[2013] TER Centre

[Didier 74]

La Nouvelle République, 8 décembre

SNCF : tout change demain

Des travaux seront réalisés, tous les jours, de 10h30 à 15h50. Des trains seront donc supprimés.

RFF va investir 85 millions d'euros, en 2013 pour des travaux de rénovation du réseau ferroviaire de la région Centre. La ligne Paris - Châteauroux - Limoges est concernée.

Dans l'Indre, les travaux, étalés sur quarante-cinq semaines, seront conséquents. En semaine, des trains seront supprimés de 10h30 à 15h50 et certains temps de trajet seront allongés, à cause de la circulation alternée des trains dont la voie est en travaux.
Du lundi au vendredi, les trains suivants ne circuleront pas : 10h54, Orléans-Argenton-sur-Creuse ; 11h06, Argenton-Orléans ; 11h30, Vierzon-Limoges ; 12h06, Argenton-Orléans ; 12h15, Limoges -Vierzon ; 12h23, Limoges-Vierzon ; 12h39. En milieu de journée, il n'y aura donc plus de liaisons ferroviaires entre Châteauroux et Argenton. Un aller-retour Paris-Limoges (départ à 12h42, retour à 15h06) ne circulera plus en semaine. L'aller-retour Paris-Brive (départ à 11h53, retour à 18 h) sera supprimé le vendredi.
Par ailleurs, pour réaliser les travaux les plus lourds, aucun train ne roulera pendant plusieurs week-ends de 2013 : ceux de Pâques (30 mars et 1er avril), de l'Ascension (du 9 au 11 mai ; des samedis 14 septembre, 23 novembre, et 30 novembre. Ces week-ends permettront l'effacement de huit passages à niveau dans l'Indre et à l'élargissement de deux ponts.
Grâce à ces travaux, RFF et la SNCF affirment vouloir améliorer le confort et la ponctualité des trajets.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... nge-demain

[Didier 74]

infolignes.com, 13 décembre

Travaux sur la ligne Tours Vendôme Chateaudun Paris-Austerlitz

Les travaux sur la ligne Tours Vendôme Chateaudun Paris-Austerlitz devant s'achever le 21 décembre sont prolongés jusqu’au 1er février 2013. Aucun train TER Centre ne circule entre Vendôme et Châteaudun. Des cars de substitution sont mis en circulation entre ces deux gares.

Source http://www.infolignes.com/previsions.ph ... Name=Ouest

14 décembre

Navette TER 860722 supprimée du 17 au 21 décembre

La navette TER 860722 au départ de Tours à 19h45 est supprimée du lundi 17 décembre au vendredi 21 décembre inclus.
Les voyageurs qui empruntent ce TER pour aller jusqu'à la gare de St Pierre des Corps et prendre leur correspondance avec les TGV 5284 départ à 20h01 ou TGV 5241 départ à 20h03 ou le TGV 8350 départ à 20h15 doivent prendre la navette TER 106445 qui part à 19h35 de Tours.

Source http://www.infolignes.com/previsions.ph ... r&zoneId=4

[Didier 74]

La Nouvelle République, 24 décembre

Ligne Loches-Tours : le ras-le-bol des usagers

Au cours du comité de ligne Tours-Loches qui s'est tenu fin novembre à Esvres, la SNCF avait reconnu que la situation de la ligne devait s'améliorer. Hélas ! comme le rapporte un lecteur de Loches, Bernard Verdier, dans un mail adressé notamment à la NR et au maire de Loches, « il n'en est rien. En effet, du 17 au 21 décembre, un des deux allers-retours a été supprimé " suite à l'indisponibilité de certains matériels ". Une nouvelle fois, on note que bizarrement, le matériel en panne est celui attribué à la ligne Tours – Loches ! Or, pour remplacer le service du train, que certains croient vide, il ne faut pas moins de quatre cars et donc quatre conducteurs. Où sont les économies ? Mais ce n'est pas tout : il est déjà prévu que le premier train pour Tours soit encore supprimé les lundis 24 et 31 décembre ».

" Gestion scandaleuse "
Et notre lecteur de conclure que, dans ces conditions, « il ne faut donc pas être surpris que depuis le début de 2012, la fréquentation de cette ligne, abandonnée par l'exploitant, perde des clients, alors que partout ailleurs, c'est le contraire qui se produit. » Jean-Jacques Descamps, destinataire du courrier, fait savoir qu'il juge également que « c'estune gestion scandaleuse » et promet de « taper haut ».

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... es-usagers

28 décembre

SNCF Les travaux se prolongent sur Tours-Vendôme-Paris

Entamé depuis plus d'un an, le chantier de régénération de la ligne ferroviaire Tours-Vendôme-Paris Austerlitz rencontre des difficultés imprévues dans la section Vendôme-Châteaudun. Réseau Ferré de France (RFF) annonce que les travaux qui auraient dû s'achever en cette fin d'année doivent finalement se prolonger jusqu'au 1er février. En conséquence, le service de transport par autocars mis en place pendant la durée du chantier est lui aussi prolongé. Les voyageurs au départ de Château-Renault devront donc emprunter les bus de substitution pendant un mois supplémentaire pour rejoindre la correspondance à Châteaudun.

Pour en savoir plus sur le détail des circulations et les horaires : http://www.ter-sncf.com/centre ou tél.0.800.83.59.23 (numéro Vert).

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... dome-Paris

[Didier 74]

La Nouvelle République, 28 décembre

Selles-sur-cher TER : voyageurs toujours plus nombreux

Récemment, au CLE, se tenait ; l'assemblée générale de l'Association de défense de la gare de Selles-sur-Cher. Chaque année, le public participant à cette réunion est plus nombreux, témoignant l'intérêt des Sellois pour le maintien de la qualité de ce service public. La présidente, Micheline Gourio, recueillait les nombreuses réclamations et revendications des usagers et les informait qu'une réunion du Clad (Comité local d'animation et de développement) allait se tenir à Gièvres dans les jours suivants et serait l'occasion de porter sur le plan régional les doléances des usagers locaux du TER.

Cette réunion du Clad s'est déroulée depuis et les nombreux désagréments subis par les Sellois ont été évoqués : « Demande d'un train supplémentaire pour Tours le matin et le soir ; rappel de la demande du maire en juin dernier d'ouvrir la gare les samedi et dimanche ; réaménagement du quai ; réparation des panneaux de renseignement lumineux… »
Un constat, le volume des ventes de billets à la gare de Selles a baissé de 16% entre 2009 et 2011, alors que les voyageurs y prenant le train sont de plus en plus nombreux. La présidente impute ce paradoxe à la fermeture de la gare plus tôt l'après-midi et le week-end. « Tout le monde ne possède pas Internet pour réserver une place ! », s'indigne-t-elle.
Enfin, le problème récurrent du parking est soulevé : « Nous ne disposons pas de places pour stationner, il existe cependant un terrain inoccupé qui jouxte la gare. Ne serait-il pas possible d'y créer un emplacement pour les véhicules ? »

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... -nombreux2

[Didier 74]

La Nouvelle République, 3 janvier

TER : rendez-vous le 1er février

Les travaux de réhabilitation de la ligne de chemin de fer entre Châteaudun et Vendôme ont été prolongés : la circulation des trains ne reprendra qu'au 1er février.

Les usagers du train régional Paris-Châteaudun-Vendôme-Tours l'ont appris par une communication de la SNCF il y a deux semaines : la liaison TER entre Vendôme et Châteaudun reste interrompue jusqu'au 1er février.

Selon Réseau ferré de France qui a entrepris des travaux sur la ligne depuis le 3 septembre dernier, « les tests de vérifications ont permis de déceler la nécessité de réaliser des travaux complémentaires pour assurer la sécurité des circulations sur la ligne ».
En clair, il faut dix semaines de plus à RFF pour permettre le retour des trains sur la ligne, à la même vitesse.
La réouverture à la circulation des trains de voyageurs n'est donc annoncée que pour le 1er février. D'ici là, la SNCF informe que les liaisons entre Châteaudun et Vendôme sont assurées en bus pour les voyageurs des gares de Château-Renault (37), Saint-Amand-Longpré, Vendôme, Pezou, Saint-Hilaire-la-Gravelle et Cloyes.
Les travaux consistent à remettre en état la voie de circulation, à savoir changement du ballast ou de rails et réhabilitation de onze passages à niveau.
Au total, rappelle RFF, plus de 57 millions d'euros ont été investis par la Région Centre, l'État et RFF pour la rénovation de cette ligne qui compte six allers-retours quotidiens entre Vendôme et Paris Austerlitz et trois entre Vendôme et Tours.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... er-fevrier

[Didier 74]

La Nouvelle République, 5 janvier

Le Blanc-Argent reprend sa vitesse de croisière

Depuis jeudi, le Blanc-Argent a repris du service. A bord, les salariés en formation pratique. Tout doit être prêt pour lundi, jour de la réouverture de la ligne.

Les essais de qualification validés, il fallait encore que les salariés du Blanc-Argent reprennent leurs marques. Depuis jeudi, ils ont suivi des formations pratiques, les modules théoriques ayant été dispensés en novembre et décembre derniers.

Pendant deux jours, conducteurs, agents de circulation et accompagnateurs ont donc, à vide, retrouvé des automatismes… à 70 km/h et après neuf mois d'arrêt. A noter que dès lundi, la présence d'un accompagnateur sera automatique sur chaque liaison Romorantin-Salbris et Romorantin-Valençay. Leur mission ? « Elle est composée de trois volets : l'accueil des clients et la vente de titres de transports, le contrôle et la circulation des trains, comme la fermeture des passages à niveaux là où les gares sont fermées (celles de La Ferté-Imbault et celle du faubourg d'Orléans à Romorantin, NDLR) », explique le directeur du B.-A., Jean-Pierre Panisset.
La nouvelle organisation de la ligne implique en effet de nouvelles façons de travailler pour les équipes… diminuées de quatre postes. « Nous sommes dans les procédures de reclassement, via Kéolis, la SNCF. J'essaie encore de sauver un poste », explique le directeur.
A bord du Blanc-Argent, John Sellier savoure le moment. Conducteur depuis dix ans, il prend ses repères. Fini les 40 km/h ! Sur la portion, Selles-Saint-Denis/La Ferté-Imbault, « la plus endommagée », hier matin, ce n'était « que du bonheur ! ». A ses côtés, d'autres collègues qui, comme lui, se sont battus des mois durant pour que le petit tortillard solognot reprenne du service. A un passage à niveau, deux femmes saluent le Blanc-Argent, contentes de le revoir enfin. Les scolaires sont impatients. Reste à remotiver ceux qui utilisaient le BA sur les trajets domicile-travail.
Lundi, le premier départ est prévu à 6h20 en direction de Salbris. La nouvelle vie du Blanc-Argent peut commencer. Enfin.

billet

Monter à Paname
Dès lundi, en partant de Romorantin à 6h20 vous serez à 8h50 en gare d'Austerlitz, à Paris. Tout ça, grâce au retour sur les rails et à 70 km/h, s'il vous plaît, du Blanc-Argent. De quoi redonner le sourire aux salariés de la compagnie mais aussi, on l'espère, aux Solognots en mal de grands magasins (c'est bientôt les soldes !), d'expositions et de musées. Sans oublier ceux qui y travaillent et qui pourront changer leurs habitudes. Une bonne nouvelle. Enfin !

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Tout ... -croisiere

[Cramos]

Ce qui est fortement dommage, c'est que la fiche horaire n°24 correspondant à la ligne du Blanc Argent n'est pas disponible sur le site TER Centre.

[Didier 74]

La Nouvelle République, 7 janvier

" A Valençay, on entend à nouveau passer le train "

En 2009, Le Blanc-Argent avait transporté 350.000 personnes entre Luçay-le-Mâle, Romorantin et Salbris, dont une grande majorité de lycéens.

Après neuf mois de travaux, la ligne du Blanc-Argent, vers Salbris, reprend du service aujourd’hui jour de rentrée scolaire. Le maire, Claude Doucet, s’avoue satisfait et soulagé.

Dès le début de ce projet, comme mes collègues du Loir-et-Cher, nous avons pensé que c'était perdu. Aujourd'hui le maire de Valençay, Claude Doucet, peut à nouveau jouer les chefs de gare. Car aujourd'hui, jour de rentrée scolaire, les trains vont de nouveau circuler à 70 km/h sur la ligne du Blanc-Argent (1), de Salbris (Loir-et-Cher) à Valençay.

Pour l'élu, également conseiller général, cette bataille du rail aura été longue. Et les travaux tout autant puisque Réseau ferré de France (RFF), propriétaire et gestionnaire des infrastructures vient de boucler la modernisation des 56 km de voies. Un chantier de neuf mois. « On entend à nouveau passer le train, se réjouit Claude Doucet. Ce n'est pas neutre au niveau local, pour les habitants. C'est une remarquable réussite d'avoir sauvé cette ligne, car elle est aussi le symbole du désenclavement de notre région. Il est important d'avoir une liaison avec Paris, en gare de Salbris. ».

Un billet SNCF avec réduction pour visiter le château
La remise en service de la ligne du Blanc-Argent (BA) satisfait le maire à double titre : pour l'aménagement du territoire et aussi pour le tourisme. « Le BA est ainsi relié au petit train touristique du Bas-Berry. Il existe une convention entre le syndicat mixte du château de Valençay et la SNCF. Tout billet composté à Paris-Austerlitz et présenté donne lieu à une réduction pour visiter le château », indique le maire.
De son côté, RFF a lancé une campagne de sensibilisation auprès des automobilistes « pour la sécurité aux abords des 120 passages à niveau sur cette ligne ». Certains conducteurs ont effectivement pris l'habitude de franchir les passages à niveau sans risque. Désormais, prudence. Claude Doucet le rappelle « la signalisation a été mise en place et c'est le respect du code de la route qui s'applique ».
Un petit regret pour le maire : « Si on pouvait maintenir la ligne Valençay - Luçay-le-Mâle, ce serait parfait mais il y a des considérations financières. »

(1) La mise en service de la ligne Le Blanc-Argent remonte à 1902.

repères
> Juin 2010. La SNCF annonce l'abaissement de la vitesse du Blanc-Argent, de 70 km/h à 40 km/h, sur la section Salbris - Luçay-le-Mâle, par sécurité.
> Juillet 2010. Une pétition de 1.440 signatures pour le maintien de la ligne est remise au vice-président de la Région.
> Août 2010. 120.000€ sont débloqués par Kéolis et la SNCF afin d'assurer les travaux d'urgence.
> Octobre 2010. La facture s'élève finalement à 13,6M€. Un bras de fer s'engage entre la Région et le conseil général.
> Septembre 2011. La Région débloque 5,1M€ supplémentaires.
> Février 2012. Le personnel du BA s'inquiète. La ligne doit être arrêtée le 31 mars. RFF se veut rassurant.

C'est l'Argent qui roule
Après avoir été repoussée, la remise en service de la ligne du Blanc-Argent constitue un événement pour le Boischaud-Nord. C'est le fruit d'un long combat mené par tous les élus des communes concernées. Le Blanc-Argent roule enfin à grands frais pour la Région, certes, mais l'aménagement du territoire à un coût. Mais quid de l'avenir de la petite portion entre Luçay-le-Mâle et Valençay ?
Bon, il roule, tant mieux. Mais, hier soir, il était impossible pour les usagers de trouver les horaires du train à compter d'aujourd'hui sur le site de la compagnie (CBA). C'est dommage d'avoir un wagon de retard.

Sources http://www.lanouvellerepublique.fr/Tout ... r-le-train et http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... -qui-roule

[Didier 74]

La Nouvelle République, 8 janvier

Le Blanc - Argent reprend sa vie du rail

Hier, à 6 h 20, les premiers passagers du Blanc - Argent étaient en gare de Romorantin. Un retour à la normale attendu. Et salué.

Hier, l'autorail de 6h20 en gare de Romorantin a marqué la réouverture de l'exploitation commerciale du Blanc - Argent ! De nombreux scolaires et des salariés ont ainsi pu reprendre leurs habitudes après des mois passés dans les cars de substitution le temps de lourds travaux sur la voie métrique.

Dès potron-minet, la gare de Romorantin s'est à nouveau animée en présence de Jean-Pierre Panisset, directeur de la compagnie du Blanc - Argent ; de Stéphane Leprince, directeur régional de Réseau ferré de France ; de Jean-Claude Delanoue, en charge du Clad (1) et l'une des chevilles ouvrières du sauvetage du B.-A. avec les salariés, et Cyril Berdelou, à la tête du comité des usagers du Blanc - Argent. Hier, ce dernier a donc retrouvé ses habitudes pour rejoindre son bureau à Orléans. « C'était un moment de satisfaction intense qu'on attendait depuis octobre 2009 et les premières perturbations. Aujourd'hui, on voit enfin le bout du tunnel », nous expliquait-il, hier matin. Le collectif des usagers reste cependant vigilant. « On a le rail, c'est bien. On a les autorails, mais il reste la question des horaires, il y a des ruptures de charges énormes, et de savoir quel est le projet industriel du Blanc - Argent. Y a-t-il eu des études sur les possibles marchés captifs, etc. ? Notre collectif a aussi un devoir en terme de propositions. »
Autre souci évoqué par le collectif, qui se réunira à la fin du mois pour un premier état des lieux, l'absence de documents synthétiques concernant les horaires via la SNCF. « Jusqu'à ce matin (2), ils n'étaient pas disponibles. » Un constat que Jean-Claude Delanoue a lui-même fait. « On ne peut pas construire un voyage, explique-t-il, notant cependant l'amélioration très sensible des conditions de voyage, impressionné » par le nombre de jeunes passagers à bord. Comme une nouvelle jeunesse pour Le Blanc - Argent…

(1) Comité local d'animation et de développement. (2) Hier.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... ie-du-rail

11 janvier

" M. Martin-Lalande veut faire le chef de gare, mais il a plusieurs trains de retard. "

Telle est la réponse du berger à la bergère qui nous est parvenue, hier, par Jean-Michel Bodin, vice-président du conseil régional, après la parution d'un article où le député et conseiller général imputait le retard de deux ans de travaux de la ligne du B.-A. à la seule région Centre. « Comment peut-on dire que la Région serait responsable de l'arrêt des circulations ferroviaires sur cette ligne pendant deux ans, alors qu'elle a été à l'initiative pour obtenir les financements et en apportant 9M€ sur les 13 nécessaires aux travaux », ajoute Jean-Michel Bodin, qui persiste et signe : « Chacun sait l'engagement de la Région, depuis 1998, avec la décision d'intégrer le B.-A. au TER Centre, de financement de l'infrastructure, alors que la région Centre n'a pas cette compétence. Ce que M. le Député, apparemment, ne sait toujours pas. »
Jeanny Lorgeoux, sénateur-maire, lui aussi, a tenu à réagir aux propos de Patrice Martin-Lalande. « Les conseils généraux de Loir-et-Cher et de l'Indre ont refusé de mettre au pot. Et seule la CCRM a décidé d'apporter 250.000€, pour que vive le B.-A. Nous revenons de loin. Il faut saluer l'effort très important de la Région et de RFF, sans lequel la ligne métrique n'existerait plus aujourd'hui. »
D'autres amabilités risquent d'être échangées lors de l'inauguration de la ligne métrique, le 19 janvier…

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... -de-retard.

" Jean-Michel Bodin [...] reste bien silencieux au sujet du TER, qui est pourtant la première compétence de la Région en matière de transport ferroviaire. "

Dans un communiqué, Michel Chassier, conseiller régional FN, dénonce « les contradictions de la Région » en matière ferroviaire. Revenant sur les propos de Jean-Michel Bodin, vice-président chargé des transports (lire la NR du 10 janvier), l'élu FN pointe ce « silence sur les TER » qu'il explique : « Lors d'un comité local d'animation et de développement à Gièvres le 4 décembre dernier, le vice-président Jean-Michel Bodin avait annoncé aux usagers en colère que " la Région allait se positionner en 2013 sur le marché de l'occasion pour l'achat d'une rame supplémentaire. " Malheureusement, les crédits ne figurent pas au budget 2013 dont il a participé à l'élaboration et qu'il a voté en l'état. D'où l'amendement déposé par le groupe FN demandant l'inscription de 1,5 million d'euros en crédits de paiement pour l'acquisition du matériel promis. »

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... erroviaire.

[Didier 74]

La Nouvelle République, 13 janvier

Trains : objectif cadencement

Une vingtaine de personnes ont assisté, hier, à Saint-Sébastien, dans la Creuse, à l'assemblée générale du Codegass, l'Association de défense des usagers du rail Nord-Creuse et Sud-Indre. Sans surprise, le sujet principal a concerné le cadencement, vanté pour sa fiabilité et sa ponctualité. Le bilan est en fait catastrophique et a conduit à de nombreuses actions : manifestations, dont une simultanément dans quatre gares, lettre pétition aux élus et sensibilisation des Régions… ont obligé celles-ci à réagir. La première à comprendre l'ampleur du problème a été la région Centre qui, au printemps, a annoncé le prolongement d'un TER jusqu'à La Souterraine (coût : 256.000€) dont la mise en place n'a été réalisée, pour des raisons techniques, que le 2 septembre.
Le débat a également porté sur les deux projets de LGV (Paris - Orléans - Clermont - Lyon et Limoges - Poitiers) – le Codegass est naturellement favorable au POCL – et sur les travaux du service 2013 sur la ligne Polt.
RFF a imposé la suppression totale des circulations pendant 5 heures en milieu de journée toute l'année. Or peu de chantiers étant prévus entre Châteauroux et Saint-Sulpice-Laurière, les deux TER de milieu de journée pourraient circuler. Le Codegass a donc demandé aux élus de reprendre le dossier en main. L'association continue par ailleurs de réclamer la restitution des arrêts de trains Intercité le week-end, comme promis par trois préfets et un directeur de cabinet du ministère. Enfin, si le Codegass regrette le manque de soutien des députés et sénateurs de la Creuse, il souligne l'écoute et l'implication des élus de l'Indre.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... adencement

[Didier 74]

Le Berry Républicain, 16 janvier

Les élus mobilisés contre la suppression du TER de 12h39 à Nérondes

La mobilisation était au rendez-vous, hier, contre la suppression du TER Nevers-Bourges de 12h39.

En présence d’Alain Laroche, maire de Nérondes et de nombreux élus du canton, Denis Durand, maire de Bengy-sur-Craon et président du comité de défense de la ligne SNCF Bourges-Nevers-Vierzon, a redit son inquiétude contre la suppression des trains de voyageurs.

Denis Durand lutte depuis 1990 contre la suppression des TER qui passe par Nérondes, Bengy-sur-Craon, Avord etc.

La suppression du TER de 12h39, depuis décembre dernier, est justifiée par des travaux SNCF sur la ligne Paris-Toulouse.

Robert Belleret, conseiller général, maire d’Ourouer-les-Bourdelins regrette pour sa part, le manque de concertation entre le conseil régional, le conseil général et la SNCF.

Source http://www.leberry.fr/cher/actualite/20 ... 06334.html

[Didier 74]

La Nouvelle République, 17 janvier

Jusqu'à Valençay, plus de Blanc-Argent sur la voie

Depuis le 13 janvier, la liaison Romorantin - Valençay est interrompue sur la ligne métrique. Des travaux d'urgence sont en cours.
Depuis le 13 janvier, c’est en car que l’on rejoint Valençay au départ du Blanc - Argent à Romorantin… à quelques jours de l’inauguration. Explications.

La guigne. Quelques jours seulement après la réouverture de l'exploitation commerciale de la ligne du Blanc - Argent, la liaison Romorantin - Valençay ne peut déjà plus se faire par voie ferroviaire.
Après la menace qui pesait sur la ligne et les neuf mois de fermeture de la ligne pendant lesquels des cars avaient été mis en place, voilà une nouvelle péripétie dont la Compagnie du Blanc - Argent se serait bien passée. « Notre démarrage est un peu difficile ! », lance le directeur Jean-Pierre Panisset.

Depuis le 13 janvier, les usagers qui veulent rejoindre Valençay au départ de Romorantin sont donc privés d'autorails et d'une ligne devenue bien moins chaotique. En cause ? « Deux problèmes totalement indépendants », nous explique Jean-Pierre Panisset. A hauteur de Chabris, le problème avait été identifié dès le 31 décembre dernier. Une poche d'argile avait gonflé avant de glisser au niveau de la voie. Le problème a été « diagnostiqué, stabilisé et balisé. » Restait à pouvoir trouver et acheminer une pelle avec un bras suffisamment long pour évacuer la terre, dans six à huit camions. « Ça ne dégrade pas la voie, mais ça engage le gabarit du train », poursuit le directeur. La situation doit être rétablie au plus tard ce jeudi.
A cela s'est ajoutée une seconde difficulté, après Varennes-sur-Fouzon. Là, sur une portion qui a été régénérée pendant la phase de travaux, c'est la plate-forme d'un ouvrage d'art en terre qui bouge. D'importants travaux vont être menés cet après-midi. Le trafic devrait reprendre « vendredi après-midi ou samedi matin », précise le directeur qui ne perd pas de vue l'inauguration, prévue ce samedi matin.
C'est à vitesse réduite que les personnalités feront le trajet jusqu'à Romorantin. Et, dès le lundi 21 janvier, d'importants travaux, qui devraient durer dix jours, seront donc menés sur le remblai des Jumeaux par RFF. « Notre objectif est de maintenir l'exploitation de la ligne sur les heures de pointe, jusqu'à 8h30 et à partir de 16 h. Tout est fait pour minimiser les conséquences. » Parallèlement, c'est la SNCF qui mène des travaux dans le secteur depuis mardi. Bref, il faudra prendre son mal en patience.
Le climat pluvieux de ces derniers mois aurait joué dans ces aléas. « La voie est dès lors un peu plus fragile ». En février, des contrôles programmés de longue date, seront effectués sur la ligne.

à suivre

Inauguration ce samedi matin
> C'est ce samedi 19 janvier que sera inaugurée la modernisation de la ligne du Blanc - Argent. Les personnalités, une centaine de personnes serait attendue, profiteront des autorails au départ de Salbris à 9h16 et au départ de Valençay à 9h26 pour une arrivée en gare de Romorantin vers 10 heures.
> François Bonneau, président de la Région, mais aussi Jean-Michel Bodin, vice-président délégué aux transports, infrastructures, circulations douces et intermodalité, Jeanny Lorgeoux, sénateur-maire de Romorantin et président de la communauté de communes du Romorantinais et du Monestois, ainsi que Stéphane Leprince, directeur régional Centre Limousin de Réseau ferré de France, les financeurs des travaux sur la ligne métrique seront à bord du Blanc - Argent au départ de Salbris.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... ur-la-voie

19 janvier

136ME en 2013 pour le TER

La commission permanente du conseil régional a voté un crédit de 136M€, au titre de la convention TER avec la SNCF. C'est une augmentation de près de 33% par rapport au montant initial de la contribution de 2007 (100,4M€), qui tient compte, notamment, des modifications de dessertes décidées par la Région. La contribution de la Région est, en revanche, inférieure de 8M€ au devis présenté par la SNCF : le conseil régional a refusé de payer les impacts de la réforme du régime de retraite des agents de la SNCF et de la modification de desserte en Ile-de-France.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... our-le-TER

La neige peut aussi arrêter (certains) trains

Hier, les trains Limoges-Orléans du matin et Orléans-Limoges du soir ont été supprimés. La gare de Châteauroux est restée bien vide.
Le Comité des usagers ferroviaires de l’Indre (Coufin) n’en croit pas ses yeux. Des trains sont supprimés officiellement à cause de la météo.

C'est la goutte d'eau… ou plutôt le flocon de neige qui a fait déborder le vase. « Un épisode neigeux était prévu en France, hier. Une vigilance orange était activée, elle concernait toute la façade ouest du pays et très peu la région Centre. Nous assistons donc à un épisode neigeux fantôme pour justifier des dysfonctionnements du côté de l'opérateur de transports. » C'est par ce courriel humoristique que le Comité des usagers ferroviaires de l'Indre (Coufin) a annoncé la suppression vendredi, samedi et même peut-être dimanche, du train Orléan-Vierzon-Limoges qui dessert matin et soir, dans les deux sens, des zones rurales de l'Indre et de la Creuse.

« L'information est arrivée jeudi soir dans les boîtes mail des abonnés de la SNCF, explique Germain Lefèbvre, président et porte-parole du Coufin. Un épisode neigeux était prévu dans la nuit du 17 au 18 janvier. Désormais, si vous êtes abonné SNCF vous avez, en plus, le droit d'avoir la météo. »

" On nous roule dans la farine "
Le Coufin rappelle que « l'année dernière à la même époque, c'est une situation calamiteuse que les usagers ont gérée chaque jour, pendant trois à quatre semaines Ce qui commence à se produire alors que nous venons juste de passer la barre des 0 °C ne peut être qu'inquiétant pour les deux mois à venir. »
Le maire de Gargilesse Vanick Berberian, coprésident du Coufin, est encore plus critique. Il estime que la SNCF roule le comité dans la farine : « Pour expliquer la suppression d'un train, on m'a aussi affirmé qu'il y avait une accumulation de feuilles sur la voie du fait de la suppression des trains de fret la nuit. Un peu plus tard, on m'a expliqué que les trains de fret de l'Aquitaine étaient détournés sur cette ligne… la nuit. »
Le Coufin enfin ne cache pas que la méthode utilisée est choquante : « Au-delà de l'utilisation d'un argument bidon, un plan de transport est adapté. Pourquoi ne pas l'appeler plutôt " Plan de suppression de train ", puisqu'il n'y a pas d'adaptation pour les usagers, juste une information qu'il faut se débrouiller tout seul ? Aucune proposition de remplacement pour arriver à l'heure au travail ou sur les lieux d'études. »

repères
Deux TER supprimés et un Teoz en retard : il n'en fallait pas plus pour provoquer désordre et colère, hier, sur le coup de 18h30, en gare de Châteauroux. L'information nous a été communiquée par Vanik Berberian, maire de Gargilesse et membre influent du Coufin.
Ce Comité des usagers ferroviaires de l'Indre a été créée l'an dernier, lorsque la SNCF avait mis en place, sans réelle concertation, de nouveaux horaires, le fameux « cadencement » qui a souvent causé de nombreux problèmes aux usagers scolaires, étudiants ou salariés.

Contact : usagers-train-36@laposte.net

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... ins-trains

L’Écho Républicain, 17 janvier

Chartres Pôle gare : la Région demande une plateforme de maintenance des rames des trains

Le pôle gare s’étend de part et d’autre des voies ferrées, sur une trentaine d’hectares de friches industrielles transformées en bureaux, logements et salle de spectacles ou de sports.

La région Centre a demandé à Chartres Aménagement d’inclure dans ses études du pôle gare une plateforme de maintenance des trains.

«On a toujours tort d'avoir raison trop tôt », lance Jean-Pierre Gorges, président de la Société publique locale (SPL) Chartres Aménagement, rappelant que : « En 2006, nous avions proposé à la SNCF de s'occuper des rames de trains sur le pôle ouest. » Nouveau propriétaire d'un « ensemble immobilier bâti et non bâti d'une emprise foncière de 2.441 m ² situé aux 21, 23 et 25 rue Pierre-Nicole, et au 37, rue Danièle-Casanova », Chartres Aménagement vient d'être sollicité, non pas par la SNCF, mais par la région Centre, pour intégrer dans son projet de pôle de transports intermodal une plateforme de maintenance des rames de train.

32 hectares d'activités
« La Région Centre nous a contactés pour nous demander d'intégrer dans notre étude de pôle gare la possibilité d'installer à Chartres une plateforme de maintenance de ses nouvelles rames, pour lesquelles la Région a investi 100 millions d'euros », a annoncé Jean-Pierre Gorges mercredi 9 janvier, en marge des formalités organisées à l'hôtel des Lignéris pour la signature de l'acte de vente des terrains dits de l'îlot Casanova entre l'État et Chartres Aménagement.

Mieux vaut avoir raison tard que jamais, donc, puisque ce projet de plateforme de maintenance ajouterait un volet d'activités industrielles aux autres - nombreux - aspects contenus dans ce projet de pôle gare. Mené par Chartres Aménagement sur 32 hectares, il comprend, en tout, trois cents logements, près de trois mille places de stationnement, 12.000 m ² de bureaux et commerces, ainsi que des zones d'activités économiques et administratives. Sur le seul îlot Casanova, soixante-dix logements devraient être construits, en face d'une salle destinée à recevoir des manifestations culturelles et sportives, un équipement public qui étofferait l'offre de loisirs dans l'agglomération.

« Les trois mois qui viennent sont très importants »
« Nous voulons organiser des éco-villes dans l'agglomération », a rappelé Jean-Pierre Gorges, dont les projets « tous liés », sont inscrits dans le Schéma de cohérence territoriale, un document administratif public fixant les orientations collectives sur un terme de dix ans. « Nous souhaitons implanter près de la gare les logements de ceux qui prennent les transports, ne plus faire d'urbanisme d'opportunité et proposer des transports raisonnés. »

La prochaine étape à franchir pour la réalisation du pôle gare, qui devrait voir le jour d'ici cinq ans, selon les autorités, est la cession par Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF, de terrains à la SPL Chartres Aménagement. « La promesse de vente des terrains du Sernam devrait être signée en mars », a indiqué Daniel Guéret, adjoint au maire de Chartres chargé du projet de pôle gare. « Les trois mois qui viennent sont très importants pour la poursuite du projet. »

Source http://www.lechorepublicain.fr/eure-et- ... 08297.html

[Didier 74]

La Nouvelle République, 21 janvier

Le Blanc-Argent : la ligne à nouveau sur de bons rails

Avant l'inauguration, le président Bonneau et les nombreux élus locaux ont pu mesurer, entre Salbris et Romorantin, le confort de l'autorail de nouveau autorisé à circuler à 70 km/h.
Promouvoir le BA et attirer des voyageurs. Tel est le credo des élus qui se sont exprimés, samedi, lors de l’inauguration des 56 km de voies modernisées.

A nous de vous faire préférer la ligne du Blanc-Argent . Samedi, ce vieux slogan de la SNCF, les différents élus qui se sont succédé lors de l'inauguration des travaux de réhabilitation des voies,l'ont reprise à leur compte. Cette véritable renaissance de la ligne a permis à François Bonneau, président du conseil régional, « d'utiliser pour la première fois cette desserte ferroviaire » qui a tant fait parler d'elle depuis juin 2010, après que la SNCF a annoncé l'abaissement à 40 km/h de sa vitesse, pour des raisons de sécurité.

Une véritable «bataille du rail » s'engageait alors pour sauver la ligne, menacée de disparaître. Jeanny Lorgeoux, sénateur-maire de Romorantin, l'admet : « Au départ, le coût des travaux était si élevé que je ne croyais pas qu'on pourrait sauver notre BA. Mais grâce à la mobilisation de nombreuses bonnes volontés, nous sommes parvenus à réunir les fonds nécessaires (1) ». L'occasion pour l'édile socialiste de remercier la Région Centre, mais également le personnel du BA « qui s'est mobilisé positivement pour défendre ses droits et cette desserte ferroviaire, indispensable à l'aménagement du territoire ». Il a chaleureusement salué Stéphane Leprince, directeur régional Centre de RFF, « qui a défendu un dossier indéfendable. Vous avez été particulièrement courageux. »
Ce dernier le concède : « Il y a deux ans, tout indiquait que cette ligne était condamnée. Grâce à la mobilisation de tous, nous avons pu la remettre sur les rails. Notre objectif premier était de faire baisser le montant de la facture. Ce chantier a été pour nous un véritable laboratoire. Nous avons trouvé des solutions innovantes et un nouveau système d'exploitation qui nous ont permis de ramener le coût initial de quelque 30M€ à 13,6M€. Il faut aussi souligner la rapidité des travaux, effectués en un temps record de deux ans », a affirmé le directeur régional RFF.
Pour François Bonneau, président de la Région , c'est certain : en zone rurale, l'avenir passe par le transport ferroviaire. « 50% de la population de la région vit dans des communes de moins de 3.500 habitants. Il nous faut répondre en terme de services, notamment de déplacements au quotidien. C'est une vraie bagarre de l'innovation qui a été menée pour sauver Le Blanc-Argent. Elle va être exportée sur d'autres chantiers ».
Pour Michel Bodin, vice-président du conseil régional, délégué aux transports, qui a porté le dossier, « aujourd'hui est un vrai moment de bonheur. Même si parfois les débats ont parfois été vifs, notamment avec le personnel du BA. »
Pas question pour ce dernier de laisser… passer le train. Le temps est, dorénavant, à la reconquête. « Cette passion qui nous a tous animés, nous devons maintenant la poursuivre. Avec les usagers, les associations, afin de voir quelles adaptations nous pourrions apporter pour améliorer le service. » Bref, donner au BA une nouvelle dynamique et attirer de nouveaux voyageurs.

Coût des travaux, 13,6M€, répartis comme suit : Région Centre, 8,85M€; Réseau ferré de France, 4,5M€; Communauté de communes du Romorantinais, 250.000€

le billet

Retard volontaire
Pas vraiment content, ce client du Blanc-Argent, samedi matin. Cet habitué de la ligne métrique a pris l'autorail de 8h46 à Salbris, direction Romo. Comme les autres voyageurs, ce Salbrisien ignorait qu'il se trouvait à bord du train inaugural, où se sont retrouvés de nombreux élus locaux, conviés, eux, pour 9h16.
En faisant partir l'autorail à l'heure, les édiles auraient dû patienter en gare de Romo, l'inauguration officielle ayant lieu à 10h. Alors, exceptionnellement, l'horaire de départ a été retardé de trente minutes… Tant pis pour ce voyageur non prévenu (et les autres) qui est arrivé en retard à un rendez-vous médical pris de longue date.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... ons-rails2

25 janvier

" On n'annule pas des trains pour le plaisir "

La SNCF « n'annule pas les trains pour le plaisir ».
La SNCF réagit aux propos du Comité des usagers ferroviaires de l’Indre, publiés samedi dernier, sur les annulations de trains à cause de la météo.

Directrice de la communication en région Centre à la SNCF, Marjorie Hetté, le rappelle : « Sur la région, la SNCF a reconnu ses torts. La ligne Paris - Orléans - Toulouse est très lourde à gérer, elle traverse plusieurs régions, au cœur de la France. Mais pendant la vague de froid et l'épisode neigeux, les cheminots ont fourni un travail extraordinaire, dans des conditions difficiles, pour que la majorité des trains puisse rouler. Quand les agents ferroviaires ont ouvert leurs journaux et qu'ils ont découvert les propos du Comité des usagers ferroviaires de l'Indre, parlant d'épisode neigeux fantôme, d'arguments bidon, ils ont pu se sentir un peu découragés ! On n'annule pas des trains pour le plaisir. Notre métier, c'est de les faire rouler, nous vivons de cette activité. »

Le gel plus que la neige
Rappel des faits : la SNCF avait annulé des trains, à titre préventif, jeudi soir, vendredi matin et soir : les liaisons Vierzon - La Souterraine, Vierzon - Bourges, La Souterraine - Orléans, des trains prévus tôt le matin et tard le soir. « Nous recevons l'alerte météo 48 heures à l'avance. 24 heures avant le départ du train, nous analysons chaque trajet, reprend la porte-parole de la SNCF. Nous avons annulé ces trains-là, parce que nous n'étions pas sûrs de pouvoir les démarrer, à cause du gel. »
Bien plus que la neige, c'est le froid qui a dicté les décisions de la SNCF. A Bourges et à La Souterraine, les conditions ne sont pas réunies pour faire dormir les trains au chaud ou sous une sorte de capote. Le gel vient neutraliser certains équipements indispensables, comme les pantographes, ces bras articulés qui se déplient pour relier les locomotives aux câbles électriques, voire des équipements en cabine. Quand aux solutions de remplacement par la route, les situations sur le terrain étaient encore plus difficiles, selon la SNCF.

réaction
Le Codegass (Comité des usagers du Nord-Creuse - Sud-Indre) et le Coufin (Indre), ont rédigé un communiqué commun : « La SNCF a le sens de la provocation, faisant passer son incurie pour de l'anticipation. Le jour même où le prix du billet pour Paris augmente, le TER Châteauroux, 19h08 - La Souterraine, 19h55 est de nouveau supprimé, jeudi, en raison de contraintes consécutives à une vague de froid et de givre. […] Il est inadmissible de constater que les opérateurs de transport ne sont plus capables de faire circuler des trains par temps froid. Il est tout aussi inadmissible que l'autorité de tutelle de la SNCF ait validé une augmentation tarifaire, alors que la qualité de service n'a jamais été aussi mauvaise. Nous demandons une commission parlementaire sur les conditions de transport ferroviaire. »

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... le-plaisir

[Didier 74]

La Nouvelle République, 2 février

RFF : des voies rénovées

Réseau ferré de France vient d'achever les travaux sur 42 km de voies de la ligne Tours - Châteaudun - Vendôme, entre Vendôme (Loir-et-Cher) et Châteaudun (Eure-et-Loir). Après vérification de la conformité des voies par le passage de trains d'essais sur la ligne, les circulations ont repris depuis 15h24, vendredi 1er février, au départ de Châteaudun.

Ce chantier d'importance a consisté à renouveler une partie des composants de la voie : 36.000 t de ballast ont été remplacées, près de 3 km de voie ont été renouvelés (rail, ballast et traverses), 26.000 traverses bois ont été changées et 11 passages à niveau remis à neuf sur 25 existants.
8,5 millions d'euros ont ainsi été investis pour moderniser les voies entre Vendôme et Châteaudun : 4,4 millions d'euros au titre du Contrat de plan État-Région (40% État, 60% Région), avec un complément de 4,1 millions d'euros apporté par Réseau ferré de France dans le cadre de ses opérations de grand entretien.

Autre chantier
Dans la lignée des travaux initiés depuis 2009 entre Dourdan (Essonne) et La Membrolle, ces travaux permettront, à terme, de rétablir la vitesse de circulation des trains initiale et, ainsi, de mettre en place un service ferroviaire de qualité offrant un niveau de confort accru à bord des trains.
La réalisation d'un autre chantier de maintenance ferroviaire limité aux environs de Château-Renault modifiera la circulation de certains trains du 1er au 28 février : les horaires de départ seront avancés. Deux trains (départ 12h02 de Châteaudun et de 12h35 de Tours) ne pourront circuler certains jours et seront remplacés par des autocars.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... s-renovees

[Didier 74]

La Nouvelle République, 11 février

Trains : " En un an rien n'a vraiment changé "

Une quinzaine de personnes ont participé à l'assemblée générale. Parmi elles, Germain Lefebvre, coprésident et porte-parole. Le Coufin recense 43 adhérents.
Le Comité des usagers ferroviaire de l’Indre (Coufin), a vu le jour il y a un an. Son objectif : tenter d’améliorer la situation de la desserte ferroviaire.

Ne ferme pas la porte. Si des gens viennent en train, laisse-leur un petit quart d'heure de retard pour arriver. Réponse : « Un quart d'heure, ça ne sera certainement pas suffisant. » Samedi matin, à la Maison des associations de Châteauroux, le ton de l'assemblée générale du Coufin était donné d'emblée. Avec humour et une pointe d'amertume. Parmi la quinzaine de personnes présentes, trois coprésidents du comité, Annie Hugon, Germain Lefebvre (également porte-parole), Vanik Berberian (maire de Gargilesse), mais aussi Gil Averous directeur de cabinet du maire de Châteauroux, des représentants de la CGT Cheminots et des utilisateurs quotidiens ou occasionnels du réseau ferroviaire.

" Vrai service public "
Créé il y a un an, le comité a vu le jour suite aux changements d'horaires issus du cadencement de décembre 2011. Et à la « multiplication des désagréments rencontrés par les usagers avec cette nouvelle grille », soulignent les membres du Coufin. En une année, le comité a combiné actions de terrain et actions administratives. « Depuis, qu'est-ce qui a changé pour les usagers sur notre ligne ? Pas grand-chose. » Germain Lefebvre, porte-parole, poursuit : « Nous avons souhaité privilégier la voie du dialogue pour avancer vers des améliorations. Bien qu'ayant exprimé un ensemble de revendications mais aussi des propositions très claires et concrètes, aujourd'hui aucun changement n'a été observé. En attendant, les usagers continuent de subir ces horaires inadaptés au quotidien ». Bien décidée à poursuivre le travail entamé, l'équipe regrette que peu d'usagers portent l'animation de l'association. Sur le terrain, leur mobilisation est cependant croissante. Travaux aux heures de pointe, retards à répétition… la liste des motifs de mécontentement évoqués par les usagers est longue. Et la place de chaque structure (région Centre, SNCF, Réseau ferré de France) n'est pas claire pour le Coufin. « A l'heure où se négocie le service 2014 et la convention Région-SNCF pour la période 2014-2020, la Région souhaite-t-elle bénéficier de l'expertise d'usagers quotidiens ? Pour la construction d'un vrai service public. »

à suivre
Le Coufin note quelques évolutions concrètes.
> Trois avancées. Ajout d'un TER le matin vers Limoges, permettant une desserte avant 9 h ; prolongement matin et soir entre Argenton et La Souterraine pour relier Vierzon, Orléans ; officialisation de la correspondance TER La Souterraine-Châteauroux avec le Teoz pour Paris.
> Une « fausse avancée ». Changement d'horaire de la correspondance à Vierzon, le soir, permettant aux usagers d'Orléans d'arriver plus tôt à Châteauroux, mais supprime des correspondances depuis Tours et Bourges.
> Une « avancée programmée ». Pour 2014, une demande a été faite par la région Centre pour une desserte La Souterraine-Orléans permettant une arrivée avant 9 h, à Orléans.

Contact. E-mail :
usagers-train-36@laposte.net

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... ge-1329337

[Cramos]

Dans le même ordre d'idée, à noter qu'entre Tours et Saumur, 1 AR est supprimé pendant 5 mois pour travaux (février à juin) sans substitution routière ! Ce même AR ayant été supprimé et remplacé par un car (cette fois!) pour les mêmes raisons en octobre/novembre. Au final, il est majoritairement supprimé pour travaux sur une année complète!

[Didier 74]

La Nouvelle République, 13 février

Contrôler les trains ne se résume pas aux billets

La communication et les relations commerciales sont aussi des missions des contrôleurs de la SNCF. Pour assurer le voyage et rassurer les voyageurs.

J'aimerais savoir en quoi consiste, aujourd'hui, le travail des contrôleurs SNCF. Il m'arrive de faire des voyages de plusieurs centaines de kilomètres, sans être contrôlée. L'un d'eux m'a dit qu'ils étaient devenus « agents de sécurité », depuis l'agression d'une de leurs collègues en Dordogne en 2007… Pour ma part, je ne me suis jamais sentie en insécurité dans le train. Pourriez-vous préciser leur rôle ?

M. Sirou de Blois

CHRISTOPHE BOUTIN VOUS RÉPOND
« Assurer la sécurité des trains et des passagers : que tout soit techniquement opérationnel pour un départ et un voyage en sécurité ».
Telle est la mission centrale des agents du service commercial des trains (ASCT), communément appelés « contrôleurs ». Elle s'articule autour de l'accompagnement et de la sécurité du train, avec régulation de la vie à bord, accueil, vérifications, décompte des voyageurs, annonces, conseils et évidemment contrôles des titres de transport.
Pour ces missions, les contrôleurs disposent d'un « Excelio » en sacoche–outil de contrôle informatique et souvent d'un smartphone (infos en temps réel), pour informer, conseiller, renseigner, contrôler des billets, veiller à un bon climat (la sûreté ferroviaire spécifiquement assurée par brigades spéciales). « Le contrôle régulier est la norme, que ce soit en TER, Corail ou TGV, à un ou deux agents par train, précise la SNCF région Centre. Ils peuvent aussi faire des contrôles à quai ».

Missions multiples
La sûreté, proprement dite, est assurée par le Service national de police ferroviaire (depuis janvier 2006) qui a pour mission d'assurer la sécurité sur les réseaux ferrés, sur six zones et en partenariat avec les forces de police et gendarmerie.
Le sentiment d'insécurité, forcément subjectif, dans son cadre technique du voyage, échoit d'abord au contrôleur, qui est assermenté. Pour mener à bien ses missions, l'ASCT (arrêté du 30 juillet 2003) est recruté au niveau IV (bac, brevet de technicien, etc.), suit une formation technique et pratique de six mois, sanctionnée par un examen. Maîtrise de soi et sens du service et du contact sont recherchés avec organisation et rigueur, pour un travail « nomade », débout, et incluant week-ends et jours fériés. Les « découchés », missions imposant nuits en foyer SNCF ou hôtel, des primes s'ajoutent au fixe mensuel.
Parmi les 17.000 circulations de train par jour, le voyageur comprendra que les missions des contrôleurs (voir www.profession-controleur-sncf.fr) de son train puissent, parfois, donner priorité à d'autres éléments et événements que le contrôle des titres de transport, dûment compostés. Il s'assure des règles de sécurité élémentaires à bord et du bon déroulement du voyage – hors conduite et mécanique – gère les incidents, verbalise, et doit être consultable dans le cadre des « relations clients et de la gestion de la chaîne de service ».

en savoir plus
> Effectifs. 300 contrôleurs en région Centre, dont 26 recrutés en 2012. Total en France : 10.500 dont 20% de femmes. Régulièrement, des syndicats cheminots réclament l'augmentation de ces effectifs et appellent au droit de retrait dès la moindre agression.
> Salaires. 1.000€ en 2007, 1.100€ en 2010 pendant les six mois de formation ; puis 1.500€ en salaire de démarrage, sans compter les primes
> Challenge. Entre le 1er novembre et le 31 décembre 2012, la « lutte antifraude » dans le TER du Centre a été « stimulée » par un challenge interne. Pour les contrôleurs les plus « efficaces en antifraude », netbook, console de jeux, appareil photo numérique ou des chèques cadeaux étaient à gagner. 40 contrôleurs et dix groupes de contrôle renforcé (contrôle à bord) devaient être récompensés.
> Liens. Voir le blog de l'association des contrôleurs d'hier, d'aujourd'hui et de demain (ACHAD) sur Facebook.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Fran ... ts-1332155

16 février

Chemin de fer et langue de bois

Jean-Michel Bodin (conseil régional), Laurence Eymieu (SNCF), Stéphane Leprince (RFF) ont répondu aux questions du public.
Le débat des “ Jeudis du futur ” sur l’avenir de la desserte ferroviaire n’a pas ouvert beaucoup de perspectives rassurantes. On s’en serait doutés…

Conviés à venir parler de l'avenir des transports ferroviaires devant le public des « Jeudis du futur », la directrice régionale de la SNCF, le directeur régional de Réseau Ferré de France et le vice-président du conseil régional sont venus à Blois en voiture. Ils ont bien fait : jeudi après-midi, le TER Orléans Blois s'est trouvé bloqué sur la ligne suite à un dégagement de fumée dans un wagon… On n'aurait pu rêver meilleure illustration des dysfonctionnements qui empoisonnent la vie des usagers.

Deux exposés nourris d'une avalanche de chiffres et de graphiques n'ont pas vraiment permis de comprendre pourquoi les trains modernes arrivent moins souvent à l'heure que les antiques tortillards à vapeur et mettent parfois plus de temps pour accomplir le même parcours. « Saturation du réseau en Ile-de-France, nœuds ferroviaires environnants trop chargés, infrastructures vieillissantes, matériel à renouveler » : tous les arguments, et même celui des sangliers en goguette sur les voies, ont laissé le public sceptique.
« Pourquoi ne peut-on obtenir deux trains directs quotidiens dans chaque sens entre Blois et Paris ? » a demandé Charles-Antoine de Vibraye, représentant de « Blois-Illico ». La réponse tient dans le schéma de desserte multimodal privilégié par la SNCF : des autocars pour relier les zones rurales aux gares des villes moyennes, puis, des TER pour acheminer les voyageurs jusqu'aux nœuds ferroviaires régionaux, et enfin, des trains rapides pour les conduire dans la capitale. Depuis qu'elle a cessé d'être sur le grand axe Paris-Bordeaux, transféré sur la ligne nouvelle TGV par Vendôme, Blois se voit reléguée au rang d'étape excentrée.
Quels que soient les investissements consentis en matière de matériel, de réseau ou d'équipement des gares, on peut craindre que la situation ne connaisse pas d'amélioration significative dans un avenir visible. Seule, la réalisation du POCL (nouvelle ligne TGV Paris Lyon par Orléans) pourrait modifier la donne. D'ici là, les gens avisés désireux d'arriver à l'heure feront comme les cadres de la SNCF : ils prendront leur voiture.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... is-1337482

17 février

SNCF Vacances : travaux et trains supprimés

La SNCF va mettre à profit la période des vacances scolaires d'hiver pour réaliser des travaux de maintenance sur deux lignes régionales du 18 février au 3 mars. Ce sera notamment le cas sur la ligne Tours-Chinon où trois trains seront supprimés quotidiennement pour les besoins du service : deux au départ de Tours (à 9h12 et 12h32) et un au départ de Chinon (à 11h38).
Des perturbations sont également à prévoir sur la ligne Tours-Vierzon-Bourges-Nevers où certains trains seront supprimés et d'autres verront leur parcours modifié. Pour en savoir plus, la SNCF invite les voyageurs à s'informer au 0.800.83.59.23 ou sur http://www.tel-sncf.com/centre

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... ry-1339025

[Didier 74]

La Nouvelle République, 21 février

Vendôme - Urbanisme Dès lundi, le chantier de la gare commence

Lors d’une réunion publique en face de la gare, les riverains ont pu connaître les détails du projet du pôle multimodal. Le chantier commence dès lundi.

Il y avait plus de cinquante personnes mardi soir réunies au Capricorne à étudier avec le maire Catherine Lockhart et les adjoints Florent Grospart et Michel Boulai, les aménagements prévus ces prochains mois suite à la création du pôle d'échange multimodal.

C'est finalement toute la circulation entre le boulevard de Trémault devant la gare et le faubourg Chartrain à la perpendiculaire qui va être modifiée. « On supprime le triangle, les deux voies d'accès au boulevard Trémault qui finalement n'incitent qu'à accélérer. » Une seule voie, un virage à 90° sur un passage surélevé afin d'obliger tout le monde à ralentir. Les bus et les cars entreront dans la gare routière par la gare TER et sortiront directement sur le faubourg Chartrain.

Stationnement : le même nombre de places
Le maire Catherine Lockhart, comme ses adjoints se sont longuement attardés sur leur volonté de rendre ce pôle et ses abords agréables. « Que ce ne soit pas un simple quai où l'on vienne prendre son bus mais aussi un endroit où l'on se promène. » D'où la plantation d'arbres mesurant déjà cinq ou six mètres.
Mais avant de planter des arbres, il faudra en couper. L'alignement du boulevard Trémault sera abattu lundi et mardi, ce sera le point de départ du chantier qui ira jusqu'en décembre. « Mais il faudra que ce soit opérationnel pour les bus en septembre. » Les riverains eux se sont surtout inquiétés du nombre de places de parking. Aujourd'hui, les voitures peuvent se garer en épi, désormais, le trottoir sera dégagé et les voitures se gareront parallèlement aux maisons. « Et combien du coup y aura-t-il de places de stationnement ? » Le sujet intéressait un grand nombre d'habitants. « On sera à nombre égal, avec le projet de la SNCF de créer un parking », répond Florent Grospart.
Actuellement, si 48 voire 49 voitures peuvent être garées le long du boulevard, il y en aura 33 à l'avenir et le parking pour les agents SNCF. Un chiffre et surtout une disposition qui ont fait sourciller. « J'ai des personnes qui se déplacent très difficilement, faire 200 m ce n'est pas possible », objectait un médecin. Face à cette situation du cabinet médical situé à l'angle du boulevard, la réflexion est en cours sur la création d'un arrêt minute juste en face du cabinet.

repères
> 25 et 26 février. Abattage des arbres du boulevard de Trémault.
> Mars. Démolition des bâtiments sur la parcelle mitoyenne de la gare SNCF là où va être construite la gare routière.
> Avril. Premier chantier sur la chaussée, l'assainissement va être refait et les réseaux enfouis.
> Fin juin - début juillet. Début du gros chantier qui concernera la voirie. Des blocages ponctuels des boulevard et faubourg sont prévus dont le plus long serait effectué pendant les mois d'été et durerait une semaine.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... ce-1343676

23 février

Dans le quotidien surréaliste du Tours-Nevers

Les rafistolages d’horaires sur la ligne Tours-Nervers n’intéressent guère les usagers qui souhaiteraient avant tout que les trains arrivent à l’heure.

Ce devait être une réunion de concertation, comme le souhaitait Jean-Michel Bodin, vice-président de la région Centre, chargé des transports. « Une réunion pour débattre des nouvelles propositions dans le but d'améliorer la desserte de la ligne Tours Vierzon Nevers. » Soirée pensum à s'infuser après une journée de travail, pour discuter des nouveaux horaires concoctés par la SNCF et RFF dans le cadre du nouveau cadencement.

" Il faut le vivre pour y croire ! "
Avec la meilleure volonté du monde, la cinquantaine de personnes présente jeudi soir dans cette salle des fêtes de Chissay-en-Touraine n'est pas parvenue à comprendre pourquoi il fallait changer ce qui autrefois fonctionnait bien, pour se retrouver aujourd'hui dans des situations rocambolesques. Et comme ces messieurs de la tribune « cachés derrière leur ordinateur » restaient de marbre, le public a gentiment monté le ton. « Il faut vivre ces situations pour y croire ! Hier, j'arrive à la gare de Vierzon pour prendre mon train, il était supprimé et personne au guichet pour donner une information. Aucun message sur le portable. Rien. On apprend cela en arrivant sur place, on cherche à savoir, à se dépanner. C'est infernal, invivable. » Corinne Courveaulle le dit sans agressivité : « Est-il possible de prendre en compte l'usager qui va au travail. Notre vie professionnelle est en jeu. Croyez-vous que les patrons vont accepter indéfiniment ces écarts d'horaires ? Il nous a été demandé dernièrement de descendre du train, il y avait trop de monde ! Le lundi, nous sommes traités comme des bestiaux. » Silence gêné, un jeune homme prend le relais. « Si je suis licencié, comment cela se passera-t-il avec la SNCF ? Désormais, je refuse de montrer mon titre de transport. »
Sur l'estrade, les visages se ferment. L'assurance de mener dans les temps une réunion programmée sur la présentation des nouveaux horaires applicables à l'horizon 2014 part en vrille. La préoccupation de ces voyageurs du Tours Nevers est d'une autre nature. Ils ne sont pas venus ergoter sur les rafistolages d'horaires envisagés l'an prochain, mais de l'enfer qu'ils vivent matin et soir. Ces doléances plus invraisemblables les unes que les autres ne trouveront pas réponse. « Les suppressions de trains non remplacés ? Oui, il arrive inopinément que les trains soient supprimés. En ce moment, il y a une épidémie de grippe chez les conducteurs. »

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... rs-1346226

[Didier 74]

La Nouvelle République, 12 mars

Manifestations et festivals de la région en TER

Le 18 mars, en réunion publique, la Région annoncera la poursuite de son effort pour l'accès du plus grand nombre à la culture en proposant la création de TER à horaires adaptés et à tarif spécial : 10€ aller-retour pour se rendre à 10 festivals et manifestations autour de la culture, du patrimoine et de la croissance verte entre le 7 juin et le 29 novembre 2013 : Free Music à Montendre du 7 au 9 juin, Rochefort fait son cinéma à Rochefort les 29 et 30 juin, Francofolies à La Rochelle du 12 au 17 juillet, Violon sur le Sable à Royan le 27 juillet, Oreilles en éventail à Saintes du 2 au 4 août, Feu d'artifice à Royan le 15 août…

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Vien ... ER-1366891

13 mars

Blanc-Argent : l'heure d'un premier bilan

Depuis le 7 janvier dernier, la ligne du Blanc-Argent a été rouverte à la vitesse initiale de 70 km/h. Lundi, usagers et élus ont fait le point.

Un peu plus de deux mois après sa remise en service, le Blanc-Argent était au cœur de la discussion, lundi soir à Beauvais.

Il faut donner de la dimension à cette ligne. Les mots de Jean-Michel Bodin, vice-président du conseil régional en charge des infrastructures et des transports ont évidemment ravi l'assemblée, réunie lundi soir au château de Beauvais dans le cadre d'une réunion du Comité local d'animation et de développement (Clad) des lignes TER du Blanc-Argent.

Parmi les personnes présentes, des élus dont les communes sont situées sur la ligne, des usagers, des salariés, des représentants de parents d'élèves et d'établissements scolaires, mais aussi un représentant de la SNCF et la direction de la Compagnie du Blanc-Argent.
Une fois les données chiffrées partagées, la parole circule dans l'assemblée. Le maire de Luçay-le-Mâle plaide pour une réhabilitation commerciale qui mène à Valençay. Le groupe de réflexion citoyen de Chabris s'étonne de certains horaires, idem pour d'autres usagers, les parents d'élèves.
Accessibilité, tarifs, travaux programmés sur la ligne métrique et sur les axes nationaux… tout est évoqué. Même cette impossibilité qu'ont désormais les trains de se croiser… qui a des conséquences sur la durée des trajets.
Jean-Michel Bodin explique, temporise, promet. « Nous sommes tous dans le même train ! Et les impératifs imposés par la sécurité ferroviaire valent aussi pour cette ligne-là. Avant, nous étions dans une situation de dérogation. Pour la remise en marche de la ligne, il a été imposé de travailler par navettes allers-retours. » Dans la salle, des solutions alternatives sont évoquées. « Nous sommes partis sur l'idée que ce système était provisoire. On travaille sur l'équipement de la ligne. Il faut trouver quelque chose pour nous permettre d'éviter toute rupture de charge », répète l'élu régional. Autre axe à développer : des offres touristiques entre la SNCF et notamment le château de Valençay. A noter qu'en mai, une campagne vantant la région dans les gares parisiennes est envisagée.

billet

Lunettes noires
Sur le Blanc-Argent, dans des voitures du X74500, les rideaux ont été lacérés et, de fait, condamnés par la compagnie. Alors que le printemps arrive (si, si !) pas marrant de voyager la lumière dans les yeux. Il y a bien d'autres voitures, les X14240, mais dans celles-là, si les rideaux sont plus résistants, il n'y a pas de climatisation. Transpirer ou cligner des yeux, il faudra choisir !

Les usagers lancent une enquête
Il y a quelques jours, le collectif des usagers de la ligne ferroviaire du Blanc-Argent a lancé une enquête auprès de ceux qui l'utilisent au quotidien ou presque afin de « participer au développement et à l'amélioration du service sur la ligne du Blanc-Argent ». Elle va durer jusqu'au 7 avril. Une façon pour le collectif de continuer à défendre cette ligne et à la pérenniser.
Il s'agit de préciser sa gare de départ, sa gare d'arrivée, si on prend ou pas une correspondance et de faire part d'un éventuel commentaire, d'une remarque ou de suggestions.
A ce jour, une dizaine de personnes ont déjà répondu à ce questionnaire indiquait lundi soir celui qui a porté ce collectif depuis ses débuts, Cyril Berdelou.

A noter que le questionnaire est disponible sur les smartphones. Toutes les informations sur le site du collectif : http://www.sedeplacerenba.fr mais aussi via les réseaux sociaux Facebook et Twitter. Pour tout contact : usagersdublancargent@gmail.com

chiffres-clés
> Juin 2010. La SNCF annonce l'abaissement de la vitesse du Blanc - Argent de 70 à 40 km/h.
> 9 septembre 2011. La bonne nouvelle tombe enfin. La Région débloque 5,1M€ supplémentaires. Objectif : débuter les travaux en décembre afin que l'autorail puisse retrouver sa vitesse de 70 km/h à la rentrée scolaire 2012.
> 2 décembre 2011. La convention de financement des travaux est enfin signée.
> 2 avril 2012. La ligne ferroviaire du Blanc-Argent est fermée pour réhabiliter les 55 km de voies entre Salbris et Valençay.
> 7 janvier 2013. La ligne rouvre.
> Aujourd'hui, la ligne assure à plus de 85% des trajets domicile-études. Un titre sur dix est vendu pour un voyage occasionnel.
> En ce qui concerne la ponctualité, les données du Blanc-Argent sont excellentes : le taux est de 96%.
> Des travaux sont prévus sur la ligne entre le 10 juillet et le 15 août.

Sources http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... an-1368262 , http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... te-1368225 et http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... es-1368572

Minute

Blois, les trains, les horaires… Un sujet de débat inépuisable. Parlez-en à ce brave homme qui, jeudi soir, va faire l'aller-retour Blois-Tours en voiture pour récupérer le passager d'un TGV à Saint-Pierre-des-Corps. Rien de bien passionnant jusque-là sauf que le dit passager est censé arriver de Bordeaux à 22h11 et ne pourra donc pas sauter dans la dernière correspondance de la journée pour Blois qui, elle, démarrera à… 22h10. Une petite minute qui en coûtera quatre-vingt-dix à votre humble serviteur. Il y a des logiques que la raison ne saurait expliquer.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... te-1367998

Effectivement le TGV 8444 (Bordeaux 19h28 - Libourne 19h49/52 - Angoulême 20h33/36 - Poitiers 21h24/27 - Saint-Pierre-des-Corps 22h11/15 - Paris 23h15) arrive à Saint-Pierre-des-Corps à 22h11 quand le dernier TER (16836) pour Orléans quitte Saint-Pierre-des-Corps à 22h10 !

[Didier 74]

lefigaro.fr, 26 mars

L'ardoise que les régions refusent de payer à la SNCF

La SNCF a été condamnée alors qu'elle poursuivait la région Centre opposée au paiement du surcoût de la réforme des retraites des cheminots.

L'entreprise a poursuivi plusieurs régions en justice pour répercuter le surcoût lié à la réforme des régimes spéciaux de retraite de 2008.

La SNCF a essuyé un revers judiciaire au début du mois. L'entreprise publique a en effet été condamnée par le tribunal administratif d'Orléans, alors qu'elle poursuivait la région Centre opposée au paiement du surcoût de la réforme des retraites des cheminots. En clair, la SNCF voulait répercuter aux régions le surcoût lié à la réforme des régimes spéciaux de retraite, entrée en vigueur en 2008. Une facture de 18 millions d'euros pour la convention 2007-2013, signée entre la région Centre et la SNCF, pour les services de TER. La SNCF n'a pas encore annoncé si elle faisait appel.

La décision du tribunal administratif d'Orléans pourrait lui coûter cher si d'autres juridictions lui reprochent aussi de n'avoir pas anticipé les conséquences de la réforme des retraites lors de la signature des contrats et d'avoir réclamé le surcoût une fois que la réforme était entrée en vigueur. D'autres contentieux opposent la SNCF aux régions sur ce point: la Bourgogne, les Pays de la Loire, Midi-Pyrénées. La région Ile-de-France attend aussi un jugement en appel pour la convention 2008-2011. La surcharge que lui réclame la SNCF porterait sur un montant de 60 millions d'euros. Dans tous ces cas, les régions expliquent qu'elles n'étaient pas informées de ce que la réforme leur coûterait. D'autres régions ont au contraire accepté de payer l'ardoise et se sont ensuite retournées contre l'État, sans succès à ce stade.

Désormais, les collectivités négocient avec la SNCF en connaissance de cause. La facture coûtera 40 millions d'euros à la région Ile-de-France pour la convention 2012-2015.

Source http://www.lefigaro.fr/retraite/2013/03 ... a-sncf.php

[Didier 74]

Allier train et tourisme ...

La Nouvelle République, 11 avril

Le transport touristique peut encore progresser

Les professionnels du tourisme sont souvent confrontés à des demandes mal satisfaites en matière de desserte des sites. Ils en ont débattu ensemble.

C'est à « l'Atelier » de la biscuiterie St Michel à Contres que le club tourisme de la chambre de commerce a réuni ses adhérents mardi dernier pour échanger sur les problématiques du transport. Un thème rarement abordé car il ne concerne qu'une minorité des visiteurs : « 80% d'entre eux circulent en voiture » constate Véronique Farineau, animatrice du club. « Pour autant, les autres ne doivent pas être oubliés. Ce sont souvent des étrangers voyageant par leurs propres moyens, mais aussi des locaux effectuant de courts séjours ».

Train, taxis, autocars, vélos : les moyens de se déplacer existent mais se révèlent parfois mal adaptés aux besoins des touristes. Certes, beaucoup a été fait pour la bicyclette en matière d'infrastructures et de services. Mais le train limite son offre en direction de la clientèle occasionnelle à une carte de réduction (payante) sur le seul réseau TER. « Valable uniquement le week-end et pendant les vacances scolaires » précise le directeur régional de la SNCF.
Les transferts entre les gares et les sites, ou les lieux d'hébergement, sont également source de difficultés. Une navette par autocar a bien été mise en place entre la gare SNCF de Blois et le parc de Beauval (ce dernier supportant la moitié du coût) mais elle ne fonctionne qu'au rythme d'un aller-retour quotidien.

Des pistes à creuser
Quant aux voitures de location, il n'existe pas d'agence autour de la gare. Les voyageurs qui n'ont pas pris la précaution d'en réserver une en même temps que leur billet de train n'ont d'autre recours que le taxi. Et là aussi, les choses peuvent se révéler complexes car la clientèle touristique ne pèse pas assez lourd dans l'activité des professionnels pour les inciter à s'adapter à ses attentes spécifiques. « Quand des clients vont dîner à Blois » raconte un hôtelier de Cheverny, « ils trouvent facilement un taxi pour les emmener. Pour les ramener à 2h du matin, c'est une autre paire de manches… »
Il y a donc des pistes d'amélioration à creuser en matière de transport public. Et peut-être aussi des initiatives commerciales à développer. Exemple évoqué par la représentante de l'agence Loire Valley travel : il n'existe pas de prestataire spécialisé dans le transport des bagages d'un hôtel à l'autre pour les touristes à vélo. C'est ce même constat d'une lacune dans l'offre de service qui a poussé Damien Schub à créer son entreprise de guide transporteur. Bien vu !

Nouveau : guidé et transporté !
Guide conférencier de son état, Damien Schub vient de créer sa propre entreprise sur un concept novateur. « Circuits historiques du Val de Loire » propose une prestation incluant le transport en minibus depuis le lieu de résidence jusqu'au château choisi, l'entrée dans le monument et la visite guidée. « Mon véhicule permet d'embarquer huit passagers maximum. C'est l'assurance de se trouver dans un groupe réduit permettant de profiter au mieux des explications » souligne-t-il.
Damien Schub va débuter son activité cette saison. Parlant plusieurs langues, il vise la clientèle des touristes étrangers ne disposant pas de moyen de transport personnel et soucieux de s'affranchir de toute contrainte logistique. Ses tarifs s'annoncent compétitifs : 18€ tout compris par personne pour une demi-journée à Chambord au départ de Blois.

Sources http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... er-1407155

23 avril

PRINTEMPS DE BOURGES Des trains à prix réduit

La SNCF est partenaire du Printemps de Bourges. Du 23 au 28 avril, elle propose des billets de train à prix réduit (- 50%) sur tous les trains TER à destination de Bourges au départ des régions Centre et Pays de Loire. L'offre est valable pour tout trajet aller-retour en 2e classe (hors réservation obligatoire). Par ailleurs, des trains et des cars spéciaux circuleront la nuit sur les lignes Bourges-Orléans et Bourges-Tours pour permettre aux festivaliers de rentrer chez eux.

http://www.ter-sncf.com/centre ou tél.0.800.83.59.23.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir ... my-1422531

[Didier 74]

La Nouvelle République, 25 avril

Loches - Transport Le train fantôme attendu sur le quai de la gare

Le train de 13h20 sera-t-il en gare samedi ? Ce train ne figure pas sur les fiches horaires de la SNCF, mais apparaît sur le site Internet…

Le comité local Front de gauche appelle à un rassemblement, samedi, en gare de Loches pour accueillir un train qu’il qualifie de fantôme.

Le train fantôme de la citadelle de Loches. On croirait un titre de roman de gare. Il s'agit en fait du titre du communiqué du comité Front de gauche lochois. Le parti politique appelle à un rassemblement devant la gare de Loches, samedi 27 avril, à partir de 13h. L'idée : qu'il y ait du monde pour accueillir ledit train fantôme. « Supprimé en décembre 2011, l'aller-retour Loches-Tours du samedi a été rétabli en décembre 2012 en mi-journée. Or, ce train ne figure ni sur les fiches horaires ni sur les horaires électroniques, indiquent les membres du Front de gauche lochois. Alors que la SNCF fait des comptages de fréquentation sur ce train de mi-journée, nous sommes particulièrement inquiets sur sa pérennité, d'autant plus que le samedi, entre Loches et Tours, le train est doublé par un car à quelques minutes d'intervalle. » Le Front de gauche craint qu'à terme, la SNCF abandonne l'exploitation de cette ligne.

Les mauvaises liaisons ferroviaires Tours-Loches ne sont pas une nouveauté. Le comité lochois dénonce également la durée du trajet (61 minutes pour 47 km), les retards nombreux, les suppressions de trains « devenues trop coutumières ». Il demande qu'usagers et abonnés soient respectés avec des trains à l'heure, mais aussi une amélioration de la desserte avec 5 aller-retour journalier et 3 les week-ends et jours fériés. Actuellement, ce sont deux trains le matin et deux trains en retour le soir qui sont programmés les jours ouvrables. Et le samedi un seul train le matin vers Tours, avec un retour de Tours le dimanche soir.
Enfin, le comité pointe du doigt l'absence de correspondance routière pour Loches, en semaine, avec le TER Tours-Reignac-sur-Indre (arrivée à Reignac vers 13h). « La seule correspondance entre Loches et Cormery, à destination de Tours, a été supprimée en décembre 2012 », rappelle-t-il.

Loches-Tours en car et train en 7h30 !
Dire que la liaison Loches-Tours ne compte que deux allers-retours par jour, du lundi au vendredi, est incomplet. C'est vrai pour les trains. Il est aussi possible de faire le trajet en autocar.
En semaine, le TER part de la gare de Loches à 6h19 et 7h19 pour un voyage d'environ une heure. Le soir, départ en gare de Tours vers 17h45 et 18h45 pour la même durée de trajet. Vous avez raté votre train ou ces horaires ne conviennent pas ? Il reste la solution des autocars, avec sept Loches-Tours directs oscillant entre 55 minutes et 1h20 de trajet, et huit Tours-Loches directs. Le tarif est le même, TER ou autocar, il vous en coûtera 9,10€

Pour les voyageurs téméraires
Sept départs de Loches pour huit retours ? On a omis un Loches-Tours, départ annoncé à 17h40. Pour rejoindre la capitale tourangelle, comptez 5h17 de voyage ! Pour la modique somme de 45,40€ en seconde classe (ou 64,60€ en première classe), le site voyages-sncf.com vous propose de prendre l'autocar pour Châteauroux, où vous prendrez le train pour Orléans avec arrivée à Tours à 22h57. Pendant ces cinq heures de découverte de la région Centre, vous aurez fait une pause de 24 minutes à Châteauroux, et de 32 minutes à Orléans, soit une attente de correspondance de 56 minutes.
Le samedi, au départ de Tours, le voyageur se voit proposer deux TER à 9h10 et 13h20 (le fameux train fantôme dénoncé par le Front de gauche). Le site voyages-sncf.com a pensé aussi au voyageur téméraire qui veut (re) partir de Loches à 17h40 pour Tours. Il passera alors par Châteauroux, pour arriver à la gare des Aubrais-Orléans vers 22h20 et enfin poser ses valises à Tours dimanche à 1h10 du matin. Soit 7h30 de voyage entre deux villes du département… Qui dit mieux ? S'il veut rentrer dimanche à Loches, il aura le choix entre l'autocar (8h20, 14h10, 17h ou 21h) ou le TER (18h46).
On entend souvent : on n'est pas rendu à Loches. De Loches, on n'est pas forcément rendu à Tours…

Sources http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... re-1425467 et http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... -!-1424721

28 avril

Train fantôme

Généralement, un train qui arrive à l'heure, on apprend ça en école de journalisme, ce n'est pas une info. Celui de samedi, le TER qui arrive en gare de Loches à 13h10, c'en était une pour une fois. Ce train est qualifié de fantôme par le collectif lochois Front de gauche. Supprimé il y a plus d'un an, le TER a été remis en service. Mais sur les fiches horaires de la SNCF pour la période décembre 2012 - décembre 2013, il n'apparaît pas au départ de Tours, ni à 13h20 pour son départ de Loches. Hier, ce train fantôme était bien réel en gare de Loches. Pour l'occasion, il a été accueilli par une quinzaine de personnes mobilisées par le Front de gauche, avec cette banderole : « Les trains fantômes envahissent la citadelle lochoise ». Par contre, on n'a pas vu beaucoup de monde descendre du train. Des voyageurs fantômes, sans doute…

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... me-1429021

30 avril

Loches - Transport 13h10, le train fantôme entre en gare...

Le Front de gauche a accueilli le TER de 13h10, samedi, en gare de Loches, train appelé fantôme car ne figurant pas sur les fiches de la SNCF.

Le train fantôme était bien réel, en métal et verre, et ses (très rares) voyageurs bien en chair et en os. Samedi, le collectif Front de gauche a mobilisé une quinzaine de personnes regroupées sur le quai pour accueillir ce TER. Un train qualifié de fantôme, car il ne figure pas sur les fiches horaires de la SNCF mises à jour en décembre dernier, mais apparaît virtuellement sur le site de la SNCF.
Ce train a été remis en ligne voila plus d'un an, après avoir été supprimé. « Oui, c'est une très bonne nouvelle que ce train soit remis en service, mais c'est à double tranchant, estime Bernard Verdier, du collectif Front de gauche. Qui peut prendre ce train s'il n'apparaît nulle part ? ». Le collectif craint que des comptages de la SNCF sur cette ligne mènent à terme à supprimer une nouvelle fois cet aller-retour Tours-Loches.

" On veut des trains qui roulent "
« Mettre 61 minutes pour aller à Tours pour 47 km, c'est aberrant. Des travaux ont été réalisés pour améliorer cette ligne, et par endroits, le train roule au ralenti », poursuit Bernard Verdier, également membre de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports. « On ne demande pas la lune, poursuit Jean-Claude Pillu. On veut que les trains annoncés roulent ».
Mauvaise coïncidence, le TER Tours-Loches de la veille (départ de 18h46 de Tours) a été annulé. « Avant, en cas de grève ou de conducteur absent, c'était toujours la ligne Tours-Loches qui était systématiquement supprimée, précise un employé de la SNCF. Depuis que les gens ont râlé, ça va mieux. Mais cette ligne sera toujours plus facilement supprimée qu'un Tours-Orléans, par exemple ».
Le collectif milite pour le maintien des trains (quatre allers-retours en semaine) et rêve de plus de rotations, comme sur Chinon. Il ne veut pas d'une stratégie commerciale qui consisterait à mettre plus d'autocars sur la RD 943 à la place des trains. « Un car ne peut contenir que 50 personnes. De plus, partout en France, on cherche des alternatives à la voiture », poursuit Bernard Verdier.
Frédéric habite Chambourg-sur-Indre, à 6 km de Loches : « Je prends chaque jour le train de 7h16 à La Croix-en-Touraine pour Saint-Pierre-des-Corps, et repars le soir avec celui de 17h52. Je fais donc 50 km par jour aller-retour en voiture pour aller travailler. Je fais cela car le train de Loches n'est pas fiable. » Frédéric travaille… à la SNCF.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... re-1430314

3 mai

TER : objectif + 50% de fréquentation en 2020

La fréquentation des TER a augmenté de 10 % en cinq ans.

Jean-Michel Bodin, conseiller régional d’Indre-et-Loire, a proposé, lundi soir, une concertation pour faire progresser la future convention TER Centre.

L'objectif peut sembler inaccessible mais à l'horizon 2020, le but est clair : une augmentation de 50% de la fréquentation des TER centre. Têtes pensantes sur la question des transports de la région Centre, Jean-Michel Bodin, vice-président du conseil régional, et Éric Martin, directeur général affecté aux déplacements régionaux, présentent « cette convention comme l'outil de dynamisme pour réussir ». Élus locaux, collectifs d'usagers et représentants syndicaux avaient rendez-vous, lundi soir, à la mairie de Tours, pour la première réunion de partage autour de la future convention TER Centre. Jean-Michel Bodin et Éric Martin ont jusqu'au mois de décembre pour faire évoluer cette dernière. Il s'agit pour eux de répondre le mieux possible à l'attente des usagers.

" Mettre le transport collectif au service des usagers "
D'une durée de 7 ans, la convention actuelle (qui se termine fin 2013) sort sur un bilan mitigé. En effet ? la courbe de satisfaction est en chute, les retards de trains se sont multipliés lors de certaines périodes, comme l'hiver rigoureux 2010-2011. Enfin, à en croire les maires de communes situées sur la ligne Tours-Loches, le travail est immense (manque de trains, accès à Tours compliqué). Néanmoins, la Région peut se vanter d'avoir augmenté de 10Loches - Transport
13 h 10, le train fantôme entre en gare...
29/04/2013 05:38
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Le train de 13 h 10 accueilli par des Lochois inquiets de l'avenir de la ligne Tours-Loches.
Le train de 13 h 10 accueilli par des Lochois inquiets de l'avenir de la ligne Tours-Loches.

Le Front de gauche a accueilli le TER de 13 h 10, samedi, en gare de Loches, train appelé fantôme car ne figurant pas sur les fiches de la SNCF.

Le train fantôme était bien réel, en métal et verre, et ses (très rares) voyageurs bien en chair et en os. Samedi, le collectif Front de gauche a mobilisé une quinzaine de personnes regroupées sur le quai pour accueillir ce TER. Un train qualifié de fantôme, car il ne figure pas sur les fiches horaires de la SNCF mises à jour en décembre dernier, mais apparaît virtuellement sur le site de la SNCF (NR du 25 avril).
Ce train a été remis en ligne voila plus d'un an, après avoir été supprimé. « Oui, c'est une très bonne nouvelle que ce train soit remis en service, mais c'est à double tranchant, estime Bernard Verdier, du collectif Front de gauche. Qui peut prendre ce train s'il n'apparaît nulle part ? ». Le collectif craint que des comptages de la SNCF sur cette ligne mènent à terme à supprimer une nouvelle fois cet aller-retour Tours-Loches.

" On veut des trains qui roulent "

« Mettre 61 minutes pour aller à Tours pour 47 km, c'est aberrant. Des travaux ont été réalisés pour améliorer cette ligne, et par endroits, le train roule au ralenti », poursuit Bernard Verdier, également membre de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports. « On ne demande pas la lune, poursuit Jean-Claude Pillu. On veut que les trains annoncés roulent ».
Mauvaise coïncidence, le TER Tours-Loches de la veille (départ de 18 h 46 de Tours) a été annulé. « Avant, en cas de grève ou de conducteur absent, c'était toujours la ligne Tours-Loches qui était systématiquement supprimée, précise un employé de la SNCF. Depuis que les gens ont râlé, ça va mieux. Mais cette ligne sera toujours plus facilement supprimée qu'un Tours-Orléans, par exemple ».
Le collectif milite pour le maintien des trains (quatre allers-retours en semaine) et rêve de plus de rotations, comme sur Chinon. Il ne veut pas d'une stratégie commerciale qui consisterait à mettre plus d'autocars sur la RD 943 à la place des trains. « Un car ne peut contenir que 50 personnes. De plus, partout en France, on cherche des alternatives à la voiture », poursuit Bernard Verdier.
Frédéric habite Chambourg-sur-Indre, à 6 km de Loches : « Je prends chaque jour le train de 7 h 16 à La Croix-en-Touraine pour Saint-Pierre-des-Corps, et repars le soir avec celui de 17 h 52. Je fais donc 50 km par jour aller-retour en voiture pour aller travailler. Je fais cela car le train de Loches n'est pas fiable. » Frédéric travaille… à la SNCF.
% en cinq ans la fréquentation et d'avoir réussi à fidéliser les usagers professionnels. Les recettes sont passées de 84M€ à 103M€ (+ 23%). « Les gens ont besoin de prendre ces trains, il faut maintenant formuler des exigences et mettre le transport collectif au service des usagers », souligne Jean-Michel Bodin.
Forte d'un budget de 1 milliard d'euros pour les 7 ans, la convention se voudra plus sévère en pénalisant les retards plus lourdement. Jean-Michel Bodin propose également de revoir les conditions de transport. Il souhaite éviter les trains trop remplis, répondre à des qualités de services (propreté, confort, service en gare). La mise en œuvre d'un système d'indemnisation des usagers devrait également voir le jour. Enfin, la lutte contre la fraude va s'harmoniser, afin d'éviter « les effets coups-de-poing ».
Des projets « ambitieux », réplique un maire, qui ont le mérite d'exister. Ils seront discutés jusqu'en décembre puis soumis à la SNCF.

Jean-Michel Bodin, conseiller régional d'Indre-et-Loire et Éric Martin, directeur général affecté aux déplacements régionaux, se déplaceront, dans toute la région jusqu'en décembre 2013, pour des concertations sur la nouvelle convention TER.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... 20-1434234

6 mai

RÉSEAU TER Le collectif " Gares Val de Loire " satisfait

Tandis que le conseil régional du Centre vient de présenter les objectifs de la future convention TER avec la SNCF, le collectif « Gares Val de Loire » se dit satisfait de la concertation et des orientations définies par la collectivité. Ce collectif d'usagers qui s'était constitué lors de la mise en place du cadencement en décembre 2011 note que la Région a repris à son compte plusieurs de ses propositions et revendications : horaires des trains adaptés aux salariés, offres de services pour les étudiants, augmentation des pénalités de retard, dédommagement des usagers (y compris des abonnés)…

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... it-1438657

10 mai

" Z'Usés " du train en retard : ils font la grève du billet

Des usagers de la Vallée du Cher dont le quotidien est empoisonné par l'inconstance des trains.

Dans le Loir-et-Cher, les usagers de la ligne Tours-Dijon, essuient des retards de train très handicapants. Ils ont monté un collectif.

Ce devait être une réunion de concertation, pour débattre des nouvelles propositions afin d'améliorer la desserte de la ligne Tours Vierzon Nevers, qui passe par la vallée du Cher. Mais la réunion du 21 février dernier a rapidement changé de ton, la cinquantaine de personnes présentes à Chissay-en-Touraine ne souhaitant pas aborder le nouveau cadencement mais les situations rocambolesques que les usagers vivent au quotidien depuis sa mise en œuvre. « Nous leur avons expliqué que des changements d'horaires de train pour quelques minutes, ce n'était pas notre problème, relate Corinne Courveaulle. Mais que des trains très souvent en retard, voire annulés sans explication, c'était insupportable ! »

Comme leurs doléances sont restées sans réponse de la part des responsables régionaux de la SNCF-RFF présents, les usagers se sont organisés en collectif. Une trentaine de personnes, à partir de Bourges et jusqu'à Montrichard, ont donc décidé de passer à l'action pour faire entendre leur mécontentement. « Nous avons tracté dans le train, averti un maximum de contrôleurs. Nous achetons tous nos titres de transport à la semaine ou au mois, mais lorsque le train a du retard, nous refusons de le présenter. »
Ce lundi matin, le train de 6h34 avait, par exemple, plus d'une heure de retard. « Je vais travailler à Tours, c'est simple, je n'arrive plus à faire mes 35 heures dans la semaine ! C'est un stress énorme et depuis octobre, j'ai bien vu une dizaine de trains supprimés. Quand c'est au départ je prends ma voiture, mais au retour, on me fait passer par Les Aubrais pour rentrer dans le Cher ! » Cette usagère à l'initiative des " Z'usés du train en retard " explique avoir vu une jeune femme éclater en sanglots parce que son patron l'avait menacée de licenciement après deux retards le matin. Ou bien des jeunes en retard pour un examen forcément raté. Autant de petits drames humains qui doivent se faire entendre, même pacifiquement. L'information circule et d'autres usagers sur d'autres lignes TER comptent engager cette grève symbolique. « Nous savons bien que cela peut augmenter le risque de fraudes si des voyageurs occasionnels se réclament de notre démarche. Mais il faut que l'on nous écoute et que notre quotidien s'améliore. »

Collectif des Z'usés du train en retard, ligne Tours-Nevers/Dijon, contact : corinne.courveaulle@gmail.com

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... et-1458975

[Cramos]

A propos du TER fantôme Tours <> Loches du samedi : il est bien indiqué dans la fiche horaire TER Centre disponible en ligne. VSC le propose également. Et le car qui part 13' après le TER de Loches, pour arriver seulement 2' après le TER en gare de Tours...

[Didier 74]

La Nouvelle République, 1^er juin

TER : des besoins mais pas d'argent

Deux cent neuf millions d'euros de dividende versés à l'État par la SNCF, la nouvelle a fait bondir les élus communistes. En charge des transports au sein de la région Centre, Jean-Michel Bodin estime que ce n'est vraiment pas le moment de se priver d'un argent plus que jamais nécessaire.

« Non seulement les dotations reculent mais le gouvernement n'a pas renoncé à son projet de nous rétrocéder une partie des lignes d'équilibre du territoire (TET). En région Centre, cela concernera essentiellement la ligne Paris-Orléans-Tours. Près des deux tiers du trafic sont déjà assurés par nos TER sur le tronçon Tours-Orléans ; notre vocation, c'est de faire du cabotage, pas de prendre en charge ce type de desserte. »
Le vice-président de la région estime qu'en la matière, le Centre a prouvé son efficacité. « Chez nous, le ratio recettes/charges est de 44/56 alors que la moyenne des régions de France est plutôt de 30/70. Le TER était moribond dans les années quatre-vingt-dix, c'est aujourd'hui un outil efficace. Il reste bien sûr des points noirs comme la liaison Tours-Loches. On va y affecter 300Md'€ pour reconstruire entièrement la voie afin de pouvoir remettre des trains dessus. Actuellement, la quasi-totalité du trafic s'opère par autocar. » L'élu ajoute que les travaux visant à permettre le fret entre Buzançais et Châteauroux débuteront fin 2014 « et qu'il faudra ensuite faire le maillon manquant Loches-Buzançais ».
A condition que le 1,5 milliard d'euros qui manque aujourd'hui soit débloqué « mais on n'en prend pas le chemin, l'État a accepté d'expérimenter l'ouverture au privé avant la date officielle de 2019. On peut compter sur eux pour mettre la main sur les seules lignes rentables ».

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... nt-1487791

7 juin

Loches - Vide et en panne

Après le train fantôme Tours-Loches qui n'apparaît pas sur les fiches horaires de la SNCF, le train vide. Un usager fréquent de cette ligne, Bernard Verdier, nous raconte son calvaire du lundi 3 juin. « A 6h19, pas de train pour Tours. Il arrivera en voyageur vide depuis Tours avec 10 minutes de retard. Départ de Loches avec 13 minutes de retard. Entre Cormery et Esvres, arrêt en ligne : panne, le conducteur dépanne et le train repart en marche à vue. Nouvel arrêt en ligne avant Joué-lès-Tours. Arrivée à Tours avec 40 minutes de retard. Le deuxième train aura très certainement été pénalisé. Bilan : 141 minutes entre Loches et Tours soit une moyenne de 23 km/h, comme un cycliste ! », peste notre lecteur qui a adressé son message aussi au conseil régional. « (La SNCF) ne remplit pas la mission que lui a confié la Région Centre, elle gagne de l'argent en n'assurant pas le train et son retour le lendemain, mais ne dédommage pas ses clients, même pas d'excuse. Il est temps que la Région Centre mette en concurrence la SNCF avec d'autres opérateurs. » Bernard Verdier, connu comme militant de gauche, pour la concurrence du rail ! A croire que la SNCF pousse vraiment à bout ses clients !

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... ne-1496396

13 juin

TER : c'est Loches qui trinque

Notre lecteur voyageur Bernard Verdier nous alimente par courriel de ses mésaventures comme utilisateur de la ligne TER Tours-Loches. Vendredi 7 juin, nous relations le train vide arrivé de Tours avec 10 minutes de retard et la panne sur le retour, soit un trajet en 141 minutes. Le feuilleton continue avec son mail ironiquement intitulé « On n'est pas rendu à Loches n° 2 ». Bernard Verdier est désespéré : « Dimanche 9 juin, de nouveau retour perturbé à Loches, avec encore 27 minutes de retard pour le train de 18 h 46. Cause : caténaire arrachée dans la matinée à Vierzon ! Ce retard que l'on pourrait considérer comme anecdotique, est inadmissible en devenant systématique, et, semble-t-il la règle sur la ligne Loches - Tours. On comprend pourquoi la fréquentation de la ligne a chuté de 1,5% ».
Le maire Jean-Jacques Descamps s'associe « à votre étonnement et même a votre colère », écrit-il dans un échange d'e-mail : « C'est ce qu'on appelle le service public de la Région et de la SNCF associées de leur côté. Vous ajoutez à ce dysfonctionnement de la ligne Tours-Loches, la saturation progressive de la D 943 que le conseil général n'améliore pas et vous avez la perspective catastrophique du développement du Lochois ! Vive nos élus départementaux et régionaux ! ».
D'une certaine manière, heureusement que ces dysfonctionnements sur la Tours-Loches ne sont pas une nouveauté. Même Bernard Verdier se demande si ce n'est pas lui qui porte la poisse. C'est quand, la prochaine fois que vous prenez le train, M. Verdier ?

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... ue-1506494

17 juin

Loches - Politique TER : le débat devient politique

Rebondissant sur l'agacement d'un usager (*) du TER entre Loches et Tours, le maire UMP Jean-Jacques Descamps en a attribué la faute aux élus de gauche à la Région, incriminant au passage la majorité de gauche au conseil général à propos de la RD 943. En réponse, le député PS de l'Indre-et-Loire et premier vice-président du conseil régional Jean-Marie Beffara critique un « petit calcul politique contre la gauche » destiné selon à lui à « se dédouaner de son propre attentisme. Jean-Jacques Descamps exerce ou a exercé les mandats de maire de Loches sans interruption depuis 1995, de député de l'Indre-et-Loire de 1993 à 1997, puis de 2002 à 2007, appartenant à chaque fois à la majorité parlementaire, et celui de conseiller régional de 1998 à 2002. Les occasions d'améliorer les dessertes ferroviaire et routière de Loches n'ont donc pas manqué » mais sont restées pourtant selon lui sans « traduction concrète. Conseiller régional, Jean-Jacques Descamps intervenait en séance pour demander le transfert des crédits ferroviaires sur les infrastructures routières. Haro sur le train, donc, et tout pour la voiture. Belle clairvoyance ! ».

Concernant la RD 943, Jean-Marie Beffara rappelle aussi que « sous l'impulsion de Marisol Touraine, le conseil général a chiffré en 2012 le montant des travaux nécessaires à la sécurisation des carrefours et à la création de créneaux de dépassement dans une fourchette de 15 à 20 millions d'euros », ce qui a donné lieu à un phasage du chantier sur cinq ans. Cette année, une première tranche de travaux d'1M€ a été votée pour la réfection du revêtement entre Cormery et Loches.

TER : fréquentation " accrue "
Quant à la desserte TER Tours-Loches, l'élu socialiste estime que ses difficultés « sont liées à la mise en place fin 2011 du cadencement imposé unilatéralement par la SNCF et le gouvernement précédent ». En ce qui concerne le mauvais état de la ligne, il assure que la ligne Tours-Châteauroux fait partie des « priorités » de la Région : « Le renouvellement de la convention entre la SNCF et la Région Centre à compter du 1er janvier 2014 va permettre d'imposer à la SNCF de nouvelles exigences en matière de qualité de service pour les voyageurs ». Jean-Marie Beffara s'affirme « déterminé à faire valoir les intérêts du Lochois en obtenant de la SNCF une amélioration de la desserte Tours-Loches et en faisant inscrire des crédits significatifs pour l'amélioration de l'infrastructure ferroviaire entre Tours et Loches ». Il indique en outre que « la fréquentation de cette ligne, même dans des conditions difficiles, s'est accrue de 14% entre 2007 et 2012 ».

(*) Cet usager était Bernard Verdier, par ailleurs ancien colistier de Jean-Marie Beffara aux dernières élections municipales à Loches.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... ue-1512053

19 juin

Issoudun - Transports On est là pour " mettre de l'huile dans les rouages "

Opération café croissants, hier matin, en gare d’Issoudun. Les agents SNCF sont allés à la rencontre des voyageurs pour écouter leurs doléances.

Café ? Thé ? Croissant ? Le sourire avenant de l'agent suffit à lever les réticences des voyageurs. En quelques minutes, la discussion s'engage entre ces usagers de la SNCF et l'équipe de Patrice Moreau, responsable des lignes TER Centre. Passée la première salve de critiques, l'échange s'avère plus constructif. « On est là pour mettre un peu d'huile dans les rouages en désamorçant certains sujets de mécontentement parfois liés à des idées préconçues sur la SNCF », explique Patrice Moreau qui rappelle, au passage, que son entreprise est soumise à une autorité organisatrice pour chacune de ses zones. Pour la partie TER Centre, « c'est la Région qui décide de l'offre, de la tarification, du matériel, des éventuelles substitutions en cas de travaux. En précisant cela, je ne cherche pas à nous dédouaner : la SCNF reste une force de proposition, mais c'est la Région qui décide… et finance. »

Autant de détails qui échappent parfois à l'usager. En toute logique, il attribue systématiquement les aléas de son voyage à la SNCF, à qui il achète son billet. C'est le cas de Michel, qui réside à Paris mais travaille à Issoudun, dont les trajets en train virent fréquemment au casse-tête. « Je subis la SNCF. Je fais deux allers et retours par semaine à Paris. C'est compliqué car il n'y a que des trains le matin et le soir. Quand j'organise mon emploi du temps, je ne suis jamais certain que je pourrai le tenir. »
Las de ces contrariétés, Michel a commencé à tenir un carnet de bord de ses voyages. En trois mois et demi, de mars à mi-juin, il a dénombré douze incidents : correspondance manquée, retards dus à la neige et à un problème technique, train supprimé en raison d'une grève… « J'ai dû annuler des rendez-vous, et parfois même prendre un hôtel pour la nuit. Avec le manque de dessertes, je dois composer mon emploi du temps professionnel en fonction de la grille des trains. Si j'ai un rendez-vous dans la journée sur Paris, je dois partir tôt le matin et donc gérer mon travail à distance. Le problème, en fait, c'est pour aller sur Orléans. Une fois là-bas, on attrape facilement un train pour Paris. Mais je n'ai pas de voiture. Je ne vais quand même pas en acheter une pour pouvoir… aller prendre le train ! »

" Je subis la SNCF "
Patrice Moreau a écouté avec attention. « Malheureusement, ces problèmes relèvent de la ligne intercités, pas du TER Centre. C'est une autre autorité organisatrice, l'État, qui la gère. Je les ferai quand même remonter aux services concernés. En fait, ce manque de desserte est directement lié aux travaux qui sont effectués sur cette ligne. Le temps du chantier, la circulation est interrompue en milieu de journée pour privilégier la clientèle domicile-travail du matin et du soir. » A défaut de voir l'issue de son problème, Michel a au moins obtenu des explications.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... es-1514958

22 juin

Loches - TER, Départementale 943 : le maire réplique

Dans notre édition de lundi, le député PS de l'Indre-et-Loire et premier vice-président du conseil régional, Jean-Marie Beffara, taclait le maire UMP de Loches, Jean-Jacques Descamps au sujet du TER Loches-Tours et de la RD 943, l'accusant notamment d'inaction par le passé dans ce dernier dossier. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir le maire : « De 1993 à 2007, où j'ai été pour partie parlementaire et pour partie conseiller régional d'opposition, cette route a été passée en 2X2 voies de Chambray à Esvres-sur-Indre et les études ont été menées pour réaliser la déviation de Cormery. L'État avait promis d'y apporter 5 millions d'euros. A partir de 2007, date à laquelle Marisol Touraine est devenue députée et le conseil général passé à gauche, et jusqu'à aujourd'hui, quasiment rien n'a été réalisé, sauf le giratoire en ellipse de Truyes ! Les 5 millions ont été perdus. Et la déviation est tombée aux oubliettes. »

De l'action de la gauche dans cette affaire, Jean-Jacques Descamps ne voit qu'« une information qui n'engage que celui qui la reçoit : il y aurait 15 à 20 millions de travaux à prévoir. Quand et pourquoi ? Personne ne le sait. Seul 1 million est programmé pour une couche de roulement qui n'améliorera en rien la fluidité. Et probablement en 2014 ! A ce rythme-là, où est la volonté politique de M. Beffara ? »

" Priorité à la RD 943 "
Concernant le train, Jean-Jacques Descamps assure qu'« en 1993, on ne parlait que de sa suppression. J'ai obtenu son maintien et l'aménagement de la gare, dont nous avons réhabilité les abords. Mais la qualité du service ferroviaire n'a fait que se dégrader depuis. Les cars TER sont plus chers que les cars Fil vert du conseil général, et tout aussi irréguliers aux heures de pointe. C'est la Région et la SNCF qui en sont les responsables. La voie ferrée Tours-Loches est la seule du département à ne pas avoir été améliorée. »
Et de conclure : « Là encore, M. Beffara nous promet que cela va changer. Mais tout le monde sait que le problème est technique et ses solutions très coûteuses. Les promesses de M. Beffara n'engagent pas leur auteur car il n'en aura pas les moyens. C'est pourquoi je plaide pour la priorité à la RD 943, et en particulier à la déviation de Cormery, assortie de quelques investissements simples de sécurité, avec, en parallèle, des améliorations, en temps, en régularité et en prix, du trafic " train + cars " » assorties d' " un encouragement aux initiatives de covoiturage ". » Le débat n'a pas fini de se poursuivre…

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... ue-1521253

[Didier 74]

lechorepublicain.fr, 27 juillet

SNCF : des trains annulés pour le pont du 15 août

La SNCF annonce qu'en raison des spécificités liées au week-end du 15 août les circulations de trains TER Centre sont modifiées le jeudi 15 et le vendredi 16 août 2013 sur plusieurs lignes.

Le jeudi 15 août 2013
Ligne Tours – Vendôme – Châteaudun - Paris : les trains 860662 (Tours 15h35 – Châteaudun 17h40), 860665 (Châteaudun 18h33 – Tours 20h25) et 860668 (Tours 20h35 – Vendôme 21h41) ne circulent pas

Vendredi 16 août 2013
Ligne Tours – Vendôme – Châteaudun – Paris : les trains 860660 (Tours 13h35 – Châteaudun 14h41) et 860663 (Châteaudun 15h37 – Tours 16h45) ne circulent pas

Source http://www.lechorepublicain.fr/eure-et- ... 36737.html

La Nouvelle République, 10 août

SNCF : modernisation d'une ligne

La ligne Paris-Châteaudun-Vendôme-Tours assure plusieurs fonctions. Elle permet une liaison entre l'Ile-de-France et l'Eure-et-Loir, notamment pour les douze Trains Express Régionaux qui circulent quotidiennement entre Vendôme, Châteaudun et Paris-Austerlitz. Cette ligne sert également de desserte régionale pour le bassin de vie tourangeaux puisque six TER circulent entre Châteaudun, Vendôme et Tours. Enfin, le fret tient aussi une place importante puisque près de 300.000 tonnes de marchandises, principalement des céréales, y sont transportées chaque année. A terme, cette ligne assurera la circulation des trains TER entre Tours et Chartres dès la réouverture de la ligne Chartres-Voves au service annuel 2016.

Dans le cadre du Contrat de projets État-Région 2007-2013, les travaux sur la section de ligne entre Vendôme et Château-Renault parachèvent un programme pluriannuel de modernisation de la ligne Paris- Châteaudun-Vendôme-Tours d'un montant total de 44M€. Ce programme vise à pérenniser la voie et à supprimer les ralentissements. Depuis 2009, les travaux réalisés sont différents d'un secteur à l'autre du fait de la grande variété des constituants : type de rails, de traverses, état de la voie, etc., et de la nécessité de relever la vitesse dans certaines zones.

Des bus entre Vendôme et Château-Renault
Du 19 août au 13 décembre, des travaux de modernisation auront lieu sur la section de ligne Vendôme – Château-Renault. Ce chantier consiste à remplacer 30.000 tonnes de ballast et changer 28.000 traverses, de façon à renouveler 20 kilomètres de voie et à pérenniser la section entre Vendôme et Château-Renault. Cette opération, d'un montant de 13,3M€, est financée par l'État (3.3M€), la Région Centre (9,1M€) et RFF (0,9M€). Dans le cadre de ses opérations de grand entretien, RFF apportera un complément de 1,6M€. Au total, près d'une centaine de personnes seront mobilisées au plus fort de l'activité.
Afin de limiter la durée globale du chantier et d'optimiser son déroulement en toute sécurité, la circulation des trains sera totalement interrompue pendant toute la durée des travaux. Pour pallier la gêne occasionnée pour les voyageurs, des bus de substitution seront mis en place entre Vendôme et Château-Renault.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... ne-1574951