. Il a eu le même traumatisme que nous. Et en plus il a la culpabilité. Il faut le juger relativement bas. J'ai peur qu'après ce procès il y ait une neuvième victime », a dit Guillaume avant d’éclater en sanglot pendant que M. Prost

Ce mardi après-midi, les parents des enfants décédés se succèdent à la barre.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Just ... 2035.shtml

Drame d'Allinges : « C'est le dernier ‘'Maman'' que j'ai entendu », raconte la mère de Yannis

Les parents des enfants décédés se sont succédé à la barre cet après-midi.

La cinquième journée du procès du drame d'Allinges a été une nouvelle fois chargée d'émotion. Cet mardi 9 avril après-midi, les parents des sept enfants décédés sont venus devant les juges du tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) raconter leur journée du 2 juin 2008.

Le regard vide, tous ont expliqué, avec leurs mots, comment ils avaient appris l’accident puis, sans trop y croire, la mort de leur enfant.

Arrivé à la barre, le père de Natacha Pinget a eu quelques mots avant de se taire : « Je ne sais pas ce qu’on peut dire quand on a perdu sa fille. »

Le père de Léa Duchamp a affirmé qu’à la maison ils avaient « mis deux ans à toucher sa chambre, son pyjama ». « On pensait toujours qu'elle reviendrait », a-t-il expliqué aux côtés de son épouse.

Mme Favre, la maman de Fanny, a eu le courage de partager quelques mots : « Il y a 4 ans, on fondait une famille. Aujourd'hui je n'ai plus rien » (son mari est décédé fin 2012, ndlr).

« Je me sens plus proche de Tom que des vivants »
« Je repense au chauffeur qui disait "j'ai tué vos enfants, j'ai tué vos enfants...". Il n'y est pour rien », a tenu à préciser la père de Tom Houdebert avant d’exhorter la SNCF et RFF « à faire quelque chose ». « Une personne à mi-temps, en France, pour s’occuper de la sécurité des passages à niveau, c'est ignoble ! »
Son épouse a livré de son côté avoir « pris beaucoup de distance par rapport à la vie. Je me sens en survie, plus proche de Tom que des vivants ».

Valérie Pieve, la maman de Yannis, son fils unique, a raconté : « Il ne voulait pas aller à la sortie ; il m’a dit “Non Maman”. C’est le dernier “Maman” que j’ai entendu. C’est dur pour une femme devenue mère de ne plus entendre ce mot de cinq lettres: “Maman”… »

Éric Jandin était « déconnecté de la vie »
La journée s’est terminée par le témoignage de l’épouse d’Eric Jandin le professeur qui s’est suicidé 46 jours après le drame. Pour Patricia Jandin, son mari a commencé à aller mal dès le 2 juin : « Il a dû reconnaître les corps alors qu’il avait peur du sang. A la maison, il était plus ce qu’il était : à la fête des pères, il a dit : “Je ne peux pas prendre ton cadeau”, car les autres papas ne pouvaient plus le faire… Il s’est vite déconnecté de la vie. Il avait perdu 8 kg. Il a tout le temps demandé pardon. Il a dit “ils m’ont fait confiance, je ne les ai pas tous ramenés. »

Demain, mercredi 10 avril, le tribunal se déplacera sur les lieux du drame. Seuls sont autorisés à se rendre sur place les parties civiles et leurs avocats, ainsi que les prévenus et la presse. Il ne s'agit pas d'une reconstitution mais d'un simple déplacement sur les lieux.

La fin des débats aura lieu vendredi 12 avril.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Just ... 2093.shtml

Le reportage de TV8 Mont-Blanc http://lejt.tv8montblanc.com/Proces-du- ... v6475.html

ledauphine.com, 9 avril
Procès d'Allinges : les témoignages se poursuivent, la salle d'audience est en pleurs

La 5eme journée du procès du drame d’Allinges (7 morts dans la collision entre un TER et un car le 2 juin 2008) a commencé aujourd’hui avec le témoignage des adolescents blessés dans l’accident et des familles dont celles qui ont perdu un enfant.

17H15 : L’association "Sourire des anges", qui regroupe des familles des victimes, est appelée à la barre par le président. « Qui est responsable de la sécurité des passages à niveau ? Nous devons avoir une réponse claire à cette question. Cette catastrophe nous dépasse et nous voulons qu’elle ne se reproduise jamais » clame l’un de ses représentants. L’avocat de RFF, mis en examen dans cette affaire, précise qu’il ne prendra pas la parole aujourd’hui, journée réservée aux familles et aux victimes. Fin de séance de cette 5e journée du procès du drame d’Allinges. Demain matin, le tribunal se rendra notamment sur les lieux du drame. L’après-midi commenceront les premières plaidoiries.

17 HEURES : Patricia Jandin, l’épouse de Éric, le professeur accompagnateur qui s’est suicidé après le drame, est à la barre du tribunal. Le président Benjamin Deparis lui donne la parole. « C’était un homme gai et optimiste, proche de la nature, très rigoureux dans le travail. Il aimait faire des sorties car il disait que c’était sur le terrain que l’on apprenait. Le 2 juin fut un séisme. Il a vu l’horreur. On lui a mis l’étiquette de responsable, on lui a demandé de s’expliquer et c’est normal. Et sa culpabilité est arrivée très vite. J’ai retrouvé un mari tout petit , pourtant il mesurait 1m87 ! Il n’avait plus de regard, c’était le vide. Il ne pouvait plus prendre ses propres enfants dans ses bras. Il vivait en sursis, il fallait qu’il aille au collège, voir les élèves, consoler les parents. Il fallait qu’il termine sa mission au collège. Il a perdu 8 kg en 15 jours . Il s’est déconnecté de la vie très vite. Il se sentait coupable, il demandait le pardon tout le temps. Il serait là aujourd’hui, il serait fier d’entendre ses élèves ».

16H15 : Le témoignage des familles des enfants décédés dans le drame d’Allinges continue. Insoutenable. On pleure beaucoup dans la salle d’audience. Chaque père, chaque mère évoque ce qu’il a vécu ce jour là et décrit la personnalité de l’enfant disparu. Chacun avec ses mots mais toujours en exprimant la même intense douleur.

La mère de Yannis Charvet entend encore son fils unique lui dire pour la dernière fois « maman » avant de partir prendre le car.

La maman de Natacha Pinget parle du moment où on lui a annoncé la mort de sa fille : « J’ai cru que l’on m’arrachait le cœur. Cette douleur est toujours aussi forte. Je ne vis plus, je survis. Je pense aussi aux amis, aux jeunes qui ont connu ce drame. Ils ont perdu « leur meilleur ami pour la vie » comme on dit à cet âge. Je pense aussi douleur des frères et sœurs, à leur douleur cachée quelquefois. »
Le père de Natacha : « c’est difficile de parler de la mort de sa fille. On est en grande colère. On a envie de tout casser mais il faut pas… ».

La famille de Timothée Choukroun est venue témoigner au complet devant le tribunal. « On est des survivants. Il y a une partie de nous qui est partie ».

La mère de Benoit Cheyrouse se dit « mutilée de l’intérieur ».

« On a mis deux ans à toucher à la chambre de notre fille. On pensait qu’elle reviendrait un jour » témoigne le père de Léa Duchamp. « Et je voudrai aussi demander à la SNCF pourquoi en matière de sécurité l’entreprise a aussi peu progressé contrairement à l’automobile. »

15 HEURES : L’audience reprend avec le témoignage des familles qui ont perdu un enfant. C’est la mère de Fanny Favre (13 ans) qui commence cette douloureuse après-midi. « J’avais une famille, je n’ai plus rien (son mari est décédé depuis, on peut écrire mort de chagrin). Fanny était une jeune fille adoptée au Vietnam, douée en ski et surtout en équitation. Elle a appris la veille de sa mort qu’elle était qualifiée pour les championnats de France. « J’attends une seule chose : que le passage à niveau soit supprimé. Pour finir je veux laisser un message à tout le monde : vous êtes vivant alors profitez de la vie. »

La maman de Tom Houdebert : « Pour moi mon enfant était en sécurité en sortie scolaire. J’ai l’ai revu dans son cercueil. Je n’ai pas pu prendre soin de mon fils, j’aurai voulu le prendre dans mes bras. J’ai été en état de choc pendant des mois. Aujourd’hui, je suis en survie. J’ai beaucoup de colère en moi surtout quand j’ai appris que l’accident aurait pu être évité ».
Le père de Tom accuse la SNCF et RFF de ne pas avoir fait le nécessaire pour assurer la sécurité des usagers. « Quand on vous annonce que votre enfant est mort, on n’y croit pas. C’est la fin de quelque chose. Notre enfant ne grandira plus jamais. J’aimerais que tous ses enfants ne soient pas morts pour rien». D.C.

12 HEURES. Témoignages de Marion Dessainte, Amandine Omont, Tanguy Siam, Luc Verbrugge et Irène Chabert. Marion ne veut pas s’exprimer devant le tribunal sur les faits, encore très choquée par l’accident et la mort dans l’accident de son copain Tom Houdebert. « Ça reste du domaine de la vie privée ». Amandine a vu le train arriver. Elle ne peut plus prendre le train et ne supporte plus la vue de baies vitrées. Je ne peux pas passer mon permis de conduire, j’ai trop peur. »

Tanguy est resté renfermé sur lui-même pendant de nombreux mois. La mort de Tom lui est insupportable. Il garde encore avec lui toutes les affaires qu’il avait avec lui le jour du drame. Il lit une lettre devant le tribunal : « Je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai vu le train. J’ai cru que j’allais mourir et j’ai pensé à ma mère et ma famille. Je suis tombé sur Marion et je n’oublierai jamais son regard après le choc. » Tanguy a été suivi par des psychologues pendant trois ans. Il s’est fait faire un tatouage sur le bras « qui représente les cicatrices que je n’ai pas. Je me demande aujourd’hui pourquoi je ne suis pas à la place de mes amis qui sont partis. »
Sa mère témoigne : « Je n’oublierai jamais le regard des parents qui avaient perdu leur enfant et qui ne le savaient pas encore. »

Luc : «J’attends des réponses et j’espère comprendre ce qui s’est pas passé. Pour l’instant je trouve que RFF et la SNCF se rejettent la responsabilité et c’est frustrant. Je leur demande d’être courageux comme on l’a été. »

La maman d’Irène dénonce que rien n’a été fait pour la sécurité du passage à niveau. « On a juste sorti le lendemain un panneau du placard qui interdit la circulation aux cars et aux camions. Aujourd’hui nous nous sentons encore en danger ».

11H30 : Témoignage de Guillaume Chaput qui était avec son frère Anthony dans le car. « Je me souviens d’abord des pleurs et des cris de détresse. Je n’ai pas réalisé tout de suite. Dès que j’ai vu un copain le visage en sang, j’ai compris la gravité des faits. Je me souviendrai toujours aussi de ce brancard sur lequel reposait un corps recouvert d’un drap blanc avec une basket qui dépassait ».
« Je tiens aussi à parler d’Eric Jandin (NDLR : l’enseignant organisateur de la sortie qui s’est donné la mort quelques semaines après l’accident). Il était passionné par son travail et très impliqué. La dernière fois que je l’ai vu, il ne parlait presque plus. J’ai l’impression qu’il avait perdu de cette passion. J’ai été beaucoup affecté par sa mort. Aujourd’hui j’ai moi aussi une passion pour l’histoire-géographie. Je veux remercier Éric Jandin de me l’avoir transmise. Enfin, sur les responsabilités, si le chauffeur a commis des fautes, il ne faudrait pas non plus qu’il soit la neuvième victime de cet accident. Quant à la SNCF et à RFF, je ne comprends pas que ces deux grandes entreprises consacrent principalement leurs investissements à réaliser des lignes où les TGV peuvent rouler à 500 km/h ou encore à lancer des trains "low cost" et non pas à se pencher vraiment sur la sécurité des passages à niveau. Faut-il attendre qu’il y ait encore des morts pour réaliser ces travaux ? »

10H15 : Témoignage du père d'Astou Ciss, gravement blessée à la tête et transférée à l’hôpital de Genève. Ce parent de victime accuse. « Il est impensable qu’il n’y ait pas de coordination entre la SNCF et RFF. Les restrictions budgétaires ne doivent pas servir d’excuse. Comment est-il possible qu’un conducteur de train ne soit pas au courant d’un obstacle sur une voie ferré au regard du niveau de la technologie aujourd’hui ? C’est pourtant à la portée de n’importe quel étudiant en informatique ! J’attends de ce procès la reconnaissance des responsabilités de chacun et l’assurance que cette collision soit à l’avenir impossible. » Au-delà des reproches, le père d'Astou Ciss se souvient que sa fille a eu une prémonition le jour du drame et ne voulait pas se rendre à la sortie scolaire… La mère d'Astou, médecin, décrit les conséquences physiques et morales de cet accident sur sa fille. « Elle s’est projetée dans l’avenir et je crois que c’est cela qui l’a sauvée».

9H30 : Le témoignage d’une maman d’une victime. J’entends encore Marion au téléphone : « Maman il y a du sang partout. » Pour les familles c’était difficile de ne pas savoir où étaient leurs enfants. « Perdre un enfant et un copain c’est terrible. A 12 ans, on n’est pas prêt à souffrir dans sa chair. Aujourd’hui, je suis surprise de voir la réaction de certains avocats qui lèvent les yeux au ciel quand un enfant évoque des points de sutures. Il a aussi les parents qui ont vu leur enfant blessé et n’osent pas parler par respect pour ceux dont le leur a disparu. »

C’est ensuite le témoignage de Linda Hamdouche, la victime la plus gravement blessée. Transférée à Annecy dans un état critique (7 jours en réanimation). Elle a été gravement polytraumatisée. Le président décrit ses souffrances et les multiples séquelles sur son corps dont de nombreuses cicatrices. Le traumatisme moral est aussi très important. Silence pesant dans la salle, quand la maman de Linda explique que sa fille a poussé un cri d’horreur en apprenant la mort de deux de ses copines. « Linda me laissait des mots qui disait « Pourquoi les autres, pourquoi pas moi. J’ai eu peur qu’elle passe à l’acte ».

Un malaise dans la salle provoque une suspension de séance. Précisons que le chauffeur a aussi été victime d’un malaise, hier après-midi. Il a passé la nuit à l’hôpital et, selon son souhait, devrait rejoindre le tribunal dans la matinée.

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... s-continue

AFP, 9 mars
Le chauffeur de car hospitalisé après un malaise

Il avait déjà fait un premier malaise lundi après-midi puis était revenu assister aux auditions peu après.

Le chauffeur du car qui avait été percuté par un TER en 2008 (sept collégiens tués) à Allinges (Haute-Savoie), a été hospitalisé lundi soir au quatrième jour de son procès en correctionnelle, a-t-on appris mardi auprès de son avocat.

«Il a eu une sorte de crise d’angoisse à la suite des témoignages des enfants. C’était un flot qu’il n’a pas su gérer», a déclaré à un correspondant de l’AFP Me Adrien-Charles Dana.

Le chauffeur est poursuivi pour homicide involontaire devant le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains, aux côtés de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF).

Lundi, plusieurs victimes qui étaient à bord du car au moment de l’accident ont exprimé leur pardon à au chauffeur, le qualifiant parfois de "victime".

«Les témoignages des enfants, ça lui est tombé dessus», a expliqué son avocat, indiquant que son client s’était plutôt préparé "à subir des critiques négatives". Ce dernier n’était pas présent mardi matin à l’ouverture de l’audience mais est revenu au tribunal en milieu de matinée malgré une dispense des médecins.

Il a passé la nuit à l’hôpital en observation.

Vendredi, il avait déclaré qu’il aurait préféré mourir avec les collégiens "plutôt que d’être là aujourd’hui", avant d’éclater en sanglots. « Le plus terrible pour moi, c’est que j’aurais pu faire quelque chose (...). C’est ça qui me ronge aujourd’hui», avait-il dit.

Le 2 juin 2008, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève avait percuté son car scolaire, tuant sept collégiens âgés de 11 à 13 ans et faisant 25 blessés. Le procès doit s’achever le 12 avril.

La Dépêche du Midi, 9 avril
Lannemezan. L'automobiliste roule sur la voie et fait dérailler le train de Toulouse

«Cela s'est passé en une seconde et demie», confie cet automobiliste d'Avezac. Le 22 juillet dernier, vers 4h30, alors qu'il voulait aller à la gare de Lannemezan, il a tourné trop tôt et a mis sa voiture sur les rails de la voie ferrée. Il a roulé une vingtaine de mètres, a tenté de s'en extirper mais le véhicule s'est coincé sur la voie. Par chance pour lui, il n'y avait pas de train qui arrivait à ce moment-là. Il est sorti de son véhicule, a allumé les feux de sa voiture et a appelé les secours. Pas assez tôt toutefois pour éviter la collision avec le train qui arrivait de Toulouse. Le train a traîné la voiture sur 300 m et a déraillé. Le train était vide de passagers, mais le conducteur a été blessé et choqué. Il a eu un mois d'arrêt de travail. La facture des dégâts se monte à 180.000€ pour la SNCF qui demande réparation de son préjudice devant le tribunal.

L'automobiliste avait 1,34 g d'alcool dans le sang. «Que vous est-il arrivé pour boire ?», interroge la présidente Élisabeth Gadoullet. «J'étais au festival d'Avezac. Cela a été diffus. J'ai consommé de l'alcool au fil de la journée, de stand en stand. à aucun moment, je me suis senti fatigué». Bref, il n'a pas senti venir l'alcoolisation. La présidente le coupe : «Si vous n'aviez pas été alcoolisé, vous auriez vu la voie ferrée». Il explique que l'endroit est mal éclairé et que c'est allé vite. «Je travaillais de nuit à l'époque. J'avais le rythme. Je me sentais capable de conduire. C'était une erreur».

Me Candice François, avocate de la SNCF et du conducteur de train, relève «l'inconséquence» de l'automobiliste. Elle requiert une expertise médicale pour le conducteur.

Remettant au goût du jour un slogan de la prévention routière, la substitut du procureur rappelle au prévenu que «si on boit, on ne conduit pas. On choisit». Et elle ajoute : «L'inconséquence de son geste aurait pu être dramatique, d'abord pour lui et pour autrui».

Un lieu mal éclairé et terrifiant
Me Roger-Vincent Calatayud, conseil du prévenu, invite à examiner la configuration des lieux : «L'endroit où s'est produit l'accident est terrifiant. La nuit, l'obscurité est totale. Si on ne connaît pas cette intersection, on peut très bien se tromper même si, certes, il y a un panneau». Il plaide ensuite que l'alerte a été donnée «25 minutes avant l'impact». Me Calatayud déplore ensuite l'absence d'un «potelet éclairé avec un téléphone, comme il en existe à chaque passage à niveau. Le chef de gare aurait pu être normalement averti et nul doute que l'on aurait pu arrêter le train». Me Calatayud demande ensuite la relaxe pour l'accusation de mise en danger de la vie d'autrui de manière délibérée. «Il n'y a pas d'élément intentionnel».

Le tribunal a condamné son client pour conduite en état alcoolique et blessures involontaires à 3 mois avec sursis. Son permis est suspendu pendant 4 mois. Il doit effectuer un stage de prévention à la sécurité routière. Le tribunal ordonne une expertise médicale du conducteur de train. Il déboute la SNCF du préjudice matériel et renvoie le dossier au civil.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/04 ... louse.html

estrepublicain.fr, 9 avril
Alerte à la bombe : la ligne TGV Est perturbée

En raison d'une alerte à la bombe sur la ligne du TGV Est (source SNCF) ce mardi soir, les deux TGV (2573 et 2593) et le train pour Luxembourg sont restés bloqués en gare de l'Est à Paris en attendant l'intervention du service de déminage. Le départ était prévu a 18h13. De nombreux voyageurs étaient ainsi bloqués dans le hall de la Gare de l'Est dont le député Hervé Feron.

La bombe était en effet un colis suspect laissé dans le train. Le déminage est intervenu un peu avant 19h et tout le monde a pu embarquer. Le départ des trains concernés était alors imminent, avec une heure de retard... Le retard à l'arrivée à Nancy était estimé à 50 min.

Source http://www.estrepublicain.fr/actualite/ ... -pertrubee

Le Bien Public, 9 avril
Yonne : les passagers d'un TER évacués à cause d'un colis suspect

Près de 200 passagers d’un TER Paris-Dijon ont été évacués, dimanche soir, en gare de Tonnerre en raison d’une valise abandonnée à bord, a-t-on appris auprès des pompiers et de la SNCF.

La valise suspecte, vraisemblablement oubliée par un client, a été découverte par un contrôleur qui a alerté la police, dans le cadre du plan Vigipirate, a précisé la SNCF.

Les passagers, ainsi que les personnes présentes en gare, ont été temporairement évacués dans une salle polyvalente de Tonnerre, tandis que le TER était acheminé en gare des Laumes dans l’attente des démineurs.

Les passagers ont pu repartir vers leur destination à bord du TER suivant, leur occasionnant ainsi entre deux heures et deux heures trente de retard, selon la SNCF.

Source http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2013/04/09/yonne
Dernière édition par Didier 74 le 05 Mai 2013 15:14, édité 5 fois.
Didier 74
 

Re: <font color=#339900/> Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar François » 09 Avr 2013 20:55

Au delà des témoignages, poignants, je crains fortement que la SNCF et RFF soient conjointement condamnées dans cette histoire.
Les faits et surtout l'absence - affichée - d'initiative permettant d'améliorer les conditions de sécurité de ce PN sont très sérieusement soulignés par les parties civiles. Si on rajoute, à la simple lecture des retranscriptions des interventions, l’attitude détachée "hauts fonctionnaires" cela ne favorise en rien l'apaisement.
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Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 10 Avr 2013 18:36

alpes.france3.fr, 10 avril
Un adolescent prend la défense du chauffeur de car impliqué dans l'accident d'Allinges

Ce mardi 9 avril, au tribunal correctionel de Thonon, les parents des enfants décédés dans le drame d'Allinges et les rescapés ont une nouvelle fois témoigné pour une journée encore "très lourde d'émotion". Un des élèves a pris la défense du chauffeur.

"Il faut le juger relativement bas. J'ai peur qu'après ce procès il y ait une neuvième victime", a dit Guillaume Chaput en pleurs à la barre, évoquant au passage le suicide d’Éric Jandin, le professeur qui avait organisé la sortie.

Le chauffeur du car, Jean-Jacques Prost, est poursuivi pour homicide involontaire, de même que la SNCF et Réseau ferré de France (RFF). "M. Prost, bien sûr il est responsable. Mais il a aussi été victime. Il a eu le même traumatisme que nous", a affirmé Guillaume Chaput. "Il a eu le même traumatisme que nous. Et en plus il a la culpabilité", a-t-il ajouté, alors que M. Prost prenait sa tête entre ses mains.

Vendredi, Jean-Jacques Prost avait déclaré qu'il aurait préféré mourir dans l'accident. Il avait dit avoir tenu pendant cinq ans "pour que la vérité soit dite" et pour que les enfants puissent "reposer en paix".

Les parents ne se remettront jamais du drame
On tente souvent d'imaginer la douleur des parents qui perdent leurs enfants, parlant de la douleur ultime. Mais, à l'heure des témoignages des mères et des pères des sept victimes du drame d'Allinges, on devine que la vie s'arrête, qu'elle n'a plus de couleurs, de saveurs. On comprend pourquoi ce père ne dort plus, pourquoi cette mère a du mal à faire les courses au moment de la rentrée scolaire... Ces parents ont parlé lors de ce procès, un petit bien pour un énorme mal.

La veuve du professeur décédé témoigne
Le tribunal a aussi entendu la veuve d’Éric Jandin, le professeur d'histoire-géographie qui a mis fin à ses jours 45 jours après la sortie. "Il demandait tout le temps pardon. Il a dit: 'ils m'ont fait confiance je ne les ai pas tous ramenés'", a raconté Patricia Jandin, "à la fête des pères, il a dit (à sa fille): 'Je ne peux pas prendre ton cadeau', car les autres papas ne pouvaient plus le faire". "Ça m'a fait du bien d'entendre qu'il était considéré comme une victime, c'est exactement ce qu'il est", a poursuivi Mme Jandin.

La SNCF et RFF ont été vivement critiquées par les victimes et leurs familles tout au long de la journée. Le président du tribunal a dû demander aux personnes entendues de cesser de lancer des invectives aux deux représentantes des entreprises publiques.

Les deux sociétés sont notamment poursuivies pour avoir sous-estimé la dangerosité du passage à niveau d'Allinges.

Le procès doit se terminer le 12 avril.

Source http://alpes.france3.fr/2013/04/10/un-a ... 31881.html

Le procès d'Allinges "délocalisé" sur le site du drame en Haute-Savoie

Ce mercredi 10 avril au matin, accompagné des victimes et de leurs familles, des avocats et des trois prévenus, le président du tribunal de Thonon s'est rendu sur le passage à niveau d'Allinges où sept collégiens sont morts en 2008.

La presse était tenue à l'écart, à une trentaine de mètres du passage à niveau mais au loin on a vu le président du tribunal, Benjamin Deparis, examiner le revêtement du sol, l'emplacement des signaux lumineux et la butée sur laquelle passe la voie ferrée.

Au sixième jour du procès en correctionnelle du drame d'Allinges, ce tribunal délocalisé sur le lieu du drame, donnait l'impression d'une quête de la compréhension. "Il était important qu'on vienne au plus près de la manifestation de la vérité avant de passer à la phase des plaidoiries et des réquisitoires", a expliqué Me Denis Dreyfus, avocat des parties civiles, qui avait demandé ce déplacement sur les lieux de l'accident. "Ce sont des moments difficiles mais utiles, ce sont des moments où la justice rejoint l'humanité", a-t-il ajouté.

Selon le rapport d'expertise, ce passage est difficile à traverser par des cars ou des poids lourds dans le délai de fermeture des barrières de sécurité. En outre, les trains n'ont qu'une visibilité de 125 mètres en arrivant à ce passage à niveau, alors qu'il leur faut 400 mètres pour s'arrêter.

Un passage à niveau qui n'était pas classé comme "préoccupant"
Il est reproché à RFF et à la SNCF d'avoir sous-estimé la dangerosité de ce passage à niveau, qui n'était pas classé dans la liste des passages "préoccupants" avant l'accident. "Ce passage à niveau crève l'écran par sa dangerosité", a aussi déclaré l'avocat des familles, Me Denis Dreyfus.

"C'était bien de venir pour qu'on se rende compte qu'il y a des dysfonctionnements sur ce passage à niveau", a commenté Éric Girard, père de Joanna, gravement blessée dans la collision, "il y a un feu qu'on ne voit pas. La SNCF vient de s'en rendre compte".

Les représentants de la SNCF n'ont pas souhaité s'exprimer à l'issue de cette visite.

Le procès doit se terminer vendredi.

Source http://alpes.france3.fr/2013/04/10/le-p ... 32177.html

Le reportage de TV8 Mont-Blanc http://lejt.tv8montblanc.com/Proces-du- ... v6478.html

tdg.ch, 10 avril
Procès du drame d'Allinges : le tribunal se rend sur les lieux de l'accident

En fin de matinée, les rescapés, les parents de victimes et le chauffeur se sont retrouvés sur le passage à niveau de Mesinges.

Il est un peu plus de 11h quand le tribunal arrive sur le passage à niveau de Mesinges, lieu du drame du 2 juin 2008. «C'est assez exceptionnel qu'il y ait un transport sur les lieux», explique Patrice Guigon, magistrat chargé des relations avec la presse. L'objectif : visualiser les lieux, soit le revêtement au sol, la butée, l'emplacement des signaux lumineux.

Un moment difficile pour les parties civiles : «Évidemment, c'est une épreuve», commente Éric Girard. Sa fille Joanna a été hospitalisée cette nuit. «Cela prouve qu'elle n'est pas bien...» Et la mère de Timothée, décédé dans la collision d'ajouter: «Ça brasse... Et puis, ça doit être dur pour les enfants.»

De son côté, Me Dreyfus, avocat de parties civiles précise: «C'était important de venir ici pour la manifestation de la vérité. Deux des familles ont pu voir plus précisément où leurs enfants avaient rendu leur dernier souffle...»

Sur place, le président du tribunal Benjamin Deparis arpente le passage à niveau. «Sa dangerosité crève l'écran», souligne Me Dreyfus.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/19164439

ledauphine.com, 10 avril
Procès du drame d'Allinges : le tribunal sur les lieux de l'accident

18H : l’audience est levée. Demain, jeudi, les plaidoiries des avocats des parties civiles se poursuivront. Suivront dans l’après-midi les réquisitions du procureur de la République, Patrick Steinmetz.

17H30 : «M Prost vous reconnaissez votre responsabilité, mais ce n’est pas suffisant. » Au nombre des 18 familles que représente Me François Pianta , celles de Léa Duchamp, Benoit Cheyrouse et Timothée Choukroun, morts dans cet accident. L’avocat donne lecture des « mots » que les parents n’ont pas pu lire à la barre, trop submergés par l’émotion, et qui livrent une souffrance « incommensurable ». Du transport sur place le matin même, Me Pianta relève que rien n’a été fait depuis 5 ans, ni même un nettoyage. « Les organismes publics ne prennent pas ce problème comme il doit l’être. »

Il nomme les trois acteurs de ce drame : le chauffeur, RFF et la SNCF. « J’ai appris à connaître M. Prost. Après tout, il est sympathique . Des jeunes disent ne pas en lui vouloir. Mais M. Prost n’a pas compris tout l’enjeu de cette responsabilité. Je regrette, moi aussi, qu’il n’ait pas prononcé la mot " faute" ». L’avocat considère que le comportement du chauffeur a précipité l’accident. Sa non-vision des signaux lumineux, son souci de préserver son car, son braquage sur la droite qui a bloqué les roues du car… « Une manœuvre de plus qui a fait que votre bus est resté coincé, à l’arrêt sur le passage à niveau. Je ne dédouane pas RFF et SNCF qui sont coresponsables, mais je rappellerai le témoignage d’une personne qui suivait le bus, disant: « mais il est fou ».

« Il y a une seule réponse : la culpabilité des trois acteurs de ce drame. Mais ce ne sera pas suffisant, il faut qu’ils aient conscience du rôle pédagogique de ce jugement. M. Prost recevra ce message, mais les autres… Pensez-vous que RFF et la SNCF tireront les enseignements de votre jugement ? »

Enfin, l’avocat lance à l’adresse du tribunal : «Je ne doute pas que votre jugement aidera à rétablir la paix dans le cœur de ces familles à jamais blessées ».

17H15 : « Ce n’est pas un accident comme un autre, c’est une catastrophe ». Me Christophe Arminjon, défend les intérêt de Tristan Morf. Il donne son appréciation des faits. « Ce n’est pas un accident comme un autre, comme on veut nous l’indiquer. Etait-il prévisible et évitable ? Je réponds deux fois : oui. A-t-il une causalité simple ? A l’évidence: non ».

« On a rappelé les fautes du chauffeur, je ne crois pas une seconde que celui-ci, par ses seules fautes, a conduit au drame. C’est un enchaînement complexe de causalités et on attend que chacun assume sa responsabilité et seul M. Prost a fait un pas en ce sens. Lorsque l’irréparable est intervenu, il faut revoir ses positions » lance-t-il à l’adresse de RFF et la SNCF.

Concernant son client, il évoque les conséquences psychologiques par la violence du choc et la situation de crise qui suit. « Pendant longtemps, Tristan a pensé pouvoir contenir ce choc en s’investissant dans l’association « Sourires des anges ». L’avocat se dit inquiet pour l’après procès, « comment les victimes vivront la séparation ?»

17H : « Une indemnisation juste et non une aumône pour Joanna ». Me Pascale Billing, conseil de Joanna Girard, fait état des séquelles très importantes de sa cliente. « Elle est restée un mois allongée, elle s’est remise à marcher peu à peu… Aujourd’hui à 17 ans, elles est reconnue handicapée à 25%.» L’avocate oppose ses souffrances toujours d’actualité à la proposition d’indemnisation de la compagnie d’assurance. «Joanna attend d’être reconnue comme victime au travers une indemnisation juste, qui n’e soit pas une aumône », assène-t-elle. Et de comprendre que la proposition de la compagnie d’assurance est de l’ordre de l’aumône…

16H30 : Me Pierre Briffod intervient pour plusieurs familles. Il évoque les traumatismes physiques et psychologiques toujours d’actualité pour nombre des rescapés. Il rappelle les noms des victimes et s’attarde sur Tom. «Son dernier geste aura été de projeter devant son amie Marion et lui sauver ainsi la vie.» L’avocat se penche sur les mauvaises réactions du chauffeur du bus et, au-delà, sur ce qui s’est passé dans son esprit. « Sa première réaction a été de penser à une anomalie du passage à niveau. Il a cru à une blague. Le pire, c’est qu’il ralentit et décide d’arrêter son bus pour préserver son matériel, puis vient sa crainte que les vitres se brisent et blessent les enfants. C’est complètement incompréhensible. Suivent les manœuvres qui vont toutes aboutir à la catastrophe. Qu’une personne dans un temps de panique fasse une erreur, ça peut arriver; mais une succession, nous conduit à nous interroger sur la personnalité du chauffeur, même si les familles ne veulent pas l’accabler. » Me Briffod relève : « Le chauffeur n’a jamais réussi à prononcer des mots simples de faute, d’erreur. M. Prost vous avez encore le temps de le faire. » Et de conclure : « Vous avez commis des fautes, pas volontaires certes, des inattentions, des imprudences, qui entraînent votre responsabilité pénale ».

16H : La catastrophe pouvait être évitée. « Nous sommes à l’heure pour entendre la première plaidoirie » lance le président Deparis. En l’occurrence, celle de Me Dreyfus pour l’association Sourires des anges. « Lorsque la dignité, le courage et l’excellence se sont exprimés avec une telle force, vous n’avez envie que de vous taire », introduit l’avocat en brossant les journées écoulées. Et d’égrainer les noms des victimes : Yannis, Benoit, Timothée, Léa, Fanny, Tom et Natacha, auxquelles il a associé « bien sûr » Éric Jandin.

Me Dreyfus revient sur les faits, les ingrédients de la catastrophe. Un dossier assez simple plaide-t-il : « Pourquoi faire compliqué avec le droit lorsqu’il rejoint le bon sens.» Aux manquements aux règles de sécurité, l’avocat ajoute les témoignages dénonçant la configuration du passage à niveau en dos d’âne, virage en épingle à cheveux, priorité en sortie et encore rail saillant et en butée, et dont les barrières ont été qualifiées par un témoin de « guillotine pour les usagers » .

« Le chauffeur, Monsieur Prost serait passé sans ces réalités, défend-il, tout en notant les arrêts. Je n’ai pas envie de l’accabler au-delà du poids qu’il porte. Il est toujours important de regarder la réponse de l’homme au-delà de la faute. Vous avez parlé avec sincérité M. Prost. » Il relève que jeunes rescapés vont vers lui.

«Ce qui est terrible est la conviction certaine que la catastrophe pouvait être évitée. Les choses ne sont pas toujours ainsi. Ici, il n’est point de la fatalité, mais de conjonction des causalités certaines et directes. En l’absence de travaux, il existait une solution : une interdiction aux véhicules longs et lourds, certes de la compétence du Conseil général, mais sur réquisition de RFF et la SNCF.» Il pèse ses mots : « Les personnes morales ont failli.» Enfin, sur l’absence de Guillaume Pépy aujourd’hui à Thonon face aux familles, Me Dreyfus a relevé sur le site de la SNCF, « le président Pépy propose de répondre sur Facebook. »

15H30 : L’instruction est close, le temps des plaidoiries débutera après la suspension d’audience. A l’issue d’une nouvelle suspension pour régler des points de procédure sur le dépôt des conclusions de la défense, lequel relève du principe de loyauté, le président Deparis a fait le constat du dépôt des dites conclusions. L’instruction est maintenant close, les plaidoiries débuteront après la suspension d’audience par celle de Me Dreyfus, conseil de l’association « Sourires des anges ».

14H45 : Guillaume Pépy n'est pas contraint à se présenter. Le président Deparis fait état de huit nouvelles parties civiles qui se sont constituées, portant à 258 leur nombre total. A propos de la citation à témoin à laquelle n’a pas répondu Guillaume Pépy, patron de la SNCF, le procureur fait le constat de son absence et explique « Le ministère public ne va pas requérir d’amende civile» . Le président Deparis passe donc outre.

12H45 : Le chauffeur,les rescapés et les parents disent toute l’importance du déplacement. De retour du passage à niveau, Jean-Jacques Prost, le chauffeur du bus scolaire qui était entouré par les jeunes durant toute la séquence, a répondu aux journalistes. « Oui, j’étais avec les jeunes ». Pour lui, c’est une évidence : « ça leur fait du bien ». En revanche, il avoue : « C’est très éprouvant. Revenir ici, ça fait froid dans le dos. Je revois les images de l’accident. Je revois toutes les scènes comme si c’était hier. » Très ému, il ne peut pas en dire plus.

Précédemment, le couple Choukroun, - parents de Timothée, un des sept enfants décédés-, quittait les lieux où s’est noué le drame. Édith commente : « les représentants de RFF et de la SNCF et leurs avocats sont restés à l’écart. » Pour elle, ce retour sur les lieux est utile : « Le président Deparis nous a montré où étaient nos enfants. C’est difficile, oui, ça brasse, mais c’était important de venir ». Autre enseignement pour cette mère et son époux : « Nous avons pu constater que la voie ferrée n’est pas aussi bien entretenue que ça ».

M. Baptendier, papa de Chloé, note que le déplacement aura au moins eu l’avantage de faire sortir de leur bureau respectif les représentants de RFF et de la SNCF. Ainsi peuvent-ils se rendre compte, sur le terrain, de la réalité de leurs installations. C’est un contrôle qu’ils devraient opérer plus souvent ».

Plus globalement, le tribunal a constaté l'état du platelage, la saillie du rail et la configuration générale du passage à niveau qui rend son franchissement délicat, voire difficile, pour les véhicules lourds comme en ont témoigné de nombreux automobilistes.

10H10 : « Combien de trains passent par jour au passage à niveau de Mésinges », interroge Me Caroline Könemann, avocate de la famille Pinget. « 38 », répond Anne Lambusso. Faux pour l’avocate qui fait référence aux horaires édités… Josiane Beaud pour la SNCF – à défaut de Guillaume Pépy, patron de l’établissement public qui a refusé de se présenter- est à son tour interrogée sur les mesures prises pour sécuriser le réseau. « Des visites sont organisées » détaille-t-elle en précisant le calendrier. A propos des travaux, le président Deparis demande si la SNCF, malgré les relations chaotiques entre les deux entités, a toute latitude pour faire les travaux. Son interlocutrice répond positivement. L’audience est suspendue et reprendra à 14H30. Le tribunal se transporte sur les lieux de l’accident au passage à niveau de Mésinges à Allinges.

9H45 : La suppression du passage à niveau justifiée par le drame qui s’y est noué. « Pourquoi au fil de 5 ans de procédure rien n’a été fait sur ce passage à niveau », interroge Me Rimondi (partie civile) à l’adresse de Anne Lambusson (RFF). « Le passage à niveau sera supprimé fin d’été 2015 », répond la représentante qui s’enlise à décrire les arcanes administratives qui président à la réalisation des travaux. « Vous supprimez ce passage à niveau parce que vous le jugez préoccupant ? » recentre Me Rimondi. Anne Lambusson louvoie : « Pour nous, il était délicat et non préoccupant ou dangereux». Le président Deparis reprend la main et toujours à l’adresse de la représentante RFF : « pourquoi entendez-vous supprimer ce passage à niveau ? » Réponse enfin claire de l’intéressée : « Il y a eu un accident et un drame ». Commentaire de Me Rimondi : « Merci, c’est ce que les gens qui sont dans cette salle voulaient entendre ».

9H30 : C’est le procès de la SNCF et de RFF qui s’ouvre. Après les deux premiers jours de la semaine consacrés aux témoignages des rescapés et des parents qui ont perdu leur enfant, cette nouvelle journée est consacrée à la complexité des rapports entre RFF et la SNCF. Le président Benjamin Deparis s’appuie sur un rapport d’étape réalisé par la Cour des comptes au 10e anniversaire de la création de RFF. Il revient sur l’historique de la séparation des deux entités, « qui n’était pas obligatoire, mais devait a minima être comptable ». Autre point, RFF a délégué une partie de sa mission de gestionnaire des infrastructures à la SNCF qui de fait conjugue encore les deux missions de transporteur et gestionnaire sur précisément le réseau historique. Conséquence de cette grande confusion des responsabilités inextricables entre les deux entités : « Des accidents majeurs ont été frôlés au cours des dernières années ». « Ce rapport est accablant. Il annonce la catastrophe d’Allinges », lance Me François Favre (partie civile). Une désorganisation qui conduit à des conflits qui ont pour conséquence de ne plus savoir qui fait quoi… comme le platelage où ni la SNCF, ni RFF, ne savent répondre. C’est le résultat de cette désorganisation. Ensuite, le manque de moyens... ici, c’est surréaliste. Ralentir ça ne coûte rien, le chauffeur du train a dit que s’il avait ralenti, il n’aurait perdu qu’une dizaine de secondes… » Me Michel Bertin (SNCF) refusant que ce soit le procès de RFF et de la SNCF qui soit, dédouane son client : « c’est l’Etat qui est à l’initiative de la séparation des entités en 1997. »

8H45 : L’audience a repris avec un quart d’heure d’avance ce mercredi. Cette modification de programme est consécutive au transport du tribunal en fin de matinée sur les lieux de l'accident, au passage à niveau de Mésinges où le 2 juin 2008 sept collégiens ont perdu la vie dans la collision de leur bus scolaire avec un TER.

« Il n’y aura pas des questions sur place, simplement nous allons observer. Certains parents qui jusqu’au jour du procès ne savaient pas où était mort leur enfant souhaiteront éventuellement qu’on leur précise l’emplacement exact », commente le président Deparis.

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... l-accident

ville-rail-transports.com, 10 avril
Jean-Paul Huchon dénonce l’exploitation populiste des agressions à Grigny

« Je déplore l’exploitation politique totalement déplacée et populiste faite par une partie de l’opposition de ce grave incident. La sécurité des usagers des transports du quotidien en Ile-de-France est une préoccupation majeure de la région et du Stif : elle a ainsi fait l’objet d’engagements considérables en matière de présence humaine et de vidéosurveillance », a déclaré le président (PS) du conseil régional d’Ile-de-France, peu de temps après les agressions commises sur des voyageurs dans le RER D à Grigny. Jean-Paul Huchon rappelle que le contrat signé en 2012 avec la SNCF prévoit le déploiement de 100 agents de la Suge supplémentaires. Il souhaite aussi « que le préfet de police puisse être auditionné par le conseil du Stif ».

Source http://www.ville-rail-transports.com/co ... m=facebook

AFP, 10 avril
Chine/Corruption : un ex-ministre inculpé

L'ancien ministre des Chemins de fer chinois a été formellement inculpé de corruption et d'abus de pouvoir, dernière étape avant sa comparution devant la justice pour solder ce scandale, l'un des plus retentissants de ces dernières années en Chine, a rapporté mercredi la presse.

Les faits reprochés à Liu Zhijun ont terni en profondeur l'image de la direction du réseau ferroviaire chinois, dont l'édification rapide provoquait jusque-là l'admiration, y compris à l'étranger. Déjà révoqué du Parti communiste chinois (PCC), Liu Zhijun s'est vu notifier ses charges par un tribunal de Pékin, a rapporté l'agence de presse Chine nouvelle. Contacté par l'AFP, ce tribunal a refusé de confirmer l'inculpation de Zhijun Liu, dont le procès aura lieu à une date non précisée.

Collision faisant 40 morts en 2011
L'ex-ministre aurait détourné 4% du montant des nombreux contrats qu'il avait signés, selon le journal Global Times. Le responsable qui menait grand train avait par ailleurs au moins dix maîtresses, parmi lesquelles des actrices, avait ajouté le quotidien. Quelques mois après le limogeage de Liu Zhijun, la réputation du ministère des Chemins de fer a été davantage entamée par la collision de deux TGV qui avait fait 40 morts le 23 juillet 2011 près de Wenzhou (est), le pire accident ferroviaire en Chine depuis 2008.

Cette catastrophe avait suscité de graves inquiétudes sur la sécurité du réseau grande vitesse chinois. L'accident a aussi fortement pénalisé l'industrie ferroviaire chinoise sur les marchés étrangers. Conséquence de cet accident et du comportement de Zhijun Liu, le ministère des Chemins de fer a été démantelé le mois dernier et ses services ont été placés sous le contrôle du ministère des Transports.

Le réseau TGV chinois est en plein essor: seulement créé en 2007 il est déjà le plus vaste du monde. Ce réseau inclut la plus grande ligne de train à grande vitesse du monde, l'axe Pékin-Canton, ouvert fin 2012.

estrepublicain, 10 avril
Trafic ferroviaire suspendu entre Longwy et Luxembourg

En raison d'un vol de 350 mètres de câbles, la liaison ferroviaire entre Longwy et Luxembourg-Ville via Rodange est perturbée relatent nos confrères de L'Essentiel.lu. Il n'y a aucun train entre Longwy et Luxembourg, depuis mercredi matin, 5h45. Cinq fois 70 mètres de câbles ont été enlevés dans la zone de Mont-Saint-Martin», indique un porte-parole de la SNCF Lorraine, contacté par L'Essentiel Online. «Des alertes ont été signalées dès 23h50 et au milieu de la nuit, le trafic a été interrompu pour des raisons de sécurité».

Source http://www.estrepublicain.fr/fil-info/2 ... luxembourg
Dernière édition par Didier 74 le 01 Mai 2013 12:41, édité 2 fois.
Didier 74
 

Re: <font color=#339900/> Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar TGS » 10 Avr 2013 23:24

Les médias ne lâchent pas l'affaire d'Allinges...
Salut, TGS.
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Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 11 Avr 2013 17:02

Le procureur requiert de la prison ferme pour le chauffeur et des amendes de 300000€ pour SNCF et de 150000€ pour RFF.

lyoncapitale.fr, 11 avril
Collision d'Allinges : prison ferme requise contre le chauffeur du car

Le parquet a requis jeudi de la prison ferme à l'encontre du chauffeur du car dont la collision avec un TER à Allinges (Haute-Savoie) avait provoqué la mort de sept collégiens en 2008 et a réclamé des peines d'amende contre la SNCF et Réseau Ferré de France, vivement critiqués par les avocats des victimes.

Trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, ont été demandés pour Jean-Jacques Prost, le chauffeur du car. Une amende de 750 euros a en outre été requise.

Le procureur Patrick Steinmetz a aussi requis une amende de 300.000 euros à l'encontre de la SNCF et 150.000 euros contre Réseau ferré de France (RFF), aussi poursuivis pour homicide involontaire.

M. Steinmetz a estimé que les deux entreprises publiques s'étaient rendues coupables d'une "défaillance de la détection du caractère dangereux du passage à niveau" d'Allinges.

Il a cité "au moins sept événements" qui auraient dû alerter la SNCF sur la dangerosité de ce passage à niveau.

Il s'est ainsi dit surpris par le "caractère prédictif" d'un rapport "alarmiste" rédigé après un incident survenu à un bus sur ce passage à niveau le 23 juin 2000.

Le procureur a en revanche estimé que RFF avait une responsabilité moindre car l'entreprise "n'avait reçu aucun signalement préoccupant concernant ce passage à niveau".

Quant à M. Prost, les réquisitions du parquet ont mis en évidence "une accumulation de fautes d'imprudence".

La substitut du procureur, Gaëlane Pelen, a cité deux fautes d'inattention du chauffeur : le fait de ne pas avoir entendu la sonnerie du passage à niveau et de ne pas avoir perçu le frottement de la barrière qui se baissait sur le car.

Le "cœur de la faute d'imprudence" a été, selon elle, d'arrêter le car au milieu du passage à niveau, en infraction avec le code de la route qui impose de dégager au plus vite.

"Pendant six secondes, le bus n'avance pas d'un pouce. Au moment où enfin (M. Prost) réagit, il est déjà trop tard", a-t-elle souligné.

"Peut-être M. Prost a-t-il eu du mal à redémarrer. Certes mais il ne fallait pas s'arrêter", a dit la substitut du procureur.

Courage d'affronter l'audience
"M. Prost, vous avez beaucoup de courage d'affronter cette audience, de tenir jusqu'à aujourd'hui. Je vous demanderai de tenir encore à l'énoncé de la sanction pour pouvoir enfin payer votre dette à la société", a-t-elle ajouté.

Dans la matinée, les avocats des victimes avaient concentré leurs attaques sur la SNCF et RFF, dénonçant notamment le "silence assourdissant" du président de la SNCF Guillaume Pépy.

Me François Favre avait ainsi vilipendé l'"irresponsabilité généralisée" en matière de sécurité sur les passages à niveau.

"Qui fait quoi ? Personne ne le sait. RFF va dire que c'est la SNCF. Et la SNCF que c'est RFF. Et puis, si ça ne va pas, on va dire que c'est quelqu'un d'autre", a-t-il lancé.

Les familles se sentent "déconsidérées et humiliées" par l'absence de M. Pepy, a-t-il dit.

Me Frédéric Noettinger-Berlioz a lui vu dans RFF et la SNCF des "personnes morales qui n'ont de morales que le nom". "Il ne nous aura été rien épargné de la part de la SNCF", s'est-il indigné, en citant la constitution de partie civile de l'entreprise ferroviaire.

Cette dernière réclame 1,8 million d'euros à M. Prost en réparation des dommages matériels subis lors de l'accident, a expliqué l'avocat, citant les conclusions des défenseurs de l'entreprise publique.

Me Kevin Artusi, avocat de la SNCF a expliqué cette demande par le fait que la place de la SNCF n'était "pas sur le banc des prévenus : sa place est aux côtés des autres parties civiles". "Il n'y a aucune responsabilité de la SNCF", a-t-il plaidé.

Le 2 juin 2008, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève avait percuté un car scolaire à Allinges, tuant sept collégiens âgés de 11 à 13 ans et faisant 25 blessés.

Source http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Fran ... eur-du-car

Le reportage de TV8 Mont-Blanc http://lejt.tv8montblanc.com/Proces-du- ... v6490.html

alpes.france3.fr, 11 avril
3 ans de prison requis à l'encontre du chauffeur de car impliqué dans le drame d'Allinges

Ce jeudi 11 avril, le procureur de Thonon a requis trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, à l'encontre du chauffeur de car d'Allinges ainsi que 750 euros d'amende. Le procureur a aussi requis 300.000 euros d'amende à l'encontre de la SNCF et 150.000 euros contre Réseau Ferré de France.

Dans ses réquisitions, Patrick Steinmetz a mis en évidence "une accumulation de fautes d'imprudence" de la part de Jean-Jacques Prost. M. Steinmetz a estimé que les deux entreprises publiques s'étaient rendues coupables de "défaillance de la détection du caractère dangereux du passage à niveau" d'Allinges.

Il a cité "au moins sept événements" qui auraient dû alerter la SNCF sur la dangerosité de ce passage à niveau.

Il s'est ainsi dit surpris par le "caractère prédictif" d'un rapport "alarmiste" rédigé après un incident survenu à un bus sur ce passage à niveau le 23 juin 2000.

"Cette situation ne manque pas de nous inquiéter sur le plan local. Que se serait-il passé si le bus était resté coincé sur le passage à niveau ?" avait alors écrit l'agent SNCF en charge du rapport.

Poursuivi pour homicides et blessures involontaires, M. Prost encourt une peine de 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende. RFF et SNCF peuvent être condamnés à une amende maximum de 450.000 euros.

Vidéo http://alpes.france3.fr/2013/04/11/3-an ... 33117.html

Au procès d'Allinges, la SNCF demande 1 million 797 mille euros de dommages et intérêts au chauffeur de car

C'est "un accident dont la seule responsabilité est celle de M. Prost, pleine et entière", c'est ainsi que Me Kevin Artusi, avocat de la SNCF, a conclu sa plaidoirie lors du procès du drame d'Allinges ce jeudi 11 avril. Une position "osée" pour nombre de parties civiles dans la salle.

"Parler de victime, c'est peut-être un peu fort. Il faut voir la SNCF comme une personne ayant subi des dommages suite à cet accident (...) La place de la SNCF c'est aux côtés des autres parties civiles", a déclaré l'avocat de l'entreprise ferroviaire, pointant donc la responsabilité "pleine et entière" du chauffeur de car qui s'est retrouvé bloqué sur le passage à niveau d'Allinges en 2008.

Dans cette affaire, la SNCF est à la fois dans le box des prévenus et dans celui des parties civiles, c'est à ce titre que l'avocat a demandé près d'1 million 800 mille euros à l'encontre du chauffeur, au titre des dommages et intérêts.

La parole aux parties civiles
Dans ce procès, RFF et la SNCF sont poursuivies pour homicides et blessures involontaires, au même titre que le chauffeur du car, Jean-Jacques Prost. Il est reproché à RFF et la SNCF d'avoir sous-estimé la dangerosité du passage à niveau d'Allinges.

C'est l'argument qui a été le plus repris par les avocats des victimes lors de leurs plaidoiries.

Me François Favre, avocat des parents de Fanny Favre, morte dans l'accident, a ainsi vilipendé l'"irresponsabilité généralisée" en matière de sécurité sur les passages à niveau. "Qui fait quoi? Personne ne le sait. RFF va dire que c'est la SNCF. Et la SNCF que c'est RFF. Et puis, si ça ne va pas, on va dire que c'est quelqu'un d'autre", a-t-il lancé devant le Tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains.

Me Favre a aussi dénoncé le "silence assourdissant" du président de la SNCF Guillaume Pepy, qui a refusé de témoigner au procès. Les familles se sentent "déconsidérées et humiliées" par son absence, a-t-il dit.

Me Frédéric Noettinger-Berlioz a lui vu dans RFF et la SNCF des "personnes morales qui n'ont de morales que le nom". "Il ne nous aura été rien épargné de la part de la SNCF", s'est-il indigné.

"Ils souhaitent aujourd'hui se voir reconnaître le statut de victime" et réclament 1,797 million d'euros à M. Prost en réparation des dommages matériels subis lors de l'accident, a expliqué l'avocat, citant les conclusions des défenseurs de l'entreprise publique.

Me Georges Rimondi, avocat de plusieurs victimes, avait qualifié le passage à niveau d'Allinges d'"abominable" : une "verrue pour la circulation automobile", a-t-il dit. Remarquant que ce passage n'était pas considéré comme préoccupant au moment de l'accident, il a regretté qu'il faille "des morts pour que le passage à niveau soit classé comme préoccupant".

"Cela suffit à nous glacer le sang à tous", a ajouté l'avocat, parlant de "roulette russe".

Le chauffeur n'est pas oublié
Concentrant leurs attaques sur les deux entreprises, les avocats des parties civiles n'ont pas pour autant épargné le chauffeur de car. "Vous avez commis des imprudences, des négligences, des inattentions qui sont à l'origine en partie de cet accident du 2 juin 2008", lui avait ainsi lancé Me Pierre Briffod mercredi.

"Les familles ne souhaitent pas accabler cet homme ni s'acharner contre lui. Mais M. Prost a été dans l'incapacité de prononcer les mots faute et erreur", avait-il regretté.

Au total, 258 personnes se sont portées parties civiles dans le cadre de ce procès qui doit se terminer vendredi.

Source http://alpes.france3.fr/2013/04/11/au-p ... 32979.html

Procès d'Allinges : Les phrases clefs des plaidoiries côté parties civiles

Mercredi 10 et jeudi 11 avril, les avocats des parties civiles se sont succédés. Au total, 258 personnes se sont portées parties civiles dans le cadre de ce procès. Retour sur les phrases clefs des plaidoiries.

Curieusement dans ce procès, la SNCF est dans le box des prévenus mais est aussi partie civile. La dernière plaidoirie des parties civiles aura été celle de l'avocat de l'entreprise publique.

Les phrases clefs de la plaidoirie de Maître Kevin Artusi
Maître Kevin Artusi, avocat de la SNCF

"Parler de victime, c'est peut-être un peu fort. Il faut voir la SNCF comme une personne ayant subi des dommages suite à cet accident" et à ce titre elle a demandé 1 million 797 mille euros de dommages et intérêts à l'encontre du chauffeur du car, qui porterait "la responsabilité pleine et entière" du drame.

Les phrases clefs de la plaidoirie de Maître Frédéric Noettinger-Berlioz
Maître Frédéric Noettinger-Berlioz, avocat de plusieurs parties civiles

"Chacun d'entre nous se souviendra du 2 juin 2008, comme chacun se souvient de ce qu'il faisait le 11 septembre 2001"

Cet avocat plaide pour les indemnisations des victimes, s'adressant au président : "Il vous appartiendra de fixer le prix des larmes, du sang, du choc, du désespoir"

L'enjeu est de faire reconnaître l'accident collectif : "Le déplacement des plus hautes autorités de la République montre que c’est un accident collectif".

"Ce n’est pas humain ce qu’ils ont vécu. C’est horrible. Ce ne sont que des enfants". Le jour du drame, "même les chiens ont compris. Ils ont hurlé à la mort (c’est dans le dossier…)".

Et l'avocat de conclure en faisant référence aux négations de la SNCF et de RFF : "Les personnes amorales, pas immorales, sont comme des singes chinois. Elles ne voient pas, n’entendent pas, ne parlent pas".

Les phrases clefs de la plaidoirie de Maître Georges Rimondi
Maître Georges Rimondi, avocat de plusieurs parties civiles

L'avocat commence par évoquer le professeur qui avait organisé cette sortie scolaire et qui s'est suicidé 45 jours après le drame, estimant qu'il a toute sa place dans ce procès. Plus tard dans sa plaidoirie Me Rimondi ajoutera : "Cet homme a commis un acte qui n'est pas détachable de cet accident"

Parlant du chauffeur : "Il ne fait aucun doute que la responsabilité pleine et entière de Monsieur Prost ne peut être discutée" mais "elle n'est pas exclusive".

Évoquant les responsabilités de la SNCF et de RFF et s'appuyant sur la jurisprudence, Maître Rimondi explique : "Quand les manquements aux règles de sécurité sont établis, la faute est constituée".

L'avocat s'exclame : "les experts de RFF et de la SNCF qui ont conclu qu'il n'y avait pas d'incidents sur ce passage à niveau ont respiré des fleurs hallucinogènes!". "Ce passage à niveau aurait dû être surveillé plus que d'autres" (...) "Qu'il soit conforme, c'est une chose, qu'il soit sécurisé en est une autre".

Les phrases clefs de la plaidoirie de Maître Caroline Könemann
Maître Caroline Könemann, avocate de la famille Pinget dont la fille Natacha est décédée.

"La SNCF savait que ce passage datait du XIXe siècle mais elle a choisi d'augmenter le nombre de train".

Évoquant le préjudice des familles : "L'indemnisation d'un préjudice d'affection exceptionnel doit être appliquée"

Les phrases clefs de la plaidoirie de Maître François Favre
Maître François Favre, avocat de la famille de Fanny Favre décédée. Fanny était la cousine du défendeur.

Cet avocat a parlé de sa famille, de Fanny dont il dit avoir écouté la messagerie de portable au matin de cette audience pour "se donner du courage".

S'adressant aux rescapés : "Merci les enfants, gardez la colère que vous avez exprimé. Nous en avons tellement besoin".

"Fanny était là pour mes 50 ans. Je lui avais écrit : "Quand tu auras 50 ans, j'aimerai que tu m'invites à ton anniversaire"

Parlant de la SNCF et de RFF : "Cette tragédie a été une succession de fautes (...) Monsieur Prost il assumera. Il sera condamné. Mais il ne doit pas devenir le bouc-émissaire de la SNCF, de RFF (...) leur désorganisation est stupéfiante".

Concernant l'absence de Guillaume Pépy : "Les parties civiles se sont senties déconsidérées, humiliées (...) il n'a pas de réponse satisfaisante pour exonérer la SNCF".

Au sujet de RFF, Maître Favre explique : "En 2008, RFF n’avait qu’un seul responsable de la sécurité sur les passages à niveau. Aujourd'hui, il n'y a toujours pas grand monde".

Les phrases clefs de la plaidoirie de Maître François Pianta
Me François Pianta, avocat des familles de trois victimes

Revenant sur le déplacement du tribunal sur le site d'Allinges : "On a constaté que rien n'a été fait depuis le 2 juin 2008. On n'a même pas nettoyé ce passage à niveau".

Concernant le chauffeur : "A aucun moment M. Prost n'a prononcé le mot de faute (s'adressant à lui) Car enfin, il faudrait un jour ou l'autre que vous acceptiez cette faute. On ne peut pas considérer que M. Prost est une victime". L'avocat doute même des capacités physiques de ce chauffeur, s'étonnant de ne pas avoir entendu son patron.

Quant à la SNCF et à RFF, l'avocat estime qu'ils "devront changer leurs comportements pour ne pas sacrifier la vie des gens sur l'autel de la rentabilité".

Les phrases clefs de la plaidoirie de Maître Christophe Arminjon
Me Christophe Arminjon est l'avocat du jeune Tristan Morf.

"L'accident était-il prévisible et évitable ? Je réponds deux fois oui.

"On a rappelé les fautes du chauffeur, mais il faut dire attention aux évidences".

Parlant de la SNCF : "On est face à un mur qui dit la norme a été respectée, circulez, y'a rien à voir"

Concernant le passage à niveau : "On part du principe que les voitures doivent s'arrêter au passage à niveau. Les trains, eux, ne sont pas prévus pour s'arrêter !"

Parlant des rescapés : "Il y a un préjudice juvénile pour tous ces jeunes qui n'ont pas vécu leur adolescence (...) j'ai peur que derrière ces sept sourires (les collégiens décédés) il y ait des dizaines de regards obscurcis".

Les phrases clefs de la plaidoirie de Maître Pascale Billing
Maître Joanna Girard est l'avocate de Joanna Girard, une des rescapés du drame

"13 ans, c'est l'âge où l'on a besoin de grandir, on a besoin d'un groupe" (...) "qu'est-ce qu'on devient quand on perd ses amis ?"

Me Billing raconte alors que Joanna a passé des années sans avoir d'amis après le drame.

"Joanna voulait venir à ce procès. Faire ce pas, c'est faire le deuil" (...) aujourd'hui elle n'est plus là. Elle a fait une crise d'angoisse, elle a été hospitalisée. Nous sommes cinq ans après l'accident et Joanna est toujours dans le même état. Elle a des difficultés psychiques, physiques".

"Joanna attend de ce procès d'être reconnue en tant que victime. Elle ne demande pas l'aumône".

Les phrases clefs de la plaidoirie de Maître Pierre Briffod
Maître Pierre Briffod est un des avocats des parties civiles

Cet avocat s'est surtout adressé au chauffeur de car, Jean-Jacques Prost, parlant de ses fautes, d'une "succession de mauvaises réactions".

"A aucun moment, il ne prend conscience du danger qui arrive. Pire, il ralentit et décide d'arrêter son bus" (...) "Et tout ceci par souci du matériel. Il a peur d'endommager le toit de son bus. C'est complètement incompréhensible".

"M. Prost a pris conscience du danger avec un temps de retard important par rapport au commun des mortels" (...) "une mauvaise réaction dans un instant de danger, ça peut arriver. Pas une succession de d'erreurs".

Regardant les victimes : "Les enfants ont pour beaucoup apporté leur pardon à M. Prost. Les familles ne souhaitent pas accabler cet homme" (...) "Mais M. Prost n'a jamais réussi à prononcer des mots simples: faute et erreur".

"Vous avez commis des fautes, pas volontaires, mais des imprudences, négligences (...) Elles vous sont reprochées et entraînent votre responsabilité pénale"

Les phrases clefs de la plaidoirie de Maître Denis Dreyfus
Maître Dreyfus est l'avocat de la Fédération nationale des victimes d'accidents collectifs. Il est à l'origine du déplacement du tribunal sur le lieu du drame.

A l'intention des familles : "Lorsque la force, le courage se sont exprimés si fortement vous avez envie de vous taire"

"Les anges (du drame d'Allinges) ont le même visage que les fantômes qui hantent le tunnel du Mont Blanc"

A l'intention du tribunal et parlant des victimes qui ont pu témoigner : "Soyez remercié de cette possibilité d'expression"

Concernant le délibéré : "Vous jugerez ce dossier avec le seul curseur du droit. On est en matière de délit non intentionnel".

A l'adresse de la SNCF et de RFF, parlant du passage à niveau : "Est-ce si difficile de dire qu'il est dangereux ?"

A l'adresse du chauffeur : "Je n'ai pas envie de l'accabler au-delà du poids qu'il porte".

Conclusions générales : "J'ai la conviction que la catastrophe pouvait être évitée" (...) "Ici, il n'est point de fatalité. Il est des conjonctions certaines et directes"

"Le passage à niveau est le terreau de la catastrophe" (...) "on n'est pas sur le manquement d'une obligation de sécurité, on est sur l'évidence"

"SNCF et RFF ne connaissent que la voie (...) comme si un propriétaire n'avait pas la responsabilité de son emprise et renvoie tout ça sur la voirie"

"Là où les enfants ont eu le courage de se tenir debout pour parler de leurs morts, M. Pepy n'a pas eu le courage de venir à cette barre".

"Chaque mardi soir M. Pepy est l'invité de SNCF-La Radio. Vous pouvez lui poser vos questions, 09.50.222.999"

Source http://alpes.france3.fr/2013/04/11/les- ... 32949.html

lemessager.fr, 11 avril
Drame d'Allinges : 18 mois de prison ferme réclamés pour le chauffeur, des amendes pour la SNCF et RFF

3 ans de prison assortis d'un sursis de 18 mois pour le chauffeur du car, Jean-Jacques Prost.

300000 euros d'amende pour la SNCF et 150 000 euros pour RFF.

Ce sont les peines réclamées par le procureur Patrick Steinmetz ce jeudi 11 avril, au septième et avant-dernier jour du procès du drame d’Allinges.

Au terme de quatre ans d’instruction et de sept jours de débats au tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), le ministère public a en effet retenu la responsabilité du chauffeur du car, Jean-Jacques Prost, dans l’accident qui a coûté la vie à sept collégiens et blessé vingt-cinq autres, le 2 juin 2008.

Trois fautes reprochées au chauffeur
Pour la substitut du procureur, Gaëlane Pelen, M. Prost a commis plusieurs fautes. Si elle n’a pas retenu le franchissement des feux rouges en raison des trop nombreuses imprécisions à ce sujet, Mme Pelen a en revanche pointé trois autres fautes : l’arrêt du car au milieu du passage à niveau, le temps de réaction trop long pour redémarrer son véhicule et un braquage à droite qui a provoqué le blocage du car contre le trottoir alors même qu’il avait redémarré.

Le temps de réaction, pour elle, a été fatal : « Au moment où M. Prost réagit, il est déjà trop tard. Il repart à 4 secondes de l'arrivée du train. Pendant 6 secondes le car n'avance pas d'un pouce. Pendant les 4 secondes suivantes le car parcourt 2,4 mètres. Il lui restait 1,1 mètres à parcourir pour éviter le choc. »

Après avoir redémarré, le car était finalement « à l’arrêt au moment de la collision » : « Pourquoi s’être à nouveau arrêté ? », a demandé la vice-procureur.
En concluant, Gaëlane Pelen a salué « le courage » du chauffeur : « Vous avez eu du courage de tenir toute cette audience. Je vous demande encore un peu de courage à l’énoncé des réquisitions. » Au moment de cet énoncé, Jean-Jacques Prost est resté calme.

SNCF et RFF n'ont pas "anticipé le danger"
C’est ensuite le procureur Patrick Steinmetz qui a pris la parole au sujet de la SNCF et de RFF. Il a d’abord rappelé la complexité de leur situation : « Aucune infraction ni aucun manquement n'a été reproché aux deux prévenues. Mais le fondement de la responsabilité pénale repose sur le fait de ne pas avoir suffisamment évalué ou anticipé les situations de danger ou de risque de ce passage à niveau. »

M. Steinmetz a ensuite procédé par questions pour étudier la responsabilité des entreprises ferroviaires dans cet accident. Il a expliqué aux juges qu’il leur « faudra donner une réponse positive à l'ensemble des questions pour prononcer une culpabilité » de la SNCF et/ou de RFF. Après un long réquisitoire, lui y a répondu positivement. Il a, en résumé, expliqué que les deux entreprises avaient, pour des raisons diverses, manqué à leur obligation de sécurité.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Just ... 2900.shtml

Drame d'Allinges : les avocats plaident contre la « désorganisation » de la SNCF et de RFF

Ce jeudi 11 avril, les plaidoiries des avocats se sont poursuivies au tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), au septième et avant-dernier jour du procès du drame d'Allinges.

Me François Favre, avocat de la famille du même nom qui a perdu Fanny a rendu hommage à sa nièce « morte sur le bord de la voie ferrée ».
L’avocat a rappelé la responsabilité du chauffeur, Jean-Jacques Prost : "M. Prost il assumera. Il sera condamné. Mais il ne sera pas le bouc émissaire de la SNCF et de RFF. Il ne sera pas bouc émissaire de décideurs qui ont bien de la chance de ne pas être ici devant vous."
Mais il a surtout plaidé contre la SNCF et RFF. Me Favre a qualifié « la désorganisation de la SNCF et de RFF » de « stupéfiante, inquiétante ».
Il a ensuite regretté l’absence du président de l’entreprise ferroviaire, Guillaume Pepy : « M. Pepy a trahi sa parole. Les parties civiles se sentent déconsidérées et humiliées. Cette absence résonne comme un aveu. Par sa carence il admet qu’il n’a pas de réponse satisfaisante pour exonérer la SNCF de sa responsabilité sur le passage à niveau d’Allinges. »
Pour Me François Favre, « RFF a une obligation légale de sécurité. La responsabilité de RFF est celle d’un propriétaire. A ce titre elle devait assurer la sécurité du passage à niveau d’Allinges. Et doit toujours l’assurer ».

« La sécurité ne se délègue pas »
« La sécurité ne se délègue pas, a-t-il poursuivi. En 2008, RFF n’a qu’un seul responsable de la sécurité sur les passages à niveau. En 2012… il n’y a toujours pas grand monde. En conclusion, RFF n’assume pas son obligation de sécurité sur le passage à niveau d’Allinges. Et Fanny et ses camarades sont accablés. »
A l’attention de la SNCF, il s’est indigné : « Qui fait quoi ? Personne ne le sait ! A la SNCF on va vous dire que la sécurité se délègue, se sub-délègue et se sub-sub-délègue… »
« En cinq ans, qu'ont-il fait? Rien. C'est au-delà du réel. Quand on a écrit que le passage allait être supprimé, les parents l'ont cru », a conclu Me Favre avant d’être chaleureusement salué par Me Dana, l’avocat du chauffeur.
Me Favre a aussi annoncé que les indemnisations réclamées par Mme Favre « iront à la famille de Fanny, au Vietnam » ; Fanny avait en effet été adoptée.
Les experts ont « respiré des fleurs hallucinogènes »
Maître Georges Rimondi a ensuite pris la parole pendant plus d’une heure. Il a commencé par s’insurger contre les avocats de la SNCF et RFF qui n’ont communiqué leurs arguments qu’au dernier moment, faussant le débat contradictoire. « Les prévenus ont tous les droits et les victimes toutes les souffrances. »
Rappelant une jurisprudence, Me Rimondi a affirmé que « quand les manquements aux règles de sécurité sont établis, la faute est constituée ». Citant, un à un, les incidents relevés par les usagers sur le passage à niveau d’Allinges mais qui n’ont pas été jugés dignes de foi par la SNCF et RFF, l’avocat thononais s’est demandé si leurs experts n’avaient pas "respiré des fleurs hallucinogènes".
« SNCF et RFF ne pourront s'exonérer de leur obligation générale de vigilance, a estimé Me Rimondi. Que le passage à niveau soit conforme est une chose, qu'il soit sécurisé en est une autre. Il est conforme, mais ce n'est pas suffisant.

« M. Pepy a eu plus de courage devant les caméras que devant ses juges »
Me Frédéric Noetinger-Berlioz a conclu les plaidoiries en insistant sur le caractère collectif du drame, une notion que persiste à nier l’avocat de l’assureur des Cars Philippe. « On vient vous dire qu'il ne s'agit pas d'un accident collectif mais de la juxtaposition d'accidents individuels. Pourtant, même le Bureau enquête accident (BEA) écrit qu’il n’y a jamais eu d’accident collectif de ce type en France. Le déplacement des plus hautes autorités de la République montre que c’est un accident collectif. »
« Même M. Pepy est venu ; plus courageux devant les caméras que pour faire face à ses juges », a terminé Me Noetinger.

Cet après-midi, le tribunal entendra les réquisitions du procureur de la République, Patrick Steinmetz. Il dira qui il estime être responsable de l’accident et ce qu’il requiert à l’encontre de chacun des prévenus.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Just ... 2873.shtml

ledauphine.com, 11 avril
Procès du drame d'Allinges : La SNCF réclame 1,8 million d’euros d’indemnité au chauffeur du bus

18 HEURES : Les réactions suite aux réquisitions du procureur. Me Georges Rimondi, avocat de plusieurs parties civiles : « Dieu merci, le parquet a retenu les mêmes arguments que les parties civiles. En terme de quantum, on peut constater que les fautes sont d’une gravité marquée, significative. »

David Héraclide, représentant de l’association « Sourires des anges » et père d’une rescapée : « Sur le fond, nous sommes satisfaits, ce sont cinq ans de combat récompensés. Nous avions l’intime conviction que la SNCF et RFF avaient une responsabilité, nous sommes totalement satisfait que le ministère public partage aujourd’hui la même analyse. Sur la sanction demandée pour le chauffeur ? Nous n’avons pas d’avis. Nous n’avons en tout cas pas l’intention de l’accabler au-delà du raisonnable. »

Tristan Mayade, l’un des jeunes rescapés de l’accident : « C’est un soulagement que de voir reconnaître que la SNCF et RFF sont potentiellement responsables de l’accident. On leur reproche de ne pas avoir fait tout leur possible pour la sécurité, aujourd’hui on est enfin satisfait. Ce n’est pas seulement le chauffeur, c’est un tout. »

Aucun des avocats des trois prévenus n’a souhaité s’exprimer à l’issue du réquisitoire du procureur Steinmetz. Ce sont eux qui plaideront demain la cause de leur client pour cette dernière journée d’audience. Le jugement devrait ensuite être mis en délibéré.

16 HEURES : Les réquisitions du procureur : 18 mois ferme pour le chauffeur du car. Le procureur Patrick Steinmetz poursuit les réquisitions, elles visent maintenant les deux personnes morales : SNCF et RFF, à qui la justice reproche « de ne pas avoir suffisamment estimé et anticipé la situation de risque » sur le passage à niveau de Mésinges. Le procureur a notamment posé trois questions : le passage à niveau N°68 était-il dangereux ? Les gestionnaires de l’infrastructure avaient-il connaissance de cette dangerosité ? Avaient-ils les moyens de faire cesser ce risque ?
- A la première question, le ministère public a répondu oui. « Il s’agissait d’un ouvrage public, dangereux, risqué. (…) La configuration du passage à niveau et celle de la route a abouti à un délai de franchissement anormalement long pour certains types de véhicules, comme l’autocar de M. Prost. »
- A la deuxième question, le ministère public a répondu oui. « Le passage N°68 n’a pas été détecté comme préoccupant » en raison d’un diagnostic jugé « défaillant » de la SNCF. Le procureur a rappelé les conclusions « prédictives » et « alarmistes » du rapport du responsable de proximité en 2000 ; le commentaire inquiétant de l’agent qui visite le passage en 2007 et qui relève que le passage « est mal configuré », estimant que « pour les voitures ça va, mais [que] les cars n’ont rien à y faire » ; les trois bris de barrière enregistrés entre 1998 et 2008…
- A la troisième question, le ministère public a répondu oui. Il a retenu que quatre moyens existaient : le classement en passage préoccupant, la mise en œuvre des travaux de platelage préconisés en 2007, la saisie des autorités compétentes de la nécessité d’interdire poids-lourd et cars sur ce passage à niveau ou encore l’allongement du délai d’annonce des trains. « Cet allongement n’aurait pas éviter le heurt avec la barrière mais aurait offert quelques secondes supplémentaires à M. Prost pour redémarrer ou aux enfants pour se déplacer vers l’avant et sortir de la zone de collision », estime le procureur.
Sans surprise, le procureur Steinmetz a donc conclu au « rôle causal » de la SNCF et de RFF dans cet accident, qui résulte, selon « d’un défaut de détection du caractère dangereux de ce passage à niveau » et a demandé la condamnation de la SNCF à 300000€ et de RFF à 150000€. Toutes deux étant en état de récidive.
A l’encontre de Jean-Jacques Prost, il a été requis une peine d’emprisonnement de trois ans, dont dix-huit mois ferme, 750€ d’amende et l’interdiction de conduire des bus.

15H15 : Place aux réquisitions du procureur Steinmetz et de la substitut Pelen. Gaëlane Pelen, substitut du procureur, s’est concentrée sur la responsabilité du chauffeur de bus, Jean-Jacques Prost, « disséquant » son attitude au moment du drame. Sur sa perception des feux de signalisation, la représentante du ministère public a d’abord retenu que l’instruction et les témoignages des passagers du bus démontrent que sur ce point « rien n’est acquis ». « L’ensemble de ces éléments tend à démontrer ou en tout cas à faire naitre un doute sur la possibilité de voir les feux, ce qui est très important car cela laisse ouvrir un doute sur la responsabilité de la SNCF. » Ce que Gaëlane Pelen impute en revanche directement au chauffeur, ce sont ses « fautes d’inattention ». La première, celle de ne pas avoir entendu la sonnerie. « M. Prost doit être distrait, pas assez attentif. L’expertise a démontré que la sonnerie était pourtant audible au moyen d’une grande attention., et qui devait être attentif si ce n’est le chauffeur ? » Deuxième faute : « Il ne perçoit pas l’abaissement de la barrière. Et vont se succéder plusieurs erreurs d’appréciation dont celle de ne pas réaliser que l’abaissement de la barrière signifie l’arrivée imminente du train. » S’en suit une multiplication de « manœuvres maladroites ». « Il commet indéniablement une faute d’imprudence, de maladresse, de ne pas pouvoir réagir comme il le faudrait. (…) Il ne fallait pas s’arrêter. Et quand enfin, il réussit à redémarrer, il braque à droite et bloque le car, c’est l’erreur fatale, il ne restait que 1,1 mètre de car à dégager. » Jean-Jacques Prost encourt jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75000€ d’amende.

14 H30 : L’audience reprend avec la plaidoirie de Me Artusi, pour la SNCF, en sa qualité de partie civile. « Parler de victime pour la SNCF serait un peu mal venu, en réalité il faut la voir comme une personne ayant subi des dommages. La seule responsabilité, c’est celle pleine et entière de M. Prost, la SNCF n’a aucune responsabilité dans cet accident. Elle n’a pas sa place sur le banc des prévenus. » A ce titre, la société publique réclame 1,8 million d’euros d’indemnité au chauffeur du bus.

12 HEURES : Me Frédéric Noettinger-Berlioz conclut les plaidoiries des parties civiles, sur le volet des indemnisations. Au tribunal, il incombe, outre l’établissement des responsabilités des trois prévenus, d’estimer maintenant « le prix des larmes, le prix du sang, le prix du choc, le prix du désespoir ».
Me Noettinger évoque « un préjudice extrêmement large et protéiforme ». Un préjudice corporel, moral, mais aussi d’affection car « perdre un ami à 13 ans est quelque chose de rare, mais perdre sept amis à 13 ans est quelque chose de tout à fait exceptionnel ». Un préjudice spécifique d’angoisse, lié à la dimension collective du drame, est également plaidé, à l’instar du préjudice d’accompagnement des parents.
« Curieux procès, où les victimes culpabilisent et où les entreprises morales, ou amorales plutôt, sont comme des singes chinois, qui ne voient pas, n’entendent pas et ne parlent pas », a conclu Me Noettinger.
Tout aussi « curieusement », la SNCF, prévenue dans ce procès, a également maintenu sa qualité de partie civile et à ce titre réclame 1,8 million d’euros d’indemnités au titre de la dégradation de la motrice et du préjudice commercial lié à la non-circulation des trains dans les jours qui ont suivi le drame.

11H30 : Me Rimondi a rendu hommage à Éric Jandin. Également conseil de Patricia Jandin, l’épouse du professeur d’histoire-géo à l’initiative de la sortie, qui s’est suicidé quelques semaines après le drame, Me Rimondi a rendu hommage à cet homme « mort le 2 juin 2008 et qui a fini son agonie 45 jours après le drame ». « Celui qui a entendu « dans responsable de la sortie », le responsable de ce carnage ». Pour démontrer le lien de causalité entre l’accident et le suicide d’Eric Jandin, l’avocat a produit deux certificats médicaux, qui attestent d’un « homme équilibré, exempt de toutes difficultés psychologiques » avant l’accident. « La question à laquelle on doit pouvoir répondre est : est-ce que sans l’accident, M. Jandin serait toujours ce génial professeur ? » Pour l’avocat de sa veuve, aucun doute, la réponse est « oui ».

10H50 : Les plaidoiries se poursuivent avec Me Georges Rimondi, avocat de plusieurs parties civiles. Il représente notamment les parents de Yannis et de Tom, décédés dans l’accident. « La responsabilité pleine et entière de M. Prost ne peut être discutée. M. Prost était aux manettes, il est responsable de la trajectoire qui a été la sienne, de la mauvaise option d’immobiliser son engin entre les barrières et de ne pas avoir su trouver l’énergie pour se sortir du piège dans lequel ce passage à niveau l’a fait tomber. Mais aussi pleine et entière que soit la responsabilité de M. Prost, elle n’est pas exclusive, les responsabilités sont cumulatives. » Me Rimondi a ainsi dénoncé la passivité coupable des deux entreprises publiques, en égrainant, un à un, les incidents mis au jour durant l’instruction, « dont les plus graves sont remontés jusqu’aux autorités de la SNCF et de RFF et qui ne les ont pas conduit à prendre les décisions qu’elles devaient prendre ». Cet usager qui a témoigné d’un raté de fermeture des barrières, ce minicar qui a laissé un bouchon de vidange sur la voie, cet automobiliste qui a dû reculer, comme cinq autres voitures, pour laisser manœuvrer et passer un camion... « Malgré ces constats, factuels, les enquêteurs de la SNCF précisent que le passage à niveau N°68 n’est pas préoccupant sur le plan de l’accidentologie. Il y a effectivement de quoi être préoccupé… C’est la roulette russe. » A l’encontre de RFF et de la SNCF, l’avocat relève au moins deux « fautes inadmissibles » : « Ne pas voir donné l’information » sur le caractère dangereux du passage au conseil général et d’avoir manqué de « bon sens ». Reprenant le témoignage de l’une des rescapés, il accuse : « Il suffisait d’aller sur place et de voir les choses, pourquoi n’avez-vous pas eu ce minimum d’intelligence ? » « Sans s’assurer de la compatibilité entre délai d’annonce et temps de franchissement, on met le doigt sur le bouton de la dynamite. (…) La meilleure preuve que nos propos sont audibles, c’est que les autorités ont pris la décision au lendemain de ce carnage d’interdire la circulation aux gros gabarits sur le passage à niveau. »

10H30 : L’audience est suspendue.

9H30 : Me François Favre est l’avocat de la famille Favre. Fanny est l’une des sept victimes de l’accident. Son père adoptif, Pascal, est mort le 22 décembre dernier « trois jours après la réception de la citation qu’il attendait tant ». Et c’est d’abord le membre de la famille, le cousin germain de Pascal, qui a plaidé. Les mains tremblantes, la voix grave. « Fanny est morte avec ses six camarades, Fanny est morte sur le bord de la voie ferrée, elle a fixé un professeur de ses yeux épouvantés, elle a serré sa main et elle est partie. Pourquoi aller plus loin ? Dire cela est certainement suffisant ». Me Favre a également parlé de ce cousin qui s’est « beaucoup investi pour le procès » : « Il connaissait le dossier par cœur. Le platelage en caoutchouc, c’est lui. La vitesse de 50km/h que le train aurait dû utiliser, c’est lui. Il aurait pu être l’expert sécurité des passages à niveau qui nous a manqué. Mais il ne le pourra plus. » L’avocat a ensuite ciblé les responsabilités pénales : « Comment imaginer qu’une violation de l’obligation de sécurité ne soit pas d’une exceptionnelle gravité ? C’est la raison pour laquelle M. Prost assumera et sera condamné, mais il ne sera pas bouc émissaire de la SNCF, de RFF et de décideurs qui ont bien de la chance de ne pas être ici devant vous ». Et c’est « l’absence décevante », « le silence assourdissant de M. Pepy, président de la SNCF » que Me Favre a retenu, pointant aussi « la désorganisation stupéfiante, inquiétante de la SNCF et de RFF ». « Mais bon dieu qui fait quoi ? Personne ne le sait. » Le passage à niveau de Mésinges a plusieurs fois été qualifié de « piège » au cours de ce procès. « Est-ce-que l’on entretient un piège ou est-ce qu’on le supprime ? », a interrogé François Favre. « Comment imaginer que la SNCF entretienne son piège année après année ? Une telle défense est d’une absurdité invraisemblable », a-t-il adressé à l’encontre de la SNCF. Fanny avait été adoptée au Vietnam par Valérie et Pascal Favre. Après la mort de Fanny, le couple y est retourné pour retrouver sa famille naturelle. C’est à celle-ci que sera versée l’intégralité des indemnités.

9 HEURES : L’audience reprend pour ce septième jour de procès en correctionnel. Les plaidoiries des parties civiles se poursuivent. Cette après-midi, le tribunal entendra les réquisitions du ministère public.

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... oursuivent

rts.ch, 11 avril
Prison ferme requise contre le chauffeur dans le drame d'Allinges

Le chauffeur du car percuté par un train sur un passage à niveau en France voisine en 2008 risque la prison ferme. Au terme du réquisitoire jeudi, la SNCF et le Réseau ferré de France pourraient aussi être amendés.

Les réquisitoires sont connus dans le procès du drame d'Allinges, en France voisine. Le parquet a requis jeudi 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis, à l'encontre du chauffeur du car entré en collision avec un train dans cette localité de Haute-Savoie en 2008, tuant sept collégiens.

Le procureur de Thonon-les-Bains a aussi requis 300'000 euros d'amende à l'encontre de la SNCF et 150'000 euros contre Réseau ferré de France (RFF), qui sont également poursuivis pour homicide involontaire.

La défense prendra la parole vendredi, au dernier jour du procès. Le jugement devrait tomber dans le courant du mois de mai.

Responsabilité partagée
Les trois prévenus sont poursuivis pour homicides involontaires et blessures involontaires. Il est reproché au chauffeur du car d'avoir effectué des manœuvres maladroites et des erreurs d'appréciation, notamment d'avoir arrêté son véhicule en pleine traversée du passage à niveau.

Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF sont eux poursuivis pour n'avoir pas suffisamment tenu compte de la dangerosité du passage à niveau d'Allinges pour les autocars et les poids lourds, qui mettaient un temps trop long à le traverser au regard du délai de fermeture des barrières.

Retour sur le drame
Le 2 juin 2008, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève avait percuté un car scolaire en Haute-Savoie, tuant sept adolescents âgés de 11 à 13 ans et faisant 25 blessés.

Un des accompagnateurs, profondément choqué par l'accident, se suicidera quelques temps plus tard.

Source http://www.rts.ch/info/monde/4812837-pr ... inges.html

leprogres.fr, 11 avril
La prison ferme requise contre le chauffeur de car d’Allinges

Haute-Savoie. Des amendes de 300000 et 150000 euros ont par ailleurs été réclamées à l’encontre de la SNCF et de Réseau ferré de France

Trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, ont été requis jeudi contre Jean-Jacques Prost, le chauffeur du car, dont la collision avec un TER à Allinges avait provoqué la mort de sept collégiens en 2008. Une amende de 750 euros a en outre été requise.

Le procureur Patrick Steinmetz a aussi requis une amende de 300000 euros à l’encontre de la SNCF et 150 000 euros contre Réseau ferré de France (RFF), aussi poursuivis pour homicide involontaire et vivement critiqués par les avocats des victimes.

Le procureur a estimé que les deux entreprises publiques s’étaient rendues coupables d’une « défaillance de la détection du caractère dangereux du passage à niveau » d’Allinges. Il a cité « au moins sept événements » qui auraient dû alerter la SNCF sur la dangerosité de ce passage à niveau. Il s’est ainsi dit surpris par le « caractère prédictif » d’un rapport « alarmiste » rédigé après un incident survenu à un bus sur ce passage à niveau le 23 juin 2000. Le procureur a en revanche estimé que RFF avait une responsabilité moindre car l’entreprise « n’avait reçu aucun signalement préoccupant concernant ce passage à niveau ».

Quant à Jean-Jacques Prost, les réquisitions du parquet ont mis en évidence « une accumulation de fautes d’imprudence ». La substitut du procureur, Gaëlane Pelen, a cité deux fautes d’inattention du chauffeur : le fait de ne pas avoir entendu la sonnerie du passage à niveau et de ne pas avoir perçu le frottement de la barrière qui se baissait sur le car. Le « cœur de la faute d’imprudence » a été, selon elle, d’arrêter le car au milieu du passage à niveau, en infraction avec le code de la route qui impose de dégager au plus vite. « Pendant six secondes, le bus n’avance pas d’un pouce. Au moment où enfin (M. Prost) réagit, il est déjà trop tard », a-t-elle souligné. « Peut-être M. Prost a-t-il eu du mal à redémarrer. Certes mais il ne fallait pas s’arrêter », a dit la substitut du procureur.

Source http://www.leprogres.fr/france-monde/20 ... d-allinges

Le Dauphiné Libéré, 11 avril
Un Camerounais arrêté avec des papiers guatémaltèques

Au cours d’un contrôle des voyageurs du TGV Paris-Milan en gare de Chambéry, vendredi dernier, les fonctionnaires du service de la Police aux frontières de Chambéry, spécialisés dans la détection des faux documents, se sont intéressés de près au passeport guatémaltèque authentique présenté par un passager. La page d’identité supportant sa photographie leur apparaissait totalement contrefaite.

L’homme, âgé d’une quarantaine d’années et résidant en région parisienne, a fini par reconnaître une identité camerounaise et sa clandestinité en France.

Il a été interpellé avec sa compagne, qui transportait le faux document dans ses bagages. Ils ont été placés tous les deux en garde à vue.

Trois alias utilisés lors de précédentes arrestations
Les enquêteurs ont également découvert le reste de la panoplie – constitué d’une carte d’identité et d’un permis de conduire guatémaltèques contrefaits – et l’existence de trois alias utilisés lors de précédentes arrestations pour entrée et séjour irréguliers, conduite sous l’empire d’un état alcoolique et recel de vol. Il s’est avéré également qu’il était recherché pour exécuter une peine de prison de quatre mois prononcée en septembre 2011 par le tribunal correctionnel de Paris, pour détention et usage de faux documents administratifs, le plaçant en état de récidive légale.

Selon ses dires, l’individu aurait acheté les faux papiers à Lyon pour la somme de 2000 euros, ce qui n’a pu être confirmé.

L’homme a été présenté le 6 avril au parquet du TGI de Chambéry et écroué à la maison d’arrêt pour exécuter sa précédente peine. Il comparaîtra à nouveau devant la justice pour répondre de son dernier forfait.

Sa compagne, également de nationalité camerounaise, mais en situation régulière, a été laissée libre sans faire l’objet d’aucune poursuite judiciaire.

Source http://www.ledauphine.com/savoie/2013/0 ... emalteques

Sud Ouest, 11 avril
Bergerac : les agressions contre les agents SNCF en hausse

Un agent a été frappé par un jeune qui n’a pas respecté les barrières baissées à un passage à niveau. Les agents SNCF déplorent de plus en plus d'incivilités
Les agents SNCF constatent une montée de l'insécurité, notamment aux passages à niveau

Il est aux alentours de 17h30, mardi, quand Vincent, agent de manœuvre à la SNCF, est en train d’intervenir sur le passage à niveau 424, traversé par la rue Saint-Martin. Les barrières sont abaissées pour permettre à un train affecté aux travaux sur la voie de manœuvrer. À peine le dernier wagon passé, deux jeunes hommes à vélo traversent les voies, chacun d’un côté de Vincent, alors que les barrières n’étaient pas relevées. L’un d’eux le frôle, des regards sont échangés. L’un des jeunes descend de sa bicyclette et invective l’agent SNCF. Après les mots, il tente de frapper Vincent, qui pare un premier coup, mais ne peut éviter le second. L’agent SNCF réplique alors. Un automobiliste, témoin de la scène, intervient pour séparer les deux hommes. Vincent, lui, tourne le dos pour aller terminer son travail. Ce n’est que le lendemain qu’il se rend chez son médecin. Vincent refuse l’arrêt de travail, mais porte plainte. La police enquête pour retrouver ces deux jeunes, âgés d’une vingtaine d’années, selon Vincent.

Pas un cas isolé
Cet incident n’est pas - plus - un cas isolé pour les agents de la SNCF, qui déplorent de plus en plus d’incivilités. « Il y a une montée de l’insécurité sur notre territoire », regrette Grégory Dievart, dirigeant de proximité à la gare SNCF de Bergerac. Notamment aux passages à niveau. « Les gens sont de plus en plus impatients », ajoute-t-il. Surtout au niveau de la rue Saint-Martin, qui accueille, selon lui, de plus en plus de véhicules chaque jour.

Rappelons que les passages à niveau sont assimilés à des feux rouges. Franchir les barrières peut coûter une forte amende et des points en moins sur le permis de conduire.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/11/un-ag ... 6-1733.php
Dernière édition par Didier 74 le 05 Mai 2013 15:27, édité 3 fois.
Didier 74
 

Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 12 Avr 2013 16:46

Le jugement du drame d'Allinges sera rendu le 26 juin à 13h30.

lemessager.fr, 12 avril
Drame d'Allinges : ce n'est pas un accident collectif pour l'avocat de la société de cars

Les jeunes sont venus en blancs pour montrer le caractère collectif de l'accident dans lequel ils ont perdu sept camarades.

Maître Jacques Vital-Durand a pris la parole en premier pour ce dernier jour du procès du drame d'Allinges. L'avocat des cars Philippe a voulu démontrer que l'accident de car qui avait coûté la vie à sept collégiens en 2008 n'était pas un accident collectif.

Cette notion de collectif a en effet un impact sur les indemnisations proposées par l’assureur de la société pour laquelle travaillait M. Prost, le chauffeur mis en examen.

Me Vital-Durand n’a pas nié l’ampleur de la catastrophe, mais a interpellé le tribunal : « Il faudra expliquer en quoi il y a un caractère exceptionnel à ce préjudice collectif. »

Des transactions financières déjà acceptées
Pour lui, il n’y aurait pas de hiérarchie du préjudice entre les drames : « Pourquoi la souffrance d’un parent qui perd un enfant dans cet accident peut être supérieure à celle d’un parent qui perd un enfant dans un accident de chasse par exemple ? »

« Les réclamations financières doivent-elles être plus importantes dans ce dossier que dans des milliers d'autres cas », que gère l’assureur Covea, a-t-il enfin questionné.

II a enfin critiqué ceux qui jugeaient les offres proposées par l’assureur « d’indécentes ». « La preuve, quatre procès verbaux de transaction définitive (sur sept, ndlr) ont été signés pour les enfants décédés. »

Pour protester contre cette négation du caractère collectif du drame d’Allinges, les jeunes présents dans le car se sont présentés à l’audience vêtus d’un t-shirt blanc.

On a en outre appris, à l’ouverture de l’audience, le nombre définitif de parties civiles dans ce dossier. Elles sont 237 ; elles étaient déjà 225 avant le début du procès.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Just ... 3242.shtml

Drame d'Allinges : les avocats demandent la relaxe de la SNCF et de RFF en accablant le chauffeur et le conseil général

Ce vendredi 12 avril, au tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), les avocats des trois prévenus vont se succéder à la barre.

Me Michel Bertin, avocat de la SNCF, a ouvert la marche, il a été suivi, cet après-midi, des avocats de Réseau ferré de France (RFF).

Au cours de sa plaidoirie, Me Bertin a rappelé que la SNCF n’avait été alerté que de deux incidents sur le passage à niveau de Mésinges avant l’accident mortel de 2008, en 2000 et 2007.

M. Prost est « le responsable » de l’accident, pour l’avocat de la SNCF
Pour lui, le responsable de cet accident est M. Prost, il l’a dit devant les juges et a même répété, en marge de l’audience, qu’il pensait que le chauffeur était « l’unique responsable » de ce drame.

« Si M. Prost n'était pas venu bloquer sa roue avant sur le trottoir, s’il avait respecté le code de la route... nous ne serions pas là aujourd'hui », a-t-il plaidé tout en rappelant, à plusieurs reprises, une « règle simple » : « Si une barrière est baissée, il ne faut pas hésiter à la briser. » « En cas de difficulté, il est préférable de casser une barrière que de s’immobiliser. » Or, « M. Prost s’est arrêté à deux reprises. »

Me Bertin met en cause les autorités locales
Après avoir « salué le courage » du chauffeur au cours de ces huit jours d’audience, Me Michel Bertin a largement regretté l’absence du conseil général de la Haute-Savoie, du préfet et du maire d’Allinges qui, à ses yeux, sont responsables de la route qui franchit le passage à niveau et des usagers qui le franchissent. « Ce n’est pas la SNCF qui est responsable de cette voirie. »

Pour lui, ils n’ont pas fait ce qu’il fallait pour éviter que des véhicules ayant des difficultés à franchir le passage à niveau numéro 68 ne passent plus par là.
L’avocat de la SNCF a par exemple cité une déclaration du président du Département, Christian Monteil, pour qui toute restriction aurait pu être vue comme une « entrave à la liberté de circulation ».

Il n’a pas manqué de souligner que l’interdiction de passage pour les cars et poids lourds prise au lendemain du drame n’était « que temporaire ».

Au terme de sa plaidoirie émaillée de nombreux rappels de points de droit, Me Michel Bertin a tout simplement réclamé aux juges de prononcer « la relaxe de la SNCF ».
Il a demandé « au tribunal d'avoir le courage de le faire », tout en étant conscient qu’une telle décision provoquerait inévitablement « déception » et « incompréhension médiatique ».

La veille, le procureur avait réclamé une peine de 300 000 euros d'amende pour la SNCF, qui est en état de récidive d'homicide involontaire.

En début d'après-midi, Me Thierry Dalmasso, avocat de Réseau ferré de France (RFF) est venu à son tour plaider la relaxe de l'entreprise propriétaire des voies.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Just ... 3262.shtml

Drame d'Allinges : « On ne peut pas accepter l'insulte » faite au chauffeur, défend son avocat

Les avocats de Jean-Jacques Prost, le chauffeur du car impliqué dans le drame d'Allinges, ont pris la parole en dernier, ce vendredi 12 avril, au dernier jour du procès au tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie).

Au début de sa plaidoirie, Me Alban Pousset-Bougère s’est insurgé contre les déclarations qu’il a entendues à l’attention de son client. « On dit que M. Prost est un homme simple, ça veut dire que c’est un homme pas compliqué. Comme 65 millions de Français. »

Il s’est ensuite emporté : « On vous a dit qu’il était limité intellectuellement. Je ne peux pas l’accepter ! On ne peut pas accepter l’insulte qu’il a reçu devant sa femme, ses enfants, a vivement lancé l’avocat lyonnais. Il n’est pas le demeuré qu’on vous a décrit. On vous dira que ce ne sont que des mots, mais lui c’est sa vie ! »

Me Alban Pousset-Bougère a également lancé à l’attention de tous ceux qui ont jugé le chauffeur : « Qu'il se lève celui qui comme Jean-Jacques Prost n'a jamais perdu un seul point de son permis de conduire ! »

Hier, le procureur avait réclamé 18 mois de prison ferme contre Jean-Jacques Prost.

A l’issue des plaidoiries, les prévenus auront une toute dernière fois la parole puis le président du tribunal annoncera la date à laquelle sera rendu le jugement.

On parle d’un délibéré rendu avant le 2 juin prochain.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Just ... 3271.shtml

Drame d'Allinges : le jugement sera rendu le 26 juin à 13h30

Le procès du drame d'Allinges, qui s'est tenu depuis le mercredi 3 avril au tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), vient de se terminer.

Ce vendredi 12 avril, à l’issue d’une journée consacrée aux plaidoiries des avocats des trois prévenus – le chauffeur, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF) – le président du tribunal a annoncé que le jugement serait rendu le mercredi 26 juin à 13h30.

Durant ce temps, les juges devront, outre les responsabilités des trois prévenus, déterminer les indemnités accordées à chacune des 237 parties civiles.

Jeudi 11 avril, la veille, le procureur avait requis 18 mois de prison ferme et 18 mois avec sursis pour le chauffeur du car, Jean-Jacques Prost, ainsi que 300000 euros d'amende pour la SNCF et 150000 euros pour Réseau ferré de France (RFF).

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Just ... 3275.shtml

leprogres.fr, 12 avril
Collision d’Allinges : la SNCF plaide la relaxe, rejette la faute sur le chauffeur

La SNCF, poursuivie pour homicides involontaires dans le procès de la collision d’Allinges (Haute-Savoie), a plaidé la relaxe vendredi, affirmant que le chauffeur du car, Jean-Jacques Prost, était «le responsable» de cet accident.

«Malheureusement, M. Prost, vous êtes un responsable, le responsable, de cet accident», a lancé Me Michel Bertin, avocat de la SNCF.
Si le chauffeur «avait respecté le code de la route, nous ne serions pas là aujourd’hui», a pointé l’avocat.
Il a ainsi rappelé que le code de la route prévoyait «une priorité incontestable» du train sur les véhicules automobiles.

En outre, «aucun conducteur ne doit s’engager sur un passage à niveau si son véhicule, du fait de ses caractéristiques techniques ou des conditions de circulation, font qu’il risque d’y être immobile», a-t-il ajouté.
Le 2 juin 2008, un car scolaire, avec à son bord 55 personnes, était resté coincé sur le passage à niveau, avant d’être heurté par un TER. Sept collégiens de 11 à 13 ans sont morts dans la collision.
La SNCF et Réseau ferré de France (RFF) sont poursuivis pour avoir sous-estimé la dangerosité du passage à niveau.
Le chauffeur «s’est arrêté deux fois», a souligné Me Bertin.

«S’il ne s’était pas arrêté, ne serait-ce que la deuxième fois, il serait sorti avant l’arrivée du train», a-t-il ajouté, estimant que le car aurait dû avancer, quitte à briser la barrière du passage à niveau.
Me Bertin a en outre souligné que la SNCF n’était «pas en charge de la voirie».
«A qui incombe la sécurité routière ? Au maire, au préfet, au conseil général», a-t-il dit.
Ces autorités «qui ne sont pas aujourd’hui devant votre salle d’audience alors qu’ils devraient y être (...) manquent à ce procès», a regretté l’avocat.
Il a enfin assuré que la SNCF n’avait pas été informée de la dangerosité du passage à niveau d’Allinges.

«Ne venons pas dire qu’il y avait eu des incidents en 2008 puisque ni le maire, ni la SNCF n’en avaient été prévenus», a-t-il affirmé.
Il a demandé au tribunal «d’avoir le courage» de relaxer la SNCF, reconnaissant par avance que cela susciterait «une déception pour les parties civiles» et «une certaine incompréhension médiatique».
Jeudi, le parquet a requis une amende de 300000 euros à l’encontre de la SNCF pour sa «défaillance» dans la «détection du caractère dangereux du passage à niveau» d’Allinges.
RFF et SNCF encourent une peine maximum de 450000 euros d’amende.

Source http://www.leprogres.fr/france-monde/20 ... -chauffeur

alpes.france3.fr, 12 avril
Procès d'Allinges : La SNCF et RFF plaident la relaxe

Poursuivis pour avoir sous-estimé la dangerosité du passage à niveau d'Allinges, la SNCF et Réseau Ferré de France ont plaidé la relaxe ce vendredi 12 avril. Pour les avocats des entreprises publiques, le passage à niveau relève de la voirie et donc n'est pas de leur ressort.

En matinée, Maître Michel Bertin, avocat de la SNCF a d'abord affirmé que l'entreprise ferroviaire n'avait "jamais été alertée de la dangerosité de ce passage a niveau". Le défenseur a martelé un argument "la SNCF, c'est 15.000 trains par jour et 1,6 milliards de passagers par an transportés en toute sécurité".

Me Bertin a aussi souligné que la SNCF n'était "pas en charge de la voirie" (...) "le passage à niveau n'est que le prolongement d'une route". "A qui incombe la sécurité routière ? Au maire, au préfet, au conseil général", a-t-il dit. Ces autorités "qui ne sont pas aujourd'hui devant votre salle d'audience alors qu'ils devraient y être (...) manquent à ce procès", a regretté l'avocat.

L'avocat de la SNCF a aussi accablé le chauffeur du car : "j'ai du respect pour M. Prost et le courage dont il a fait preuve. (Mais) s'il ne s'était pas arrêté une seconde fois sur le passage à niveau, il n'y aurait pas eu d'accident".

Michel Bertin a demandé, au final, au tribunal "d'avoir le courage" de relaxer la SNCF, reconnaissant par avance que cela susciterait "une déception pour les parties civiles" et "une certaine incompréhension médiatique".

En début d'après-midi, Maître Thierry Dalmasso, avocat de Réseau Ferré de France (RFF) est venu à son tour plaider la relaxe de l'entreprise propriétaire des voies. S'adressant au représentant du parquet : "Monsieur le procureur vous n'avez cessé de douter de notre culpabilité, notre mise en examen serait-elle opportuniste ?". L'avocat s'en est aussi pris au Conseil général de la Haute-Savoie, estimant que "c'est la configuration générale du passage à niveau qui le rend dangereux. Il s'agit donc d'un problème de voirie".

Vidéo http://alpes.france3.fr/2013/04/12/proc ... 33599.html

Le reportage diffusé au 19h30 sur RTS Un http://www.rts.ch/video/info/journal-19 ... u-car.html

ledauphine.com, 12 avril
Huitième et dernière journée du procès d’Allinges

17h45 : «Le délibéré sera rendu mercredi 26 juin à 13h30», notifie le président Deparis. L'audience est levée.

17h20 : Jean-Jacques Prost, le chauffeur du car, revient à la barre et reconnaît sa faute. A l’invitation du président Benjamin Deparis, Jean-Jacques Prost, revient à la barre. « Oui, j’aimerais dire aux familles que je m’excuse si je me suis mal fait comprendre. J’ai entendu les messages des enfants et des familles. Je suis un homme simple, c’est vrai que j’ai du mal à m’exprimer, j’attendais ce moment- là pour les enfants, car on ne peut vivre avec ça.» Un sentiment qui à lui seul justifie sa quête de vérité. « J’ai eu du mal à ce qu’elle soit comprise par certains. Quand j’ai parlé du 4x4, on m’a pris pour un menteur. Dès lors, je me suis demandé si c’était valable de venir jusqu’au procès.» Il évoque des tentatives de suicide.

En réponse aux demandes des victimes, il reconnait « la faute de m’être arrêté au niveau des barrières. Faute involontaire. Pour moi, c’était un piège et oui, j’ai dit, on aurait pu éviter l’accident. J’ai entendu beaucoup de critiques. Notamment, pourquoi j’ai choisi cet itinéraire… Mais finalement, je remercie ces personnes qui m’ont permis de venir jusqu’à vous aujourd’hui. » Le chauffeur avoue qu’il pense souvent aux enfants et allume une bougie à leur mémoire. «Ce sont eux qui me donnent la force. Aujourd’hui, ce fut très dur de vous affronter, d’affronter le tribunal » . Il s’interroge : « Est-ce que ça servira ? Moi, en tout cas, j’ai ressenti quelque chose d’humain ».

16h30 : Me Dana à l’adresse du ministère public : « Vous vous êtes trompé de diagnostic » Très attendu, le bâtonnier Charles-Adrien Dana pour Jean-Jacques Prost donne immédiatement le ton. « Comment pouvez-vous demander une peine ferme à M. Prost, lance-t-il au ministère public. Au nom de qui avez-vous prononcé cette peine, cinq ans après l’accident ? Au nom des victimes ? C’est dommage que vous n’ayez pas entendu ces familles, ni vu comme les enfants ont entouré le chauffeur. Qu’auriez-vous demandé s’il y avait eu une circonstance aggravante ? Je ne comprends pas. M. Prost a passé un mois en détention préventive. Que voulez-vous qu’il fasse durant 18 mois en prison ? Qu’il vous traduise le code pénal en latin ? Le moment où tout le monde a pleuré en même temps au cours de ce procès, c’est quand M. Prost a mis son cœur là sur le pupitre, et ça ne vous suffit pas ? »

Le doute. Le bâtonnier, avec talent et un juste dosage de dérision à l’adresse de ses confrères conseils de la SNCF et RFF, dégage le doute sur la suite des faits qui ont été imputés à son client et ont précipité l’accident. Absence de certitude concernant le fait que M. Prost ait vu ou non les feux. Même chose pour le signal sonore, il s’appuie sur le témoignage de M. François le CPE du collège. Autres incertitudes : le calage du véhicule et le blocage de la roue sur le trottoir. Certes, il le reconnaît « mon client s’est arrêté sur le passage à niveau. Avec tout ça, condamnez-le à ce que vous voulez, mais interrogez-vous sur la vertu que doit avoir cette peine. » Plus global, il assène à l’adresse du procureur : « Vous vous êtes trompés de diagnostic ».

La responsabilité de la SNCF et de RFF. A ce point de sa plaidoirie, le pénaliste se tourne vers RFF et la SNCF : « Un couple hybride, monstrueux, dont on n’arrive pas à connaître l’organigramme ». Il tempête : « Noyer les responsabilités, c’est engager la sienne». Question : « Qu’est-ce qu’on a fait pour la sécurité ? Je vous réponds : pas grand-chose. Le train n’est pas fait pour s’arrêter ». Il poursuit : « On a peu parlé de la vitesse du train, mais le train, c’est un obus ! » « Votre passage à niveau est moche, il est vilain. Il faut faire quelque chose, il faut qu’il soit plan. Et votre rail en saillie ?. » Face aux faux-fuyants de RFF, l’avocat assène : « Je me demande si vous existez comme personnalité morale. » Me Dana en termine en faisant référence à la dignité des familles . « La lucidité et la maturité de ces gamins. L’accident a eu sur eux l’effet d’une cocotte-minute.» Enfin à l’adresse du tribunal : « Vous avez été formidable. »

16 heures : Jean-Jacques Prost est un honnête homme. Me Alban Pousset-Bougère, un des avocats de Jean-Jacques Prost, revient sur la personnalité de son client. «On a dit, c’est un homme simple, qui n’est pas compliqué, qui est lisible, certes. Mais la vie d’un homme simple doit être respectée. Cet homme est venu devant vous pour vous expliquer. » Et de rejeter avec force les interprétations désobligeantes suscitées par le qualificatif « simple ». «Mais, II n’est ni un demeuré, ni le benêt du village ». A contrario, l’avocat déconseille au président de « monter dans un car conduit par un énarque… » « Le ministère public n’a pas compris, mais les enfants, eux, ont compris. Iris, Margot, Tristan, Manuelle, Sarah, Guillaume, Luc… lui ont dit qu’ils lui pardonnaient. Tout comme nombre d’entre eux étaient à ses côtés mercredi au passage à niveau".

14h40 : Me Dalmasso sollicite la relaxe pour RFF.

14h15 : La responsabilité du conseil général pointée par l’avocat de RFF
A la configuration du passage à niveau, il oppose celle de la voirie, rappelant le propos de Dominique Bussereau, alors ministre, : « Le passage à niveau n'est que le prolongement d'une route ». N’en déplaise à M Christian Monteil, président du conseil général, la voirie est de la responsabilité du conseil général ». A l’instar de son confrère en charge des intérêts de RFF, il lui aussi les « réticences » de la collectivité à limiter le trafic sur le passage à niveau au nom de la « liberté de circulation ».

13h45 : Me Dalmasso pour RFF, « la sécurité est de la compétence de la SNCF ».
Pour RFF, Me Dalmasso introduit sa plaidoirie en évoquant bien naturellement les victimes « d’une incroyable dignité ». L’avocat revient sur la mise en examen de RFF, s’étonne qu’elle soit intervenue tardivement dans l’instruction et qu’elle ait été justifiée pour «permettre un débat public » . Il insiste : « On renvoie une personne morale sans savoir qui elle est, mais au nom du couple RFF - SNCF ».
Il n’entend pas non plus endosser un manquement au titre de la sécurité au motif que « SNCF dispose des compétences, de la connaissance, du savoir-faire en matière de sécurité des installations. RFF a une mission d’investissement et de contrôle de la dépense et non de sécurité.» Suit la reprise des faits : l’arrêt du car sur le passage à niveau. «M. Prost a aventuré son autocar alors que le signal était largement clignotant ». Priorité du rail sur la route oblige, il assène : « M. Prost était en faute».

11h50 : Me Bertin demande la relaxe de la SNCF
La mise en examen de la SNCF contestée, « Me Michel Bertin demande la relaxe de la SNCF. Je sais qu’il y aura une incompréhension, mais je vous demande d’en avoir le courage. »

11h40 : « M. Prost vous êtes responsable de cet accident »
L’avocat se tourne vers le chauffeur. « Vous connaissiez parfaitement les lieux et la météo de la journée. Vous êtes à l’origine du choix de l’itinéraire.
Il poursuit l’examen des dépositions sur l’accident. « Les feux étaient parfaitement visibles, vous avez pris M. Prost un risque en vous engageant. Vous vous êtes arrêté deux fois, dont la seconde sur la voie ; sans cet arrêt, vous seriez sorti avant l’arrivée du train. » L’avocat dédouane dès lors son client «tout fonctionnait sur le passage à niveau » et charge le chauffeur comme unique responsable du drame.

11 h 15 : Les réticences du conseil général à interdire le trafic des véhicules lourds au passage à niveau 68
Me Bertin donne lecture des observations qu’il a puisées au fil du dossier. Entre autres, celle relative aux interdictions du passage à niveau aux véhicules lourds. « Un arrêté aujourd’hui encore temporaire », s’étonne-t-il. Et de relever les réticences du président du Conseil général Monteil au titre que « le trafic serait reporté sur les autres voiries, dont des points sensibles. »

11 heures : « 98% des accidents aux passages à niveau sont consécutifs aux comportements irresponsables des usagers. »
Autre chiffre étayant la plaidoirie de Me Bertin : « 98% des accidents aux passages à niveau sont consécutifs à un comportement irresponsable de la part des usagers. »
L’avocat pointe la responsabilité du maire d’Allinges, du conseil général, du préfet, et du ministère des transports en matière de sécurité routière. Question en exergue à Mésinges : « qui a tracé la ligne blanche que le chauffeur a dû franchir ? Qui est à l’origine de la création de la zone artisanale ?»
Quant aux faits : « aucun conducteur ne doit s’engager sur un passage à niveau si son véhicule risque de par ses caractéristiques d’y être immobilisé. Et en cas de difficulté, le conducteur doit briser les barrières ; elles sont conçues pour ça.». M. Prost ne l’a pas fait. Plus généralement et se fondant sur le droit, l’avocat souligne, eu égard à la qualité de personne morale de la SNCF, la nécessité mais aussi la difficulté pour le tribunal d’identifier un responsable dans la jungle de son organigramme. « Vous n’avez aucun élément dans ce dossier permettant de dire que la direction régionale avait été prévenue de la dangerosité de ce passage à niveau avant l’accident, sauf deux « incidents ».

10h45 : Me Bertin : il n’est pas question pour la SNCF de faire des économies
« L’ensemble de la SNCF partage votre douleur», lance Me Michel Bertin, avocat de la SNCF, à l’adresse des familles. « Les 150000 agents de l’entreprise publique étant aussi des pères et des mères ont un souci constant de sécurité. » Et de revenir sur les témoignages du début de semaine: « Il n’est pas question de faire des économies sur la sécurité, ni de productivité financière. 15000 trains qui circulent par jour… voilà notre productivité. »
« L’objet même de la SNCF est de transporter des voyageurs, du fret et de veiller à la sécurité. » Un chiffre pour donner du poids à des propos : « 16 millions de véhicules franchissent quotidiennement les passages à niveau. » Reconnu lieu potentiellement dangereux, il fait la comptabilité des passages à niveau supprimés : 20 par jour.

9H30 : « Le préjudice d’angoisse reconnu pour les seules victimes décédées après l’accident »
Me Jacques Vital Durand pour la Société des autocars Philippe et la compagnie d’assurance Covéa souligne la difficulté d’évaluer les indemnisations « au regard des souffrances ».
Point fort de sa plaidoirie : « Ni M. Frossard, l’exploitant , ni la société Philippe ont été mis en examen, alors qu’au début de l’instruction, ils avaient qualité de témoins assistés, ce qui est la route ouverte à une probable mise en examen». Autre point soulevé : le car. « Le juge d’instruction a établi que cet engin routier n’avait pas de défaut, les révisions avaient été faites, dont une un mois avant l’accident. Les juges ont écarté tous reproches mécaniques. Le car était donc sûr. »
A propos de Covéa Fleet : « Elle a accompli ses obligations, intervenant aussitôt auprès des familles. Elle a pourvu aux plus douloureuses dépenses : obsèques et frais funéraires et versé déjà des indemnisations. Des sommes qui sont loin d’être indécentes, car majorées au regard du référentiel.»
Quant au préjudice d’angoisse et d’anxiété réclamé : « Dans mes conclusions, je me suis opposé à cette demande, mais on ne peut pas resté insensible aux situations extrêmement douloureuse et pénibles des enfants qui décèderont quelques heures plus tard. » Et de le reconnaître : « admissible et justifié». La concession faite par l’avocat ne concerne donc que deux victimes. Il rejette à ce titre les demandes présentées par les enfants rescapés, parents des enfants décédés ou blessés au motif que le préjudice d’affection qui y pourvoira.
Autre réclamation balayée : celle relative à la perte des camarades : « 6000 euros par camarades décédés soit 42000 euros, je dis non ».
Pour la demande de la famille du professeur Éric Jandin, il refuse encore et oppose qu’entre l’accident et son suicide : « il n’est pas établi un lien de causalité direct et certain».
Même rejet de la demande d’indemnisation présentée par la SNCF, à savoir : 1,8 millions d’euros au chauffeur. Je ne comprends d’ailleurs pas qu’elle puisse la présenter devant le tribunal. Par ailleurs, M Prost n’a pas été mis en examen pour destruction de matériel… »

9 heures : Huitième et dernière journée du procès d’Allinges : plaidoiries de la défense.

Me Jacques Vital-Durand pour la SAS Philippe Transports, civilement responsable du chauffeur, Jean-Jacques Prost, et son assureur la SA Covéa Fleet, interviendra le premier. Suivra à 10 heures, Me Michel Bertin pour la SNCF. L’avocat de RFF, Me Thierry Dalmasso reprendra la main à 13h30. Le bâtonnier Adrien-Charles Dana, pour le chauffeur, clôturera ce temps de plaidoiries.
Rappelons qu’hier le procureur, Patrick Steinmetz, a requis à l’encontre de Jean-Jacques Prost : 3 ans de prison dont 18 mois ferme. Pour la SNCF : 300000 euros d’amende et 15000 euros pour RFF. Le niveau de ces amendes, supérieur à la peine encourue pour homicides et blessures involontaires (3 ans d’emprisonnement et 45000 euros), est justifié par la qualité juridique des deux entités : personnalité morale. Elles ne peuvent pas écoper de peine d’emprisonnement, mais le procureur peut en revanche décupler le montant. Autre fait aggravant : leur état de récidive.

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... d-allinges

Le reportage de TV8 Mont-Blanc http://lejt.tv8montblanc.com/Proces-du- ... v6499.html

ATS, 12 avril
Un train évacué à Winterthour à cause d'un passager agressif

L'Intercity reliant St-Gall à Genève a été arrêté à Winterthour (ZH) aux alentours de midi, après qu'un passager a agressé un contrôleur. Les passagers ont dû quitter le convoi et prendre un autre train.

Le train Intercity reliant St-Gall à Genève a dû arrêter son voyage à Winterthour (ZH) vers midi à cause d'un passager agressif. Les autres passagers ont été priés de descendre du convoi et de changer de train avec pour conséquence des retards de 20 à 30 minutes.

Un passager a agressé physiquement un membre du personnel d'accompagnement, a indiqué à l'ats Christian Ginsig, porte-parole des CFF. Il confirme ainsi une information du site en ligne Tagesanzeiger.ch/Newsnet.

Un passager a refusé de présenter un papier d'identité et il a agressé le contrôleur. Un deuxième contrôleur a aussi été impliqué. Le personnel a alerté la police pendant le trajet.

Arrêt à Winterthour
Le train s'est arrêté comme prévu à 11h56 à Winterthour. La police attendait le passager agressif qui a été arrêté. Les deux contrôleurs ont dû se rendre au poste de police pour être interrogés sur les circonstances de l'agression.

Par haut-parleur, les passagers ont été priés de sortir du convoi et de prendre un autre train. Sans personnel d'accompagnement, l'Intercity ne pouvait pas continuer.


AFP, 12 avril
Taïwan : un TGV évacué

Plus de 600 passagers ont été évacués aujourd'hui d'un train à grande vitesse, sur l'île de Taïwan, qui se rendait à Taipei, après la découverte d'engins présumés explosifs, a indiqué la police.

"Nous pensons que ce sont des explosifs car ils contiennent du liquide qui a la même odeur que l'essence, et des détonateurs. Mais des examens supplémentaires sont nécessaires pour identifier la substance", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police.

Les objets étaient contenus dans deux valises "dotées d'une forte odeur", dans les toilettes du train, a précisé la police.

La Dépêche du Midi, 12 avril
Agen. Il voyageait en train avec de l'héroïne dans le rectum

Mercredi soir, un jeune de 22 ans, originaire de Verdun dans la Meuse, et qui voyageait dans le train circulant en direction de Cahors, a été interpellé par la police qui l'a fait descendre en gare d'Agen. Un contrôleur qui venait simplement lui réclamer son titre de transport dans le wagon, se voyait répondre spontanément : «J'ai de l'héroïne sur moi !» sous-entendant qu'elle était dissimulée dans son rectum. Et ce, alors que l'agent de la SNCF ne lui avait rien demandé de la sorte. L'intéressé a donc été confié aux fonctionnaires de police sur le quai de gare qui l'ont conduit au centre hospitalier d'Agen. Là, les grands moyens ont été employés, des laxatifs lui ont été administrés pour lui faire évacuer la drogue. Il avait ainsi soigneusement caché 1,8 g d'héroïne conditionnée dans un emballage. Une dose toujours susceptible d'être dangereuse pour l'organisme, si d'aventure la protection avait rompu. Peut-être est-ce pour cette raison, craignant pour sa vie, qu'il a révélé la vérité. La procédure a été transmise au parquet de Verdun à des fins de poursuites éventuelles.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2013/04 ... ectum.html
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Messagepar Tournay » 12 Avr 2013 16:53

Bonjour,

Encore une fois, la ligne Bayonne---St Jean Pied de Port est victime de vols de câbles en cuivre et son trafic perturbé. Des autobus remplacent les trains. La photo correspond à la ligne d’Oloron…
http://www.sudouest.fr/2013/04/12/sncf- ... 3-4018.php
http://www.ter-sncf.com/regions/aquitai ... fault.aspx

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Messagepar Tournay » 12 Avr 2013 17:06

Bonjour,

Encore une fois, un train de marchandises a déraillé sur la ligne du Canfranero, cette fois entre Ayerbe et Sabiñánigo. Des autobus remplacent les trains. Espérons qu’ils n’oublieront pas certaines gares et certains voyageurs notamment à Riglos. On ne sait pas les causes mais la voie est en mauvais état.
http://www.heraldo.es/noticias/aragon/h ... 01026.html

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Messagepar Michael02 » 13 Avr 2013 8:39

Plaidoiries :

13h45 : Me Dalmasso pour RFF, « la sécurité est de la compétence de la SNCF ».
L’avocat revient sur la mise en examen de RFF, s’étonne qu’elle soit intervenue tardivement dans l’instruction et qu’elle ait été justifiée pour «permettre un débat public » . Il insiste : « On renvoie une personne morale sans savoir qui elle est, mais au nom du couple RFF - SNCF ».
Il n’entend pas non plus endosser un manquement au titre de la sécurité au motif que « SNCF dispose des compétences, de la connaissance, du savoir-faire en matière de sécurité des installations. RFF a une mission d’investissement et de contrôle de la dépense et non de sécurité.»


Inattendue et troublante cette charge de RFF contre la SNCF.
Si RFF n'a pas de mission en terme de sécurité, que veut dire ce site (et ce n'est qu'un exemple) : http://www.securite-passageaniveau.fr/l ... ue-de-rff/
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Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 13 Avr 2013 12:31

Midi Libre, 13 avril
Montpellier : ivre, il s’en prend violemment aux contrôleurs de la SNCF

L’intéressé a été arrêté arrivé en gare de Montpellier et a fini à la barre de la correctionnelle.

En fin de week-end dernier, un quadragénaire aviné s'en est pris à deux contrôleurs qui lui demandaient d’aller s’asseoir en seconde. Ivre, il a alors asséné un coup de poing à l’un des agents avant de porter un coup au niveau de la nuque au second

Tout a démarré en fin de week-end dernier. Un homme qui se trouvait dans une voiture de première classe d’un train filant vers l’Aude a commencé par insulter deux contrôleurs qui lui demandaient d’aller s’asseoir en seconde.

Arrêté, arrivé en garde de Montpellier
Ivre, ce jeune quadragénaire a vu rouge. Il a alors asséné un coup de poing à l’un des agents avant de porter un coup au niveau de la nuque au second, alors que les protagonistes s’étaient déplacés dans la voiture-bar. Résultat, l’intéressé a été arrêté arrivé en gare de Montpellier et a fini à la barre de la correctionnelle.

Avec six bières, "pour la route"
Avouant avoir des soucis certains avec l’alcool. Ce que confirme sa dizaine de condamnations pour avoir conduit en ayant bu. Mais qui, le jour des faits, n’avaient pu s’empêcher de monter à bord avec six bières, "pour la route", lance-t-il tout à trac au président Baudouin. "On essaie de l’aider et il continue à boire !", note le représentant du parquet. Lequel requiert douze mois ferme. Une peine réduite de moitié à l’issue du délibéré. Mais assorti d’un maintien en détention. Terminus.

Source http://www.midilibre.fr/2013/04/12/ivre ... 677401.php

Le Parisien, 13 avril
Il met le feu à une locomotive

Le trafic SNCF perturbé

Un homme de 20 ans a été interpellé hier en fin de matinée à la gare de Mantes-la-Jolie, après l’incendie de la motrice d’un train stationné en gare. Le feu a pris juste derrière la cabine du conducteur et a fortement dégradé le matériel. L’incendiaire se serait servi d’une fusée de détresse, habituellement utilisée par les cheminots.
Les policiers se montrent toutefois prudents sur l’implication du jeune homme arrêté. Cet acte a provoqué des perturbations sur le réseau Saint-Lazare. Heureusement, la SNCF a géré au mieux la communication en dépêchant de nombreux agents sur le terrain afin de renseigner les voyageurs. Le trafic est revenu à la normale dans le courant de l’après-midi.

Source http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 721343.php

alpes.france3.fr, 13 avril
Procès d'Allinges : "Ce que j'ai vécu ici, c'est humain", le chauffeur de car

Ce vendredi 12 avril, la dernière journée d'audience du procès du drame d'Allinges aura été marquée par les mots du chauffeur de car. L'affaire a été mise en délibéré au 26 juin 13h30.

Son avocat venait à peine de terminer sa plaidoirie quand Jean-Jacques Prost a pris la parole, invité par le président du tribunal correctionnel de Thonon.

Le chauffeur du car, qui s'est retrouvé bloqué sur la voie ferrée, s'est d'abord excusé auprès des familles. "Je suis un homme simple (...) j'ai parfois du mal à m'exprimer et à me faire comprendre". Quelques mots en réponse à des avocats qui, pendant leur plaidoiries, ont reproché au chauffeur de n'avoir jamais prononcé les mots "faute" ou "erreur".

Jean-Jacques Prost a dit ces mots : "Je reconnais la faute d'arrêt à ces barrières, une faute involontaire (...) une fois passé les barrières, je me suis dit c'est une anomalie".

S'adressant à ses proches : "J'ai envie de dire merci à ceux qui m'ont cru et m'ont donné la force d'être là aujourd'hui".

Aux familles des sept victimes, le chauffeur expliquait : "J'allume souvent une bougie pour penser à eux". Il remerciait la salle de l'avoir écouté. "Ce que j'ai vécu ici, c'est humain (...) ça nous a permis de mieux comprendre les faits. Merci aux familles et à tout le tribunal".

Un peu plus tôt, l'avocat de M. Prost avait mené sa défense estimant son client "pas pénalement exclusivement responsable", pointant RFF et la SNCF, "un couple hybride". "Qu'est-ce qu'on a fait pour la sécurité (du passage à niveau) ? Pas grand chose. Je peux même dire qu'on s'en est jamais préoccupé.

Vidéo http://alpes.france3.fr/2013/04/13/proc ... 33851.html

AFP, 13 avril
Des opposants au mariage homo manifestent à Nantes et bloquent un TGV

Des opposants au mariage homosexuel ont manifesté samedi à Nantes, perturbant notamment un débat animé par la journaliste indépendante Caroline Fourest puis bloquant un TGV.

Environ 450 militants se sont rassemblés en début d’après-midi devant la Cité des Congrès, où se tenaient les Journées du Nouvel Obervateur, une série de colloques.

Quelque 70 d’entre eux, âgés de 20 à 25 ans, ont ensuite tenté de forcer le barrage de CRS afin d’entrer dans l’enceinte du bâtiment, a-t-on appris auprès de la police, qui a essuyé des jets de pierre, «sans conséquence», de la part des manifestants, ainsi qu’un tir de gaz lacrymogène et des jets de yaourts.

Une dizaine d’opposants sont finalement parvenus à entrer dans une salle de conférence où la journaliste animait un débat sur l’islam. Ils l’ont sifflé dès qu’elle a pris la parole, avant d’être évacués par le service de sécurité au bout d’une dizaine de minutes.

A la fin du débat, le public et les intervenants ont été escortés par les forces de l’ordre et ont été hués par les manifestants, qui criaient également des slogans comme «Hollande nazi», «Hollande fasciste».

Quelque 200 militants, selon la police, se sont ensuite rendus à la gare de Nantes où ils ont bloqué pendant 40 minutes, en s’allongeant sur le ballast, le TGV à destination de Paris où avaient pris place les intervenants aux Journées du Nouvel Observateur.

Une personne ayant jeté des pierres sur les forces de l’ordre a été interpellée et placée en garde à vue, a-t-on indiqué de source policière.

La ministre des droits de la Femme et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem, devait intervenir samedi lors de ces Journées, mais a finalement annulé sa visite pour raisons de sécurité.
Dernière édition par Didier 74 le 10 Mai 2013 23:30, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 16 Avr 2013 19:23

lefigaro.fr, 15 avril
Vienne : un homme tué par un TGV

Un homme de 24 ans a été tué aujourd'hui en début d'après midi par un TGV Toulouse-Bordeaux-Paris à hauteur de Poitiers, dans un apparent suicide qui a entraîné environ deux heures de perturbations du trafic ferroviaire sur cet axe, indiquent la SNCF et les pompiers.

La victime, dans des circonstances encore indéterminées, s'est jetée après 13H00 sous le train juste en sortie de gare de Poitiers, dans laquelle celui-ci ne s'était pas arrêté. "Il s'est jeté sous une rame et a été traîné sur près d'un km", selon les pompiers.

Le trafic ferroviaire a été stoppé sur cet axe, affectant au total 8 TGV et 4 TER dans les deux sens, le temps des constatations des enquêteurs, a-t-on précisé auprès de la SNCF. Le trafic a repris progressivement à partir de 15H00.

Source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/ ... un-tgv.php

La Nouvelle République, 16 avril
Poitiers Le TGV bloqué après un choc mortel

Le TGV a heurté une personne sur la voie ferrée vers 13h. Le choc s'est produit à hauteur de la rue de la Porte de Paris.

Huit cents passagers d'un TGV Toulouse Paris-Montparnasse sont restés bloqués durant plus de deux heures, hier, juste après leur passage sans halte en gare de Poitiers.

Leur train s'est brutalement arrêté. La double rame a heurté une personne qui se trouvait en travers de la voie au niveau de la Porte de Paris, et traîné son corps sur quelques centaines de mètres. Le TGV a fini par stopper à hauteur de la rue de la Vincenderie, entre le site de la mosquée et les parkings pour bus de Veolia.
Les pompiers et les policiers se sont installés sur ce vaste parking afin de procéder aux investigations habituelles en cas de choc mortel entre une rame et une personne.
Une fois les opérations de la police terminées, le train a pu repartir vers 14h45, en direction de Paris. Dès cet instant, la levée du corps a pu être effectuée et les voies entièrement rendues à la circulation. La victime de ce suicide est un jeune homme de 24 ans demeurant à Poitiers. Son identification formelle restait à établir, aujourd'hui, par d'ultimes vérifications.
Les agents de la Sncf ont dû distribuer des bouteilles d'eau pour les passagers bloqués. Des navettes par bus ont été mises en route pour des passagers à destination de Saint-Pierre-des-Corps.
Huit TGV et quatre TER représentants 4.500 passagers ont été affectés par des retards importants après le choc.
« C'est fréquent que les trains freinent ou klaxonnent ici après la mosquée », raconte une riveraine de la voie ferrée. « Il y a pas mal de personnes qui passent là pour aller vers les bords du Clain. Le grillage était coupé, on l'a signalé à la police. »

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... el-1412957

L'Est Républicain, 16 avril
Nancy-Epinal-Paris L’exhibitionniste du TGV

Sacré surprise pour cette contrôleuse SNCF, ce samedi, à bord du TGV Epinal-Paris. Elle est tombée sur un passager sans billet… et sans pantalon. Ou plus exactement avec son pantalon baissé.

Le voyageur indécent, un marginal de 27 ans, était en train de se masturber. Tranquillement assis au milieu des autres passagers. Pas gêné du tout. A peine s’il s’est arrêté lorsque la contrôleuse s’est rendu compte de ce qu’il faisait. Le jeune homme a été interpellé par les agents de sécurité de la SNCF. Puis, à la première gare, celle de Nancy, il a été livré à la police.

« Entre le moment où je monte dans le train et celui où je descends, c’est très flou. Je me dis : c’est moi qui ai fait ça ? Je devais être sacrément désinhibé ! », a tenté le jeune homme, ce lundi, devant le tribunal de Nancy. Laissant plus ou moins sous-entendre qu’il était dans une sorte d’état second au moment des faits. Le président Haouy n’y croit pas : « Personne n’a remarqué votre état. Arrêtez de prendre le tribunal pour ce qu’il n’est pas ! ». Et d’insister sur une expertise psy qui décrit le prévenu comme étant manipulateur avec des « traits pervers de la personnalité ».

La substitut, Nora N’Hari voit surtout en lui un délinquant avec une douzaine de condamnations au compteur. Certes pas pour des délits sexuels. Mais quand même. Cela fait beaucoup. Et elle requiert 4 mois ferme. L’avocate de la défense, Me Julie Richert, brosse un autre portrait de son client. Pour elle, c’est un homme fragile, malade, qui « a fait de multiples séjours en hôpital psy ». Bref il faut le soigner plus que l’enfermer derrière les barreaux. Jugement : 3 mois ferme. Mais pas de mandat de dépôt. L’homme a donc pu ressortir libre du tribunal.

Source http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et ... ste-du-tgv

Le Bien Public, 16 avril
Elle fait retarder des trains pour pouvoir… prendre le sien

Entre deux et cinq trains ont connu des retards à cause de cette histoire inventée de bébé oublié dans le TGV.

Une femme de 32 ans a déclaré qu’elle avait oublié son fils de 6 mois afin de pouvoir elle-même réussir à prendre son train…

C’est une affaire assez rocambolesque et floue à laquelle ont été confrontés les policiers de la Direction départementale de la sécurité publique de la Côte-d’Or (DDSP 21) ce dimanche soir. Une femme de 32 ans, considérée comme « fragile » par les autorités, originaire de Seine-Saint-Denis, a inventé une histoire pour pouvoir prendre son propre train.

Aucune trace du bébé
Selon la version de la police ou de la SNCF, les détails ne sont pas exactement les mêmes. Ce que l’on sait de source sûre, c’est qu’en gare de Dijon, elle a déclaré à la SNCF qu’elle avait laissé son bébé de 6 mois dans un TGV qui partait de la capitale des Ducs vers 19 heures en direction de Paris. « Dans un état d’hystérie », selon certains témoins, elle a demandé à ce que le train en question soit fouillé. Ce qui a été fait, dans un premier temps par des contrôleurs de la SNCF à bord, puis, de fond en comble, par des gendarmes pendant plus d’une heure en gare de Venarey-Les Laumes (ceci dans le cadre d’une mesure d’urgence de la SNCF). De ces deux recherches, aucune trace de bébé n’a été trouvée. Du fait de cette recherche infructueuse, le TGV a observé un retard d’une heure et demie. Par la suite, en gare de Dijon, la mère a tenté de repartir sur Paris à bord d’un autre TGV « pour un rendez-vous médical important », selon nos informations, avant qu’on lui demande d’en descendre. Ce train a connu 40 minutes de retard.

Selon la version de la police, cette femme serait arrivée par un premier TGV en provenance de Paris pour déposer son bébé à ses parents avant de repartir trois minutes plus tard par un autre. Sachant qu’elle n’avait que ce laps de temps pour laisser son enfant et repartir, elle aurait alors mis au point son mensonge pour être sûre de parvenir à prendre son train.

Au final, cette femme a été entendue en audition libre. Une procédure d’entrave à la circulation des trains a été diligentée. De son côté, la SNCF a déposé plainte. La procédure devrait être transmise au parquet pour appréciation.

Source http://www.bienpublic.com/cote-d-or/201 ... re-le-sien

A Marseille une collision entre un TER et un engin de chantier a par miracle fait aucune victime ce mardi 16 avril.

lefigaro.fr, 16 avril
Marseille : collision TER/grue, 32 blessés

Une collision sur un passage à niveau entre un train express régional (TER) et un engin de chantier dans le nord de Marseille, a fait un blessé grave et 31 blessés légers mardi matin, ont annoncé les marins-pompiers de Marseille.

La collision entre cet engin de levage muni d'une grue "en flèche" et un TER effectuant la liaison Miramas-Marseille, s'est produite vers 8h30, selon la SNCF.

Selon les premières constatations, la motrice a percuté la grue de l'engin, qui s'est encastré dans l'avant du train, et l'a entraîné sur une quinzaine de mètres, tordant plusieurs caténaires "qui ne sont plus sous tension", a précisé un porte-parole des marins-pompiers. Une enquête de police a été ouverte et la SNCF en attend les conclusions pour s'exprimer sur sa responsabilité dans cet accident.

Le trafic ferroviaire pas ou peu perturbé
Le chauffeur du camion souffre de "plusieurs traumatismes", mais "son pronostic vital n'est pas engagé". Le conducteur du train a lui été très légèrement blessé.

Sur les 75 personnes à bord du train, 31 présentent "soit des plaies légères, soit des contusions, soit un désordre psychologique" dû au choc et vont être dirigées, par des bus et moyens de transport non médicalisés, vers des hôpitaux de la ville.

Source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/ ... antier.php

provence-alpes.france3.fr, 16 avril
Un Train Express Régional percute un camion grue dans le 16eme arrondissement à Marseille

Le choc s'est produit vers 8h45 ce matin sur la ligne entre Miramas et Marseille à hauteur du chemin de la Passet entre le quartier de l'Estaque et celui de St Henri . Une soixantaine de personnes se trouvait dans le train, on compte un blessé grave et une trentaine de blessés légers

Le camion grue a été percuté au moment où il franchissait un passage à niveau, il a été traîné sur plusieurs mètres.

Le chauffeur du camion souffre de "plusieurs traumatismes", mais "son pronostic vital n'est pas engagé". Sur les 51 personnes à bord du train, 31 présentent "soit des plaies légères, soit des contusions, soit un désordre psychologique" dû au choc et vont être dirigées, par des bus et moyens de transport non médicalisés, vers des hôpitaux de la ville.
Toutes les victimes ont été prises en charge par les marins-pompiers qui ont déployé un important dispositif.

Selon la SNCF, le trafic ferroviaire de la région n'est pas ou est peu perturbé par cet accident.

Vidéo http://provence-alpes.france3.fr/2013/0 ... 35343.html

La ligne Cannes - Grasse ne rouvrira pas avant juin.
Dernière édition par Didier 74 le 05 Mai 2013 15:10, édité 3 fois.
Didier 74
 

Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 18 Avr 2013 22:10

Le Parisien, 17 avril
Quatre interpellations après l’incendie de la motrice

Des fusées de détresse ont servi à mettre le feu

Quatre adolescents ont été interpellés hier matin après l’incendie d’une locomotive en gare de Mantes-la-Jolie. Vendredi vers 11 heures, un ou des inconnus avaient allumé des fusées de détresse qu’il avait placées sous le siège de la cabine de la motrice. Le trafic avait été perturbé pendant plusieurs heures.
Le préjudice pour la SNCF est estimé à 1M€. « Ils semblent qu’ils aient agi en bande sans réfléchir », précise une source proche de l’affaire.

Source http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 732235.php

estrepublicain.fr, 17 avril
Un train en panne coupe les lignes de l’Est

Nancy. Trains supprimés, le TGV accusant un retard de trois heures… Le trafic SNCF a été fortement perturbé ce mercredi matin entre 6h30 et 10h30 après la panne d’un train de frêt à Varangéville. Au total, 26 TER en provenance de Strasbourg, Saint-Dié des Vosges et Épinal ont accusé des retards de 40 à 50 minutes et 13 autres ont été supprimés.

Les TGV à destination de Paris ont été déviés par Sarrebourg et Metz, celui de 7h a accusé un retard de trois heures, contre une heure en moyenne pour les deux suivants.

« Nous avons fait le maximum pour informer les voyageurs », précise Alain Autruffe directeur régional de la SNCF, « des SMS ont été envoyés aux abonnés au service d’alerte et des gilets rouges ont été déployés dans les gares ».

Source http://www.estrepublicain.fr/faits-dive ... s-de-l-est

sudouest.fr, 17 avril
Villenave-d'Ornon (33) : un homme meurt percuté par un train

Un quinquagénaire a été tué ce mercredi après avoir été percuté par un train. L'homme était suicidaire

Un Béglais de 51 ans ne répondait pas aux appels depuis quelques temps. Ce qui a inquiété des proches et connaissances qui le savaient suicidaires et capable de commettre l'irréparable.

Ce mercredi vers 18 heures, un homme portant les papiers du Béglais a été retrouvé mort chemin de Cadaujac à Villenave-d'Ornon. Il venait d'être percuté par un TER parti de Bordeaux et filant vers Marmande.

Le train a été arrêté en gare le temps de l'intervention des secours et policiers. Selon les premiers témoignages recueillis, il s'agirait d'un geste désespéré.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/17/ville ... 9-3220.php

ledauphine.com, 18 avril
VALENCE (DRÔME) Fin de parcours pour un « serial fraudeur » de la SNCF

Trop c’est trop pour la SNCF ! Hier mercredi, vers 20 heures, un Lyonnais âgé de 26 ans a été contrôlé, pour la 33ème fois, sans titre de transport. Interpellé et entendu par les policiers à la gare de Valence-ville, le jeune homme qui avait pris le train dans le Nord de la France voulait se rendre à Bollène, dans le Vaucluse.
La SNCF a déposé plainte pour « délit d’habitude » (répétition de mêmes faits passible d’une peine de prison, NDLR).

Source http://ledauphine.com/drome/2013/04/18/ ... de-la-sncf
Dernière édition par Didier 74 le 10 Mai 2013 23:17, édité 3 fois.
Didier 74
 

Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 19 Avr 2013 21:29

Un drame évité de justesse

Le Dauphiné Libéré, 19 avril
SAINTE-TULLE (ALPES DE HAUTE PROVENCE) L’auto projetée au bord de la voie ferrée: le drame évité de justesse

Hier, à 9h30, un couple d’octogénaires originaire de Marseille a été victime d’un accident de la circulation spectaculaire. Ils circulaient sur la commune de Sainte-Tulle en direction de Manosque, lorsque le conducteur, âgé de 84 ans, a manqué un virage serré à gauche. Son véhicule a poursuivi en ligne droite et franchi un talus faisant office, pour les circonstances, de rampe de lancement : le véhicule a été projeté à 20 mètres et a atterri sur le flanc droit, à deux mètres de la voie ferrée. Cinq minutes plus tard, le train passait à cet endroit précis. Des témoins ont alerté les secours qui ont dû désincarcérer les occupants de la voiture. Tous deux ont été évacués vers le centre hospitalier de Manosque et s’en sortent finalement avec quelques fractures.

Source http://ledauphine.com/haute-provence/20 ... oie-ferree

La Nouvelle République, 19 avril
Un couteau en guise de billet de train !

Les services du commissariat de Vendôme ont été requis mercredi vers 16h30 à la gare TGV de Villiers pour accueillir un voyageur de 19 ans que le contrôleur n'est pas prêt d'oublier.
Alors qu'il lui demandait de présenter son billet de train, le jeune homme s'énervait, insultait l'agent de la SNCF et sortait un couteau de son sac à dos. Un couteau qu'il plaçait dans son dos lame ouverte. Grâce à l'intervention rapide de plusieurs passagers, l'agresseur était maîtrisé.
Interpellé par les services de police et placé en garde à vue, ce tout nouvel habitant de Vendôme, connu dans d'autres régions pour des faits de violences et outrages, finissait par reconnaître l'agression avec une arme de 6e catégorie, les menaces, insultes et outrages sur agent des transports publics.
Des délits dont il devra répondre le 2 octobre devant le tribunal correctionnel de Blois.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... -!-1417744

lefigaro.fr, 19 avril
Attaque du RER D : la surprenante relaxe d'un prévenu

Seize personnes avaient été interpellées, le 27 mars, lors d'une opération de police dans une cité de Grigny.

Le parquet avait requis contre le prévenu deux ans de prison. Il a pourtant été relaxé au bénéfice du doute, alors qu'un des voyageurs agressés et un policier l'avaient reconnu.

Une nuée de jeunes qui enjambent les portillons du RER pour accéder sans payer au quai de la gare de Grigny (Essonne), puis qui se massent devant le train qui arrive… Il est 22h48 ce 16 mars 2013. Une minute plus tard, ces mêmes jeunes, au nombre d'une vingtaine et le visage dissimulé, bondissent dans les wagons, agressent, gazent et détroussent les voyageurs.

Ces images qui précèdent l'agression - quant à elle non filmée en l'absence de caméras dans les rames - ont été visionnées ce vendredi en correctionnelle à Évry où s'est déroulé le procès de l'attaque du RER D, pour lequel un seul prévenu comparaissait. Âgé de 18 ans, ce dernier a nié les faits. Au bénéfice du doute, il a été relaxé alors que le parquet avait requis contre lui 2 ans d'emprisonnement, dont 6 mois avec sursis, et un mandat de dépôt.

Extraits du système de vidéosurveillance mis en place par la SNCF dans la gare, ces clichés donnent un aperçu de ce qu'a été cette stupéfiante agression qui avait été comparée à une attaque de diligence et avait suscité une vive émotion en France. Ce type d'assaut déjà connu dans le sud de la France, était le premier du genre en Ile-de-France. Une opération éclair qui n'a duré que quelques minutes. Tout d'abord l'un des assaillants avait tiré la sonnette d'alarme pour immobiliser la rame qui était restée à quai 25 minutes, comme l'a relaté la SNCF à l'audience par la voix de son conseil. La razzia avait pu alors commencer. Elle a été «d'une rapidité extrême», confirme à l'audience la procureur, Élodie Blier. Tout s'est joué entre 22h49 à 22h51. Soit trois minutes de violence au cours desquelles, les voyous, munis de bombes lacrymogènes, sont passés de wagon en wagon pour piller le plus grand nombre de voyageurs. Sacs, téléphone, argent… tout y est passé. «Quelle image on donne du RER D! C'est le transport qu'il ne faut pas prendre!», déplore le procureur. Après l'attaque, les enquêteurs étaient parvenus à identifier douze jeunes, un seul majeur et onze mineurs.

Mohammed a toujours indiqué avec obstination être ce soir-là à un concert et n'être pour rien dans cette agression
Une seule des victimes s'est présentée à l'audience. Cédric, la quarantaine, costaud et le regard déterminé, n'est pas, de toute évidence, de ceux qui se laissent impressionner par des voyous. D'ailleurs, quand l'un d'eux veut, ce 16 mars, s'emparer de son portable, il se défend. Plusieurs assaillants lui tombent alors dessus. «Je parviens à quitter le wagon», dit-il. Mais, gagné par la peur, il se trompe d'escalator. Au lieu de prendre celui qui le fait remonter à la surface, il prend celui qui le ramène, malgré ses efforts, à ses agresseurs et finit par trébucher. «L'un d'eux m'a donné des coups de poing, de pied dans le ventre», raconte-t-il, en avouant être hanté par ces scènes. Depuis, il a déménagé pour ne plus passer par Grigny.

Cédric est formel. C'est bien Mohammed, le seul jeune majeur qui comparaissait, qui l'a frappé. En doudoune bleue électrique et en bas de survêtement à l'audience, ce dernier a par ailleurs été reconnu sur les images par un policier, venu le confirmer à la barre. Le voit-on vraiment? Pour le procureur Élodie Blier, cela ne fait aucun doute. Quant au président de la 10e chambre où se tenaient les débats, il a dû se rapprocher par deux fois pour voir si «son» seul prévenu dans l'affaire était reconnaissable ou pas sur ces images qu'il découvrait. Visiblement, il n'a pas été convaincu.

De son côté, Mohammed, a toujours indiqué avec obstination être ce soir-là à un concert et n'être pour rien dans cette agression. «Avez-vous des noms de copains à donner pour le vérifier», insiste le président. «Non monsieur», rétorque avec une politesse appuyée ce dernier. Les onze mineurs, également soupçonnés d'être impliqués dans cette attaque, seront jugés en juin devant un tribunal pour enfants.

Source http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... revenu.php

lamontagne.fr, 19 avril
2h30 de retard vendredi matin sur le Clermont-Paris

Il devait arriver à 9h01 en gare de Paris-Bercy, après trois heures de trajet. Le train Clermont-Paris a finalement accusé un retard de 2h30 vendredi matin.

Le train s'arrête une première fois en gare de Saincaize (Nièvre) où les passagers ont été invités à changer de train. "On nous dit que le train allait être détourné", explique Caroline une passagère. La faute à une voiture arrêtée sur le toit sur un passage à niveau à Gien dans le Loiret, qui a perturbé la circulation des trains entre 6h et 8h.

Au lieu du trajet habituel par Nevers, le train est passé par Vierzon et Orléans, où il a subi deux nouveaux arrêts.

Le plus rageant pour les passagers ? Arrivés à Paris, les agents ont indiqué qu'ils ne seraient pas remboursés. Motif : ce n'est pas de la faute de la SNCF.

Source http://www.lamontagne.fr/auvergne/actua ... 22750.html

Le Pays, 20 avril
Une jeune fille de 19 ans tuée par un train

Il était aux environs de 22 jeudi, lorsqu’une jeune fille de 19 ans a été percutée par le train Paris-Belfort au passage à niveau de Vaivre-et-Montoille situé dans l’agglomération de Vesoul.

Selon les premiers éléments, la jeune fille qui était enceinte de trois mois était domiciliée à Vaivre. Elle avait dit à son entourage qu’elle se rendait chez une copine. Elle traversait les rails lorsque le drame est survenu. Les services de la Brigade de sûreté urbaine (BSU) poursuivent leurs investigations pour savoir s’il s’agit d’un accident ou d’un acte volontaire. Pour l’heure, rien ne permet de pencher pour une thèse. Ce qui pourra sans doute être affiné après les différentes auditions ainsi que l’examen de son téléphone.

La circulation des trains sur cette ligne Paris-Belfort a été interrompue jusqu’à 23h38. Heure à laquelle l’Officier de police judiciaire a autorisé le train à rallier la gare de Vesoul, distante de 4 km. Là, le conducteur a été auditionné. Le train comptait 80 voyageurs à son arrivée à Vesoul et plus qu’une trentaine ensuite. Le directeur de la communication Bourgogne-Franche-Comté à la SNCF a indiqué que « tout le monde a été ravitaillé ». Le train a pu seulement repartir une heure plus tard.

Source http://www.lepays.fr/faits-divers/2013/ ... r-un-train
Dernière édition par Didier 74 le 01 Mai 2013 11:07, édité 3 fois.
Didier 74
 

Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 21 Avr 2013 14:45

lyonmag.com, 21 avril
Rhône : un incendie perturbe fortement la circulation des trains dimanche après-midi

Depuis 13h50, la circulation dans la région lyonnaise est perturbée en raison d'un incendie sur les voies.

Il s'agit d'un feu d'origine électrique sur le poste de sectionnement de Saint-Clair à Caluire. Les pompiers sont actuellement sur place. La SNCF indique que des retards allant de 30 minutes à 2h30 sont à prévoir dans cette zone. Plusieurs lignes sont interrompues. A noter que certains trains continuent de circuler mais en empruntant différents itinéraires, notamment en passant par la gare de Lyon Perrache. La durée de ces perturbations n'est pour l'instant pas connue. Les voyageurs sont invités à composer le 36 35 pour avoir plus de renseignements sur les trains qu'ils peuvent emprunter.

Source http://www.lyonmag.com/article/52501/rh ... apres-midi

leprogres.fr, 21 avril
Trafic ferroviaire perturbé : des Stéphanois privés de défilé à Saint-Étienne

Depuis 13h30, le trafic ferroviaire est perturbé dans la région lyonnaise à la suite d’un incendie d’origine électrique sur le poste de sectionnement de Saint-Clair à Caluire. Un TGV qui ramenait les Stéphanois à bon port est notamment bloqué à Sathonay.

Quatre lignes, dont la ligne TGV, sont coupées. Les TGV sont détournés vers la gare de Lyon-Perrache, d’où un peu de retard. Plusieurs TER et TGV sont actuellement immobilisés. Parmi eux, un TGV transportant les supporters de l'ASSE de retour du Stade de France. Des supporters qui ne pourront pas assister au défilé en cours à Saint-Étienne pour le retour des vainqueurs.

Les pompiers et les équipes d’astreinte de la SNCF sont sur place, et la durée des perturbations n’est pas encore connue.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/04/21/le

Perturbations SNCF : retour à la normale prévu dans la soirée

Dimanche vers 13h30, un incendie dû à un acte malveillance s’est déclaré sur le poste de sectionnement de Saint-Clair, à Caluire. Sous l’effet de la chaleur, un morceau de parapet est tombé sur une caténaire et l’incident a entraîné la coupure de toute l’alimentation électrique au nord de Lyon.

Conséquence, le trafic en provenance de Paris, de Savoie, du Nord-Isère et de l’Ain a été perturbé une bonne partie de l’après-midi. Plusieurs trains, dont les TGV, ont été détournés par Perrache, avec un peu retard. Mais une vingtaine de trains, le TGV 6613 en provenance de Paris, qui transportait des supporters stéphanois*, le train 9833 Bruxelles-Perpignan et le TER 17958 Annecy-Part-Dieu ont été bloqués aux abords de Lyon avec, à l’arrivée, trois à quatre heures de retard.

L’essentiel du réseau était opérationnel, selon la SNCF, vers 21 heures ce dimanche soir. Des TGV accusaient encore à ce moment des retards de près de deux heures. Des centaines d’usagers ont dû patienter à l’intérieur même des trains en attendant le rétablissement de la situation. Le retour à la normale est prévu aux alentours de 22h30 ce dimanche soir.

Ce lundi matin, aucune perturbation liée à cet incident ne devrait être enregistrée.Les passagers d’un TER bloqué pendant près de 4 heures ont dû être évacués à Montluel (Ain), près de Bourg-en-Bresse, a-t-on annoncé.

*Des supporters qui n'ont pas pu assister au défilé à Saint-Étienne pour le retour des vainqueurs. Pire : leur TGV a été contraint de repartir, en marche arrière, à Mâcon où ils doivent changer de train pour emprunter un TER qui doit les ramener à la Part-Dieu par une autre ligne.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/04/21/le

AFP, 21 avril
Le trafic SNCF fortement perturbé dans la région de Lyon à cause d’un incendie

Cet incendie aurait pu être provoqué par un acte de malveillance, le vol de câbles ayant entraîné un court-circuit...

Le trafic SNCF était fortement perturbé dimanche après-midi autour de l’agglomération lyonnaise à la suite d’un incendie dans des installations électriques qui a entraîné des retards pour une cinquantaine de trains.

La compagnie ferroviaire a recommandé à ses usagers de différer leurs trajets prévus dans la soirée de dimanche, a indiqué Jean-Charles Ogé, directeur régional d’astreinte.

Cette mesure, a-t-il précisé, vise à prévenir l’engorgement de la gare de Lyon Part-Dieu, où de nombreux départs ont dû être retardés ou annulés dimanche après-midi.

La SNCF espérait toutefois pouvoir commencer à rétablir la situation à partir de 20H ce dimanche.

Peu avant 19H dimanche, une cinquantaine de trains, dont des TGV, avaient été touchés par les perturbations, accusant des retards compris entre 30 minutes et une heure. Pour trois d’entre eux, les retards atteignaient jusqu’à trois heures et demie.

Les perturbations sont survenues à la suite d’un incendie qui s’est déclaré vers 13H30 dans des installations techniques électriques au niveau de Lyon Saint-Clair (Caluire), au nord de Lyon.

Selon la SNCF, l’incendie aurait pu être provoqué par un acte de malveillance, le vol de câbles ayant entraîné un court-circuit.

Éteint vers 16H par les pompiers, l’incendie a interrompu le courant électrique de la caténaire alimentant les voies et vers 17H dimanche, celle-ci n’avait toujours pas pu être réalimentée, a-t-on précisé.

L’incident affecte notamment la ligne à grande vitesse Paris - Lyon Part-Dieu et Paris - Saint-Étienne, ainsi que les lignes classiques vers le nord-est de la région lyonnaise, dont celle reliant Lyon Part-Dieu à Ambérieu et Genève.

Les passagers d’un TER bloqué pendant près de 4 heures ont dû être évacués à Montluel (Ain), près de Bourg-en-Bresse.

D’autres trains ont dû être détournés, notamment via Mâcon pour rejoindre la gare de Lyon-Perrache. Cela a été le cas notamment d’un TGV transportant des supporteurs stéphanois de retour de Paris, où ils avaient assisté samedi soir à la finale de la Coupe de la Ligue.

rhone-alpes.france3.fr, 21 avril
Incendie au poste d'aiguillage de Caluire : 20000 voyageurs en retard

Vers 13 heures 50, un feu d'origine criminelle s'est déclaré au niveau de l'ancienne gare Saint-Clair à Caluire, provoquant une coupure d'alimentation de tout le secteur nord de Lyon. Depuis, 20 TGV ont été bloqués ou reroutés.

La SNCF, qui parle d'acte de malveillance, annonce des retards allant jusqu'à 3 heures : quatre lignes sont coupées, dont celle du TGV Lyon-Paris totalement paralysée.
Certains trains continuent de circuler mais en empruntant des itinéraires différents, notamment en passant par la gare de Perrache. C'est le cas des TGV qui transitent par Mâcon pour regagner des lignes classiques en direction du sud de Lyon.
La durée de ces perturbations n’est pour l’instant pas connue. Les voyageurs sont invités à composer le 36 35 pour plus de renseignements.

Depuis 17 heures l'alimentation électrique a été rétablie et le trafic des TGV a pu reprendre. Le retour à la normale n'est pas prévu avant le début de soirée et peut-être même la fin de soirée.
Des TGV en provenance du Sud (Nice, Marseille, Perpignan, Montpellier, Nimes, Avignon, Valence) ont également subi des retards. Mais pour eux la circulation a pu reprendre normalement vers 16 heures.

Source http://rhone-alpes.france3.fr/2013/04/2 ... 38607.html

Liste non exhaustive des retards les plus importants
7h pour le 5120/1 (Lille Europe 10h54 - Marseille 15h46).
6h50 pour le 9832/3 (Bruxelles 10h07 - Perpignan 17h41).
6h pour le 17952/3 (Annecy 11h53 - Part-Dieu 13h52).
4h30 pour le 895836/7 (Belfort 13h36 - Part-Dieu 17h26).
4h pour les 6621 (Paris 15h53 - Part-Dieu 17h56), 6613 (Paris 11h53 - Part-Dieu 13h56).
3h30 pour le 895846/7 (Part-Dieu 18h34 - Belfort 22h29).
3h15 pour les 96516/7 (Part-Dieu 17h38 - Evian 20h27) et 96518/9 (Part-Dieu 17h38 - Saint-Gervais 20h57).
3h pour les 889674 (Perrache 19h41 - Roanne 21h15), 886626 (Part-Dieu 21h12 - Roanne 22h30), 96520/1 (Part-Dieu 18h38 - Genève 20h27).
2h45 pour le 889677 (Roanne 17h45 - Perrache 19h19), 875746/7 (Part-Dieu 20h40 - Clermont 23h08), 17994/5 (Part-Dieu 19h08 - Annecy 21h06).
2h30 pour les 5118/9 (Lille Europe 14h52 - Toulouse 22h14), 9828/9 (Bruxelles 12h06 - Marseille 17h46), 5028/9 (Lille Europe 12h52 - Marseille 17h46).
2h15 pour les 17964/5 (Annecy 18h53 - Part-Dieu 20h52), 875716/7 (Clermont 16h57 - Part-Dieu 19h20).
2h pour les 96578/9 (Genève 19h29 - Part-Dieu 21h22), 9744/5 (Genève 14h42 - Montpellier 18h30), 885382 (Grenoble 19h41 - Perrache 21h41), 96522/3 (Part-Dieu 20h38 - Genève 22h27).
1h45 pour les 5322/3 (Nantes 12h57 - Marseille 19h17), 6665 (Paris 18h28 - Part-Dieu 20h24), 17954/5 (Annecy 13h53 - Part-Dieu 15h52), 886130 (Valence 19h08 - Perrache 20h20), 886036 (Part-Dieu 21h16 - Mâcon 22h02).
1h30 pour les 5332/3 (Nantes 14h47 - Grenoble 20h49), 9836/7 (Bruxelles 16h00 - Perpignan 23h40), 17724 (Marseille 17h06 - Part-Dieu 20h40), 6634 (Part-Dieu 21h04 - Paris 23h02), 6840/1 (Strasbourg 13h05 - Montpellier 19h00), 6619 (Paris 14h58 - Part-Dieu 16h56).
1h15 pour les 883233 (Part-Dieu 18h40 - Bourg-Saint-Maurice 21h43), 17637 (Part-Dieu 19h14 - Grenoble 20h37), 9834/5 (Bruxelles 15h01 - Marseille 20h46), 5022/3 (Lille Europe 15h57 - Marseille 20h46), 5346/7 (Rennes 16h07 - Marseille 22h16), 6678 (Part-Dieu 22h34 - Paris 0h32).
1h pour les 886748/9 (Part-Dieu 20h24 - Saint-Étienne 21h10), 17763 (Bercy 15h38 - Part-Dieu 20h44), 4406/7 (Nantes 14h16 - Part-Dieu 21h20), 6676 (Part-Dieu 22h04 - Paris 0h14).
Indéterminés pour les 886624 (Part-Dieu 20h12 - Roanne 21h30), 17819 (Dijon 16h40 - Part-Dieu 18h44), 96570/1 (Genève 17h29 - Part-Dieu 19h22).

Liste non exhaustive des trains supprimés dimanche 21
8985818/9 (Part-Dieu 21h25 - Lons 23h12)
17645 (Part-Dieu 22h06 - Grenoble 23h33)
886746/7 (Ambérieu 19h07 - Part-Dieu 19h48).
889447 (Bourg-en-Bresse 19h31 - Part-Dieu 20h35).
886454 (Part-Dieu 19h25 - Bourg-en-Bresse 20h18).
886147 (Mâcon 18h35 - Valence 20h52) entre Mâcon et Perrache
886734/5 (Ambérieu 16h07 - Part-Dieu 16h48).
889451 (Bourg-en-Bresse 20h31 - Part-Dieu 21h35).
17996/7 (Part-Dieu 21h08 - Annecy 23h00).

Trains détournés sur Perrache
6627 (Paris 17h53 - Part-Dieu 19h56) : 2h de retard
6617 (Paris 13h53 - Part-Dieu 15h56)

Trains détournés par Saint-Exupéry
9580/1 Francfort 14h01 - Marseille 21h46

Trains supprimés lundi 22
17940/1 (Annecy 6h00 - Part-Dieu 7h52)
Dernière édition par Didier 74 le 27 Avr 2013 16:02, édité 2 fois.
Didier 74
 

Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 22 Avr 2013 5:51

Retour à la normale à Lyon après un dimanche après-midi noir

AFP, 22 avril
SNCF : retour progressif à la normale

À la suite de l’incendie qui a endommagé des installations électriques près de Lyon, une grosse cinquantaine de trains ont été touchés par des retards au cours de l’après-midi.

Le trafic SNCF restait perturbé peu avant 23h dimanche à la suite de l’incendie qui a endommagé des installations électriques près de Lyon, sans doute à la suite d’un acte de malveillance.

Selon la compagnie ferroviaire, les conséquences des graves perturbations de l’après-midi se faisaient encore sentir sur plusieurs trains, accusant des retards pouvant atteindre jusqu’à 4 heures.

Évoquant le chiffre de « 15 à 20 trains » dans ce cas, la direction régionale de la SNCF à Lyon n’était pas en mesure de préciser le nombre de passagers encore concernés par ces perturbations.

« Le système électrique a été remis en marche à 19h » mais les répercussions ont été très lourdes car « l’axe lyonnais, le dimanche après 16h est le réseau le plus fréquenté d’Europe, ça arrive de tous les côtés, il y a un TGV toutes les trois minutes, quand vous touchez à Lyon, vous touchez la France entière », a déclaré Michel Prolost, porte-parole de la SNCF.

Les plus touchés sont 4 TGV qui accusent plus de quatre heures de retard dont un Lille-Marseille, un Lille-Toulouse, ainsi que deux trains à destination de Perpignan et de la Bretagne.

La SNCF qui avait recommandé dimanche en fin d’après-midi à ses usagers de différer si possible leur trajet pour éviter l’engorgement du trafic a décidé de déclencher le plan Pégase pour la prise en charge des passagers victimes de retard et ayant manqué leurs correspondances.

Au total, une grosse cinquantaine de trains ont été touchés par des retards entre 20 minutes et une heure au cours de l’après-midi.

Les perturbations sont survenues à la suite d’un incendie qui s’est déclaré vers 13h30 dans des installations techniques électriques au niveau de Lyon Saint-Clair (Caluire), au nord de Lyon. Selon la SNCF, l’incendie aurait pu être provoqué par un acte de malveillance, un vol de câbles ayant entraîné un court-circuit à l’origine du sinistre.

Éteint vers 16h00 par les pompiers, l’incendie a interrompu le courant électrique de la caténaire.

L’incident a affecté notamment la ligne à grande vitesse Paris – Lyon Part-Dieu et Paris – Saint-Étienne, se répercutant ensuite sur tout le réseau.

Selon la direction de la SNCF à Paris, des équipes devaient travailler toute la nuit pour assurer un complet retour à la normale.

Perturbations du trafic SNCF dimanche: M. Cuvillier salue la réaction de la SNCF

Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a salué lundi "la réaction de la SNCF" à l'occasion des fortes perturbations qui ont affecté la circulation d'une cinquantaine de TGV dimanche autour de Lyon.
Rappelant, dans un communiqué, que "près de 20.000 clients ont subi directement des retards, parfois très conséquents", le ministre déplore qu'"une nouvelle fois, un acte de malveillance entraîne des conséquences particulièrement lourdes pour les voyageurs".

Évoquant le vol de câble qui aurait été à l'origine de l'incendie qui a a détruit les installations électriques, M. Cuvillier qualifie ce type de méfait de "véritable fléau" et assure de la détermination du gouvernement à les combattre.
"Un plan national de 30 millions d'euros est mis en place sur la période 2013 - 2014, prévoyant notamment la sécurisation des postes d'aiguillage, le déploiement d'alarmes mobiles, l'installation de clôtures artificielles ou végétales, ainsi que l'ancrage et enfouissement des câbles", rappelle-t-il notamment.
Rendant hommage aux "moyens importants" déployés par la SNCF pour "réparer les installations et pour prendre en charge les clients", il indique que "les 3.000 voyageurs qui ont subi un retard de plus de 4 heures, et ceux arrivés après 01H00 du matin seront intégralement remboursés".
"Pour les voyageurs des deux trains les plus retardés, la SNCF ajoutera un voyage gratuit", précise-t-il.

Le Progrès, 22 avril
Un incendie perturbe le trafic ferroviaire au nord de Lyon

Caluire. Plusieurs trains, dont des TGV, ont accusé plusieurs heures de retard, dimanche, pour un retour à la normale dans la soirée.

Dimanche vers 13h30, un incendie dû à un acte de malveillance s’est déclaré sur le poste de sectionnement de Saint-Clair, à Caluire.

Sous l’effet de la chaleur, un morceau de parapet est tombé sur une caténaire et l’incident a entraîné la coupure de toute l’alimentation électrique au nord de Lyon. Conséquence, le trafic en provenance de Paris, de Savoie, du Nord-Isère et de l’Ain a été perturbé une bonne partie de l’après-midi. Plusieurs trains, dont les TGV, ont été détournés par Perrache, avec un peu retard. Mais une vingtaine de trains, le TGV 6613 en provenance de Paris, qui transportait des supporters stéphanois, le train 9833 Bruxelles-Perpignan et le TER 17958 Annecy-Part-Dieu ont été bloqués aux abords de Lyon avec, à l’arrivée, trois à quatre heures de retard. Après un long arrêt, le TGV a été dirigé vers Mâcon avant de repartir vers Lyon : « On vient de redémarrer vers Lyon, témoignait en fin d’après-midi Sébastien Geoffray, Stéphanois de 34 ans, bloqué dans le train avec ses autres compagnons de galère. « On est tous fatigués. La SNCF ne dit rien. On a passé une super soirée à Paris, mais là, on en a franchement ras le bol. Plus personne n’a la force ni l’envie de chanter… »

Une enquête pour connaître l’origine de l’incendie
Après l’intervention des pompiers, qui s’est achevée vers 16 heures, les équipes d’astreinte de la SNCF ont pu entreprendre la réparation de la caténaire endommagée mais, en fin d’après-midi, la SNCF a recommandé aux voyageurs de différer leurs déplacements, en raison des retards et des annulations de trains risquant de provoquer un engorgement de la gare de Lyon Part-Dieu.

A la gare de Perrache, à Lyon, les retards ont fait gronder les usagers, comme Martine, sans solution pour rejoindre la Part-Dieu avant qu’un contrôleur ne l’aiguille sur un TGV. Vincent, lui, vient de Nantes, il est resté bloqué 1h30 à Caluire. Au total, quatre heures de retard pour son train : « Ce qui fait râler commente-t-il, c’est le manque d’information, on se faisait doubler par d’autres trains, on ne comprenait plus rien ! ».

L’essentiel du réseau était opérationnel, selon la SNCF, vers 21 heures ce dimanche soir. Des TGV accusaient encore des retards de près de deux heures. Ce lundi matin, aucune perturbation liée à cet incident ne devrait être enregistrée.

Une enquête est en cours pour préciser si l’incendie a été allumé directement dans le poste ou s’il a été provoqué par une tentative de vol de câble électrique.

Source http://www.leprogres.fr/faits-divers/20 ... rd-de-lyon

Le trafic ferroviaire perturbé dans l’Ain après un acte de malveillance à Caluire

Ils sont restés bloqués près de cinq heures dans un TER. Les 115 passagers du train, bloqué sur les rails, à Neyron, ont finalement été évacués par les pompiers, ce dimanche après-midi, et transportés dans les autocars acheminés tardivement par la SNCF.

La conséquence d’un incendie dû à un acte de malveillance, déclaré à 13h30, sur le poste de sectionnement de Saint-Clair, à Caluire (Rhône). Sous l’effet de la chaleur, un morceau de parapet est tombé sur une caténaire et l’incident a entraîné la coupure de toute l’alimentation électrique au nord de Lyon.

Du coup, le trafic en provenance de Paris, de Savoie, du Nord-Isère et de l’Ain, a été perturbé tout l’après-midi. Tous les TGV ont été détournés par Perrache, avec un peu retard, mais une vingtaine de trains, dont le TGV 6613 en provenance de Paris qui transportait des supporters stéphanois, le train 9833 Bruxelles-Perpignan et le TER 17958 Annecy-Part-Dieu, ont été bloqués aux abords de Lyon. Après un long arrêt, le TGV a été dirigé vers Mâcon avant de repartir vers Lyon. Après l’intervention des pompiers, qui s’est achevée vers 16 heures, les équipes d’astreinte de la SNCF ont pu entreprendre la réparation de la caténaire endommagée mais en fin d’après-midi, la SNCF recommandait aux voyageurs de différer leurs déplacements en raison des retards, risquant de provoquer un engorgement de la gare de Lyon Part-Dieu.

Source http://www.leprogres.fr/faits-divers/20 ... -a-caluire

Une fuite de gaz réfrigéré. Lyon 7e

Les sapeurs-pompiers sont intervenus dimanche soir vers 21 heures rue de Surville, dans le 7e arrondissement de Lyon, pour maîtriser une fuite de gaz réfrigéré s’échappant d’un wagon. Les premières alertes laissaient craindre une fuite de matières dangereuses ce qui n’a finalement pas été le cas. La SNCF a fait appel à un prestataire extérieur pour assurer l’évacuation du produit. La situation est revenue à la normale vers 23 heures.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/04/2 ... -21-heures

francebleu.fr, 22 avril
Gros retards sur les TGV sud-est

Un incendie à Lyon, criminel selon la SNCF, a provoqué l'annulation de plusieurs trains, et du retard sur une cinquantaine de rames. Selon la SNCF que nous avons joint ce matin, le trafic est revenu à la normale.

Le dernier train en retard devait arriver ce matin à 4 heures à Montpellier : Dernière victime de ces retards en cascade. En cause, un incendie à Lyon dans des installations techniques électriques. La SNCF suppute un acte de malveillance, un vol de câbles qui aurait entraîné un court-circuit, puis le feu. Plusieurs trains ont été annulés, une cinquantaine a subi du retard, retard très important pour une vingtaine de rames, et notamment sur la ligne à grande vitesse sud-est. Le système électrique a été réenclenché vers 19 heures. Mais les répercussions ont été lourdes, car "l'axe lyonnais, le dimanche après 16 heure est le réseau le plus fréquenté d'Europe, ça arrive de tous les côtés, il y a un TGV toutes les trois minutes, quand vous touchez à Lyon, vous touchez à la France entière", pour Michel Prolost, porte-parole de la SNCF.

Ce matin, aucun train n'accuse des retards dû à cet incident, selon la direction de la SNCF et le site Infolignes.

Source http://www.francebleu.fr/infos/sncf/gro ... hes-502066

lefigaro.fr, 22 avril
SNCF : retour progressif à la normale

Le trafic SNCF restait perturbé peu avant 23 heures hier soir à la suite de l'incendie qui a endommagé des installations électriques près de Lyon, sans doute à la suite d'un acte de malveillance, a-t-on appris auprès de la SNCF. Près d'une vingtaine de trains accusaient encore des retards parfois très importants, a-t-on précisé de même source.

Selon la compagnie ferroviaire, le trafic revenait toutefois progressivement à la normale, principalement pour les TGV, mais les conséquences des graves perturbations de l'après-midi se faisaient encore sentir sur plusieurs trains, accusant des retards pouvant atteindre jusqu'à 4 heures. Évoquant le chiffre de "15 à 20 trains" dans ce cas, la direction régionale de la SNCF à Lyon n'était pas en mesure de préciser le nombre de passagers encore concernés par ces perturbations.

"Le système électrique a été remis en marche à 19 heures" mais les répercussions ont été très lourdes car "l'axe lyonnais, le dimanche après 16 heures est le réseau le plus fréquenté d'Europe, ça arrive de tous les côtés, il y a un TGV toutes les trois minutes, quand vous touchez à Lyon, vous touchez la France entière", a déclaré à l'AFP Michel Prolost, porte-parole de la SNCF.

Les plus touchés sont 4 TGV qui accusent plus de quatre heures de retard dont un Lille-Marseille, un Lille-Toulouse, ainsi que deux trains à destination de Perpignan et de la Bretagne, a-t-il précisé. Celui de Toulouse était toujours à Lyon à 23 heures et la SNCF réfléchissait à faire dormir les 400 passagers sur place ou à les acheminer malgré l'heure tardive.

Un train parti de Nîmes à 18h29 et qui devait arriver à Lille Europe à 23 heures, n'avait toujours pas atteint Paris à cette heure, selon une passagère contactée par téléphone par l'AFP.

La SNCF qui avait recommandé dimanche en fin d'après-midi à ses usagers de différer si possible leur trajet pour éviter l'engorgement du trafic a décidé de déclencher le plan Pégase pour la prise en charge des passagers victimes de retard et ayant manqué leurs correspondances. Au total, une grosse cinquantaine de trains ont été touchés par des retards entre 20 min et une heure au cours de l'après-midi.

Les perturbations sont survenues à la suite d'un incendie qui s'est déclaré vers 13h30 dans des installations techniques électriques au niveau de Lyon Saint-Clair (Caluire), au nord de Lyon. Selon la SNCF, l'incendie aurait pu être provoqué par un acte de malveillance, un vol de câbles ayant entraîné un court-circuit à l'origine du sinistre. Éteint vers 16 heures par les pompiers, l'incendie a interrompu le courant électrique de la caténaire.

Source http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/0 ... ormale.php

franceinfo.fr, 22 avril
Une cinquantaine de TGV retardés après un incendie à Lyon

Le trafic SNCF a été très perturbé dimanche autour de la gare de Lyon. En cause : un incendie qui a endommagé des installations électriques. Tout est rentré dans l'ordre dans la nuit, mais plus de 20.000 voyageurs ont été touchés.

Jusqu'à 4h de retard. Dimanche, jour de chassé-croisé des vacances de Pâques, de nombreux voyageurs ont dû prendre leur mal en patience en gare de Lyon Part Dieu. Le trafic SNCF a été très perturbé à cause d'un incendie. Le feu aurait été provoqué par un court-circuit, déclenché au moment d'un vol de câbles.

En tout, cet incendie a impacté le trafic d'une cinquantaine de TGV, un chiffre important car l'axe lyonnais est "le réseau le plus fréquenté d'Europe le dimanche après 16h", selon Michel Pronost, porte-parole de la SNCF. Il a indiqué sur France Info que "tout est rentré dans l'ordre dans la nuit".

Plus de 20.000 passagers en rade
Les retards allaient de 20 minutes à quatre heures. Les plus touchés sont quatre TGV : un Lille-Marseille, un Lille-Toulouse et deux trains à destination de Perpignan et de la Bretagne. Une quarantaine de voyageurs ont passé la nuit à Lyon.

Les passagers qui ont eu un important retard seront remboursés à 100%, a souligné la SNCF. D'habitude, lorsque le retard est dû à un évènement extérieur, la compagnie ne rembourse pas.

En tout, le voyage de 20.000 à 25.000 passagers ont été impacté par cet incendie.

Vol de cuivre
Sur France Info, Michel Pronost a expliqué lundi matin que l'incendie était dû à un vol de cuivre : "Un court-circuit a provoqué un incendie", détaillant qu'en fin d'après-midi, "tout au nord de Lyon, sur une zone de 20 kilomètres, sur la ligne à grande vitesse, nous n'avons plus eu d'électricité. Il a fallu détourner par la région de Mâcon".

Le vol de cuivre est à l'origine de 10 à 15% des retards à la SNCF.

A écouter sur http://www.franceinfo.fr/transports/une ... 2013-04-22

leprogres.fr, 22 avril
SNCF : remboursement intégral pour les retards de plus de 4 heures

Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a annoncé lundi que les 3000 voyageurs victimes de retards de plus de 4h ou arrivés après 1h du matin, après les perturbations de dimanche seront intégralement remboursés. Les passagers des deux trains les plus retardés bénéficieront d’un voyage gratuit en plus.
C’est du poste de sectionnement de Saint-Clair à Caluire qu’est parti l’incendie, dimanche vers 13h30.

Le ministère a confirmé que l’incendie dans des installations SNCF de Saint-Clair à Caluire était probablement consécutif à un vol de cuivre.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/04/2 ... e-4-heures

SNCF : retour à la normale sauf pour les TER entre Lyon et Valence après un nouvel incident

Après les gros problèmes rencontrés hier sur le trafic ferroviaire à la suite d’un incident au poste de Saint-Clair (Caluire-et-Cuire), le trafic est redevenu normal sur la quasi-totalité du réseau, les réparations s’étant achevées à minuit.

Petite ombre au tableau cependant, le passage cette nuit d’un train de fret a créé un dysfonctionnement au niveau d’une caténaire à Saint-Clair-des-Roches près de Vienne. Conséquence, les TER entre Lyon et Valence sont soient détournés soit remplacés par des cars. La SNCF prévoit un retour à une circulation normale vers midi sur cet axe.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/04/2 ... l-incident

AFP, 22 avril
Yvelines : une jeune femme poignardée dans un train entre Rambouillet et Paris

Une jeune femme a été poignardée dans un train de banlieue entre Rambouillet et Paris, lundi matin, à hauteur de la gare de Coignières (Yvelines), alors qu’elle tentait apparemment de s’interposer dans une dispute.

La jeune femme, âgée de 18 ans, a été «grièvement blessée à l’abdomen par un couteau à lame longue» peu avant 10H00. Ses jours ne sont plus en danger.

Selon les premiers éléments recueillis, elle pourrait avoir tenté de s’interposer au cœur d’une dispute entre deux personnes.

«L’enquête devra déterminer si le coup de couteau a été porté volontairement ou non», a indiqué une autre source.

Un jeune homme de 17 ans a été placé en garde à vue. Il s’est débarrassé de l’arme quelques centaines de mètres avant l’entrée du train en gare de Coignières.

Le trafic des TGV Nord et des Eurostar perturbé après une tentative de suicide

Le trafic des TGV Nord et des Eurostar était encore perturbé vers 20H30 lundi après une tentative de suicide sur la voie du TGV près de Lille, a-t-on appris de sources concordantes.
Un TGV Paris-Calais "a heurté une personne qui était sur la voie" vers 18h15, à hauteur de Lambersart, dans la banlieue de Lille, a déclaré à l'AFP une porte-parole de la SNCF, confirmant une information de La Voix du Nord.

L'homme n'a pas été tué mais a été hospitalisé dans un état grave, selon les pompiers. "On s'oriente vers une tentative de suicide", ont-ils précisé.
L'homme "a pénétré sur la voie à grande vitesse en passant à travers les grillages d'enceinte", selon eux.
Le TGV est resté bloqué pendant 1H30 sur la voie, provoquant des retards "d'environ une heure pour une dizaine d'autres TGV", tandis que le trafic Eurostar a été "très gravement perturbé", selon la SNCF.
Peu avant 20H30, le trafic reprenait "mais en décalé", avec toujours des retards à prévoir, a précisé la SNCF.

Sud Ouest, 22 avril
Un homme happé par un train sur la ligne Agen-Bordeaux

Un homme s’est fait happer par un train, dimanche soir vers 20h40.

Il se serait avancé sur la voie ferrée, au niveau de Fauillet, alors qu’un train arrivait. Le conducteur du train n’a pu l’éviter.

L’homme était décédé à l’arrivée des pompiers.

Les quelque 140 passagers du train corail, transportés sur cette ligne Agen-Bordeaux, ont été pris en charge par la SNCF.

Le trafic devait être interrompu pendant deux heures, le temps pour les gendarmes de procéder aux constatations, à renfort d’éclairage.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/22/un-ho ... 7-3692.php
Dernière édition par Didier 74 le 10 Mai 2013 22:46, édité 12 fois.
Didier 74
 

Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 23 Avr 2013 21:42

Le Progrès, 23 avril
Rhône. Coup double pour les douaniers qui saisissent un kilo d’héro et de la cocaïne

Deux hommes de 21 et 26 ans, dont l’un a été trouvé en possession d’un kilo d’héroïne et 500 grammes de cocaïne, ont été interpellés par les douaniers de Lyon, le 18 avril dernier, à l’occasion d’un contrôle à bord du TGV Bruxelles-Marseille.

C’est en fouillant les effets d’un jeune homme qui prétendait se rendre à Avignon, que l’équipe des douaniers a découvert un objet dissimulé dans la doublure de sa parka considérablement alourdie. Les tests stupéfiants pratiqués sur la substance brunâtre contenue dans le paquet rectangulaire confirmaient qu’il s’agissait d’héroïne. Pas moins d’un kilo pour une valeur à la revente estimée à 27250€.

Mais les douaniers aguerris ne se sont pas arrêtés à cette prise poursuivant leur contrôle jusqu’à tomber sur un deuxième paquet caché, celui-ci, dans le pantalon du suspect ou plus exactement dans son caleçon. Un emballage de forme arrondie dans lequel, nouveau rebondissement, les douaniers, trouveront de la poudre blanche : en fait quelque 500 grammes de cocaïne pour une valeur de 21960€.

Interrogé sur la provenance de ces stupéfiants, le jeune homme a déclaré les avoir trouvés par hasard dans le train.

Un autre passager repéré par la brigade a également été interpellé. Les douaniers n’ont rien trouvé sur lui - hormis le fait que le jeune homme avait lui aussi pris le train à Bruxelles et qu’il affirmait devoir s’arrêter à Nimes - mais sont parvenus à établir le lien entre les deux hommes en confrontant leurs billets de train dont tous deux portaient la même destination, Avignon, et avaient été achetés ensemble avec le même moyen de paiement.

Les deux hommes ont été remis aux services de police judiciaire.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/04/2 ... la-cocaine

Le Dauphiné Libéré, 23 avril
SNCF Après les perturbations de dimanche Remboursement total pour les grands retards

Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a confirmé hier qu’un vol de câbles en cuivre était sans doute à l’origine de l’incendie d’installations de la SNCF dimanche à Saint-Clair (Caluire, au nord de Lyon), sinistre qui a entraîné de très fortes perturbations du trafic régional.

Il a précisé que les 3000 voyageurs qui ont subi plus de 4 heures de retard et ceux arrivés après 1 heure du matin seront intégralement remboursés. Pour les voyageurs des deux trains qui ont été les plus retardés, la SNCF offrira en plus un voyage gratuit.

Source http://www.ledauphine.com/faits-divers/ ... ds-retards

Sud Ouest, 23 avril
Dax : 15,4 kilos de cannabis et quatre ans de prison

Un sac contenant 15,4 kg de cannabis avait été retrouvé dans le TGV.
Le tribunal de Dax a condamné le trentenaire à quatre ans de prison

Les messages de prévention de la SNCF le rappellent suffisamment : il ne faut pas laisser sans surveillance ses bagages dans le train. Sauf que le 18 novembre 2009, le sac trouvé sans propriétaire dans le TGV Dax-Paris, contient 15,4 kg de résine de cannabis. Et ceux qui le découvrent, par leur légendaire « flair » attirés, ne sont autres que les hommes de la brigade d’intervention des douanes. On comprend mieux, dès lors, que le propriétaire - un homme de 30 ans domicilié en région parisienne qui se trouvait au wagon-restaurant - ne se soit pas manifesté pour réclamer son dû. Et pourtant s’il l’avait fait, il aurait peut-être « économisé » les 37 mois de détention qu’il a passés avant d’être jugé, hier à Dax, devant le tribunal correctionnel.

Lorsque le sac est saisi, des examens de police scientifique sont effectués à partir des traces ADN retrouvées. Les empreintes laissées sont identifiées car leur propriétaire a déjà été condamné. Un mandat d’arrêt est lancé à son encontre en date du 16 août 2010. Le jeune Parisien se trouve alors au Maroc. Il restera dix-sept mois dans les geôles marocaines, le temps que la procédure d’extradition soit exécutée. Sans aucun contact avec sa famille.

Hier, à la barre, le prévenu n’a pas voulu révéler les noms de ceux qui lui avaient demandé d’aller récupérer les 15,4 kg de cannabis à Biarritz et de les remonter en région parisienne. Il s’est contenté de lâcher : « ce n’était pas pour moi... Je devais de l’argent. » C’est aux douanes qu’il en devra désormais. Par la voix de sa représentante, l’administration lui réclame 31 000 euros. Quant au représentant du ministère public, Laurent Bidault, il fera valoir que le prévenu se trouvait en état de récidive légale lorsque le sac de cannabis a été découvert. Il requiert quatre ans de prison ferme, avec maintien en détention. Pour la défense, Me Julia Sassi plaide pour une peine mixte demandant au tribunal de prendre en compte les longs mois de détention provisoire déjà effectués par son client. Ajoutant qu’il était temps que cet homme de 30 ans, à l’histoire familiale pas facile, pense à construire sa vie et à sortir de l’engrenage du trafic et de la prison. Mais le tribunal reprenait les réquisitions du parquet : quatre ans de prison ferme avec maintien en détention et 31 000 euros à verser aux douanes.

Source http://www.sudouest.fr/2013/04/23/quatr ... 7-3350.php

lefigaro.fr, 23 avril
SNCF : trafic très perturbé en Paca

Le trafic des TER était fortement perturbé dans la région Paca cet après-midi, après l'agression d'un contrôleur dans un TER à Marseille, a indiqué la SNCF.

Le contrôleur a été agressé par un couple qu'il avait déjà verbalisé dans un autre TER, a indiqué un syndicaliste SUD-Rail de la région Paca.

Selon la même source, "le couple s'en est pris au contrôleur avec un tesson de bouteille. Le contrôleur a quelques contusions à la main".

"Le couple a également asséné des coups de poing", a-t-il ajouté.
L'agression a eu lieu à la gare de la Blancarde (Marseille) et les contrôleurs ont fait valoir leur droit de retrait, a de son côté indiqué la SNCF.

Les syndicats ont été reçus en fin d'après-midi par la direction et une cellule de crise a été mise en place pour gérer le trafic, a précisé la SNCF.

"Le trafic TER sera très fortement perturbé toute la matinée (de mercredi) avec en moyenne 1 train sur 5 sur l'ensemble du réseau régional", a précisé la SNCF dans un communiqué.

La SNCF conseille à ses clients d'opter pour d'autres moyens de transport ou de différer leur voyage.

Source http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/ ... n-paca.php

leprogres.fr, 23 avril
Une baguette de pain abandonnée déclenche une alerte à la bombe

Un agent de la gare SNCF de Seine-et-Marne a fait déplacer la police pour un colis suspect. Mais au lieu d’une bombe, les policiers sont tombés sur une baguette de pain, abandonnée dans un sac plastique.

«Pour lui, c’était un colis suspect», précise la police. «Un équipage de trois fonctionnaires» de police s’est déplacé et a constaté qu’il ne s’agissait que d’une baguette de pain, bien visible car dans un sac transparent.

Les services de sécurité font preuve depuis janvier et l’intervention militaire française au Mali d’une vigilance encore accrue concernant le terrorisme, sur fond de passage du plan Vigipirate au niveau rouge renforcé.

Source http://www.leprogres.fr/france-monde/20 ... a-la-bombe

Alerte à la bombe mardi matin devant la gare de Lyon-Saint-Exupéry

Une heure d’émoi mardi matin sur la plateforme de l’aéroport Saint-Exupéry. Le parvis et l’entrée principale de la gare SNCF ainsi que les accès de certains parkings ont été interdits au public à la suite d’une alerte à la bombe vers 9h30.

Un bagage avait été volontairement attaché sous le siège d’un abribus. Les services de la police de l’air et des frontière ont pu établir qu’il ne contenait aucun explosif mais des indications pour se livrer à un jeu de piste via internet. Le dispositif de sécurité a été levé au bout d’une heure environ.
Une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs de cet acte de malveillance. La police compte bien se prêter, contre son gré, à ce supposé jeu qui risque à l’arrivée de coûter très cher à ses initiateurs. L’activité aérienne n’a pas été perturbée.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/04/2 ... nt-exupery

Le Parisien, 23 mai
Le ras-le-bol des voyageurs du Paris-Mantes

Les usagers dénoncent les avaries répétées sur les lignes Paris-Mantes-Rouen et Paris-Mantes-Caen. La SNCF assure, de son côté, avoir fait des investissements pour résoudre rapidement les problèmes mécaniques.

Une petite centaine de personnes se pressent sur le quai de la gare de Bonnières-sur-Seine. Entassés dans le vent frais du matin, étudiants, travailleurs, tous attendent le train de 7h37, à destination de la gare de Paris-Saint-Lazare. Un convoi qui, à en croire le comité des usagers des transports de l’Ouest francilien, connaît régulièrement des retards, voire des annulations.

Mais qui sera à l’heure aujourd’hui.
« C’est un train pourri », lâche Laurent, un jeune informaticien qui l’emprunte tous les jours. « Il a été annulé une fois cette semaine, il y a souvent des retards de vingt minutes liés à des problèmes mécaniques », peste-t-il. A deux mètres, Françoise pointe, elle, quelques retards, sans trop dramatiser. « Mes employeurs sont plutôt cool et ne sont pas trop embêtants avec ça », glisse-t-elle.

Quatorze heures de retard cumulées en mars
Le comité des usagers, qui existe depuis vingt ans sur ce secteur, pointe, de son côté, une situation anormale sur les deux lignes Paris-Mantes-Rouen et Paris-Mantes-Caen. « Après l’hiver, il y a toujours une courte période avec des petits problèmes techniques, mais ça ne dure jamais plus de trois mois. Là, ça fait six mois que les usagers nous font remonter des problèmes », explique Louis Gomez, président du comité, qui a adressé un courrier à la SNCF la semaine dernière. « Neuf heures de retard cumulées en janvier, cinq heures en février, quatorze heures en mars », poursuit-il. De son côté, la SNCF invoque les récents épisodes neigeux et d’autres incidents ponctuels pour expliquer les avaries qui touchent le matériel ferroviaire. Elle assure que des investissements sont réalisés pour résoudre ces soucis.

« On n’a jamais vu une situation aussi dégradée en vingt ans », affirme Franck Menant, du même comité, qui évoque la suppression récurrente de trains et un déficit criant d’information des usagers. Et de renchérir sur les coûts qu’engendrent les retards et annulations de trains à répétition pour les usagers, en termes de parking, de garderie pour les enfants de salariés. Le 16 avril, c’est même Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Ile-de-France, qui a écrit au président de la SNCF, Guillaume Pépy, pour l’alerter sur le « service dégradé » de la ligne au départ de Paris-Saint-Lazare, notamment dû à des problèmes de maintenance. Les usagers, s’estimant lésés, demandent que la SNCF règle son problème de matériel dans des délais courts ainsi qu’un remboursement partiel de leurs abonnements sur ces six derniers mois.

Source http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 749829.php
Dernière édition par Didier 74 le 10 Mai 2013 22:37, édité 6 fois.
Didier 74
 

Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 24 Avr 2013 20:51

La Nouvelle République, 24 avril
Le TER Poitiers-Limoges percute une voiture à Lathus

La ligne ferroviaire Poitiers-Limoges a été fermée à la circulation hier, à la suite d’une collision entre un TER et une voiture sur un passage à niveau.

Le TER Poitiers Limoges a percuté hier matin, vers 6h45, une voiture accidentée, immobilisée sur les voies du passage à niveau, entre Lathus-Saint-Rémy et le Dorat (Haute-Vienne). Personne n'a été blessé, mais le trafic TER a été interrompu jusqu'à 17h en raison des dégâts causés au train et aux voies.

La voiture a été littéralement broyée, sous les yeux de son conducteur qui en était heureusement sorti : il était justement au téléphone avec les services de la SNCF pour leur signaler l'obstacle, au moment du choc.

Le train l'a traînée sur près de 500 mètres
Le message d'urgence a bien été transmis au conducteur du TER, mais il était trop tard : « Je recevais l'appel alors que je venais de percuter la voiture, expliquait-il hier matin, sur place : à cet endroit, je roulais à environ 130 km/h. Il y avait du brouillard : lorsque j'ai vu la voiture [blanche], elle était à 50 mètres, j'ai freiné, mais je ne pouvais pas m'arrêter ».
Le train a percuté de plein fouet la Peugeot 308 et a traîné sa carcasse, encastrée sous la motrice, sur près de 500 mètres avant de s'immobiliser en rase campagne. « Je suis descendu et j'ai été très soulagé de voir qu'il n'y avait personne dans la voiture », reprend l'agent de conduite de la SNCF.
Au nombre de sept, les passagers ont attendu dans le train, avec la contrôleuse, l'arrivée des pompiers : « Nous avons marché jusqu'au passage à niveau », expliquent Sébastien Perrin et Catherine Gauthier, deux Lussacois qui se rendaient à leur travail à Limoges. Le groupe de voyageurs a été accueilli dans la salle des fêtes de Lathus. Un solide petit-déjeuner, offert par la commune, partagé avec les pompiers, a permis d'attendre l'arrivée des taxis affrétés par la SNCF : « Nous repartons à Lussac chercher nos voitures pour prendre notre travail en début d'après-midi », précisaient les deux collègues en montant dans le taxi, vers 9h30.
Le conducteur de la voiture accidentée a été entendu par les gendarmes. Ce commercial parti de Poitiers a perdu le contrôle dans la courbe à gauche relativement serrée qui précède le passage à niveau. Son véhicule a percuté un poteau de signalisation de l'ouvrage et s'est immobilisé sur la voie. « Je ne me souviens pas vraiment de ce qui s'est passé. Avec le téléphone du passage à niveau, j'ai appelé la SNCF mais deux ou trois minutes plus tard, le train était là » expliquait-il.

Un service de cars
Une quinzaine de pompiers ont été engagés, des centres de Montmorillon et Lussac-les-Châteaux, renforcés par deux officiers du SDIS.
La circulation des trains a été interrompue une bonne partie de la journée, compensée par la circulation d'autocars entre les gares de Poitiers et du Dorat. A 14h30, la motrice accidentée a été remorquée vers un dépôt de Limoges où elle sera expertisée et réparée. Les travaux de remise en état de la voie se sont poursuivis pendant l'après-midi, la SNCF annonçant le retour à la normale pour 17h.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... us-1423584

Le Progrès, 24 avril
Lyon : le convoyeur de cocaïne et d’héroïne écroué

Le jeune homme interpellé par les douaniers lyonnais à bord du TGV Bruxelles-Marseille, puis placé en garde à vue à la brigade des stupéfiants de la Sûreté a été écroué lundi, dans l’attente d’un jugement le 27 juin.

Il convoyait un kilo d’héroïne et 500 g de cocaïne, pour une valeur d’environ 50000€. Le jeune homme a affirmé avoir trouvé la drogue dans le train. Un jeune homme, qui voyageait avec lui mais ne transportait aucun produit illicite, a été placé sous contrôle judiciaire.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/04/24/lyon

Le Dauphiné Libéré, 24 avril
VALENCE Armé d’une hache, il menace des voyageurs du TER Nice/Paris

Le voyage nocturne, pour deux clients de la SNCF, n’a pas été des plus paisibles dans la nuit de lundi à mardi.

Voyageurs du TER effectuant le trajet Nice/Paris, tous deux ont été, sans raison et à plusieurs reprises, menacé par un homme armé d’une... hache !

Intercepté par des agents de la surveillance générale de la SNCF, l’homme violent a été débarqué peu avant 1 heure à la gare la plus proche. Celle de Valence-ville. Alertés, les policiers valentinois ont alors interpellé avant de placer en garde à vue l’homme menaçant. Âgé de 31 ans, sans domicile fixe, le jeune homme était par ailleurs ivre, présentant un taux de 1,80 g d’alcool/l de sang. Dans son sac, les policiers ont également retrouvé et saisi plusieurs couteaux !

Laissé en liberté hier, le trentenaire fait l’objet, en septembre, d’une convocation par officier de police judiciaire devant le tribunal correctionnel de Valence.

Source http://www.ledauphine.com/faits-divers/ ... nice-paris

Notons qu'au passage le DL transforme l'Intercités Nice - Paris en un TER !

lanouvellerepublique.fr, 24 avril
Incendies : un TGV bloqué pendant trois heures à Nanteuil

Quelque 350 passagers d'un TGV Poitiers-La Rochelle ont dû patienter trois heures en rase campagne, à Nanteuil.

En raison de plusieurs incendies qui se sont déclarés le long de la voie ferrée, ce mercredi en début d’après-midi, un TGV a été stoppé à Nanteuil. Il est reparti vers 17h30.

Ce mercredi, en début d’après-midi, quatre départs de feu ont été relevés le long de la voie ferrée, à Ménigoute – le premier, vers 14h15 – La Mothe-Saint-Héray, Pamproux et Salles.

A priori, la faute en incomberait à un train de fret qui aurait mis le feu en passant sur les rails.

Deux TGV bloqués en fait
De fait, la SNCF a décidé de procéder à une coupure d’urgence d'électricité sur la ligne Poitiers-La Rochelle : voilà pourquoi un TGV a été arrêté en rase campagne, avec à son bord quelque 350 passagers, sur la commune de Nanteuil. De l’eau leur a été apportée par la compagnie.

Ils ont patienté jusqu’à 17 h, moment où l’alimentation des caténaires a repris. Le convoi s’est ébranlé une demi-heure plus tard.

Un autre TGV, de la même ligne, a patienté, durant la même période, en gare de Niort.

Une quarantaine de pompiers
En tout, une quarantaine de sapeurs-pompiers deux-sévriens ont été sollicités pour circonscrire les quatre foyers. Ils sont venus des centres de secours de Ménigoute, La Mothe-Saint-Héray, Niort et Saint-Maixent-l’École.

Les dégâts sur la végétation s’avéreraient limités.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Tout ... il-1424407

AFP, 24 avril
Deux-Sèvres : un TGV stoppé en raison d'incendies de broussailles

Un TGV reliant Paris à La Rochelle est arrêté sur les voies dans les Deux-Sèvres en raison d'incendies de broussailles, occasionnant des retards sur la ligne, a-t-on appris ce mercredi en milieu d'après midi auprès de la SNCF, qui a autorisé les 350 passagers à descendre sur les voies.

L'incendie a été signalé à 14H30 aux pompiers qui ont lutté contre cinq feux de broussailles déclenchés par les étincelles du système de freinage d'un train transportant du fret entre Niort et Poitiers.

Le TGV, parti de Paris à 12H12 et qui devait arriver à La Rochelle à 14H14, était peu après 17H00 en cours de réalimentation et devait pouvoir reprendre le cours de son trajet.

En raison de l'intervention des pompiers avec des lances à eau, l'électricité a été coupée sur toute la ligne et le train s'est retrouvé sans climatisation dans cette journée ensoleillée où le thermomètre affichait 23 degrés à Poitiers.

C'est pour cette raison que la SNCF a autorisé les passagers à descendre sur les voies pour rejoindre la gare de Saint-Maixent l'École, distante d'environ 400 mètres, a constaté un correspondant de l'AFP.

Cet incident a causé des retards sur deux autres TGV qui relient dans les deux sens Paris et La Rochelle, tandis que des passagers de deux TER ont été dirigés vers un transport en autocar.

leprogres.fr, 24 avril
Voiture sur les voies : trafic TER interrompu entre Lyon Perrache et Collonges

Un véhicule tombé sur les voies SNCF, dans la nuit de mardi à mercredi, entre Lyon Vaise et Collonges, a entraîné des dommages sur les installations ferroviaires. La ligne TER Vienne-Villefranche est perturbée entre Lyon Perrache et Collonges.

Le trafic est interrompu entre Lyon Perrache et Collonges. Tous les trains Vienne-Villefranche sont détournés par Lyon Part-Dieu et ne desservent pas les gares de Lyon Jean-Macé, Lyon Perrache et Lyon-Vaise. Les TER circulent en revanche normalement dans le sens Villefranche-Vienne.

Les équipes de la SNCF sont en cours d'intervention pour assurer un rétablissement normal du trafic en début d'après-midi.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/04/2 ... -collonges

Trafic TER perturbé entre Mâcon et Valence après un accident de voiture à Lyon

Depuis ce matin, le trafic ferroviaire est interrompu dans un sens entre Lyon-Perrache et Collonges à la suite de la chute d’une voiture d’un pont sur les voies ferrées la nuit dernière dans le 9ème arrondissement.

Le véhicule a été enlevé depuis 4 heures du matin. Les équipes de la SNCF sont sur place depuis cette nuit pour réparer les dommages des infrastructures ferroviaires.

La quasi-totalité des trains dans le sens Valence-Vienne-Villefranche-Mâcon sont détournés par Lyon-Part-Dieu, sans arrêt à Perrache et Jean-Macé.

Les TER circulent normalement dans le sens inverse. Le trafic devrait être rétabli dans le sens Sud/Nord en cours d’après-midi.

Source http://www.leprogres.fr/economie/2013/0 ... ure-a-lyon

ledauphine.com, 24 avril
APRÈS L'AGRESSION D'UN CONTRÔLEUR Grève SNCF : reprise du trafic depuis midi

Le trafic a repris normalement sur le réseau SNCF, ce mercredi midi après le droit de retrait exercé par les contrôleurs après l'agression d'un de leurs collègues à la gare de Marseille-Blancarde. les contrôleurs de la région Paca ont décidé de mettre fin à leur mouvement

Mercredi matin encore, un TER sur cinq circulait sur les principaux axes à partir de Marseille.

Source http://www.ledauphine.com/vaucluse/2013 ... greve-sncf

L'éditorial de France Bleu Provence du 24 avril
encore un contrôleur de la SNCF agressé à Marseille et encore un droit de retrait qui a mis les usagers dans la galère hier.

Nous sommes tous d'accords, les contrôleurs de la SNCF, comme ceux des bus, les cheminots ou les chauffeurs ne sont pas des policiers à même de se défendre et d'arrêter un voyageur agressif. C'est une situation inacceptable qui demande toujours plus de surveillance, d'interventions et de réactions tant de la part des forces de l'ordre que de la justice. On peut même tout imaginer, des sanctions plus sévères, une interdiction de prendre les transports en commun pour les récidivistes, des patrouilles plus nombreuses, mobiles et très visibles pour dissuader et rassurer. Mais vient un moment où il faut aussi dire que l'on ne peut pas continuer au rythme des droits de retrait invoqués pour justifier un arrêt immédiat des trains ou des bus. Le contrôleur qui s'est fait taper dessus hier en gare Saint Charles est une victime, les milliers de provençaux qui sont restés en rade devant des trains à l'arrêt sont aussi des victimes. Doivent-ils supporter les dysfonctionnements de notre société ballotée entre agressions et droits de retrait ? Cette grève surprise touche d'abord des voyageurs qui n'ont pas l'ombre d'un pouvoir pour intervenir. Sauf à vouloir exaspérer à ce point l'opinion publique qu'elle finirait par s'en prendre aux vrais responsables. C'est à dire d'abord les agresseurs et ensuite le ministre de l'intérieur en charge de l'ordre public. Comme il n'est pas question d'encourager l'autodéfense, les voyageurs n'ont que leurs yeux pour pleurer et leurs jambes pour rentrer chez eux. Rappelons aussi que nombre de provençaux n'ont pas le choix. Ils doivent prendre le train, le bus ou le métro pour se déplacer, travailler, faire leurs courses. Il semble nécessaire que les discussions entre direction et syndicats aboutissent sur un service minimum y compris lorsque le droit de retrait est appliqué. Inutile d'invoquer la compréhension, le soutien, et autres grandiloquences qui ne valent pas tripettes lorsque l'on se retrouve sur un quai de gare en ne sachant pas comment rentrer chez soi, mais prié de ne rien dire au prétexte d'une solidarité plus fumeuse que réellement fondée.
Dernière édition par Didier 74 le 28 Avr 2013 10:24, édité 7 fois.
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Re: <font color=#339900/> Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Tib0138 » 24 Avr 2013 21:29

Le Dauphiné-Libéré, le 24/04/2013 à 20:06 Wrote:VOIRON (ISERE)
Une femme se suicide en se jetant sur les voies près de Voiron

La circulation des trains TER et TGV est très perturbée depuis la fin d’après-midi sur la ligne Lyon-Grenoble. Ces perturbations sont liées au fait qu’une femme, dont on ignore l’âge et l’identité, s’est suicidée en se jetant sous un train peu après la gare de Voiron. Une enquête a été ouverte par la police et les sapeurs-pompiers sont intervenus sur les lieux. On ignore quand le trafic de trains pourra reprendre normalement.

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2013/04/24/une-femme-se-suicide-en-se-jetant-sur-les-voies-en-isere
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Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar nikko-citelis » 25 Avr 2013 11:51

Didier 74 Wrote:La Nouvelle République, 24 avril
Le TER Poitiers-Limoges percute une voiture à Lathus

La ligne ferroviaire Poitiers-Limoges a été fermée à la circulation hier, à la suite d’une collision entre un TER et une voiture sur un passage à niveau.

Le TER Poitiers Limoges a percuté hier matin, vers 6h45, une voiture accidentée, immobilisée sur les voies du passage à niveau, entre Lathus-Saint-Rémy et le Dorat (Haute-Vienne). Personne n'a été blessé, mais le trafic TER a été interrompu jusqu'à 17h en raison des dégâts causés au train et aux voies.

La voiture a été littéralement broyée, sous les yeux de son conducteur qui en était heureusement sorti : il était justement au téléphone avec les services de la SNCF pour leur signaler l'obstacle, au moment du choc.

Le train l'a traînée sur près de 500 mètres
Le message d'urgence a bien été transmis au conducteur du TER, mais il était trop tard : « Je recevais l'appel alors que je venais de percuter la voiture, expliquait-il hier matin, sur place : à cet endroit, je roulais à environ 130 km/h. Il y avait du brouillard : lorsque j'ai vu la voiture [blanche], elle était à 50 mètres, j'ai freiné, mais je ne pouvais pas m'arrêter ».
Le train a percuté de plein fouet la Peugeot 308 et a traîné sa carcasse, encastrée sous la motrice, sur près de 500 mètres avant de s'immobiliser en rase campagne. « Je suis descendu et j'ai été très soulagé de voir qu'il n'y avait personne dans la voiture », reprend l'agent de conduite de la SNCF.
Au nombre de sept, les passagers ont attendu dans le train, avec la contrôleuse, l'arrivée des pompiers : « Nous avons marché jusqu'au passage à niveau », expliquent Sébastien Perrin et Catherine Gauthier, deux Lussacois qui se rendaient à leur travail à Limoges. Le groupe de voyageurs a été accueilli dans la salle des fêtes de Lathus. Un solide petit-déjeuner, offert par la commune, partagé avec les pompiers, a permis d'attendre l'arrivée des taxis affrétés par la SNCF : « Nous repartons à Lussac chercher nos voitures pour prendre notre travail en début d'après-midi », précisaient les deux collègues en montant dans le taxi, vers 9h30.
Le conducteur de la voiture accidentée a été entendu par les gendarmes. Ce commercial parti de Poitiers a perdu le contrôle dans la courbe à gauche relativement serrée qui précède le passage à niveau. Son véhicule a percuté un poteau de signalisation de l'ouvrage et s'est immobilisé sur la voie. « Je ne me souviens pas vraiment de ce qui s'est passé. Avec le téléphone du passage à niveau, j'ai appelé la SNCF mais deux ou trois minutes plus tard, le train était là » expliquait-il.

Un service de cars
Une quinzaine de pompiers ont été engagés, des centres de Montmorillon et Lussac-les-Châteaux, renforcés par deux officiers du SDIS.
La circulation des trains a été interrompue une bonne partie de la journée, compensée par la circulation d'autocars entre les gares de Poitiers et du Dorat. A 14h30, la motrice accidentée a été remorquée vers un dépôt de Limoges où elle sera expertisée et réparée. Les travaux de remise en état de la voie se sont poursuivis pendant l'après-midi, la SNCF annonçant le retour à la normale pour 17h.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... us-1423584

savait-on quel était le train (Bibi, Rame Corail...) ?
vous pouvez me voir sur les lignes: 11, 16, 31, 32
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Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 26 Avr 2013 18:58

nikko-citelis Wrote:savait-on quel était le train (Bibi, Rame Corail...) ?

Il s'agit du B81650. Voir l'article du blog TER Poitiers - Limoges http://maligne-ter.com/limoges-poitiers ... -a-niveau/
Didier 74
 

Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 26 Avr 2013 21:40

AFP, 25 avril
Collision entre un engin de chantier et un train à Marseille: le chauffeur de l'engin mis en examen

Le chauffeur de l'engin de chantier percuté par un train le 16 avril dernier sur un passage à niveau dans le Nord de Marseille a été mis en examen pour blessures involontaires avec la circonstance aggravante de mise en danger de la vie d'autrui, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Marseille.
Le chauffeur, qui avait été blessé dans l'accident, a été laissé libre sous contrôle judiciaire, a indiqué le procureur adjoint de Marseille Christophe Barret.

Le 16 avril, vers 8h30, le TER effectuant la liaison Miramas-Marseille était entré en collision avec un engin de levage muni d'une grue "en flèche", selon la SNCF.
La motrice avait percuté la grue de l'engin, qui s'était ensuite encastré dans la première voiture à l'avant du train et avait été entraîné sur une quinzaine de mètres, tordant plusieurs caténaires.
En plus du chauffeur, touché à la jambe, 31 personnes présentes à bord du train avaient été légèrement touchées.
Le gestionnaire du réseau ferré de France (RFF) avait précisé le jour de l'accident que le signal lumineux et les barrières du passage à niveau avaient correctement fonctionné.
Sa porte-parole avait souligné également que les rails avaient été changés récemment à cet endroit, ainsi que le platelage, qui assure la continuité de la route entre les rails.
L'information judiciaire s'attachera à déterminer pourquoi le chauffeur n'a pas vu le signal lumineux, ni entendu le signal sonore, a expliqué M. Barret.

La Nouvelle République, 25 avril
A Nanteuil, 350 " naufragés du rail " bloqués pendant trois heures

Hier après-midi, un TGV Paris-La Rochelle a été arrêté en pleine campagne. La faute à plusieurs départs de feu : pour les éteindre, il a fallu couper l’alimentation électrique de la voie ferrée.

Au vu de la chaleur du moment, les services de la SNCF leur ont apporté de l'eau fraîche : hier, en début d'après-midi, quelque 350 passagers d'un TGV Paris-La Rochelle se sont retrouvés bloqués en rase campagne, et en plein soleil, à Nanteuil.

L'attente a duré trois heures, le convoi s'ébranlant finalement vers 17h30. Entre-temps, les voyageurs avaient eu l'autorisation de rallier la gare de Saint-Maixent-l'École, située à quelques centaines de mètres de là, la climatisation de leur convoi ayant été coupée en même temps que l'électricité.

Deux TGV et deux TER ont été retardés au final, selon la SNCF
La raison ? Un peu après 14h, un train de marchandises se dirigeant vers Niort depuis Poitiers aurait fait des étincelles en progressant les freins bloqués : avec le vent et les conditions météorologiques, pas moins de quatre incendies se sont déclenchés entre Lusignan (Vienne) et Saint-Maixent-l'École sur le bord des rails (*).
Les foyers ont été notamment repérés à La Mothe-Saint-Héray, Pamproux et Salles, entre les points kilométriques 24 et 39. A chaque fois, c'est de la broussaille qui a pris feu. Les gendarmes saint-maixentais ont été avertis.

Une quarantaine de pompiers mobilisés
Une quarantaine de sapeurs-pompiers ont alors été sollicités, venus de quatre centres de secours, ceux de Ménigoute, La Mothe-Saint-Héray, Niort et Saint-Maixent-l'École. A leur demande, la SNCF a donc procédé à une coupure d'urgence de l'alimentation électrique de la voie ferrée. Le dernier incendie a été circonscrit aux alentours de 17 h. Les dégâts sur la végétation s'avéreraient limités. L'alimentation des caténaires a été rétablie une quinzaine de minutes plus tard.
Cette option a causé des perturbations sur quatre convois, a confirmé l'astreinte communication de la SNCF Aquitaine – Poitou-Charentes. En plus du TGV de Nanteuil, un second – qui progressait cette fois-ci de La Rochelle en direction de Paris – a été bloqué, deux heures durant, en gare de Niort. Deux autres TER de la ligne Poitiers-La Rochelle ont été impactés, et ce dans les deux sens : à chaque fois, pour les passagers, le tronçon entre le chef-lieu de la Vienne et celui des Deux-Sèvres a été couvert en autocar.

" On s'en sort bien "
« On s'en sort bien, soufflait-on à l'astreinte communication de la SNCF. C'est le genre d'événement qui, s'il survenait à un autre moment, un vendredi soir par exemple, aurait pu avoir plus de conséquences. »
Les clients victimes de ces désagréments, notamment ceux du TGV stoppé de force à Nanteuil, pourront faire jouer leur « garantie ponctualité » : elle peut être sollicitée en cas de retard d'au moins trente minutes et donne droit à une compensation financière.

(*) La SNCF, « n'ayant pas la certitude absolue » de ce scénario, attend les résultats de l'enquête interne pour le confirmer. Le convoi de fret incriminé a été arrêté en gare de Niort.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux ... es-1424769

leprogres.fr, 26 avril
«Bug» national dans les remboursements à la SNCF

Exclusif. Grâce au témoignage d’un voyageur de Villeurbanne, Le Progrès a identifié l’existence d’un «Bug» national dans les remboursements à la SNCF, après les importants retards subis par les clients de la ligne de TGV Lyon-Paris, le 21 avril au soir, suite à un acte de malveillance sur un poste ferroviaire à Lyon Saint-Clair.

La SNCF appliquait en effet des remboursements partiels ou totaux à partir de 5 heures de retard, alors même que le ministre des Transports avait promis des remboursements intégraux à partir de 4 heures de retard.

Après notre enquête, l’entreprise a annoncé à notre rédaction qu’elle corrigeait le tir dès ce vendredi soir : toutes les personnes ayant subi des retards supérieurs à 4 heures seront remboursées à 100% (200% en cas de retard supérieur à 5 heures). La SNCF promet de communiquer pour que toutes les personnes concernées, et qui s’étaient vu refuser des remboursements, soient au courant de cette mesure.

Au total, «entre 5000 et 7000 personnes» selon la SNCF (soit «entre 2000 et 3000 de plus») seront donc désormais en partie ou en totalité, voire plus, concernées par ces remboursements. Les personnes arrivées après 1 heure du matin bénéficieront également de remboursement variables.

Source http://www.leprogres.fr/rhone/2013/04/2 ... -a-la-sncf

rts.ch, 26 avril
Le trafic ferroviaire est perturbé vendredi matin entre Lausanne et Genève

Les voyageurs de ou pour Renens doivent prendre le M1 ou le M2.
En raison d'un dérangement d'aiguillage près d'Allaman (VD), la voie entre Lausanne et Genève n'a été ouverte que de façon restreinte vendredi entre 7h et 9h. Les Intercity et les IR en provenance de Berne ont été supprimés entre les deux villes.Un RE et un IC entre Lausanne et Genève ont été annulés. Les S3 Villeneuve-Allaman ont subi des suppressions partielles. Et les S4 se sont exceptionnellement arrêtés à Lonay et St-Jean.Vers 10h, l'ICN et l'InterRégion en provenance de Genève à destination respectivement de Bienne et Brig affichaient encore 30 et 15 min. de retard.

Source http://www.rts.ch/info/suisse/4854198-l ... eneve.html

lyonmag.com, 26 avril
Un homme de 70 ans agresse sexuellement une jeune fille dans un train

Un septuagénaire a été interpellé mercredi soir en gare de Lyon Part-Dieu pour avoir agressé sexuellement une jeune fille de 18 ans, atteinte de troubles psychologiques.

L'homme, retraité de la SNCF, s'était assis à côté d'elle dans un train et avait engagé la discussion. Il avait alors placé son manteau sur leurs genoux afin de masquer son geste. D'après des témoins de la scène et la victime, il se serait livré à des attouchements.
Le septuagénaire s'est défendu jeudi devant la BDPF (Brigade de protection de la famille) affirmant vouloir soulager sa voisine de douleurs abdominales. L'homme est connu des services de police puisqu'une instruction pour viol est ouverte contre lui à Dijon. Une expertise psychiatrique devrait prochainement être réalisée pour déterminer la gravité de ses pulsions.

Source http://www.lyonmag.com/article/52697/un ... s-un-train

lemessager.fr, 26 avril
Evian : 4 tagueurs présumés interpellés

Quatre hommes (trois Suisses et un Franco-Espagnol) âgés de 36, 26 et 21 ans ont été interpellés ce vendredi 26 avril, vers 4 heures, par la police à la gare d'Evian-les-Bains, suite à un appel d'un agent de sécurité qui venait de mettre en fuite les quatre individus.

Arrivés rapidement sur les lieux, les effectifs de la brigade de nuit ont mis en place une véritable opération de "ratissage". Deux jeunes hommes ont été retrouvés cachés dans le voiture du groupe. Les deux autres étaient dissimulés dans des fourrés.

Ils avaient, sur eux, des bombes aérosol de peinture; leurs mains et leurs vêtements étaient maculés de peinture.

Le quatuor venait de taguer un train sur une longueur de 50 mètres.

La perquisition effectuée au domicile du Franco-Espagnol a permis aux enquêteurs de mettre la main sur de nombreuses bombes aérosols similaires à celles découvertes lors de l'interpellation. Des tags identiques à ceux graffés la nuit dernière ont également été découverts à son domicile.

Cela fait plus d'un an que la gare d'Evian subit les assauts de tagueurs. A dix reprises depuis janvier 2012. Ces derniers profitent de l'isolement relatif de la gare. De nombreuses surveillances ont ainsi été opérés par les services de police du Léman (et notamment les effectifs de nuit).

Les enquêteurs vont désormais s'atteler à recenser les tags et les dégradations qui pourraient être

imputés à ces personnes, au-delà des faits de cette nuit. La SNCF a, de son côté, porté plainte contre ces individus pour une dizaine de faits similaires avec des signatures similaires.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Fil_ ... te_s.shtml

Le Dauphiné Libéré, 26 avril
VOIRON/APRÈS UN SUICIDE SUR LES VOIES La victime était un homme

La personne qui s’est jetée mercredi vers 18heures sur les voies SNCF devant un train à Voiron a finalement été identifiée. Contrairement aux premiers éléments qui avaient été communiqués, la victime était un homme de 53 ans. Selon la police, cet homme était un SDF.

Mercredi, le désespéré n’avait pas hésité à sauter depuis le pont à la sortie du tunnel sur les voies alors qu’un train arrivait.

Ce suicide avait engendré des retards importants pour les TER et TGV circulant dans ce créneau sur la ligne Lyon-Grenoble, et impacté des centaines de passagers qui avaient soit été déroutés vers Chambéry, soit prise en charge par des cars affrétés par la SNCF.

Source http://www.ledauphine.com/isere-sud/201 ... t-un-homme

Le Parisien, 26 avril
La police est venue rassurer les usagers de la ligne P

Les passagers dénoncent la présence de fumeurs et des incivilités. Un dispositif exceptionnel a donc été mis en place hier dans le Transilien entre Paris Est et Coulommiers.

C’est un dispositif exceptionnel qui a été mis en place hier sur la ligne P du Transilien, qui circule entre Paris Est et Coulommiers. Une dizaine d’agents de la sûreté ferroviaire, accompagnés de policiers et de gendarmes, ont patrouillé hier après-midi dans un train en direction de la Brie. Objectif : réaliser des contrôles d’identité, verbaliser les éventuels fumeurs et interpeller, le cas échéant, des passagers qui seraient recherchés.

Rien de cela dans le train d’hier, mais néanmoins le sentiment, du côté des forces de l’ordre, du devoir accompli. « La sécurité dans les transports en commun est une priorité gouvernementale », rappelle Madeleine de Pierre, qui dirige le commissariat de Coulommiers. « En nous affichant ainsi dans les trains, nous rassurons les passagers et nous montrons aux délinquants qu’ils ne sont pas hors d’atteinte. » Si la ligne P n’est pas connue pour rencontrer de gros problèmes de sécurité, elle est, comme la plupart des liaisons entre la capitale et la grande banlieue, le théâtre d’incivilités régulières.
Principale inconvenance, les fumeurs qui s’affranchissent quotidiennement de la loi Evin dans les trains, mais également de la législation sur les stupéfiants… Ce que confirme une passagère qui, en voyant les policiers, se dit soulagée. « Tous les jours, c’est pareil, ils s’installent à l’étage dans un wagon. Ils sont moins de dix et obligent tous les autres passagers à s’entasser en dessous. » « Il ne faut pas croire qu’il ne s’agit que de petits jeunes, on tombe aussi assez souvent sur des hommes en costume cravate », assure le capitaine Pierre-Yves Marc, qui rappelle que la police effectue des contrôles quotidiens à la gare de Coulommiers.
En parallèle, la SNCF a décidé de hausser le ton face aux fumeurs, qui sévissent notamment sur la branche se dirigeant vers La Ferté-Milon (Aisne). Hier, l’opération n’a pas permis d’arrêter des voleurs ou des trafiquants de drogue. Seuls deux hommes ont été verbalisés pour avoir fumé dans le train. Qui, d’après Madeleine de Pierre, est aussi « emprunté par des cambrioleurs se déplaçant de ville en ville ».

Source http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 759055.php

Le plaignant condamné

Il avait eu toutes les peines du monde à faire aboutir sa plainte pour violence devant le tribunal correctionnel d’Evry. Mais hier, cet homme de 30 ans, lui-même poursuivi par ceux contre qui il avait porté plainte, a finalement été condamné à un mois de prison avec sursis et à verser 200€ de dommages et intérêts et frais d’avocat à chacun des sept agents de la Suge (surveillance générale de la SNCF), pour outrage et violence envers un agent des chemins de fer.
Le 18 mai 2010, ce voyageur, qui avait insulté un agent SNCF en gare de Massy, avait été violemment plaqué au sol et menotté, avant d’être emmené dans un local pour ensuite être pris en charge par la police. Cette interpellation lui avait valu 10 jours d’incapacité totale de travail.

Source http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 759135.php

La Nouvelle République, 26 avril
SNCF : un train Intercité caillassé à la Croix-Blanche

Des responsables de la SNCF se sont rendus sur les lieux du caillassage, hier après-midi, et ont constaté de nouvelles dégradations, notamment sur les portes destinées au seul personnel.

Déols. Le Toulouse-Paris a été la cible, mercredi, d’un jet de pierre. Il a été immobilisé près d’une heure, ainsi que les trois convois qui le suivaient.

Mercredi, 20h50. L'Intercité Toulouse-Paris quitte la gare de Châteauroux. Alors qu'il n'a fait que quelques kilomètres, une forte déflagration surprend les voyageurs d'une des voitures. La vitre a reçu un impact et le train doit s'immobiliser quelques kilomètres plus loin. « Les occupants ont dû changer de voiture et il a fallu réparer provisoirement la vitre cassée, avant que le train ne puisse repartir. » Mais ce n'est pas tout.

Quinzième acte de malveillance sur des trains depuis décembre
Outre le retard d'une cinquantaine de minutes pour les passagers du train visé, « il faut savoir que lorsqu'un train est ainsi victime d'actes de malveillance, tout un protocole doit immédiatement se mettre en place. » La police et la sécurité SNCF doivent se rendre sur les lieux, afin notamment « d'éviter toute éventuelle récidive ». Et, durant toute cette inspection sur le terrain, « aucun train ne peut passer dans la zone ». Ce qui fut le cas, mercredi soir. Trois autres convois de voyageurs allant dans un sens ou l'autre, se sont ainsi retrouvés bloqués dans les gares de Châteauroux et de Vierzon.
Les conséquences pour un simple jet de pierre sont, ainsi, lourdes, très lourdes pour la SNCF. « Ces quatre trains ont pris entre 40 minutes et 90 minutes de retard, sans que les voyageurs ne comprennent réellement la nécessité de ces attentes obligées. »
La société nationale a une nouvelle fois déposé une plainte. « Sans grande illusion, confient ses responsables. Depuis le mois de décembre, nous en sommes, sur cette même zone de la Croix-Blanche, au quinzième acte de malveillance à l'encontre de nos trains. Le coût pour notre entreprise est énorme. »
D'autant plus que des trains sont visés, mais pas seulement. Pour la seule année 2012, « soixante-dix-huit isolateurs électriques ont été cassés par des tirs de carabines et une porte métallique et les hautes clôtures de protection sont sans cesse vandalisées. Alors, faut-il attendre un accident grave pour réagir ? » La question revient et la balle est, une nouvelle fois, dans le camp de la préfecture.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... he-1426384
Dernière édition par Didier 74 le 13 Mai 2013 20:48, édité 8 fois.
Didier 74
 

Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 27 Avr 2013 12:49

lyonmag.com, 27 avril
Rhône-Alpes : la section d’un câble a de nouveau perturbé le trafic SNCF

Les premières perturbations ont débuté vendredi en début de soirée.

Les techniciens ont finalement découvert vers 4 heures samedi matin d'où venait le problème. Il s'agissait d'un nouvel acte de malveillance, plus exactement un câble qui avait été sectionné à hauteur de Miribel, à une quinzaine de kilomètres de Lyon. Les réparations ont aussitôt été effectuées avec au final plusieurs retards de trains dans la zone sud-est de la SNCF. Le trafic est revenu à la normale en fin de matinée samedi. Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie.

Ce nouvel incident intervient une semaine après la pagaille de dimanche dernier ; un incendie provoqué par un vol de câbles sur le poste de sectionnement de Saint-Clair à Caluire avait entraîné de nombreuses annulations et des retards allant jusqu'à cinq heures.

Source http://www.lyonmag.com/article/52753/rh ... rafic-sncf

rhone-alpes.france3.fr, 27 avril
SNCF : Nouvel acte de "malveillance", nouveaux retards

Un nouvel incident a affecté le trafic SNCF vendredi soir et samedi matin. La section d'un cable à hauteur de Miribel a entraîné des retards limités sur les trains circulant vers le sud de la France, selon la SNCF .

Un nouvel acte de malveillance, la section d'un câble à hauteur de Miribel dans la banlieue nord-est de Lyon, a causé "des retards limités" sur les trains, a indiqué
samedi à l'AFP Serge Wolf, directeur adjoint du TGV Sud Est.Les retards affectant tous les trains vers le sud de la France, ont commencé à 18h45 vendredi au moment de la section d'un câble. Les techniciens de la SNCF ont découvert le lieu du câble sectionné à 4 heures du matin. Après réparation, le service est redevenu à la normale samedi matin à 10h00.
"Beaucoup de trains ont été impactés", a regretté M. Wolf, mais moins que dimanche dernier alors qu'un incident s'était déclaré dans des installations électriques toujours près de Lyon, et les retards avaient été beaucoup plus importants. Déjà,la SNCF parlait d'un acte de malveillance.
Le Poste de commandement national sûreté (PCNS) de la SNCF a prévenu la police et une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie."C'est un incident très compliqué à gérer, même si, en terme de conséquence, on ne peut pas le comparer à celui de dimanche dernier", a ajouté M. Wolf, précisantque la circulation des trains se déroule bien désormais en ce jour de chassé-croisé des vacances.

Source http://rhone-alpes.france3.fr/2013/04/2 ... 42069.html

Le Dauphiné Libéré, 27 avril
Ils couvrent d’un tag géant un train de 50 m de long en gare d’Évian

La gare d’Évian, de par sa disposition et son relatif isolement, est une cible facile pour les grapheurs. Depuis le 1er janvier 2012, dix tags monumentaux ont déjà été recensés par la police.

Quatre hommes ont été interpellés hier, vers 4 heures du matin, à Évian. Ils sont soupçonnés d’être les auteurs d’un tag monumental de 50 mètres de long sur une rame SNCF.

C’est un agent de sécurité qui a donné l’alerte et mis en fuite les tagueurs. « Rapidement sur les lieux, les effectifs de la brigade de nuit ont mis en place une véritable opération de “ratissage” », rapporte Baptiste Berrod, commissaire de la circonscription du Léman.

Deux hommes ont été retrouvés cachés dans un véhicule et deux autres dissimulés dans des fourrés.

Selon la police, ils étaient porteurs de plusieurs bombes de peinture et leurs mains et vêtements étaient encore maculés de peinture fraîche au moment de leur arrestation. L’agent de sécurité les a également « formellement » reconnus lors d’une audition.

« Il s’agit souvent de “monsieur tout le monde”, inconnu des services de police »
Deux de ces hommes sont âgés de 36 et de 26 ans. Les deux plus jeunes ont 19 ans. Trois d’entre eux sont de nationalité suisse, le quatrième est Franco-Espagnol. La perquisition menée chez ce dernier, à Divonne hier, a permis aux policiers de mettre la main sur de nombreuses bombes aérosols et sur des tags semblables à ceux graffés à Évian.

Depuis le 1er janvier 2012, ce ne sont pas moins de dix graphs d’ampleur qui ont été recensés en gare d’Évian.

Une gare, qui par sa disposition particulière et son isolement, est une cible relativement facile.

Mais les surveillances policières étaient jusque-là restées vaines. « Ce sont des personnes très discrètes, il s’agit souvent de “monsieur tout le monde”, inconnu de nos services et ils ont une grande rapidité d‘action », explique le commissaire Berrod.

Les enquêteurs du groupe d’appui judiciaire et le “Monsieur tag” de la police vont maintenant essayer de recenser les graphs qui pourraient être imputés au quatuor.

La SNCF aurait déjà déposé plainte pour une dizaine de tags signés des mêmes pseudos et réalisés hors d’Évian.

Les quatre hommes étaient toujours en garde à vue hier soir.

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... re-d-evian

midilibre.fr, 27 avril
Pyrénées-Orientales : il décède au passage d’un train entre Cerbère et Banyuls

Un accident s’est produit vendredi vers 18h40 sur la voie de chemin de fer entre Cerbère et Banyuls. Percuté par le TER qui se rendait à Perpignan, un homme est décédé sur le coup.

Selon L'Indépendant, la SNCF a transféré dans un minibus 16 passagers du train afin de les conduire à destination.

Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances de ce drame, qui pourrait être lié à un geste de désespoir.

Source http://www.midilibre.fr/2013/04/27/pyre ... 686975.php

Le Parisien, 27 avril
Un contrôleur de la SNCF agressé

Il a reçu deux coups de poing

Un jeune homme de 21 ans a été interpellé jeudi soir à la gare de Mantes-la-Jolie après avoir frappé un contrôleur de la SNCF. Vers 16h50 dans le train, qui relie Paris Saint-Lazare à Rouen (Seine-Maritime), le contrôleur verbalise un jeune sans billet. Celui-ci mécontent assène deux coups de poing au contrôleur.
Il présente une tuméfaction au visage. L’agent refuse l’examen des pompiers avant de repartir sur Paris où il dépose plainte. L’agresseur a été placé en garde à vue au commissariat de Mantes-la-Jolie.

Source http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 761755.php
Dernière édition par Didier 74 le 10 Mai 2013 21:34, édité 2 fois.
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Re: <font color=#339900/> Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar nikko-citelis » 27 Avr 2013 17:38

Par contre que s'est il passé a Grenoble aujourd'hui ?
Aucune RRR n'a circulé et aucun train omnibus entre Grenoble et Chambéry n'a circulé...
vous pouvez me voir sur les lignes: 11, 16, 31, 32
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Re: Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar Didier 74 » 27 Avr 2013 17:53

nikko-citelis Wrote:Par contre que s'est il passé a Grenoble aujourd'hui ?
Aucune RRR n'a circulé et aucun train omnibus entre Grenoble et Chambéry n'a circulé...

C'est à la rubrique grève que tu trouveras la réponse.
Didier 74
 

Re: <font color=#339900/> Accidents et incidents : sujet unique

Messagepar nikko-citelis » 27 Avr 2013 18:54

d'ac merci !
vous pouvez me voir sur les lignes: 11, 16, 31, 32
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