Modérateurs: kyah117, Urbino, Terroir, jerome, Tchouks
Plus vite pour renforcer les relations
Les politiques le soulignent tout comme le monde économique : la LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon fera gagner du temps pour rejoindre la capitale mais surtout pour se rendre à Lyon…
Quand on parle LGV, c’est le temps qui pourrait être gagné pour rallier Paris qui est mis en avant. Pourtant, cette ligne devra aussi rapprocher Clermont de Lyon. Une étude commandée par la Chambre de commerce et d’industrie territoriale le prouve : 80% des entreprises localisées dans l’aire urbaine clermontoise ont des partenaires commerciaux (clients ou fournisseurs) basés dans le bassin lyonnais. C’est un peu plus (1%) que celles ayant des partenaires commerciaux dans la région parisienne. Pour le monde économique en général et Isidore Fartaria, président de la CCIT du Puy-de-Dôme en particulier : « La LGV doit permettre un abaissement significatif du temps de parcours jusqu’à Lyon ».
Pour Lyon, 79% des entreprises privilégieraient le train
Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon ne dit pas autre chose : « Rapprocher Clermont de Lyon tombe sous le sens économique. Les échanges sont importants et les deux villes partagent de nombreuses compétences. Je pense à CLARA (cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes). Mais il y a d’autres domaines comme la nutrition sans oublier Michelin et le pôle de compétitivité Urban truck ». Se pose toutefois la question de l’arrivée dans Lyon. Pour Gérard Collomb, « il faut absolument désaturer le nœud ferroviaire de La Part Dieu ». Et de souligner : « Un rapport propose des solutions. À moyen terme il s’agit de multiplier le nombre de voies en jouant sur la largeur et la longueur des voies. À plus long terme, il s’agit de créer une gare en souterrain à double niveau : l’un pour les TER, l’autre pour les TGV ».
Président de la région Auvergne, René Souchon abonde : « Une desserte pertinente doit nous rapprocher de Lyon ». Et d’insister : « C’est pour cela qu’il faut une interconnexion en Auvergne. Sinon, cela ne changera rien. Et sur ce point, la position du maire de Lyon est claire ». D’où pour René Souchon la « nécessité de continuer à se battre ». Même s’il se déclare persuadé que « la ligne se fera ». Mais « plus sûrement en 2030 qu’en 2025 ». Serge Godard, maire de Clermont ne dit pas autre chose : « Vis-à-vis de Lyon le rapprochement est indispensable. Il y a entre Clermont et Lyon cinq à six fois plus d’échanges qu’avec Paris. L’autoroute est un grand pas en avant. Dans une perspective de développement durable, la ligne à grande vitesse devra rapprocher les deux villes ». Mais pour beaucoup des acteurs économiques, cette perspective des années 2025 et 2030 est trop éloignée. Jean-Dominique Senard, président du groupe Michelin, s’était exprimé pour un projet à huit ans. Le professeur Yves-Jean Bignon, directeur technique du Centre Jean-Perrin et du cancéropôle, estime lui aussi que « le projet doit se réaliser au plus vite ».
Un projet urgent
« Il faut faciliter cette relation. Lyon est le meilleur partenaire avec qui on peut travailler ». Il va même plus loin : « Sans les équipes scientifiques de Lyon, il y a des projets que l’on ne pourrait pas développer ». Il en va de même dans le monde économique, Isidore Fartaria relève ainsi que l’étude réalisée pour la CCIT montre que « 79% des entreprises privilégieraient le train pour un temps de parcours inférieur à 1h45 ».
La LGV, un wagon d'atout pour Orléans
Fleury-les-Aubrais, quelques minutes d’arrêt ! » Imaginez la scène en 2025. Des passagers descendent de la rame TGV siglée Cœur de France. Certains ont rangé leur tablette numérique et s’apprêtent à gagner l’un des immeubles du quartier d’affaires Dessaux. Environ 150.000 m² de bureaux, un total de 2.000 à 3.000 logements sont prévus sur un site de 110 hectares à proximité de la gare de Fleury-les-Aubrais, à quelques minutes de tramway du centre-ville d’Orléans.
« Ce nouveau quartier se fera. Il se développera sur une trentaine d’années », assure Charles-Éric Lemaignen, président de la communauté d’agglomération Orléans-Val de Loire, l’AgglO. Conscient que la ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon représente une hormone de croissance de cette zone sinon indispensable, au moins très utile.
Une liaison directe avec les aéroports parisiens
« Le TGV, c’est un vrai plus… en relief et en creux », résume Charles-Éric Lemaignen. Le relief, c’est la croissance que pourrait apporter la ligne à grande vitesse à l’économie orléanaise. Le creux, c’est ce que pourrait perdre l’activité locale. Les métropoles nationales se font, en effet, concurrence et jouent de leur attractivité. Et parmi les critères, il y a celles qui ont le TGV… et les autres.
L’agglomération d’Orléans a un potentiel à développer. Et ça passe par une amélioration des conditions de transport. 50% des entreprises interrogées estiment avoir besoin d’au moins quatre liaisons quotidiennes (aller et retour) avec l’aéroport de Roissy. 18% d’entre elles en souhaitent six.
La ligne à grande vitesse amènerait des dessertes directes vers ces aéroports. Rendant ainsi possibles des déplacements à la journée qui, actuellement, nécessitent une nuitée d’hôtel. Et donc des frais. Un argument qui pourrait compter pour des entreprises dont les cadres doivent être mobiles – et ce n’est pas une exception dans une agglomération orléanaise où la part de cadres, parmi les actifs, est de 9,5%, alors que la moyenne nationale est de 7,2%. Ces sociétés jouiraient, dans le Loiret, d’avantages comparables à ceux recherchés en Ile-de-France, pour un coût immobilier nettement inférieur.
Le groupe LVMH a installé son siège dans l’Orléanais. D’autres pourraient être incités à l’imiter si l’agglomération améliore son attractivité.
Gain de temps pour Paris… et Lyon
Quant aux entreprises qui sont déjà là… On peut raisonnablement supposer que le secteur pharmaceutique, très présent dans le Loiret, gagnerait à se rapprocher de la région Rhône-Alpes. Ainsi que le rappelle, dans son cahier d’acteurs, la Jeune chambre économique d’Orléans, il faut, au mieux, 4h30, aujourd’hui, pour relier en train les capitales du Loiret et du Rhône. Il faudra moitié moins de temps avec le TGV.
Une bonne chose aussi pour le tourisme. Les visiteurs en provenance de la région Rhône-Alpes représentent la « troisième clientèle touristique française du département », rappelle le comité du tourisme du Loiret.
Des arguments économiques en faveur du TGV, les acteurs du Loiret pourraient en avancer un wagon. À condition, précisent-ils, qu’on privilégie les tracés Ouest.
lgv2030 - eomer Wrote:En tous cas, "La Montagne" semble comprendre l'interêt de mutualiser l'ensemble des projets:
RD 16 Wrote: Les défenseurs de la LGV PL (comme moi) ont intérêt à faire leur DUP le plus tôt possible
izgood Wrote:frantz Wrote:2003, si ma memoire est bonne.
Bonjour
Gannat-Riom était en VU avant 1970.
frantz Wrote:D'aprés les photos aérienne de l'IGN en 1980 la ligne Gannat-Riom était encore en DV en 1980.
LGV : le désenclavement passe par Saincaize
Nevers et la Nièvre se trouvent dans une position géographique propice mais elles n’en bénéficient pas, enclavées et mises à l’écart des grands projets d’infrastructures routières et ferroviaires. La LGV doit permettre de lutter contre ce désenclavement grâce à une gare nouvelle implantée à Saincaize.
Isolée du reste de la Bourgogne par la barrière naturelle que forme le massif du Morvan, la Nièvre ne dispose pas de voies d’accès aux grandes métropoles, à l’exception de l’A77 vers Paris. Nevers fait partie des rares agglomérations se trouvant à plus de 100 km d’une agglomération de plus de 100.000 habitants.
Le nœud ferroviaire de Saincaize
Le département est tiraillé entre diverses influences. Si le Nord se tourne complètement vers la région parisienne, le Sud est attiré par l’Auvergne, malgré le cul-de-sac de l’autoroute A 77. Le Morvan regarde vers la Saône-et-Loire ou la Côte d’Or tandis que le val de Loire vit quotidiennement avec le Cher.
La LGV-POCL, qui assurerait en moins d’une heure la liaison de Nevers avec Paris et Lyon, mettrait fin au désenclavement du département. Toutes les strates, de l’économie à l’enseignement supérieur, de l’agriculture au tourisme, disposeraient d’un atout décisif d’attractivité. À titre d’exemple, l’Institut supérieur de l’automobile et des transports, qui forme des ingénieurs, pourrait doubler le nombre de postulants et augmenter sa sélectivité. « 95 % de nos étudiants ne sont pas bourguignons et nos deux principales régions de recrutement sont l’Ile-de-France et Rhône-Alpes. Avec la LGV-POCL, on attirerait de nouveaux étudiants, séduits par une qualité de vie à moindre coût, des enseignants-chercheurs et des intervenants internationaux, aujourd’hui rebutés par le transport jusqu’à Nevers », estime Luis Le Moyne, directeur de l’Isat.
Accélérateur
Dans les deux scénarios retenus par RFF, l’implantation d’une gare nouvelle est prévue au Sud de Nevers. « Saincaize présente de nombreux avantages, c’est un nœud ferroviaire, au croisement historique des axes Lyon-Nantes et Paris-Clermont, qui permettrait des connexions entre différentes lignes TGV. De plus, les terrains appartiennent déjà à RFF », relève Jean-Paul Pinaud, vice-président de la région Bourgogne en charge des transports.
Pour Florent Sainte Fare Garnot, maire de Nevers et vice-président de l’association TGV Grand Centre Auvergne, « Nevers aura, dans tous les cas de figure et si le projet POCL se réalise, une gare nouvelle à proximité et sans doute à Saincaize. » Une liaison fréquente serait alors mise en place entre la gare centrale de Nevers et la gare TGV de Saincaize pour faciliter le trajet des Neversois. « La modernisation des lignes existantes, les liaisons entre le reste du département, l’électrification Nevers-Chagny seront un préalable complémentaire pour que la Nièvre jouisse au maximum de la LGV », ajoute Jean-Paul Pinaud. « La LGV doit devenir un accélérateur de développement territorial. Pour les entreprises, la Nièvre deviendrait, à une heure de Paris et Lyon, un territoire accessible, avec du foncier disponible et peu cher. La LGV doit provoquer le rebond démographique en mettant fin à notre enclavement », espère Florent Sainte Fare Garnot.
Projet de ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon
M. le président. La parole est à Mme Christine Pires Beaune, pour exposer sa question, n° 232, relative au Projet de ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon.
Mme Christine Pires Beaune. J’associe à ma question mes collègues Jean-Paul Bacquet, Odile Saugues et Danielle Auroi.
Je souhaite appeler l’attention du Gouvernement sur le projet de ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon, ligne dite LGV POCL. Ce projet ferroviaire est inscrit à l’article 12 de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement. Une telle préoccupation répond à l’intérêt national et à l’aménagement équilibré du territoire. Cette future LGV constitue un enjeu crucial pour le développement des territoires du centre de la France et du Massif Central. Elle ne concerne pas moins de cinq régions et quinze départements, et va permettre d’en finir avec les zones non desservies par la grande vitesse. Je pense notamment à la métropole de Clermont-Ferrand et à son aire urbaine de 470 000 habitants, qui ne sont toujours pas desservies par le TGV, ce qui pèse sur leur développement. Il est plus rapide aujourd’hui de faire Paris-Marseille en TGV que Paris-Clermont en Téoz.
Au moment où le redressement productif du pays passe assurément par la production de moyen-haut de gamme, de nombreuses entreprises implantées en Auvergne et leaders mondiaux dans leurs secteurs ne peuvent envisager leur développement sans des infrastructures de transport performantes.
Par exemple, le groupe Michelin – seule entreprise du CAC 40 dont le siège soit en province – attend avec hâte ce projet qui représente un enjeu majeur pour son efficacité opérationnelle et son attractivité ; il en va de même pour la Société des eaux de Volvic, les aciéries Aubert et Duval ou Limagrain.
La ligne à grande vitesse entre Paris et Lyon est la ligne la plus fréquentée d’Europe. Elle est aujourd’hui proche de la saturation aux heures de pointe. Son exploitation deviendra critique à l’horizon 2025 ; or 2025 c’est demain.
La LGV POCL constituera un itinéraire alternatif vers le sud et soulagera l’actuelle ligne Paris-Lyon, plus à l’est. La commission « Mobilité 21 » que vous avez mise en place, monsieur le ministre, est chargée de réviser le schéma national des infrastructures de transport et d’en hiérarchiser les grands projets. Ce projet doit faire partie de vos priorités : il en va du développement et de l’aménagement d’un cinquième de notre territoire.
Le débat public a fortement mobilisé, et plus de cent cahiers d’acteurs ont été rédigés pendant la concertation. L’attente locale est très forte. Aussi me fais-je la porte-parole des élus locaux de droite comme de gauche et des forces économiques, parce qu’il est indispensable que cette LGV POCL soit inscrite parmi les prochains projets prioritaires.
Pouvez-vous nous confier les intentions du Gouvernement à ce sujet ?
M. le président. La parole est à M. Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche.
M. Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche. Le débat public relatif au projet de la ligne nouvelle à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon, dite POCL, qui s’est déroulé d’octobre 2011 à janvier 2012, a laissé une grande place aux enjeux d’aménagement du territoire. Il a permis de confirmer les principaux intérêts du projet ainsi que ses grands objectifs et ses principales fonctionnalités : la desserte ferroviaire par la grande vitesse du grand centre de la France, mais également la recherche d’une alternative économiquement pertinente à la future saturation de la LGV Paris-Lyon.
Par la suite, le 7 juin 2012, le conseil d’administration de Réseau ferré de France a décidé de mener une nouvelle phase d’études pour apporter les éclairages nécessaires au choix définitif d’un scénario.
À cette fin, j’ai désigné en août dernier le préfet de la région Auvergne comme coordonnateur du projet et je lui ai confié la présidence d’un comité de pilotage associant l’État, RFF et les cinq conseils régionaux participant au financement des études. Celles-ci doivent permettre d’examiner les conditions de poursuite du projet sur la base des scénarios ouest ou médian, intégrant leur variante Roanne. Parmi les objectifs assignés à cette étape d’étude figure notamment celui d’approfondir l’évaluation du coût du projet, de ses avantages et de ses bénéficiaires.
Selon les enseignements du débat public, notamment en matière d’aménagement du territoire, ces études prendront aussi en compte les objectifs complémentaires retenus, comme celui d’améliorer la desserte entre l’Auvergne et la région Rhône-Alpes. Par conséquent, les procédures préalables à la réalisation de la LGV POCL avancent.
Vous avez cité la commission « Mobilité 21 », sous la présidence du député Philippe Duron. Compte tenu de l’enjeu des 145 milliards d’euros d’infrastructures décidées dans ce schéma national, il importe en effet d’étudier la pertinence économique de ces projets, leur actualité et leur degré d’importance et de faire en sorte que nous puissions également accompagner cette grande mission que constitue la rénovation des réseaux existants.
C’est dans ce cadre que sera examiné le projet de LGV POCL, dont vous êtes l’une des avocates. Le président Duron a déclaré que la commission « Mobilité 21 » structurerait sa réflexion autour de l’inégalité territoriale ainsi que des performances écologiques, socio-économiques et sociétales. Nul doute que votre projet, que nous soutenons, saura s’inscrire dans ces perspectives.
M. le président. La parole est à Mme Christine Pires Beaune.
Mme Christine Pires Beaune. Je vous remercie, monsieur le ministre, pour vos propos encourageants. Néanmoins, je me permets d’insister de nouveau, alors que vous avez évoqué la question de la pertinence économique ainsi que l’évaluation des avantages et des inconvénients de chaque projet. Certes nous avons découvert que 245 milliards d’euros de projet ne sont pas financés, mais je tiens à rappeler l’inégalité dont nos territoires sont victimes : le Massif Central attend depuis plus de trente ans son désenclavement.
Didier 74 Wrote:Question orale à l'Assemblée jeudi 21 marsProjet de ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon
M. le président. La parole est à Mme Christine Pires Beaune, pour exposer sa question, n° 232, relative au Projet de ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon.
... Cette future LGV constitue un enjeu crucial pour le développement des territoires du centre de la France et du Massif Central...
Source http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr ... P211_49394
Brayaud Wrote:Je me dois d'admirer ma députée qui va au charbon sur ce sujet, alors que sa circonscription (Riom) ne gagnera rien avec POCL, si ce n'est la nécessité d'une rupture de charge pour aller à Paris en gagnant au total quelques minutes.
izgood Wrote:Je me demande parfois si vous connaissez la géographie de la france.
Bref Vichy est une étape incourtournable (d'ailleurs le PLM a construit tout exprès Vichy-Riom assez tardivement, une LN en son temps).
lgv2030 - eomer Wrote:izgood Wrote:Je me demande parfois si vous connaissez la géographie de la france.
Bref Vichy est une étape incourtournable (d'ailleurs le PLM a construit tout exprès Vichy-Riom assez tardivement, une LN en son temps).
Ayant vécu a Vichy ET a Clermont, je pense connaitre relativement bien ce coin de France.
Certes, Vichy (AU de 80 k) est une étape incontournable entre Paris et Clermont-Ferrand (AU de 460 k) mais cela justifie t'il d'y arrêter TOUS les trains sachant qu'on prévoit de passer de 8 a 12 AR en JOB ?
LGV PIOCL : "Pas de raison de basculer dans le pessimisme", selon René Souchon
Alors que certaines voix s'interrogent sur la réalisation du projet de TGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon, le président PS de la Région Auvergne, estime qu'« il n’y a pas de raison de basculer dans le pessimisme ».
En rappelant que « le POCL a toujours été prévu après 2020 », René Souchon indique que « la raison majeure de la réalisation du POCL, c’est bien la saturation de la ligne Paris-Lyon en 2025, selon RFF ».
Autres signes positifs, selon lui, « le fait que le préfet soit autorisé par le ministre des Transports à communiquer à l’issue du comité de pilotage qui se réunira le 9 avril, à Clermont », mais aussi l’engagement des études complémentaires, et « de très forts appuis ».
Les élus d'Europe Écologie Les Verts proposent une solution alternative pour relier Paris-Clermont et Lyon
Le 37ème congrès de France Nature Environnement s'est achevé vendredi soir à Clermont-Ferrand.. Un congrès consacré à la mobilité. L'occasion, pour les élus d'EELV d'Auvergne, Rhône-Alpes, Limousin et Ile de France, de présenter leurs nouvelles propositions pour relier Paris, Clermont et Lyon.
Revenir au réseau existant, en l'améliorant et en le complétant. C'est la dernière proposition des élus d'EELV d'Auvergne, Rhône-Alpes, Limousin et Ile de France, pour relier Paris, Clermont et Lyon.
Changement de cap pour les élus d'Europe Écologie Les Verts. Après avoir soutenu le projet TGV, voilà qu'ils font maintenant une nouvelle proposition concernant le trafic ferroviaire entre Paris, Clermont et Lyon.
Fini le TGV ! Pour eux, il faut tout simplement revenir au réseau existant. Mais en l'améliorant et en le complétant.
Une proposition alternative, crise oblige. Et qui ne coûterait que 6 milliards d'euros contre une quinzaine pour la ligne grande vitesse. Les écologistes qui mettent donc en avant une économie d'argent mais aussi de temps.
Un projet accueilli jusqu'alors avec indifférence, voire hostilité. Les élus écologistes ne désespèrent pas. Ils attendent, comme tout le monde, juin 2013. C'est à ce moment là que la commission chargée de faire le tri parmi les différents projets, devrait rendre ses conclusions.
Retourner vers Forum Transport Ferroviaire
Utilisateurs enregistrés: Bing [Bot], Google [Bot], Lyon-St-Clair
Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille Marseille-Transports.com | Dijon SnoDivia
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978