CUB : Les transports de demain, "une chaine des mobilités efficace"
Ce 25 mars, à Mérignac élus communautaires et citoyens de la CUB ont échangé autour du thème "Les déplacements sur la CUB: quels services publics pour demain?"
Christophe Duprat, le vice président de la CUB chargé du transport ne s’en cache pas: la CUB est satisfaite du travail de Kéolis, le délégataire du transport public de l’agglomération. Les fréquentations V3, tram, et bus sont en hausse, la satisfaction des usagers bat des records, la politique tarifaire est adaptée, la fraude est en baisse constante… Pourtant, avec le renouvellement de la DSP l’an prochain, c’est une remise à plat totale qui se prépare: pas de favoritisme pour l’actuel délégataire, et un nouveau cahier des charges à élaborer au regard des orientations souhaitées par les élus, et des attentes des usagers.
Pour Gérard Chausset, Vice président de la CUB en charge des Transports de demain, le grand principe autour duquel s’organiseront ces transports dans l’agglomération bordelaise est celui de «la chaîne des mobilités». Une chaîne qui commencera dès… la marche à pied !
«L’agglomération bordelaise est celle qui compte un des plus forts taux d’utilisation de voiture, et le plus faible taux de la marche à pied», s’exaspère l’élu. Flemmards, les bordelais et consorts ? En tout cas, ils devront s'y résoudre: demain la marche sera un maillon de la mobilité. Dans cette logique, et pour permettre une plus grande rapidité commerciale des bus, les élus n’excluent pas par exemple de supprimer quelques arrêts de bus (environ 30%) estimés trop proches les uns des autres.
Des trams jusqu'à la rocade
Mais bien sûr la Cub ne compte pas seulement sur les jambes de ces habitants pour développer la mobilité de demain. Le tram va continuer à se développer sur ces 3 lignes existantes auxquelles il faut ajouter la future ligne D. Le réseau devrait atteindre les 65 kilomètres de rail d’ici 2017 avec des trams allant jusqu'à la rocade, du grand stade au pont de la Maye, la dépassant même du coté de Pessac où la ligne B verra son terminus implanté à Pessac Alouette. Pour autant, comme le précise Gérard Chausset, «à 25M€ par kilomètre de tram», des choix devront être faits, «le tram ne peut pas être partout».
Pour une plus grande efficacité du service, «le tram circulera en service partiel à compter de janvier 2015» avertit l’élu. Autrement dit, plus on s’éloigne du centre plus les cadencements seront espacés : 3 minutes au centre de Bordeaux, 5 minutes sur les stations intermédiaires et 10 minutes en bout de ligne.
"Hisser le bus au niveau du tramway"
Autre choix pour «mettre de l’efficacité dans notre réseau», selon son expression: l’intensification de la construction de couloirs de bus, de priorités au feux, etc… A ceci s’ajoute, et ce dès 2014, la mise en place généralisée du système d’aide à l’information et à l’exploitation voyageur. Un investissement de 14M€ pour la CUB, qui permettra aux usagers de savoir en temps réel dans combien de temps leur bus arrive à l’arrêt. Objectif affiché : «hisser le bus au niveau au niveau du tramway».
2015, sera l’année du lancement du tram-train à Bruges grâce à la prolongation de la ligne C jusqu’à Gradignan. Pour le reste, il reconnaît que l’agglomération compte «tout un chapelet de gares sous utilisées» et n’exclut pas d’imaginer un transport de type RER autour de la CUB, mais pas avant 15 à 20 ans…
Desserte de l'aéroport "à l'étude"
Coté VCub, si certains usagers suggèrent quelques adaptations sur les vélos eux-mêmes (porte-bébé, abri anti pluie…), là encore des développements sont prévus avec 10 stations supplémentaires d’ici 3 à 4 ans. De même, la navette fluviale bientôt mise à l’eau, pourrait aussi connaître des développements phasés dans les années à venir, admet volontiers Christophe Duprat.
Quant aux usagers, si certaines annonces répondent à leurs demandes de cadencement sécurisé des bus, de «vélorution» ou d’information voyageurs, certaines de leurs questions ou suggestions concernant la desserte de l’aéroport ou des zones d’activité restent encore sans réelle réponse. Des questions qui sont «actuellement en cours d’études» au sein de la Cub assurent les élus.
Gironde : Les dépenses du Conseil général touchées par la crise
Les conseillers généraux se sont réunis en assemblée plénière ce vendredi 29 mars afin de procéder au vote du Compte administratif 2012 du département et du taux de fiscalité 2013
Malgré le contexte de crise déjà présent l’an dernier, Philippe Madrelle, Président du Conseil général souligne avec satisfaction que le compte administratif 2012 «traduit très exactement la réalisation des engagements de la collectivité». Autrement dit, un niveau d’investissement maintenu (1226M€ soit 49M€ de plus qu’en 2011) malgré des marges de manœuvres réduites. Cette séance plénière a aussi été marquée par l’intervention de Vincent Feltesse, Président de la CUB, venu présenter la démarche du Grenelle des Mobilités aux élus du département dans un souhait de plus grande coordination entre CUB et Gironde dans ce domaine.
[...]
Une "révolution des mobilités" coordonnée
En début de séance, les conseillers généraux recevaient le Député et Président de la CUB, Vincent Feltesse pour la présentation du Grenelle des mobilités plaidant pour une «révolution des mobilités» à laquelle les 3 autorités Organisatrices du Territoire (CUB, Département, Région) doivent selon lui œuvrer de concert pour une plus grande efficacité.
Le développement du covoiturage, l’attractivité des transports par un haut niveau de service, l’intermodalité et l’interconnexion des réseaux, la tarification unique, ou encore la participation à la mise en place d’une Agence du temps sont quelques-uns des thématiques pour lesquels Vincent Feltesse et Christine Bost Vice-présidente du Conseil général en charge des transports, arrivent à imaginer une plus grande coordination entre les collectivités. Une coordination encouragée par le Grenelle des mobilités qui - et d’autant plus après cette visite de Vincent Feltesse au sein de l’assemblée départementale - aura sans doute toute sa place dans le futur Plan d’actions des mobilités présenté par le Conseil général au mois de juin prochain.
Des navettes fluviales écolos et rapides pour relier les deux rives de Bordeaux
Ce vendredi 29 mars, la navette fluviale de la Communauté urbaine de Bordeaux a été inaugurée. Elle s'appelle "BATCUB".
Après deux mois de tests dans le bassin d Arcachon, le premier bateau bus de la Communauté urbaine de Bordeaux, baptisé BatCub, a navigué ce vendredi 29 mars à Bordeaux sur la Garonne. Chaque bateau bus pourra transporter 45 passagers, 6 vélos, en toute sécurité. Après le pont Jacques Chaban-Delmas, c'est un nouveau moyen de transport urbain pour le prix d'un ticket de bus ou de tramway ! Et, les catamarans, électriques et à la pointe de la technologie, ont été conçus par un consortium d'entreprises locales. Les bateaux intégreront l’offre de service du réseau Tbc à partir du 2 mai.
"La dernière navette fluviale à Bordeaux date de 1947. Cela fait 18 ans que je propose de les faire revivre". Philippe Dorthe, conseiller général PS de Gironde ne cachait pas sa joie en montant à bord du BatCub. "Et, cela coûtera le prix d'un ticket de bus ou de tramway", souligne Vincent Feltesse, le président de la Communauté urbaine de Bordeaux. Partie intégrante du réseau de transport de la Cub, cette offre de service sera accessible avec tous les titres Tbc. BatCub assurera 2 liaisons rapides aux heures de pointes (7h-10h / 16h-19h) : Bas Lormont -Claveau et Stalingrad-Quinconces. Les traversées s’effectueront en 4 minutes avec une fréquence de 15 minutes. Un navire sera affecté à chaque liaison. Le reste de la journée et les week-ends, une liaison de cabotage sera assurée entre Bas Lormont et la place Stalingrad en 40 minutes, soit 5 escales pour une fréquence de 45 minutes. Objectif de fréquentation : 200000 voyageurs par an.
Une innovation mondiale "C'est un bateau pas comme les autres. Un catamaran, qui coupe l'eau, ne rebondit pas. Je ne connais pas d'autres bateaux comme celui-là qui peuvent naviguer à 15 nœuds et être 100% autonome toute la journée", a souligné Emmanuel Martin, le patron des chantiers Dubourdieu, entreprise basée à Gujan-Mestras, sur le bassin d'Arcachon. C'est un projet innovant, de la conception à la construction. Un projet qui rassemble des PME locales performantes dans le domaine naval : le Chantier Dubourdieu et ses partenaires : CAI, constructeur de navire en aluminium ; Orion, cabinet d’architecture navale ayant réalisé l’ingénierie du navire en collaboration avec ECA EN, concepteur de la motorisation électrique et Saft, constructeur et développeur du stockage de l’énergie avec la technologie Lithium. Le tout coordonné par Keolis Bordeaux, spécialiste du transport de voyageurs. Le navire hybride, à propulsion électrique, (8,5 tonnes d’aluminium assemblés, 4 km de câbles électriques, le catamaran a nécessité plus de 20000 heures de travail), à faible émission de polluants rassemble différentes technologies : profil de carène, motorisation électrique, stockage et recharge de l’énergie. Le coût de chacun des 3 navires est de 900000 euros, soit 2,7 millions d'euros au total. En outre, leur exploitation permet de créer 12 emplois.
A noter que l’utilisation d’une propulsion dite hybride série (diesel-électrique) utilisée préférentiellement en « tout électrique » avec des batteries de technologie Lithium-ion offre également plus de sécurité pour les passagers sur un fleuve réputé difficile. Dès le 22 avril, Tbc propose en avant première des « parcours découvertes » sur base d’inscriptions préalables sur le www.batcub.fr. Toutes les heures, des départs sont proposés pour 45 minutes de navigation à la découverte des différentes escales et connexions.
Un site web dédié : www.batcub.fr
Didier 74 Wrote:aqui.fr, 27 marsCUB : Les transports de demain, "une chaine des mobilités efficace"
«L’agglomération bordelaise est celle qui compte un des plus forts taux d’utilisation de voiture, et le plus faible taux de la marche à pied», s’exaspère l’élu. Flemmards, les bordelais et consorts ? En tout cas, ils devront s'y résoudre: demain la marche sera un maillon de la mobilité. Dans cette logique, et pour permettre une plus grande rapidité commerciale des bus, les élus n’excluent pas par exemple de supprimer quelques arrêts de bus (environ 30%) estimés trop proches les uns des autres.
Didier 74 Wrote:aqui.fr, 27 marsCUB : ur, Les transports de demain, "une chaine des mobilités efficace"
«L’agglomération bordelaise est celle qui compte un des plus forts taux d’utilisation de voiture, et le plus faible taux de la marche à pied», s’exaspère l’élu. Flemmards, les bordelais et consorts ? En tout cas, ils devront s'y résoudre: demain la marche sera un maillon de la mobilité. Dans cette logique, et pour permettre une plus grande rapidité commerciale des bus, les élus n’excluent pas par exemple de supprimer quelques arrêts de bus (environ 30%) estimés trop proches les uns des autres.
Un réseau de transports prolongé sur le pont
MOBILITE - Une des navettes est en essai sur la Garonne...
A l’intérieur, on se croirait dans une rame de tramway ou dans un bus. Le même mobilier et le même appareil pour valider son ticket ou sa carte y attendent les voyageurs. « L’hirondelle », effectue déjà des manœuvres sur la Garonne tandis que « La Gondole », le deuxième catamaran de la flotte, arrivera aux alentours du 15 avril Les deux navettes fluviales vont rentrer en service le 2 mai prochain.
Près de 200000 voyages prévus par an pour les deux catamarans
« Ce quatrième maillon de la chaîne de mobilité va permettre plus de rapidité pour les actifs mais sera aussi utile aux touristes qui veulent découvrir Bordeaux », estime Hervé Lefevre, directeur général du réseau tram et bus (TBC) de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB). Vincent Feltesse, président de la CUB, a souligné l’importance de l’intégration de ce service au réseau de transports en commun existant. « Sur la Seine, un bateau-bus c’est 8 euros », a-t-il fait remarquer. Or, le billet pour monter à bord de ces navettes coûte 1, 40 euros à l’usager s’il achète un ticket, soit le même prix que sur le reste du réseau. Les prévisions envisagent que les catamarans réalisent environ 200000 voyages par an entre les deux rives. Des liaisons entre Stalingrad et Jaurès-Quinconces, d’une durée de 5 minutes, sont prévues toutes les 15 minutes en heures de pointes. Lormont sera relié aux Quinconces en 20 minutes, toutes les 45 minutes aux heures d’affluence. Le reste de la journée, les deux catamarans effectueront du cabotage de Stalingrad à Lormont en passant par les Quinconces et les Chartrons. La fin du service est fixée à 19 h mais pourrait évoluer selon la fréquentation enregistrée. Des parcours seront proposés aux Bordelais du 22 au 30 avril pour qu’ils découvrent les différentes liaisons. Des départs sont proposés toutes les 45 minutes. Pour s’inscrire dès maintenant et obtenir plus d’infos : www.batcub.fr
La nouvelle rame Citadis grande capacité arrive à Bordeaux
Alstom Transport a livré, le 28 mars, la première des vingt-six rames Citadis grande capacité commandées par la communauté urbaine de Bordeaux (Cub) dans le cadre de la phase III d’extension de son réseau de tramway et destinées à ses trois lignes.
Alstom Transport a livré, le 28 mars, la première des vingt-six rames Citadis grande capacité commandées par la communauté urbaine de Bordeaux (Cub) dans le cadre de la phase III d’extension de son réseau de tramway et destinées à ses trois lignes. Longue de 43 mètres, soit dix mètres de plus que l’ancienne version des Citadis bordelais, cette nouvelle rame pourra accueillir jusqu’à 400 personnes. Durant quatre mois, des essais de validation sur les sites d’exploitation vont être réalisés ainsi que des essais d’endurance. Les Citadis grande capacité bénéficient, comme l’ancienne livrée, de l’alimentation par le sol (APS). La livraison des 25 prochaines rames s’échelonnera sur 12 mois, à une cadence de quatre rames par mois. Elles viendront s’ajouter aux 74 Citadis déjà en circulation dans les rues de Bordeaux, à partir du début 2015.
Eastpak Wrote:Article totalement débile puisque la majorité des Citadis bordelais sont déjà des Citadis 402 de 44m....
greg59 Wrote:Eastpak Wrote:Article totalement débile puisque la majorité des Citadis bordelais sont déjà des Citadis 402 de 44m....
Certes, mais les rames 402 actuellles peut accueillir 300pers maxi il me semble, d'après ce que je comprends, on va vers plus de monde dans la rame soit 100 de plus, c'est pas rien à moins que le journaliste s'est encore planté...
greg59 Wrote:Tramfan, je pense plus a une erreur de journaliste, je n'ai pas encore entendu parler de bus fonctionnant à l'APS à moins que ce soit un poisson d'avril![]()
greg59 Wrote:Eastpak Wrote:Article totalement débile puisque la majorité des Citadis bordelais sont déjà des Citadis 402 de 44m....
Certes, mais les rames 402 actuellles peut accueillir 300pers maxi il me semble, d'après ce que je comprends, on va vers plus de monde dans la rame soit 100 de plus, c'est pas rien à moins que le journaliste s'est encore planté...
busdriveragora Wrote:Bonjour !
Lors de ma formation, on nous a appris qu'un Citadis 302 a une capacité d'environ 220 passagers et un Citadis 402 environ 300 passagers !
Navettes fluviales : les BatCub encore en rodage
Il faudra une bonne semaine encore pour que ça fonctionne parfaitement. Avec un bateau de secours qui sera prêt à prendre la relève.
Ça fait six jours aujourd’hui que les navettes fluviales fonctionnent. Ça marche fort mais il y a tout de même quelques couacs. Ce qui n’est pas une surprise. Même avec de longs essais en amont, il y a toujours une période de rodage. Surtout avec un matériel aussi innovant que le sont les BatCub. Où en est-on vraiment à ce jour ? Le point.
1 « La Gondole » défaillante
« L’Hirondelle », le premier BatCub fabriqué par le groupement d’entreprises livré par les chantiers Dubourdieu, fonctionne à merveille. Il faut dire qu’elle est à Bordeaux depuis longtemps et qu’elle a donc subi de très nombreux essais avant la mise en service de la ligne. Des essais à vide et des essais avec le plein de passagers, la semaine précédant la mise en service.
Ce qui n’est pas le cas de « La Gondole ». En raison de conditions météo particulièrement défavorables, les chantiers Dubourdieu ont seulement pu la livrer fin avril alors qu’ils comptaient le faire deux à trois semaines plus tôt.
Le bateau n’a donc pas pu être testé dans le port de la Lune comme il aurait fallu. Les défaillances qui apparaissent aujourd’hui auraient pu être ainsi traitées bien plus tôt.
2 Les entreprises mobilisées
Rencontrant des problèmes de motorisation, « La Gondole » a dû ainsi être retirée du circuit. Quelques heures déjà le premier jour et totalement en fin de semaine et ce dernier week-end.
Le bateau est au ponton Bastide où depuis son arrêt, il fait l’objet d’études et de contrôles. Toutes les entreprises qui ont participé à sa fabrication sont là pour vérifier l’état du matériel et voir ce qui pose problème. La société qui a fabriqué les moteurs a été la dernière à intervenir hier après-midi. Bref, tout est passé au peigne fin. « Nous devrions pouvoir dresser un bilan précis mardi à midi », indique Xavier Lemarié, directeur de la maintenance patrimoniale et des projets à Keolis Bordeaux.
3 Un bateau secours oui mais…
Pour faire face à la défaillance de l’un des deux BatCub, Keolis a prévu un bateau de secours. Un bateau de location dans un premier temps avant la construction (peut-être) d’un troisième Bat- Cub.
Ce bateau est déjà à Bordeaux, au ponton Benauge plus précisément. Il s’agit du « Ville de Fécamp », un bateau utilisé pour des visites du port de la ville de Seine-Maritime. À Bordeaux, le navire va changer de nom. Il s’appellera « La Mouette. »
L’ennui, pour l’instant, c’est qu’il n’est pas tout à fait aux normes pour assurer le transport de passagers de façon continue. Les portes qui permettent d’accéder aux cabines ne sont pas suffisamment larges. Keolis fait donc réaliser les travaux nécessaires. « Cela devrait se faire assez vite », indique Xavier Lemarié.
4 « Sardane » assure la relève
Le temps que la bateau « La Mouette » soit homologué et que « La Gondole » soit au point, la société Gens d’estuaire assurera les navettes entre Bordeaux et Lormont avec « Sardane » son propre navire de couleur gris et rouge. Bateau-promenade pouvant accueillir jusqu’à 74 passagers et offrant un excellent confort, « Sardane » peut sans problème assurer le service. Ce qu’il démontre d’ailleurs depuis hier matin. C’est lui principalement que l’on a vu naviguer entre le bas Lormont et les Quinconces. Et il était bien plein.
Les BatCub ont du succès. Davantage cependant en heures creuses qu’aux heures de pointe. Le matin et le soir, les gens ont encore du mal, semble-t-il, à s’habituer à aller travailler en bateau et en revenir. C’est en journée que Keolis enregistre les plus fortes affluences. « Le phénomène découverte joue à fond », indique Xavier Lemarié. « Un tel succès que ça pose parfois problème », souligne Guillaume de Mecquenem, gérant de Gens d’estuaire. « Les passagers se sentent si bien à bord qu’ils ne veulent plus descendre. Ils veulent rester pour faire un tour de plus. »
En dehors des heures de pointe, les navettes pourraient donc être surtout utilisées par des Bordelais, cubistes et touristes désireux de s’offrir une belle balade le long de la Garonne. Les élus de la CUB l’ont bien compris. Tous, le jour de leur mise en service, indiquaient que les BatCub seraient « aussi un bel outil au niveau touristique. »
Le dépliant de la CUB distribué à cette occasion ne cachait pas cet aspect en suggérant aux Bordelais rive gauche d’utiliser les navettes pour visiter le parc aux Angéliques ou le Jardin botanique rive droite. Ou encore, aux Bordelais des deux rives de prendre les navettes pour aller se promener dans le bas Lormont ou dans le magnifique parc de l’Ermitage.
Vingt minutes de bateau et 800 mètres à pied : le tout pour le prix d’un tickarte (1,40€) encore moins avec une carte 10 voyages (11,30€, soit 1,13€ le voyage).
Bordeaux : un homme frappe une octogénaire dans le tramway
Il doit être jugé demain par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour violences sur personne vulnérable.
L'octogénaire descendait du tramway place Pey-Berland à Bordeaux
Un Bordelais de 31 ans doit être jugé demain vendredi dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour violences sur personne vulnérable.
Lundi midi, pour une raison qui reste à déterminer et qu’il avouera peut-être devant ses juges, il s’en était pris à une octogénaire bordelaise qui descendait du tramway place Pey-Berland à Bordeaux. Il lui avait asséné un violent coup de poing à la tempe.
Après avoir subi des examens de contrôle, la victime avait porté plainte. Placé en garde à vue, l’auteur du coup, qui souffre de problèmes psychiatriques, a fait l’objet d’une évaluation qui a conclu qu’il était pénalement responsable de ses actes. Déféré mercredi, il a été incarcéré jusqu’à son procès.
A l’audience de demain, une Toulousaine de 25 ans comparaîtra pour des faits similaires. Vers midi mardi à Bordeaux, elle avait frappé une passagère du tramway non voyante.
Motif invoqué pour sa défense : la déficiente visuelle parlait fort et en espagnol !
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