SAÔNE-ET-LOIRE Un sanglier percute un TGV : 2 heures de retard pour 900 passagers
Un sanglier a percuté la motrice de tête d’un TGV vendredi soir en Saône-et-Loire, entraînant deux heures de retard pour quelque 900 voyageurs en provenance de Paris.
Parti peu après 18 heures de la capitale en direction du sud, le TGV a été heurté vers 19 heures 30 à proximité de la gare de Creusot-TGV. Les deux rames ont pu être acheminées jusqu’à un quai, où les voyageurs sont descendus sans encombre.
Un autre TGV a été rapatrié de Lyon en 45 minutes afin qu’ils puissent poursuivre leur trajet jusqu’à Perpignan, destination finale du train. Les passagers ont subi finalement un retard de deux heures.
Des sangliers parviennent ainsi parfois à s’engouffrer jusque sur les voies, malgré les grillages de protection installés sur tout le trajet entre Paris et Marseille.
Le Dauphiné Libéré, 23 février
Les “six de Savoie” relaxés, la SNCF déboutée
L’affaire des “six de Savoie” poursuit sa longue route judiciaire. Une nouvelle décision a été rendue, jeudi, concernant les cinq militants syndicaux et le journaliste indépendant poursuivis pour avoir bloqué les voies SNCF pendant le mouvement des retraites en 2010.
Après une relaxe par le tribunal correctionnel de Chambéry en mars 2011, le jugement avait été confirmé, en octobre 2011, par la cour d’appel de Chambéry. Elle avait estimé que Pascal Clauzel, Max Cuaz, Alain Goubet, Bernard Marcon, Freddy Mazuer et Mikaël Chambru n’avaient pas eu la volonté d’entraver les voies ferrées, ce 2 novembre 2010, entre 8h10 et 10h40.
Mais c’était sans compter le pourvoi en cassation déposé par la SNCF. Cour de cassation qui a également relaxé les six prévenus et renvoyé l’affaire devant la cour d’appel de Lyon pour se prononcer sur les intérêts civils.
La SNCF a finalement été déboutée de sa demande de dommages-intérêts qui s’élevait à 46824€.
Source http://www.ledauphine.com/savoie/2013/0 ... f-deboutee
lavenir.net, 23 février
Bruxelles-Mouscron en... huit heures de train !
Une avarie de caténaire entre Ath et Leuze a provoqué de nombreuses perturbations ferroviaires hier. Une vraie galère pour certains.
Huit heures de trajet pour rallier Mouscron au départ de Bruxelles. C’est la désagréable mésaventure endurée hier par trois passagers du train Scharbeek Mouscron de 7h07 au départ de Bruxelles midi.
Pour Thibaut Morel, qui espérait profiter autrement de sa journée de congé, Aagje Vos, qui se rendait sur son lieu de travail, et Geoffrey Hempte, qui lui revenait de sa nuit de travail pour se reposer avant d’en recommencer une nouvelle ce vendredi soir, tout s’est bien déroulé jusqu’à l’arrivée de leur train à Enghien, vers 7h30.
« Durant plus d’une heure, le train est bloqué à la gare, sans explication, raconte Thibaut Morelle. Ensuite, on nous indique que le train est supprimé, que nous devons sortir et attendre des navettes de bus vers Leuze.» Cette navette, les compagnons d’infortune l’attendent durant quatre heures. «Beaucoup de gens ont quitté la gare par leurs propres moyens : des connaissances venaient les chercher en voiture. Mais nous étions toujours une quarantaine de personnes sans solution. Nous avons vu les conducteurs de trains partir en taxis! Même si c’est pour les acheminer à un autre dépôt pour eux travailler, ce sont des images qui font très mauvais genre pour les navetteurs abandonnés! Il ne restait plus que la dame au guichet, assaillie de toute part, et complètement abandonnée par sa hiérarchie.»
Les passagers imaginent un instant rebrousser chemin en prenant un train pour Bruxelles, et ensuite passer par Mons, mais entre-temps, un autre incident bloque la ligne Enghien Halle : un camion en panne sur les voies.
De Enghien à Ath puis Mons et Tournai
La navette de bus arrive donc enfin vers 12h30, mais au lieu de continuer vers Leuze, débarque ses passagers à Ath. «On nous dit de nous dépêcher et d’embarquer dans le train vers Mons. Si nous voulions prendre un autre train que celui qui nous était conseillé, nous devions payer un ticket et nous le faire rembourser plus tard, après de longues démarches administratives ! ».
À Mons, les passagers déviés de leur trajectoire initiale montent à bord d’un train à destination de Tournai. Ils espèrent «attraper» la correspondance pour Mouscron de 14h06, mais à leur arrivée dans la Cité des cinq clochers, une énième péripétie les attend : cette correspondance est supprimée.
«Ce n’est pas étonnant : ce train devait venir d’Ath. Nous avons donc attendu trente-cinq minutes pour la correspondance suivante, à 14h40. » Thibaut Morel est arrivé à destination à 15h. Avec six heures trente de retard. Ironie du sort : la circulation sur la ligne Bruxelles-Tournai était rétablie depuis une heure trente. C’est une chute de caténaire la cause de tout ceci.
Malgré cette mésaventure, les Mouscronnois gardent le sourire. Et surtout un gros wagon de mécontentement à l’égard de la SNCB pour son manque d’encadrement, mais surtout, l’absence totale d’excuse pour cette journée passée dans les transports.
Source http://www.lavenir.net/article/detail.a ... 3_00272835