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par TGS » 24 Déc 2012 2:38
Didier 74 Wrote:Trafic ferroviaire fortement perturbé entre Genève et la France
par Arnaud68800 » 24 Déc 2012 9:33
TGS Wrote:(c'était une rame Sud est).
par Didier 74 » 26 Déc 2012 11:30
TGS Wrote:Pas tous : j'attendais quelqu'un au T.G.V. Genève - Paris arrivée 19h49 à gare de Lyon, et bien que détourné au lieu de passer par la ligne des Carpates, il est arrivé pile à l'heure, grâce à des freinages efficaces, arrêts en gare limités et traction au maximum (c'était une rame Sud est).
par urbus-dax » 30 Déc 2012 20:08
par Didier 74 » 02 Jan 2013 10:12
La voiture rate un virage et saute sur la voie ferrée : une blessée très grave
Vorey-sur-Arzon. Une habitante de Roche-en-Régnier a été admise à l’hôpital Emile-Roux dans un état jugé très préoccupant, hier en début de soirée. Vers 19 heures, au volant de sa voiture, elle a raté le virage à la sortie du tunnel du « Chambon » et sauté sur la voie ferrée.
Il faisait nuit noire. Le crachin avait rendu la route glissante et la visibilité était donc médiocre. Autant d’éléments qui pourront peut-être expliquer la violente sortie de route qui s’est produite, hier un peu avant 19 heures, sur la RD103 à hauteur du « Chambon-de-Vorey ».
Circulant en direction de Retournac au volant d’une Fiat « Seicento », Hélène Devaux, 71 ans, demeurant à Roche-en-Régnier, a perdu le contrôle de sa voiture dans une courbe très prononcée à droite, juste à la sortie du tunnel qui permet de franchir une falaise. Le véhicule s’est alors faufilé entre une paroi rocheuse et le parapet du pont sur la Loire pour dévaler un talus et chuter huit mètres en contrebas, sur la voie ferrée reliant Le Puy-en-Velay à Saint-Etienne.
C’est d’ailleurs le conducteur d’une locomotive qui a découvert l’accident. En provenance de Retournac, il avait reçu pour consigne de rouler au pas. Dans sa chute, la voiture avait effectivement entraîné les dispositifs mis en place par la SNCF pour signaler les chutes de pierres. Le cheminot était donc avisé qu’un obstacle se trouvait probablement sur les voies.
Aussitôt l’alerte donnée, à 19h02, les sapeurs-pompiers de Vorey-sur-Arzon étaient engagés. Ils recevaient le renfort d’une infirmière de Beaulieu, du chef de groupe de Saint-Vincent (le lieutenant Beldon), de Groupe de recherche et d’intervention en milieux périlleux du Puy-en-Velay et d’une équipe médicale du SAMU 43.
Grièvement blessée mais consciente, la conductrice, seule à bord, était prisonnière des tôles. Une opération de dépavillonage de la voiture s’engageait. La victime était ensuite brancardée sur près de 200 mètres jusqu’au village du « Chambon » et conditionnée dans une ambulance où elle perdait connaissance.
Présentant de sérieuses blessures, la septuagénaire était évacuée, entre la vie et la mort, par la route, à l’hôpital Emile-Roux. La météo rendait impossible l’intervention d’un hélicoptère.
À 22 heures, hier soir, le trafic était toujours interrompu sur la ligne SNCF. L’entreprise Assistance 24 devait se charger de retirer l’épave en la grutant depuis le pont. Le train arrivé en premier sur l’accident, transportant 43 passagers, a fait demi-tour jusqu’en gare de Retournac.
Sur place, les gendarmes de Vorey et Rosières étaient appuyés par le capitaine Pigeon, adjoint au commandant de la compagnie de gendarmerie du Puy-en-Velay.
BEAUGENCY (45) Circulation des trains Orléans - Blois perturbée
Une personne a été tuée par le TER 16.804, hier vendredi, vers 8h, près de la gare de Beaugency (Loiret). Le trafic ferroviaire entre Orléans et Blois s'est arrêté jusqu'à 9h30, puis a repris progressivement sur une voie avant de revenir à la normale une heure plus tard.
Montaigu. Un jeune homme meurt après un choc avec un TGV
Un jeune homme âgé d’une vingtaine d’années est décédé, ce dimanche, un peu avant 17h. Son corps a été retrouvé sur la voie à proximité de la gare de Montaigu, après un choc avec un TGV qui roulait en direction de Nantes. Celui-ci a été immobilisé près d’une heure pour les besoins de l’enquête. Selon un proche du dossier, il s’agit « probablement » d’un suicide. Sur place, de nombreux gendarmes étaient présents pour procéder aux constatations légales et éviter que des voyageurs descendent sur la voie.
Le drame a perturbé la circulation de quelques trains, mais seuls le TGV concerné et un TER ont été véritablement retardés.
Un TGV endommagé près d'Angoulême, la circulation rétablie
17h. Les trains circulent à nouveau normalement sur les voies au sud d'Angoulême.
16h40. "Une à deux heures de retard", selon les informations fournies en gare d'Angoulême par des agents de la SNCF. La circulation des trains TGV a été longuement interrompue sur la ligne Bordeaux-Paris en raison d'actes malveillants survenus à quelques kilomètres d'Angoulême.
Des pneus ont été déposés sur la voie, à 10 km au sud d'Angoulême. Un TGV les a percutés et a été endommagé. Ce train est actuellement arrêté en pleine voie mais devrait pouvoir rejoindre Angoulême à vitesse réduite.
Un premier TGV, déjà engagé sur la même voie, est pour l'instant à l'arrêt. Les autres trains peuvent désormais circuler, en étant délestés sur une seconde voie, parallèle à la première.
Une plainte sera déposée par la SNCF pour cette plaisanterie de très mauvais goût.
Un tir d'arme à feu sur le train Paris-Toulouse
«Un tir d'arme à feu» sur un train. C'était hier, aux alentours de 10h10, sur le trajet Paris-Toulouse, dans le train Intercités numéroté 3613 et qui est arrivé avec 44 minutes de retard en gare de Matabiau. Le train est parti à 7h53 en gare d'Austerlitz (Paris) et dans la matinée, peu avant l'arrivée en gare de Châteauroux (Indre), il s'est arrêté sur la voie.
C'est une Toulousaine, qui revenait de Paris, qui a raconté que les voyageurs ont été contraints de changer de wagon. De plus, la jeune femme n'a pu se faire rembourser son billet au guichet de la gare SNCF de Toulouse, où on lui a répondu que le retard était imputable à «un acte de malveillance».
Selon un porte-parole de la communication à la SNCF, il s'agit bien «d'un tir d'arme à feu et on nous a signalé une vitre cassée». «Nous avons donc réparti les voyageurs dans les autres voitures, ajoute la SNCF. Nous ne savons pas combien de gens étaient dans la voiture car ils réservent très peu en Intercités. Heureusement, il n'y a aucun blessé. Dans un cas comme celui-là, l'entreprise porte plainte dans les 24 heures. Le train a été arrêté sur la voie, le temps qu'on vérifie aussi que le matériel n'est pas touché dans des endroits stratégiques et ça prend du temps».
Par ailleurs, d'autres voyageurs à l'arrivée de Toulouse ont été incommodés hier à cause d'une alerte au bagage oublié dans le TGV de 18h28. Une équipe de déminage est intervenue, impliquant un retard de 45 minutes pour le train en question.
Il se jette sur une passagère du Toulouse-Pamiers et l'agresse
Un homme qui voyageait à bord du train express régional (TER) Toulouse-La Tour de Carol a été interpellé en gare de Pamiers.
Il est soupçonné de s'être jeté sur une voyageuse pour l'agresser sexuellement.
Les faits ne manquent pas d'étonner sur cette ligne de TER qui circule entre Toulouse et La Tour de Carol.
Samedi, vers 12h50, l'homme, qui avait visiblement beaucoup bu, semblait rentrer sur l'Ariège.
Que s'est-il passé alors ? Il se jette sur une passagère du TER et veut lui imposer des caresses à caractère sexuel.
La femme se met à crier et se débat mettant fin aux agissements de l'individu.
Alerté le chef de train prévient les services de police qui attendent le train en gare de Pamiers. Les policiers interpellent l'individu qui sent l'alcool. Ils le ramènent au commissariat où il est placé en cellule de dégrisement. Il affichait une alcoolémie de 1,02 mg/litre d'air expiré. à l'issue, il devait être placé en garde à vue.
La procédure est en cours.
La gare Matabiau évacuée ce mercredi pour une alerte à la bombe
La gare Matabiau et à la station de métro Marengo-SNCF ont été évacuées ce mercredi vers 15h30 en raison d'une alerte à la bombe. Un bagage abandonné serait à l'origine de l'alerte, selon France 3 Midi-Pyrénées.
Un périmètre de sécurité a été mis en place. Des pompiers se sont rendus sur place.
TGV : grosses perturbations après une panne à Montparnasse
Depuis 10 heures ce mercredi matin, aucun TGV ne peut prendre le départ de la gare Montparnasse à Paris, en raison d'un problème d'alimentation électrique. Une douzaine de TGV à destination de Bordeaux, Nantes et Rennes sont restés à quai. On ne connaît pas encore les raisons de cette panne; la SNCF espère résoudre le problème d'ici midi. Cette implique en tout cas des retards et des soucis de correspondances.
"On continue toutefois à faire remonter les trains vers Paris", explique-t-on à l'antenne régionale de la SNCF. En gare d'Angoulême, les TGV prennent donc bien la direction de Paris, et évidemment de Bordeaux. En revanche, le TGV 8411 de 10h46 à Paris, attendu à 13h25 à Angoulême, n'a pas pu partir. On ne sait pas encore si la circulation sera rétablie d'ici le début de l'après-midi et le départ prévu du TGV 8415 (14h04) et du TGV 8433 (14h46).
Vol de câbles SNCF : le cri d’alarme
Martin Malvy, le président de Midi-Pyrénées, s’est insurgé hier contre les vols de câbles SNCF le long des voies ferrées et qui ont causé la suppression de 161 trains en deux mois, demandant au préfet de renforcer la surveillance des rails. Le vol de métaux a explosé en France ces dernières années en raison de la hausse continue des cours. La SNCF de Midi-Pyrénées a comptabilisé entre la mi-septembre et la mi-décembre 500 retards ou suppressions de trains dus aux vols de métaux.
Un train bloqué à cause d’un arbre sur la voie
Les passagers du train Paris-Belfort attendu à 16h53 en gare de Lure ont dû prendre leur mal en patience hier après-midi. À cause d’un arbre tombé vers 16h30 sur la voie ferrée entre Vesoul et Lure, ils ont été bloqués pendant une quarantaine de minutes. Les équipes de la SNCF ont dégagé la voie et le trafic a repris. Le train qui devait partir de Lure pour Paris à 17h11 a aussi accusé un retard de l’ordre de 30 minutes.
Charenton-le-Pont Le hangar SNCF en partie brûlé
L’incendie a entraîné des retards de TGV
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un incendie s’est déclaré dans un entrepôt de la SNCF à Charenton — un hangar servant au lavage des trains. Vers 1h45, des témoins donnent l’alerte en apercevant de la fumée et des flammes sortant du bâtiment, dont l’entrée se fait par l’avenue de Charenton, à Paris (XIIe).
Très vite, les secours se rendent sur place mais l’intervention est délicate, le hangar contenant de nombreux produits, dont des solvants. Sur les 1600 m2 que compte l’entrepôt, environ 500 seront touchés par les flammes. Des débris ont été projetés, par la violence du feu, sur des caténaires et des trains, et une locomotive TGV a été légèrement endommagée par ces projectiles. L’enquête a été confiée au service départemental de la police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94) car des témoins auraient aperçu deux silhouettes quittant les lieux précipitamment, juste avant que l’incendie ne soit remarqué.
Trafic SNCF bloqué pendant 40 min à la gare de la Part-Dieu
Une altercation a eu lieu samedi vers 7 heures entre un agent SNCF et un voyageur en état d’ivresse à la gare la Part Dieu. La police est intervenue pour mettre fin à cette agression verbale.
Le trafic a repris progressivement après une quarantaine de minutes d’interruption.
Rillieux : un cadavre sur la voie ferrée
Le trafic Ter a été perturbé samedi matin à Rillieux de 8h15 à 10h45 à la suite du repérage par un conducteur de train d’un cadavre sur la voie ferrée.
Il s’agit du corps d’une femme âgée d’une trentaine d’années. La victime se serait suicidée.
Un homme de 39 ans tué par un train à Béziers
Le conducteur du train a aperçu la victime qui allait s'engager sur la voie et a entendu un choc violent. Le corps n'a été découvert qu'après une heure et demi de recherches, à plusieurs centaines de mètres de l'impact.
Un homme sans emploi de 39 ans, qui circulait samedi soir avec son chien au bord des voies ferrées à proximité de la gare de Béziers (Hérault), a été mortellement percuté par un train, a-t-on appris dimanche de source policière.
Choc violent
Selon la même source, le conducteur du train a aperçu la victime qui allait s'engager sur la voie et a entendu un choc violent. Il a donné l'alerte mais, dans l'obscurité, le corps n'a été découvert qu'après une heure et demi de recherches, à plusieurs centaines de mètres de l'impact.
Le parquet de Béziers a ordonné une autopsie qui sera pratiquée mercredi à Montpellier, a-t-on précisé. La circulation des trains a été interrompue dans les deux sens pendant une heure.
Un corps découvert sur la voie: plus de trains entre Lyon et Saint-Étienne
Lundi matin à 11h20, la circulation des trains a été interrompue, dans les deux sens, entre Lyon et Saint-Étienne, après la découverte d'un corps sur la voie ferrée dans la vallée du Gier, entre Saint-Chamond et Rive-de-Gier. Il s'agissait d'un suicide.
La procédure d’intervention des forces de l’ordre et de secours prévue dans ce genre de situation a été déployée.
La SNCF annonce qu’il faudra compter entre 1h30 et 2h15 de retard pour le trafic ferroviaire, qu’elle espère voir redémarrer en début d’après-midi, entre 13 heures et 13h30.
Les trains roulent de nouveau entre Lyon et Saint-Étienne
La découverte d'un corps sur la voie ferrée avait contraint la SNCF d'interrompre le trafic dans les deux sens. Selon nos informations, il a repris normalement, après plusieurs heures d'interruption
Le trafic ferroviaire vient de reprendre entre Lyon et Saint-Étienne, dans les deux sens.
La circulation des trains était interrompue depuis la fin de matinée après la découverte d'un corps sur la voie ferrée dans la vallée du Gier, entre Saint-Chamond et Rive-de-Gier. Il s'agissait d'un suicide.
Drôle de mésaventure pour un lecteur du JSL en gare TGV de Mâcon-Loché
Voici résumée en quelques lignes la drôle de mésaventure qui est arrivée en milieu de semaine dernière à l’un de nos fidèles lecteurs. « En arrivant à la gare TGV de Mâcon-Loché à 5h45 la gare n’était pas ouverte et dans le noir complet ainsi que les quais et le souterrain. En revanche, le TGV est bien arrivé à l’heure 6h01. Pour prendre le train il a fallu enjamber la balustrade sur le côté de la gare, il y avait une trentaine de personnes. Après 10 min d’attente le train est parti, à ce moment le chef de gare est arrivé avec un peu de retard. Depuis trente ans de service, je pense que c’est une première ».
Varilhes. Un drame au passage du train
La circulation des trains a été fortement perturbée hier, en milieu de journée, à la suite d'un drame qui s'est produit sur la ligne Toulouse-Latour de Carol, à la hauteur de Varilhes. Un homme âgé de 70 ans, en effet, s'est donné la mort en se couchant sur la voie au passage du train, vers 12h30. Le septuagénaire se trouvait assis sur le ballast, à côté des rails, lorsque le train est arrivé, puis il s'est couché sous les roues. L'accident n'a pas pu être évité.
Les passagers du train ont été évacués et ont terminé leur trajet dans deux bus affrétés par la Sncf. Le train est demeuré à l'arrêt pendant plus de deux heures et demi, en attendant qu'un conducteur remplaçant, venu de Toulouse, prenne le relais.
Effrayées par des chasseurs, les vaches s’échappent et sont happées par un TER
Polignac. Douze vaches étaient en divagation sur la voie ferrée, dimanche soir, au niveau de « Beaubac ». Deux d’entre elles ont été tuées par le train vers 20 h 10. Par chance, aucun des passagers n’a été blessé et la locomotive a pu finir d’arriver en gare du Puy-en-Velay au ralenti.
La catastrophe a été évitée de justesse, dimanche soir à 20h10, sur la voie ferrée entre Le Puy-en-Velay et Saint-Étienne. Un train TER en provenance de la préfecture ligérienne a effectivement percuté plusieurs vaches en divagation sur les voies. Le choc n’a, heureusement, pas fait de blessé parmi les passagers de l’autorail qui a pu reprendre sa route après un arrêt de plusieurs dizaines de minutes, le temps de vérifier que la locomotive n’ait subi aucune défaillance.
L’affaire avait débuté en fin d’après-midi. D’après les témoignages recueillis par les gendarmes de Saint-Paulien et du PSIG du Puy-en-Velay, une vingtaine de bovins se trouvaient dans un pré en contrebas du village de « Beaubac », chemin du Suc. Le troupeau aurait été effrayé par des chasseurs tirant les canards sur les bords de Loire et une douzaine de broutards auraient réussi à sauter les clôtures, se retrouvant sur les voies.
À l’arrivée du train, deux bovins ont été percutés et tués sur le coup. Les sapeurs-pompiers du Puy-en-Velay ont même été appelés à intervenir. Finalement, les cadavres des deux bêtes ont été dégagés des voies et laissés sur le bas-côté. Ils devaient être retirés hier matin. L’accident se soldera par un constat à l’amiable entre la SNCF et l’agriculteur.
L'Hospitalet. Collision entre un bus et un TER : cinq blessés
Un minibus transportant 15 passagers a dérapé hier sur le passage à niveau de l'Hospitalet et heurté un TER qui descendait vers Foix. Cinq personnes ont été blessées, dont une grièvement.
Une collision entre un minibus et un TER a eu lieu hier soir vers 20h30, sur la RN 20 entre les communes de l'Hospitalet en Ariège et Pont-Cerda, au tunnel de Puymorens.
Cinq personnes ont été blessées, le pronostic vital étant engagé pour l'une d'entre elles qui a été évacuée par ambulance sur le CHU de Toulouse. Les autres blessés ont, eux, été dirigés sur Puigcerda, en Espagne. L'accident aurait également fait 11 blessés plus légers.
Aussitôt, une grande mobilisation s'est enclenchée chez les pompiers. Outre les casernes du département, des renforts sont venus de l'Aude, des Pyrénées-Orientales et de l'Andorre. Une quarantaine de pompiers, une vingtaine de personnels médicaux du Samu et une quarantaine de gendarmes étaient ainsi à pied d'œuvre hier soir, dans des conditions météorologiques difficiles. Les chasse-neige ont dû intervenir pour dégager les voies de circulation.
Une infirmerie d'urgence a rapidement été aménagée dans la salle des fêtes de l'Hospitalet pour soigner les blessés et accueillir les passagers choqués par l'accident. Des gîtes ont été réquisitionnés pour héberger les personnes rescapées.Selon les premiers éléments de l'enquête, le minibus qui comptait quinze passagers handicapés à bord, rentrant d'un séjour en Andorre, aurait dérapé et aurait été percuté au passage à niveau de L'Hospitalet-près-l'Andorre, par le train venant de la Tour de Carol et se dirigeant vers Foix. Plus de 70 personnes voyageaient dans ce train, qui se trouvait dans un secteur urbain au moment de la collision. Il circulait donc à très faible allure , ce qui a probablement évité un bilan plus lourd. Vers 23 heures, la circulation était rétablie dans le secteur, mais la neige rendait toujours les conditions de circulation difficiles.
Un homme se jette sous un TGV en gare du Mans
Un homme s’est jeté sous un TGV entrant en gare du Mans, ce mercredi à 13h10. Le TGV Paris-Quimper arrivait sur la voie 4 quand l’homme a sauté sur la voie. Il est décédé sur place. Le train a été mis à quai et les passagers sont descendus et ont été pris en charge par la SNCF.
Le conducteur a lui été remplacé. Le TGV est reparti avec 1h30 de retard. La circulation a repris normalement à 14h30. Neuf TGV et quatre TER ont subi des retards de 15 à 30 minutes.
par Didier 74 » 03 Jan 2013 9:59
Trafic ferroviaire fortement perturbé à Genève
Le trafic ferroviaire a été perturbé jeudi matin en gare de Genève. Les problèmes ont été causés par une panne de courant sur l'une des voies de dépôt.
La situation est redevenue normale peu avant 9 heures, a expliqué le porte-parole des CFF Frédéric Revaz.
En raison de cette panne d'électricité, les CFF ont eu de la peine à amener certaines rames en gare. Des trains ont affiché des retards allant jusqu'à 20 minutes, a précisé Frédéric Revaz.
Deux trains ont par ailleurs été supprimés. Les techniciens n'avaient pas encore déterminé, jeudi matin, l'origine de la panne.
Prison pour le voleur de cuivre de la Saint-Sylvestre
Depuis ces derniers mois, les voies ferrées sont étroitement surveillées en raison de la recrudescence des vols de cuivre. Un phénomène dopé par l'envolée des cours du précieux métal. Revendu 6000€ la tonne, le cuivre devient une denrée recherchée.
Mardi, vers 5 heures du matin, l'hélicoptère de la gendarmerie, qui réalisait une surveillance, a remarqué une personne en train de tirer des câbles sur les voies. Les renforts au sol sont intervenus et ont procédé à l'interpellation de Sorin, 21 ans, qui tentait de se cacher dans les buissons de l'île du grand Ramier.
Hier, à l'audience des comparutions immédiates, le procureur Lavigne explique : «C'est un grave trouble à l'ordre public. Entre octobre et novembre dernier, 144 trains ont été supprimés sur Toulouse, à la suite de vols de cuivre sur les installations SNCF». Il requiert trois mois d'emprisonnement avec sursis à l'encontre du jeune prévenu, inconnu des services de la justice.
Pour la défense, Me Hatz, rappelle que son client «nie avoir sectionné les câbles et qu'aucun objet tranchant n'a été retrouvé sur lui».
Le tribunal a condamné le jeune voleur d'origine roumaine à trois mois d'emprisonnement dont deux mois avec sursis. Il a été conduit à la maison d'arrêt à la fin de l'audience.
BEAUNE : Un jeune de 18 ans percuté mortellement par un TGV
Le conducteur du train, très choqué, a été transporté au Centre Hospitalier de Beaune.
Les sapeurs-pompiers de Côte-d’Or sont intervenus vers 00h20, dans la nuit de mercredi à jeudi, sur la commune de Beaune à proximité de la gare SNCF.
Une collision entre un TGV Paris-Lyon, qui circulait en direction de Dijon, venait de se produire avec un jeune homme de 18 ans.
Ce dernier est décédé.
Très choqué, le conducteur du train a été transporté au Centre Hospitalier (CH) de Beaune.
Une enquête a été ouverte. Le suicide reste l’hypothèse la plus vraisemblable.
par Didier 74 » 05 Jan 2013 11:52
A nouveau un train qui roule avec une porte ouverte
Pour la troisième fois en quelques semaines, un train a quitté la gare alors qu'une de ses portes était encore ouverte, a annoncé vendredi soir vtm dans son journal. Vendredi matin, vers 6 heures, la porte du train reliant Courtrai à Bruxelles est restée ouverte entre Waregem et Deinze. La SNCB enquête sur ce nouvel incident.
Un voyageur a filmé la porte qui est restée ouverte pendant une dizaine de minutes. "La porte était ouverte entre Waregem et Deinze et le personnel du train n'a rien remarqué", explique Benny De Buysser.
La SNCB tente désormais de comprendre ce qu'il s'est passé. "Trois trains qui partent avec les portes ouvertes, ce sont trois trains en trop", réagit Bart Crols, porte-parole. "Nous devons chercher les causes. Ça peut être un défaut technique, mais les portes peuvent peut-être rester ouvertes lorsque quelqu'un déverrouille le système d'urgence."
Bart Crols rappelle que l'accompagnateur de train ne peut normalement monter dans celui-ci que lorsque toutes les portes sont fermées. "Il n'y a donc pas de problème au niveau de la procédure de sécurité", insiste-t-il.
La SNCB demande aux voyageurs de signaler immédiatement les incidents de ce type au conducteur.
La ligne ferroviaire de la Roya rétablie
La ligne ferroviaire de la Roya, à l'arrêt depuis un éboulement à Fontan, est à nouveau en service. Une bonne nouvelle pour les habitants de la Vallée, qui savent mieux que quiconque l'importance du train pour cette partie du Mentonnais.
Près de deux tonnes de boulons volés à la SNCF
Entre 1,5 et 2 tonnes de boulons et tourets utilisés pour réparer les voies de chemins de fer ont été dérobés à la gare de Noirétable ces derniers jours.
La gare étant en libre accès, il n’y a pas de personnel sur place tous les jours, ce n’est que jeudi 3 janvier à 16 heures que le vol a été constaté par le personnel de la SNCF. Mais, il a pu être commis depuis le 28 décembre. Le préjudice a été estimé à environ 15 000 euros. La SNCF a déposé une plainte. Aucun dégât n’a été commis dans l'enceinte du bâtiment. Toutefois les gendarmes de Noirétable ont trouvé sur les lieux un morceau de pare-chocs de voiture.
Deux jeunes percutés par un TER près de Nantes : un mort, un blessé grave
Un jeune homme de 20 ans a été tué et un autre gravement blessé samedi, percutés par un train express régional alors qu'ils se trouvaient sur les voies, à Saint-Herblain (Loire-Atlantique), près de Nantes.
Selon la SNCF, le conducteur de ce TER transportant 200 personnes entre Nantes et Le Croisic a aperçu les deux jeunes sur les rails, dans une zone industrielle, et n'a pu éviter le choc.
Ils n'avaient pas d'intention suicidaire, selon la police de Nantes, qui a ouvert une enquête. Le blessé a été pris en charge par le Samu sur place et évacué vers le CHU de Nantes.
Aucun passager du train n'a été blessé, selon les pompiers. Le trafic a pu reprendre rapidement et les passagers ont été pris en charge à Nantes.
par Didier 74 » 06 Jan 2013 21:22
Un TGV Perpignan-Paris entre en gare avec 5 heures de retard
Acte de malveillance sur les voies, problème technique, changement de train... La nuit a été agitée pour les 500 passagers du train.
Quand le train est entré en gare, dimanche, l'aiguille jaune de l'horloge sur le quai indique presque 4 heures du matin. Sur les écrans d'affichage, le même message depuis samedi soir : "Retard indéterminé pour le train en provenance de Perpignan". Le TGV devait initialement arriver en garde de Lyon, à Paris, à 22h45. Pour les passagers partis de Perpignan, le voyage a duré douze heures.
Acte de malveillance à Sète
Que s'est-il passé ? Un acte de malveillance sur les voies à hauteur de Sète qui a contraint le train à s'arrêter au moins deux heures. Puis des problèmes techniques à répétition. Enfin, les 500 passagers ont dû changer de train à Lyon, après avoir roulé à vitesse très réduite pendant 110 km/heures.
La SNCF impute l'essentiel du retard à l'acte de malveillance à l'origine du retard initial. Elle devrait toutefois faire un geste commercial en remboursant les passagers à hauteur de deux fois leur billet.
Insolite. Trois sangliers bloquent le TGV entre Angers et Nantes
Trois sangliers ont été percutés par un train, samedi soir à 21h30, à La Possonnière, après Angers. Les trains entre Angers et Nantes ont été bloqués.
Une heure quinze de retard
Le TGV Paris-Nantes est arrivé à destination avec une heure quinze de retard. Dans le sens Nantes-Angers, les trains n’ont pas pu circuler pendant deux heures. Dans le sens contraire, les TER ont pu circuler au ralenti, à « marche prudente ».
par Cramos » 06 Jan 2013 21:45
par TGS » 07 Jan 2013 3:40
après avoir roulé à vitesse très réduite pendant 110 km/heures.
La SNCF impute l'essentiel du retard à l'acte de malveillance à l'origine du retard initial.
par JLChauvin » 07 Jan 2013 10:03
par Didier 74 » 07 Jan 2013 15:46
Les vols de câbles à la SNCF irritent la CFDT
La CFDT Cheminots tire le signal d'alarme. Vendredi, le syndicat a dénoncé les nombreux vols de câbles sur les voies ferrées dans la zone de Lille-Sud, entre Noël et le nouvel An. « L'ensemble de ces incidents a mobilisé des moyens importants en matériaux et personnel durant 30 heures, sans compter les travaux de réparation a venir », s'insurge un communiqué de presse de la CFDT. Selon elle, 250 trains ont été touchés, provoquant un cumul de retard de 4 000 minutes. « Cette situation fragilise la sécurité des usagers et des personnels de l'entreprise », assure le syndicat qui demande à la direction régionale de la SNCF et aux pouvoirs publics de « prendre des mesures pour sécuriser cette zone ». En attendant, les conducteurs de trains sont invités à rouler au pas sur cette zone, en sifflant fréquemment. Le président de Midi-Pyrénées s'était insurgé, lui aussi, fin décembre, contre le même type de vols qui ont causé la suppression de 161 trains en deux mois dans sa région.
Tentative de suicide sur la voie : les trains bloqués à Saint-Jean-d'Ardières
Depuis 15 heures, ce lundi, les trains corail de la ligne Paris-Lyon-Marseille sont bloqués dans le Beaujolais, à la suite de la tentative de suicide d'un homme.
Peu après 15 heures, un homme âgé de 35 ans a tenté de se suicider en sautant sous un train. La tentative a eu lieu à la hauteur d'un pont situé sur la commune de Saint-Jean-d'Ardières. Le jeune homme a été gravement blessé. La victime, après avoir reçu les premiers soins sur place par une équipe du SMUR 69, a été transportée aux Urgences dans un état grave.
Durant les opérations de secours, le trafic ferroviaire a été totalement interrompu dans les deux sens. Il devrait reprendre en début de soirée.
Elle se blesse en descendant du TGV et attaque la SNCF
La source de l'incident : l'intervalle entre le train et le quai.
REIMS (Marne). Cette presque septuagénaire s'était retrouvée coincée entre le train et le quai en gare de Reims. La famille ne veut pas laisser passer l'incident.
Cette Rémoise se souviendra de la fin d'année 2012 en raison d'un incident (accident ?) survenu en gare centre : « C'était le vendredi 28 décembre au soir. Nous arrivions de Paris par le TGV de 22h16. Ma mère n'a pas fait attention à l'espace assez grand entre le train et le quai, elle est tombée. Elle s'est retrouvée coincée entre le train et le quai, nous avons eu peur que le train ne redémarre. Avec des passagers qui étaient derrière elle, nous l'avons tout de suite dégagée. Elle était blessée aux jambes, il a fallu la conduire aux urgences où on lui a posé des points de suture… »
Et si vous tombez dans votre escalier ?
Ce genre d'accident reste rare, fort heureusement, mais comme on le voit, il n'est pas impossible. On aurait pu en rester là et se contenter de répéter les consignes de mise en garde que l'entreprise ferroviaire diffuse régulièrement sur le fameux intervalle existant parfois entre train et quai. Mais la famille de la blessée, une dame de 69 ans, n'entend pas laisser passer la chose aussi facilement. En raison de la blessure elle-même certes, mais aussi et presque surtout en raison de l'accueil qui lui aurait été réservé quand elle a signalé l'événement à la SNCF.
« Le jour même nous n'avons vu aucun contrôleur sur le quai, poursuit la fille de la victime. Pour signaler l'incident je suis donc retournée le lundi à la gare, j'ai eu affaire au chef de quai. Il m'a fait des réponses du genre 'Si vous tombez dans votre escalier vous n'allez pas poursuivre le fabricant pour autant'; ou encore : 'C'est normal qu'il y ait un léger espace entre le train et le quai, on ne va pas changer toutes les gares de France rien que pour vous' ! Bref, il a pris ça de façon un peu légère et j'ai eu l'impression qu'on se moquait de moi. Il a dit qu'il signalerait l'incident en interne, mais a refusé de signer un papier. »
Du coup, la famille a fait appel à un avocat pour engager une procédure contre la SNCF. « Ce sera une procédure civile en référé, indique-t-il ; ce que m'a raconté ma cliente est choquant, la SNCF a une obligation de sécurité vis-à-vis de ses passagers, et je ne vois pas dans cette affaire où pourrait être la faute de la passagère. Si cela lui est arrivé à elle, cela pourrait arriver à n'importe qui… »
Appel à témoins
Pour appuyer leur démarche, la victime et sa famille espèrent s’appuyer sur les témoignages des personnes qui ont assisté à la scène. Celle-ci s’est donc passée en gare centre de Reims le vendredi 28 décembre à l’arrivée du TGV de 22h16 en provenance de Paris. Contacter le 06.75.73.49.43, ou par internet : bureau.alexandra@orange.fr
Enquête interne ouverte
Interrogée sur cette histoire de chute, la SNCF indique qu'une enquête interne est effectivement ouverte sur ces événements, enquête rendue un peu compliquée par le fait que la plainte de la famille de la victime est intervenue plusieurs jours après les faits eux-mêmes (chute le vendredi, plainte le lundi suivant, voir ci-dessus) et par conséquent que la famille n'a pas eu forcément affaire au personnel présent le jour de l'accident. L'entreprise ferroviaire attend de connaître les résultats de cette enquête avant d'en dire davantage.
Agressions d'accompagnateurs de train: le top 3 des lignes à risque
Le nombre d'agressions physiques contre des accompagnateurs de trains n'a cessé de croître depuis 2008, passant de 243 cette année-là à 476 en 2011, a indiqué le ministre des Entreprises publiques, Paul Magnette, en réponse à une question parlementaire écrite.
La tendance s'est maintenue en 2012, avec 243 agressions enregistrées au premier semestre. Les liaisons les plus touchées par ce phénomène sont la ligne 25 reliant Bruxelles-Nord à Anvers-Central, la ligne 50 (Bruxelles-Nord/Gand-Saint-Pierre) et la ligne 36 (Bruxelles-Nord/Liège-Guillemins).
Trois fois sur quatre contre des hommes
Dans 24 pour cent des cas, les victimes de violence physique en 2011 étaient des femmes et 76% étaient des hommes, a précisé M. Magnette (PS), en réponse à une question écrite du député Peter Logghe (Vlaams Belang). Selon le ministre, la SNCB accorde, lors de la formation des accompagnateurs de train, "de l'attention à la gestion des conflits". La société ferroviaire organise en outre depuis décembre 2011 une formation complémentaire pour "identifier les situations difficiles", qui est dispensée "à l'ensemble des accompagnateurs de train par des collègues expérimentés".
par Didier 74 » 08 Jan 2013 10:43
Annemasse : il prend le train 12 fois sans payer
L'homme a été interpellé par la police nationale à la gare d'Annemasse.
Lundi 7 janvier, la police a interpellé un homme qui voyageait toujours sans ticket.
Il était 19h30 lorsque la brigade de jour du commissariat d'Annemasse a arrêté à la gare un homme de 21 ans, sans logis. En cinq mois, celui-ci a été contrôlé à douze reprises et à chaque fois, il était démuni de titre de transport et a été verbalisé à chaque voyage. Auditionné sur instruction du procureur de la République, il devra se présenter le 2 juillet devant la justice pour s'expliquer. La SNCF devrait porter plainte mardi 8 janvier dans la matinée.
par Cramos » 08 Jan 2013 12:49
par nikko-citelis » 08 Jan 2013 20:06
par Didier 74 » 08 Jan 2013 21:16
19 trains bloqués sur la ligne ferroviaire Grenoble-Lyon après un 'accident de personne'
Mardi 8 janvier vers 18h15, tous les trains ont été arrêtés sur la ligne Grenoble-Lyon après, vraisemblablement, un suicide à hauteur de La Verpillière en Isère. Vers 20h15, la circulation reprenait.
Comme le veux la procédure en pareil cas, la circulation a été neutralisée dans les deux sens pendant près de deux heures, le temps de 'libérer' les voies et de procéder aux constations. Pendant ce temps, les passagers, très nombreux à cette heure de pointe, ont été bloqués dans les trains qui circulaient sur la ligne.
Lundi 7 janvier, vers 23 heures, un accident similaire avait eu lieu engendrant d'importants retards pour deux trains qui circulaient au moment du drame.
La Verpillière : une personne percutée par un train
Une femme a été percutée par un train à 600 mètres de la gare de La Verpillière.
Le trafic ferroviaire est actuellement interrompu dans les deux sens Lyon/Grenoble-Chambéry et Grenoble-Chambéry/Lyon.
L’accident s’est produit cet après-midi à 18h30. Une femme a été percutée par un train à 600 mètres de la gare de La Verpillière. Les sapeurs-pompiers, le Smur et les gendarmes sont sur place. Le trafic ferroviaire, dans un premier temps interrompu dans les deux sens Lyon/Grenoble-Chambéry et Grenoble-Chambéry/Lyon a repris vers 20h30.
La bande s’attaquait aux coffres-forts des gares
Un voisin a donné l’alerte dans la nuit de dimanche à lundi quand il a entendu du bruit provenant dans la gare SNCF de Betton.
Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1h du matin, des cambrioleurs ont forcé l’entrée de la gare de Betton. Ils ont tenté d’ouvrir un coffre-fort. Réveillé par le bruit, un voisin a donné l’alerte. Sur place, les gendarmes ont interpellé trois jeunes : deux femmes et un homme.
Boulons dévissés
Au cours des auditions, le lien a été fait avec une autre tentative de cambriolage à la gare SNCF de Combourg où les boulons du coffre-fort avaient été dévissés, et avec un vol d’argent liquide dans le coffre-fort de la gare de L’Hermitage. Au cours de leur enquête, les gendarmes de la brigade de Betton et la brigade de recherches ont identifié un autre homme qui a aussi été placé en garde à vue.
Ce mardi dans la soirée, le parquet devait se prononcer sur les poursuites judiciaires à l’encontre des quatre suspects.
Montauban. Une voiture vide, sur le toit, moteur tournant au milieu de la voie ferrée
Vendredi à 23h30 les policiers sont appelés à hauteur du 725 chemin de Lamothe. Une voiture après avoir arraché le support lumineux indiquant un passage à niveau automatique se retrouve au milieu des voies ferrées (Montauban-Paris) sur le toit, clé de contact sur le tableau de bord et moteur tournant. La SNCF est avisée, le garage Jet Services enlève le véhicule, et les services municipaux nettoient les traces de gazole et d'huile. Le propriétaire de la voiture a affirmé aux policiers qu'on lui avait volé son véhicule.
Depuis un mois, les trains très ralentis à Lille Sud : des Roms se promènent sur les voies
| MéTROPOLE LILLOISE | Le syndicat CFDT cheminots de la région de Lille vient de tirer la sonnette d'alarme, concernant la voie SNCF Lille - Don - Sainghin, dans sa partie bordant le camp de Roms de Lille-Sud (rue de Marquillies).
Selon le syndicat, les conducteurs de trains sont confrontés à deux problèmes : les vols de câbles et les traversées de voies par des piétons.
Des trains obligés de diviser leur vitesse par trois
Concernant les vols, ils ont eu lieu notamment durant la période de Noël, et ont abouti à une panne des systèmes de signalisation entre les porte de Douai et le CHR, à Lille-Sud. "Il y a de plus en plus de dégradations", souligne un syndicaliste. Selon lui, des travaux sont prévus dès ce mercredi "pour enterrer les câbles à un mètre de profondeur". Cette situation obligerait les trains à rouler à 30 km/h maximum au lieu de 100 sur ce tronçon, depuis Noël.
Les Roms traversent à pied, téléphonent en pleine voie
Mais à cela s'ajoute un problème plus grave, selon la CFDT. "Depuis le 20 décembre, on constate que de plus en plus de personnes habitant le camp, traversent les voies. On voit des gens qui téléphonent, traversent avec des poussettes ou des bouteilles de gaz, sans rien regarder. C'est de plus en plus systématique. Les conducteurs SNCF sont plus qu'inquiets, il faut que les pouvoirs publics fassent quelque chose".
Des trains obligés de ne rouler qu'à 15km/h
Du coup, la CFDT demande aux conducteurs de réduire encore plus la vitesse des trains sur ce tronçon : "On leur demande de ne pas passer en bordure du camp à plus de 15 km/h. A cette vitesse-là, il faut au moins 25 mètres pour arrêter un train". Un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire serait prévu ce mercredi.
Des retards de 10 à 30 min à cause des roms
En attendant, selon la CFDT, tous les trains passant sur cette voie afficheraient des retards "entre 10 et 30 minutes". Avec un total estimé à "250 trains touchés et 4000 minutes perdues".
Un individu en garde à vue
Notons que nous avions nous même déjà constaté la présence de piétons sur la voie durant la semaine de Noël, à cet endroit. Interrogée également sur les vols de câbles, à l'époque, la SNCF n'avait pas donné suite. Enfin, on a appris ce mardi soir qu'un homme habitant le camp de Lille-Sud est actuellement en garde à vue pour vol de câbles sur la voie SNCF de Lille-Sud. Il a été interpellé lundi en flagrant délit au niveau de la porte d'Arras.
Jets de pierre, des ados dégradent des trains
Ils ne savaient visiblement pas comment occuper leurs vacances. Deux jeunes de la commune de Flavy-le-Martel, n'ont alors rien trouvé de mieux que de jeter des gros cailloux au passage des trains.
C'était le 27 décembre dernier, et pour leur coup d'essai, les dégâts sont très importants.
Ils se chiffrent à plusieurs milliers d'euros. Deux vitres brisées sur deux trains et des impacts importants sur la carrosserie d'un troisième.
La SNCF a même dû interrompu temporairement la circulation ferroviaire, (entre 18h30 et 20 heures). Au total, ce ne sont pas moins de 1200 minutes de retard comptabilisées sur la ligne Amiens/ Tergnier.
C'est une enquête minutieuse des gendarmes de la compagnie de Saint-Quentin qui a donc permis d'identifier les deux adolescents.
Ils ont été interpellés hier matin. Ils sont âgés de 11 et 15 ans. Entendus, ils ont reconnu leur participation aux dégradations.
A l'issue de leurs auditions, ils ont été remis à leurs parents en attendant que le parquet de Saint-Quentin ne se prononce sur les suites judiciaires qu'il souhaite prendre à leur encontre.
Moins de feux rouges franchis par les trains en 2012
En 2012, 117 feux rouges ont été grillés par des trains sur le réseau ferroviaire belge, une baisse de 13% par rapport à 2011 (133 feux rouges franchis), peut-on lire mardi dans Le Soir et De Standaard.
La diminution est surtout constatée sur les voies principales, utilisée par le trafic passagers, où on est passé de 91 à 75 infractions (-17,6%). Sur les voies secondaires, très majoritairement empruntées pour le trafic de marchandises, le nombre est resté stable: 42 feux rouges brûlés, comme en 2011. Chez Infrabel, le gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire, on se félicite de ces améliorations concernant essentiellement le trafic passagers, et on y voit le résultat de l'installation du système de sécurité "TBL1", qui déclenche automatique le frein quand un train franchit un feu rouge à plus de 40 km/h.
par Didier 74 » 09 Jan 2013 11:27
Ligne ferroviaire de la Bernina fermée après des chutes de pierres
Plusieurs éboulements ont provoqué mardi la fermeture de la ligne ferroviaire de la Bernina, entre Poschiavo (GR) et Tirano (I). La situation ne sera pas rétablie avant deux jours au moins. Un service de bus est en place, indiquent mercredi les Chemins de fer rhétiques (RhB).
La ligne est fermée depuis mardi vers 17h00. Les premiers morceaux de roche se sont décrochés vers 14h00. Ils ont dévalé la pente surplombant le viaduc de Brusio (GR). De nouvelles chutes de pierres se sont produites trois heures plus tard, dont celle d'un rocher de 20m3, puis vers 19h00.
La digue a cédé
Aucun train n'a été touché. Une partie de la masse rocheuse n'a toutefois pas pu être retenue par la digue de protection. Elle a endommagé la voie sur 15 mètres et la ligne de contact sur 300 mètres de longueur.
Géologues et spécialistes des RhB sont à pied d’œuvre pour évaluer la situation. D'entente avec les autorités, ils doivent décider de la marche à suivre et de la durée de la fermeture du tronçon. En elle-même, la réparation de la ligne exige deux jours de travail.
par Didier 74 » 10 Jan 2013 10:46
Des blessés dans une collision ferroviaire près de Schaffhouse
Une collision entre deux trains a eu lieu jeudi matin en gare de Neuhausen-am-Rheinfall, dans le canton de Schaffhouse. Les médias locaux évoquent une trentaine de blessés.
Plusieurs personnes ont été blessées dans la collision latérale de deux RER jeudi matin en gare de Neuhausen-am-Rheinfall (SH), a indiqué la police schaffhousoise, sans pouvoir donner de chiffres. Les médias locaux ont eux parlé d'une trentaine de blessés, notamment sur le compte Twitter de Schaffhauser Nachrichten.
L'opération d'évacuation est encore en cours. Les pompiers et des ambulances sont sur place. Les CFF ont dépêché un train de secours.
L'accident étant survenu vers 7h30, pendant les heures de pointe, les deux trains concernés étaient pleins au moment de la collision.
Opération d'évacuation difficile
Les deux trains impliqués sont un train de la compagnie thurgovienne Thurbo, en provenance de Winterthour (ZH), et un autre, à deux étages, venant de Schaffhouse. La locomotive de ce dernier a déraillé.
L'évacuation du convoi à deux étages s'avère difficile, explique la police.
La cause de l'accident n'est pas encore connue.
Le trafic est perturbé : plusieurs déviations
La gare de Neuhausen va rester fermée jusqu'à la fin de la journée. Le trafic ferroviaire entre Schaffhouse et Dachsen (ZH) ainsi qu'entre Schaffhouse et Jestetten (D) est interrompu. Un service de bus a été mis en place.
Le trains pour Stuttgart (D) sont déviés par Bâle et Karlsruhe (D).
Les CFF ont ouvert une hotline : 0800 722 233.
par Tib0138 » 10 Jan 2013 18:57
Le Dauphiné-Libéré, le 10/01/13 à 18h37 Wrote:BOURGOIN-JALLIEU (NORD-ISERE)
Le feu dans les WC d’un train
Le trafic ferroviaire est actuellement perturbé en Nord-Isère. Peu après 18 heures, le feu s’est déclaré dans les WC d’une rame d’un TER entre La Tour-du-Pin et Bourgoin-Jallieu.
Si ce début d’incendie a été rapidement maîtrisé, ce train qui devait rejoindre Lyon a été immobilisé en gare de Bourgoin-Jallieu. Les passagers ont été invités à descendre à quai afin de prendre le train suivant.
par Didier 74 » 10 Jan 2013 23:28
Plus de 100 pilules d'ecstasy saisies à la gare de Porrentruy
Les gardes-frontière ont saisi 110 pilules d'ecstasy lors d'un contrôle à la gare de Porrentruy (JU) fin décembre. Depuis 2012, ils peuvent patrouiller sur tous les axes principaux du canton.
Des agents du corps des gardes-frontière ont saisi 110 pilules d'ecstasy lors d'un contrôle fin décembre à la gare de Porrentruy (JU). La marchandise a été découverte dans le sac à dos d'un jeune homme grâce à un chien formé pour la recherche de stupéfiants.
Le suspect comme les produits stupéfiants ont été remis à la police jurassienne, a annoncé jeudi le corps des gardes-frontière. Depuis l'automne 2012, les gardes-frontière peuvent effectuer leurs tâches non seulement à proximité de la frontière franco-suisse mais aussi sur tous les axes principaux du canton du Jura, sur les aérodromes et dans les gares ferroviaires.
Carcassonne Des agents de la SNCF outragés par deux passagers ivres
Mardi après-midi, la SNCF a eu maille à partir avec deux voyageurs en état d'ivresse. D'abord, vers 16h05, un Carcassonnais de 30 ans a été interpellé, en gare de Carcassonne, après avoir tenu des propos pour le moins déplacés, à l'égard deux contrôleurs. Et puis vers 17h45, c'est la SNCF qui a fait elle-même la police, puisque ces personnels armés chargés de la surveillance des trains, ont interpellé un autre Carcassonnais de 38 ans, qui les aurait outragés. Un trentenaire qui a ensuite été livré à la police nationale. Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue différées, après dégrisement, dans les locaux du commissariat. Ils seront jugés, en février prochain, devant le tribunal correctionnel de Carcassonne.
Transilien : Un incident hors du commun !
Le 9 Janvier, en fin d’après-midi un train VERI à destination de La Verrière s’est engagé sur la branche de la ligne L et a du s’immobiliser en gare de Viroflay rive droite, contraignant les voyageurs à descendre du train et immobilisant interrompant durant 40 minutes la circulation sur cet axe.
Il s’agirait d’une erreur de programmation informatique qui aurait aiguillé accidentellement le train sur une mauvaise voie.
par Didier 74 » 12 Jan 2013 11:26
Sncf : ligne lyon-grenoble. Un feu dans les toilettes d’un TER retarde plusieurs trains
Une fois encore, le trafic ferroviaire a été perturbé sur la ligne Lyon/Saint-André-le-Gaz. Cette fois-ci, c’est un départ de feu dans les WC d’une voiture d’un TER qui est à l’origine de cette perturbation.
C’est un passager et témoin qui a donné l’alerte alors qu’il était à bord du TER 17914 entre les gares de La Tour-du-Pin et Bourgoin-Jallieu. Le feu venait de prendre dans les toilettes d’un wagon. Aussitôt, le personnel ferroviaire à bord du train a maîtrisé l’incendie. Par sécurité, le train a immobilisé en gare de Bourgoin-Jallieu et ses passagers invités à descendre à quai afin de monter dans le suivant.
Selon la SNCF, un acte de malveillance serait à l’origine de ce départ d’incendie. Une enquête est ouverte.
Au final, un train a été annulé, plusieurs autres ayant enregistré des retards plus ou moins conséquents.
Un Montalbanais impliqué dans une course poursuite qui finit sur la voie ferrée à Albi
«L'inconscience du pilote du scooter aurait pu provoquer un drame.Heureusement qu'un train n'est pas arrivé à ce moment-là, même si on avait alerté très vite la SNCF pour qu'elle interrompe le trafic», reconnaît le commandant de police Jean-Pierre Benoît.
Ce n'est pas tous les jours en effet qu'un cyclomoteur emprunte une voie ferrée pour échapper à un contrôle.Il est 19 heures lundi soir, rue de Lamothe, à Pratgraussals.
A scooter sur le ballast
Deux hommes, sur un scooter, franchissent un stop. Derrière eux, un véhicule de police.Les fonctionnaires actionnent le gyrophare à deux tons pour contrôler le cyclo mais, dès qu'il les aperçoit, le pilote accélère. Une course-poursuite s'engage.
Le scooter finit par emprunter le pont SNCF. Pas facile de rouler sur le ballast. D'ailleurs, les deux occupants du cyclo chutent à deux reprises. Deux policiers, à pied, accourent sur la voie pour interpeller les fuyards.
Le passager, qui se trouve être le propriétaire du scooter, se tient tranquille… au contraire du pilote qui saute de nouveau au guidon et fonce délibérément sur la patrouille, roulant sur la cheville d'un fonctionnaire qui s'en sortira avec un bel hématome. Son escapade s'arrêtera là.
Placé en garde à vue, cet homme de 32 ans domicilié à Montauban et connu de la justice, a eu du mal à justifier son comportement. Il aurait été «énervé» après avoir raté un bus… mais c'est un train qu'il aurait pu croiser pour son malheur. Et c'est en justice qu'il ira désormais.
Il comparaîtra en mars devant le tribunal correctionnel d'Albi pour répondre de refus d'obtempérer et violences sur agent de la force publique.
Trains ralentis par les Roms à Lille-Sud : que fait la préfecture ?
Les problèmes de sécurité et de retards de trains liés notamment à la traversée de Roms sur la ligne Lille/Don/Béthune n'ont pas encore trouvé de solutions. La CFDT qui a dénoncé le problème s'impatiente.
Depuis une semaine, la CFDT Cheminots dénonce mercredi des problèmes de "sécurité" et de "vols de câbles" sur des voies de TER passant près d'un camp de Roms à Lille, ainsi que l'absence de mesures prises par la SNCF.
Un CHSCT extraordinaire sur le sujet a eu lieu mercredi après-midi avec la direction de la SNCF. Selon la CFDT, la SNCF aurait affirmé avoir tenté de sensibiliser les personnes vivant dans le camp de Roms. Mais la direction affirme également que c'est à la préfecture de trouver des solutions. Elle l'a d'ailleurs saisie dès le 3 janvier. Mais depuis, selon la CFDT, rien n'a vraiment bougé, comme le raconte Olivier Depoulain, secrétaire-adjoint région FGAAC- CFDT.
Il faut rappeler que sur cette ligne de TER très fréquentée entre Lille, Lens et Béthune, la période des fêtes a été marquée par "des vols de câbles significatifs", avec comme conséquence une panne de signalisation obligeant les trains à "circuler en marche à vue", a expliqué le délégué CFDT Olivier Depoulain.
Cette situation concerne une portion de voie d'environ 2,5km de long, proche du quartier de Lille-Sud, où un important camp de Roms est installé.
"Les trains sont obligés de circuler à moins de 30km/h, au lieu de 100 habituellement, et nous leur conseillons même de rouler moins vite, à 15km/h, parce que les risques de heurts avec une personne qui habite sur le camp d'à côté est important", selon M. Depoulain. Notre équipe a même filmé des personnes discutant en pleine voie ferrée !
Selon le syndicaliste, les habitants du camp tzigane traversent en permanence les voies, à un rythme pouvant atteindre "un passage toutes les 20 secondes". "Le souci, c'est l'insécurité pour nous et pour eux. Et si jamais par malheur on avait un accident, comment les Roms réagiraient-ils ?", s'est inquiété le cheminot, qui estime que les agents de sécurité envoyés ponctuellement par la SNCF ne permettent pas de régler le problème.
700m de câbles devraient être enterrés d'ici à la fin de la semaine sur le secteur en question, selon la SNCF qui envisage également "l'installation
d'une clôture". Mais la décision doit être prise en concertation avec Réseau Ferré de France, propriétaire du réseau, selon la porte-parole.
Reprise du trafic normal lundi ?
La SNCF aurait, dans un premier temps, annoncé que le trafic pourrait revenir à la normale à partir du 11 janvier. La date a été reportée à lundi 14. "Mais on n'a pas sécurisé le site, donc la traversée des gens va continuer" assure M. Depoulain, qui continue à recommander aux conducteurs de circuler à vitesse très réduite pour éviter un accident.
Un groupe de travail
Selon la préfecture, une réunion a au lieu ce jeudi réunissant autour d'une même table le Préfet, la SNCF, RFF, la préfecture de police. Un groupe de travail a été créé. Mais ce vendredi après-midi, on ignore toujours quelles mesures pourraient être mises en place.
Creuse : Voiture contre barrière SNCF
En fin de matinée, une automobiliste a terminé sa course contre le poteau soutenant une barrière SNCF, à Moutier Rozeille. La barrière s'est retrouvée sur la voie ferrée et la conductrice a été légèrement blessée. Le prochain train ne passant que ce soir, l'incident n'a pas perturbé la circulation ferroviaire.
Suisse : dégâts de 2 millions de CHF pour l'accident de train à Schaffhouse
Les dégâts sur la ligne de Schaffhouse en Suisse, où deux trains de voyageurs sont entrés jeudi 10 janvier 2013 en collision, sont estimés à 2 millions de francs suisses (1,2 million d'euros), a indiqué vendredi un porte-parole des chemins de fer suisses.
Les travaux de déblaiements sont néanmoins achevés, et la ligne est de nouveau en service depuis 4h00 ce vendredi 11 janvier (03h00 GMT), a précisé le porte-parole des Chemins de Fer Fédéraux (CFF).
Jeudi matin, un train de voyageurs à deux étages et un convoi de la compagnie Thurbo se sont percutés près de la gare de Neuhausen am Rheinfall, dans le nord-est du pays, faisant 17 blessés.
Les causes de l'accident ne sont pas encore connues, a indiqué Walter Kobelt, le chef du service d'enquête sur les accidents. Les boîtes noires des locomotives seront examinées lundi.
Des salariés de Florange perturbent le trafic SNCF en Lorraine
Des salariés du site ArcelorMittal de Florange (Moselle) ont occupé des voies SNCF proches de leur usine samedi après-midi, provoquant des perturbations sur le trafic ferroviaire dans la région, a-t-on appris de sources concordantes.
"Ils ont envahi des voies sur la commune d'Ebange, près de Thionville, entre 11h00 et 15h00", a expliqué à l'AFP un porte-parole régional de la SNCF.
Quinze trains ont dû être supprimés ou partiellement supprimés, essentiellement des TER, a-t-il ajouté.
Un train international reliant Luxembourg à Bâle a également été retardé, a-t-il précisé, ajoutant que le trafic avait pu reprendre après 15h00.
"Nous étions une trentaine, les CRS sont venus nous déloger et nous avons quitté les voies sans heurts", a indiqué à l'AFP Jacques Minet, un représentant de la CFDT à Florange.
"Notre but est de maintenir la pression pour que l'on nous accorde une réunion tripartite sur l'avenir de Florange avec la direction, les syndicats et un représentant du sommet de l’État", a-t-il expliqué.
Béziers : le garçon, ivre, agresse un couple dans le train
Condamné à un an de prison pour avoir agressé un couple avec un couteau dans un train.
Le 2 janvier, un couple voyage dans le train entre Narbonne et Montpellier. Un homme est contrôlé par un agent SNCF. Le couple regarde la scène. L’agent s’éloigne. L’individu s’approche alors d’eux.
"Pourquoi vous me regardez ?", demande-t-il. Sans attendre la réponse, il se rue sur le jeune homme et le frappe au visage. Il menace de les voler. Son amie s’interpose, gifle l’agresseur et reçoit un coup en retour.
L’agresseur brandit alors un couteau. Paradoxalement, il s’excuse auprès de sa victime mais n’en recommence pas moins à le tabasser de plus belle. Le train s’arrête en gare de Béziers. Il saute sur le quai et s’enfuit en ville. Il est rattrapé dans un bus.
"J'avais bu une bouteille de vodka"
"J’étais pas dans mon état normal. J’étais ivre, j’avais bu une bouteille de vodka. Et j’avais pris de la drogue. Ils m’ont regardé de façon bizarre, comme si j’étais une merde. Leur réponse m’a encore plus énervé", explique le prévenu qui a été condamné pour deux vols, dégradations et extorsion fonds, intrusion et violence dans un établissement scolaire, violence sur ascendant, son père en l’occurrence. Il vient de purger une peine pour violences et est sorti de prison le 21 septembre 2012.
Le vice-procureur Henri Bec requiert un an de prison avec mandat de dépôt.
"Il est courant hélas chez les jeunes, de réagir à un regard. Là, en plus, il s’est senti humilié car une femme l’a giflé. La gifle qu’il lui a donnée, était un réflexe", plaide Me Annie Auret qui préconise une obligation de soins.
Le prévenu âgé de 20 ans a été condamné à un an de prison avec mandat de dépôt.
LOT Une voiture veut forcer un passage à niveau : 3 morts
Trois passagers d’une voiture qui tentait de franchir en force un passage à niveau à Sarrazac, dans le Lot, ont été tués dans une collision avec un train. Un quatrième passager a été grièvement blessé dans l’accident qui s’est produit vers 6 heures 30. La voiture a "délibérément" tenté de franchir le passage à niveau protégé par des barrières, fermées à ce moment-là, a indiqué le sous-préfet de Fijeac, Mohamed Saadalah. Les passagers à bord du train, un TER, et son conducteur, sont indemnes.
Pour des raisons inconnues, le conducteur du véhicule s’est engagé en "gymkana" sur la voie, a-t-il expliqué. Le conducteur du train a vu le véhicule sur la voie mais n’a pas eu le temps de freiner et le choc a été très violent. Les trois personnes ont été tuées sur le coup. La quatrième a été éjectée de la voiture et se trouvait dans un état grave. Elle a été transportée jusqu’au centre hospitalier de Limoges.
Ce passage à niveau n’a jamais connu de problème de fonctionnement, a souligné le sous-préfet. "La visibilité était bonne", a-t-il dit, ajoutant que l’enquête devra déterminer les raisons pour lesquelles le conducteur de la voiture s’est engagée sur le passage à niveau.
Metz : 331000 euros dérobés dans les coffres-forts de la gare
Un butin de 331000 euros de recettes SNCF a été dérobé dans les coffres-forts de la gare de Metz par des voleurs manifestement bien renseignés.
Le vol, commis dans la chambre forte de la gare de Metz où sont collectés les fonds des guichets SNCF de toute la Lorraine, a été découvert par des employés lundi vers 6 heures 50. Selon les premiers éléments de l’enquête de la Sûreté départementale, les voleurs n’ont pratiquement laissé aucune trace, hormis un déclenchement d’alarme dans la nuit de dimanche à lundi. Non seulement ils connaissaient le lieu où se trouvaient les coffres, mais ils ont été en mesure de franchir plusieurs portes à code et d’ouvrir les coffres sans trace d’effraction, ce qui accréditerait la thèse de complicités internes. Selon un personnel SNCF sous couvert d’anonymat, "il faut une clé et un code personnel" pour accéder aux coffres, des données confidentielles en possession d’une dizaine de personnes. Leurs auditions sont en cours. En outre, il n’y a en général que 30000 à 40000 euros dans les coffres au moment où les convoyeurs viennent ramasser les sacs. Mais il y aurait eu "des problèmes la semaine précédente et les convoyeurs ne seraient pas passés", a confié le même employé de la SNCF.
Strasbourg Violences à la gare
Deux jeunes filles connues des services de police, l’une majeure, l’autre mineure, ont tenté de commettre un vol à l’étalage dans une boutique de la gare. Lorsque la vendeuse les a rattrapées, les deux délinquantes l’ont frappée. L’arrivée d’un agent SNCF n’a en rien changé leur comportement : elles lui ont également assené un coup. La vendeuse subit un jour d’ITT. Les deux jeunes femmes ont été déférées hier au parquet.
Marseille : deux adultes et un enfant tués, percutés par un train
Selon la SNCF, les trois personnes se trouvaient sur la voie.
Trois personnes, deux adultes et un enfant, ont été tuées ce samedi soir, percutées par un train à la sortie d’une gare de Marseille, dans les quartiers nord. Selon la SNCF, les trois personnes se trouvaient sur la voie. De source policière, il s’agit d’une famille roumaine, un homme et une femme nés respectivement en 1982 et en 1985, et leur fillette, née en 2007. L’accident s’est produit vers 18h10, alors que le TER quittait la halte de Saint-Joseph, dans le 15e arrondissement, en direction d’Aix-en-Provence.
par Didier 74 » 13 Jan 2013 10:21
Il y a 20 ans, une nuit en plein chaos pour les Voultains
La catastrophe ferroviaire a marqué les Voultains. Nombreux sont ceux qui se souviennent parfaitement de cette nuit-là.
Le 13 janvier 1993, vers 23 heures, un train d’hydrocarbures déraillait aux portes de la ville...
“ Feu très important sur la voie ferrée, plusieurs wagons en feu, ancienne gare de La Voulte, au niveau du Pont Noir”. Il est 23h32, ce 13 janvier 1993, lorsque les premiers appels parviennent au centre de secours de La Voulte-sur-Rhône.
Quelques minutes après, 34 des 54 sapeurs-pompiers du centre sont prêts à partir, de nombreux renforts sont en route. Le plan rouge est déclenché à 00h23.
Sur les lieux de l’accident, les riverains les plus proches des voies, ceux de la rue Fombarlet, ont été tirés de leur sommeil par le bruit ou la vision du feu. Sans savoir exactement ce qu’il venait de se passer, en pyjama pour la plupart, ils ont tout laissé derrière eux. Certains ne reverront jamais leur maison, détruite par les flammes.
Des explosions et des feux dans toute la ville
Des centaines de Voultains convergent alors sur la place de la ville, devant la MJC. Peu ont compris qu’un train venait de dérailler. Ils les voient passer depuis tellement longtemps. Mais ce soir-là, la rupture de l’un des essieux d’un wagon par échauffement excessif marquera à jamais leur histoire commune.
En déraillant, quatre des vingt wagons-citernes ont été endommagés et près de 300 m 3 d’hydrocarbures ont été libérés. Rapidement, des feux se déclenchent près du sinistre mais aussi dans les égouts et sur le Rhône. Des explosions retentissent en ville, les plaques de fonte sautent les unes après les autres, une voiture sera même projetée contre un mur. La station d’épuration sera complètement détruite.
Il faudra de longues heures, jusqu’au petit jour, aux centaines de sapeurs-pompiers engagés sur les lieux pour venir à bout des flammes. À six heures du matin, le plan rouge est levé. L’accident n’a fait que six blessés. Un miracle pour La Voulte-sur-Rhône qui vient d’échapper au train d’enfer.
Sarrazac. Trois morts au passage à niveau
Le véhicule a été projeté à une trentaine de mètres des barrières.
Une effervescence inhabituelle régnait hier, dès les premières heures du jour, dans la petite commune de Sarrazac, enveloppée par la brume matinale. Une terrible collision entre le train express régional 870153, circulant de Brive à Rodez, et une voiture (une Peugeot 207), venait de se produire au passage à niveau protégé situé au lieu-dit La Chassagne à une quinzaine de kilomètres de Brive.
L'accident a eu lieu à 6h15. Le choc, d'une violence inouïe, n'a laissé aucune chance de survie à trois des occupants de cette voiture pulvérisée par le train. Il s'agit de trois rugbymen, Gilles Damon (le conducteur), Clément Sanchez, Maxime Izaute, âgés de 20 à 25 ans, qui évoluaient au CRBB. Le club de rugby de Bretenoux-Biars.
Un quatrième, Mathieu Cellier, éjecté du véhicule, souffrait de très graves blessures. Il a été transporté au centre hospitalier de Limoges. Hier soir, son pronostic vital était sérieusement engagé. Le quatuor rentrait d'une soirée en discothèque à Brive. Quatre personnes se trouvaient également à bord du convoi ferroviaire : deux passagers, le chauffeur et le contrôleur. Tous sont indemnes. Le train n'a d'ailleurs pas quitté sa voie de circulation. Les voyageurs ont été pris en charge par un taxi. Sur le bas-côté, projetée à une trentaine de mètres, l'épave de la voiture offrait un triste spectacle. Il ne subsistait plus qu'un amas de tôle froissée et broyée.
Nicolas Septe, procureur de la République, évoque «un choc latéral avant droit. Le conducteur du train n'a pas eu le temps de klaxonner, ni de freiner. En raison de son inertie, l'autorail ne s'est immobilisé qu'à 300 mètres du lieu de la collision. Le passage à niveau comporte un signal sonore et lumineux ainsi une barrière automatique. L'ensemble du dispositif a parfaitement fonctionné», détaille le procureur.
«Un prélèvement sanguin a été effectué sur le corps du conducteur de la voiture. Les analyses ont révélé la présence d'un taux d'alcoolémie plus élevé que la norme autorisée. La barrière était fermée. Le véhicule s'est engagé tout de même sur la voie», déplore-t-il.
Le procureur a ordonné le placement sous scellés de la motrice pour les besoins de l'enquête
«Nous allons aussi étudier avec attention la boîte noire de la motrice», ajoute-t-il. Bernard Gonzalez, préfet du Lot, fortement attristé, résume ce fait divers dramatique : «C'est une tragique initiative de franchissement qui enlève la vie à de jeunes rugbymen lotois», lâche-t-il la mine défaite. Ce département pouvait s'enorgueillir d'avoir réussi à baisser le nombre de morts sur ses routes. «Nous comptions 23 accidents routiers mortels en 2011 et seulement 5 en 2012. Ce drame affreux doit nous convaincre de persévérer avec détermination dans nos actions de prévention», conclut-il, pour ne plus vivre une telle hécatombe.
Trafic perturbé, puis rétabli
Hier en tout début d'après-midi, la SNCF a rétabli la circulation des trains sur la voie où est survenue la collision. Outre la prise en charge des deux passagers du convoi par un taxi, quatre trains ont été remplacés par des autocars : deux TER Midi-Pyrénées et deux TER Auvergne.
«L'ensemble du trafic ferroviaire a été interrompu entre Brive et Saint-Denis-lès-Martel. Les autobus de substitution ont assuré l'acheminement des voyageurs de ces lignes», explique éric Lebeau, chargé de la communication à la direction régionale de la SNCF. «Il a bien évidemment été nécessaire de vérifier l'état de la voie ferrée et du passage à niveau. Plusieurs tests ont été effectués par nos équipes. Aucune anomalie n'a été constatée», assure-t-il.
Dès 7 heures du matin, les techniciens de la SNCF se sont affairés au niveau de la motrice du train afin de dégager des morceaux de tôle coincés sous la machine. «Le train a en effet subi quelques dégâts. C'est pourquoi nous avons décidé de son remorquage jusqu'à la gare de Brive», souligne éric Lebeau.
Les passagers n'auraient ressenti qu'une faible secousse lors du choc. Lancé à une vitesse de croisière de 100 km/h, le train ne pouvait hélas éviter la voiture.
Le club de rugby de Bretenoux-Biars en plein désarroi
Le club de rugby de Bretenoux-Biars est sous le choc. Trois de ses joueurs ont perdu la vie dans cette collision avec un train. Un fait extrêmement rare dans le Lot. Maxime Izaute (20 ans), Gilles Damon (25 ans) et Clément Sanchez (22 ans), qui vivaient à Biars, laissent un grand vide et provoquent une grande tristesse dans le monde du rugby lotois. Mathieu Cellier (24 ans), domicilié à Condat, dans un état critique, luttait hier soir contre la mort. Les rencontres dans lesquelles étaient engagées diverses équipes de jeunes de Bretnoux-Biars, hier après-midi, ont été reportées. Idem pour le derby qui devait opposer aujourd'hui l'équipe du CRBB (Club de rugby de Bretenoux-Biars) à Souillac.
L'heure n'est pas au sport, mais à la douleur. Gérard Miquel, président du conseil général du Lot, partage celle de familles des victimes. «C'est un terrible fait divers qui nous touche en plein cœur. La vie de trois personnes a été fauchée. C'est sans doute, certes, à cause d'une faute de conduite, mais cela doit nous convaincre de résorber définitivement tous les points noirs qui subsistent dans le département et particulièrement dans ce secteur. Cette zone comporte des itinéraires de plus en plus fréquentées et qui comportent encore top de passages à niveau du même type que celui où le drame s'est noué. Il faut en supprimer le plus possible. Nous allons nous y consacrer», martèle Gérard Miquel.
Dans l'entourage familial et sportif des joueurs, la peine est immense : «C'est une grande perte pour notre section où ces joueurs étaient particulièrement appréciés pour leur état d'esprit. Vendredi, j'ai passé une partie de la soirée avec eux, au club, après l'entraînement. Ils sont venus partager le repas du soir», confie Olivier Clare, co-président du CRBB.
«Ils sont restés au club-house jusqu'à 22h30 avant de partir en discothèque. C'était leur habitude. Ces jeunes s'impliquaient beaucoup dans la vie de notre section sportive. Ils étaient généreux et volontaires. Avec mon épouse, je m'occupe du club-house. Ils venaient souvent nous voir et nous aider. Le rugby était leur passion, leur vie», insiste ce dirigeant sportif très ému. Plus que des joueurs, il considère d'abord avoir perdu des amis d'une fidélité sans faille.
Réactions
Martin Malvy : «l'émotion domine»
Lotois, le président de la Région Martin Malvy a réagi hier soir à ce terrible drame : «Ce drame qui plonge des familles dans une peine extrême, a bouleversé la population des communes dont sont originaires ces jeunes et leurs nombreux amis», a déclaré Martin Malvy, «Je partage leur détresse.» «Trente automobilistes ont trouvé la mort, en France, l'an dernier en franchissant des passages à niveau, barrières baissées. L'heure est à l'émotion. Elle doit être aussi à l'interpellation. Les dispositifs d'alerte doivent-ils être renforcés ? L'installation de radars doit-elle être généralisée ? Dans le cas présent, si les indices recueillis sont vérifiés, ils devront être versés au dossier, à l'étude d'une plus grande sévérité de la prévention pour protéger les jeunes eux-mêmes contre de telles catastrophes qui endeuillent à jamais des familles et brisent des vies.»
De son côté, Jean-Claude Tardieu président du comité de rugby du Lot, se disait hier soir «bouleversé par ce drame. Mes pensées vont aux familles éplorées. C'est terrible».
Des tristes précédents
Une collision entre un minibus et un TER a eu lieu le 1er janvier vers 20h30, sur la RN 20 entre les communes de l'Hospitalet en Ariège et Pont-Cerda, au tunnel de Puymorens ( photo). Cinq personnes ont été blessées, le pronostic vital étant engagé pour l'une d'entre elles qui a été évacuée par ambulance sur le CHU de Toulouse. Les autres blessés ont, eux, été dirigés sur Puigcerda, en Espagne. L'accident aurait également fait 11 blessés plus légers.
En octobre 2012, un jeune homme de 30 ans était décédé lorsque sa voiture avait été heurtée par le TGV Bordeaux-Toulouse, à Podensac, en Gironde. Le passage à niveau de Podensac ne figurait pas sur la liste des passages à niveau dangereux et aucun incident n'avait été relevé.
Toujours en Gironde, une septuagénaire avait été tuée à un passage à niveau de Saint-Emilion, en 2011, sur la ligne Libourne-Bergerac. D'importants dommages matériels sur 200 mètres avaient interrompu le trafic des TER pendant une semaine.
En 2008, un autre drame avait secoué la Haute-Savoie mais cette fois le passage à niveau d'Allinges avait été directement mis en cause dans la collision meurtrière entre un train et un car scolaire qui avait coûté la vie de sept adolescents.
Dans la foulée, Réseau Ferré de France (RFF) avait entrepris une procédure pour supprimer le passage à niveau où l'accident avait eu lieu.
Le gestionnaire des réseaux ferroviaires souligne que la très grande majorité des collisions sont dues à un non-respect du code de la route par les automobilistes.
Les TGV stoppés dans la nature
Hier en fin d'après-midi, près de 1.200 voyageurs ont été perturbés dans leur voyage dans les deux sens sur les lignes de TGV et TER Paris - La-Rochelle. Ces voyageurs ont dû accuser de 1h30 à 2h de retard avant d'arriver à destination.
C'est un rail sectionné aux environs de la gare de Pamproux qui a fait stopper les conducteurs de TGV et TER alertés par un capteur.
La SNCF a été dans l'obligation d'affréter 30 autocars afin d'acheminer les passagers à bon port pour qu'ils puissent reprendre un train un peu plus loin.
« J'étais dans le train La Rochelle-Paris quand vers 13h notre train s'est stoppé en pleine nature aux environs de Pamproux entre Lusignan et Saint-Maixent, explique l'un des voyageurs victime de ce que la SNCF qualifie d'incident technique. Au bout d'un quart d'heure, on nous a dit qu'il s'agissait d'un rail cassé. Et vers 14h, le train a reculé jusqu'en gare de Niort où nous avons été pris en charge par 6 autocars qui devaient nous conduire à Poitiers, afin de prendre un autre TGV ».
Hier soir à 20h, les techniciens de la SNCF n'avaient toujours pas réussi à changer le rail. « Nous avons pris du retard en raison d'un problème d'acheminement des rails et la hauteur des ponts », a expliqué le service communication de la SNCF.
Pour cette dernière il ne s'agirait pas d'un acte malveillant. « Cette coupure franche exclut cette hypothèse », a estimé l'un des techniciens qui s'est rendu sur place.
Selon la SNCF toujours, l'ensemble des passagers a été pris en charge. Il a été remis à ces derniers un formulaire afin qu'ils puissent faire une demande de dédommagements s'il l'estime nécessaire.
La ligne CFF reliant Berne à Neuchâtel a été rétablie
La ligne ferroviaire entre Berne et Neuchâtel, indisponible deux heures durant dimanche soir, est à nouveau en service ont annoncé les CFF. Une panne de courant était à l'origine de l'interruption.
La voie ferroviaire entre Gümmenen (BE) et Montmier (BE), située sur la ligne Berne-Neuchâtel, est à nouveau en service, ont communiqué dimanche en milieu de soirée les CFF. Une panne de courant était à l'origine de cette suspension de trafic.
Durant environ deux heures, entre 20h00 et 22h00, les voyageurs de Berne en direction de Neuchâtel ont dû emprunter des bus de remplacement via Bienne. Les trains circulent à nouveau selon l'horaire, ont précisé les CFF.
Choc mortel contre un TGV dimanche après-midi à Chocques
Un homme de 53 ans du Lillérois a trouvé la mort dimanche après-midi vers 14h30 près du passage à niveau couramment appelé "Chez Luc" à Chocques. Il s'agirait d'un suicide, d'après le témoignage du conducteur du TGV Dunkerque-Béthune qui l'a percuté.
Le TGV était encore immobilisé à 16h30 et deux autres ont été détournés par la ligne à grande vitesse au départ d'Arras vers Lille puis vers le littoral.
Cet accident a aussi des conséquences sur la circulation des TER : trois sont détournés par Lille et les passagers d'un quatrième sont pris en charge par un car.
Sept wagon-citernes de pétrole ont déraillé et pris le feu en Azerbaïdjan
Le pétrole s'est déversé des wagon-citernes et a pris feu après qu'un train ait déraillé en Azerbaïdjan. Le ministère des situations d’urgence a déclaré que sept réservoirs du train Bakou-Géorgie ont déraillé. Trois d'entre eux se sont renversés. Au total, la rame comprenait 40 citernes d'une capacité de 60 tonnes chacun.
La zone de l'incendie est de plus d'un kilomètre carré. Le feu a été éteint, on élimine ses effets actuellement. L'accident n'a fait ni victimes ni blessés.
par Didier 74 » 14 Jan 2013 11:00
Accident mortel sur un passage à niveau : une "initiative tragique" du conducteur
L’enquête sur le terrible accident au passage à niveau de Sarrazac (Lot), samedi matin, s’oriente vers une faute du conducteur, originaire du Cantal. Il était sous l’emprise de l’alcool.
Conscient du choc provoqué par le drame de samedi matin au passage à niveau de Sarrazac (Lot), à une vingtaine de kilomètres au sud de Brive, Nicolas Septe, le procureur de la République de Cahors, l’a assuré dès samedi : « Tous les moyens ont été sur cette enquête ».
Sortie de discothèque
Elle privilégie toujours une « tragique initiative du conducteur » de la Peugeot 207, qui, le 12 janvier vers 6h30, a forcé un passage à niveau en slalomant entre les barrières abaissées. Percuté sur le côté droit par le TER Brive-Capdenac, lancé à 100-110 km/h, le véhicule a été projeté une cinquantaine de mètres. Trois des quatre occupants, âgés de 20 à 25 ans, ont été tués sur le coup.
Mathieu Cellier, de Condat (Lot), a été opéré au centre hospitalier universitaire de Limoges. Hier, son état était toujours jugé préoccupant. Après vérification, les gendarmes du Lot ont confirmé que la voiture était conduite par Gilles Damon. Il aurait d’abord respecté la signalisation avant de redémarrer au moment où le train arrivait.
Natif de Mauriac (Cantal), l’automobiliste travaillait chez Andros, à Biars (Lot). Les premières analyses ont révélé « un fort taux d’alcoolémie ».
Avec Maxime Izaute, de Strenquels (Lot) et Clément Sanchez de Biars, tout le monde revenait d’une nuit en discothèque à Brive. Ce drame a entraîné l’annulation de tous les matchs du club de rugby de Bretenoux qui a perdu trois de ses joueurs.
Le trafic ferroviaire entre Olten et Aarau a été rétabli après une interruption de deux heures
Le trafic ferroviaire entre Olten et Aarau en Argovie a été rétabli, ont annoncé les CFF. L'axe est-ouest avait été fortement perturbé et partiellement interrompu lundi matin entre 07h00 et 09h30 suite à un accident de personne.
Vol de câbles à Jamioulx, la ligne ferroviaire 132 est rétablie
Alertée par Infrabel, la police des chemins de fer avait croisé la route de trois voleurs de câbles. Des coups avaient été tirés
Le trafic ferroviaire qui était totalement à l'arrêt lundi depuis 5h20 entre les gares de Charleroi-Sud et Walcourt sur la ligne 132, a été rétabli vers 12h15, a indiqué Frédéric Sacré, porte-parole d'Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire. Le trafic avait été interrompu à la suite d'un vol de câbles.
Des bus et un train navettes avaient été mis en place.
Alertée par Infrabel, la police des chemins de fer avait croisé la route de trois voleurs de câbles lundi matin, vers 5h30, à proximité du terrain de football de Jamioulx. Roulant à bord d'une camionnette tous feux éteints, les auteurs avaient foncé sur les policiers qui avaient riposté d'un coup de feu, blessant le conducteur.
Les trois suspects ont été interpellés. Le blessé a été transporté à l'hôpital Vésale de Montigny-le-Tilleul.
Collision mortelle à Sarrazac : tout un territoire sous le choc
Le temps de la douleur, puis de l'hommage succède au drame qui a endeuillé les familles de trois jeunes rugbymen de Bretenoux-Biars dont la voiture et la vie ont volé en éclat, après une collision avec un train à Sarrazac. Émotion et réactions…
Le passage à niveau numéro 97, à Sarrazac, a marqué à jamais les esprits des habitants de cette commune de 571 âmes.
Les populations de Biars et Bretenoux qui ont perdu trois jeunes âgés de 20 à 25 ans du CRBB (Club de rugby de Bretenoux Biars), lors de cette collision mortelle avec un train survenue samedi à 6h15, sont aussi aussi très touchées. C'est, en effet, en franchissant la barrière baissée du passage à niveau que la voiture a été pulvérisée par la motrice de ce train qui part tous les jours de Brive, à 6 heures, pour arriver à Rodez à 8h29. Gilles Damon, Clément Sanchez et Maxime Izaute ont été tués sur le coup. Mathieu Cellier mène un combat contre la mort, à l'hôpital de Limoges où il se trouvait hier encore dans un profond coma.
«J'ai eu, pour ma part, la lourde tâche d'avertir les parents de Clément Sanchez. Notre club aura besoin d'être soutenu pour traverser cette terrible épreuve», déclare Albert Salle, maire de Biars.
Le député Jean Launay, maire de Bretenoux, partage le sentiment de son homologue et voisin de Biars. «Je pense aux familles des joueurs et aux bénévoles du CRBB. Ce club formateur est aussi une famille meurtrie. J'ai le sentiment d'un immense gâchis. Ces jeunes ont hélas fait un mauvais choix. Il ne faut pas les accabler, mais déplorer qu'un drame horrible touche encore cette section sportie », souligne le député-maire, la voix emplie d'émotion.
Deux jeunes salariés chez Andros
Hier, Franck Vermande et Olivier Clare, coprésidents du CRBB, ainsi que tout le staff et les joueurs, se sont réunis au club-house, comme à leur habitude avant chaque match. Sauf que cette fois, bien sûr, la rencontre prévue face à Souillac a été reportée. L'émotion prédominait.
«Nous avons tenu à nous retrouver, pour surmonter ensemble ce malheur. Nous nous sommes recueillis», indique Franck Vermande. «Ces joueurs évoluaient au club depuis leur plus jeune âge, sauf Gilles Damon qui est venu du Cantal. Il travaillait chez Andros, à Biars, tout comme Clément Sanchez. Maxime Izaute œuvrait pour la SNCF et Mathieu Cellier est maçon à Condat», poursuit le coprésident. Hier, à la demande de Jean-Claude Tardieu, président du Comité départemental de rugby, une minute de silence a été observée sur les terrains de rugby du Lot, en hommage aux défunts. Les obsèques de Clément Sanchez auront lieu demain à 14h30, en l'église St-Joseph de Biars. Celles de Maxime Izaute se dérouleront mercredi, à 15 heures, en l'église de Strenquels où sont domiciliés ses parents. Enfin, les obsèques de Gilles Damon seront célébrées jeudi à 9h30, à Anglards-de-Salers, dans le Cantal d'où est originaire ce joueur. Ses coéquipiers du CRBB décideront mercredi de leur retour éventuel sur les terrains pour la journée de championnat de dimanche. Chacun l'aura compris, le cœur n'y est pas. Et chacun ne peut qu'adhérer à l'inconsolable douleur des familles et des rugbymen.
Le club déjà meurtri en 2007
Au sein du club de rugby de Bretenoux-Biars, personne n'a oublié le drame qui avait provoqué la mort d'Étienne Folautanoa, poignardé en février 2007 sur le parking de la discothèque La Guinguette à Girac. Son agresseur était interpellé à Saint-Céré, quelques heures après le coup de couteau fatal asséné au deuxième ligne de Bretenoux-Biars.
Ce joueur trentenaire avait quitté son bel archipel à Wallis et s'était parfaitement intégré à sa nouvelle famille rugbystique. Une famille qui, 6 ans plus tard, pleure à nouveau la perte de trois de ses membres.
«Un vrai sentiment de colère»
Habib Fenni, maire de Sarrazac, exprime, quant à lui, «un vrai sentiment de colère. Cet accident nous montre la nécessité de développer les actions de prévention à la sortie des discothèques, en nous mobilisant autour du dispositif des Capitaines de soirée», insiste-t-il.
«On peut boire, certes, mais il faut aussi savoir préserver sa vie et celle des autres. Je considère qu'il y a encore beaucoup d'efforts à fournir pour intégrer culturellement cette nécessité absolue dans l'esprit des gens», estime Habid Fenni. Quelques minutes après la collision, il était aux côtés des secouristes. Un impressionnant ballet de véhicules de pompiers, du Samu et de la gendarmerie ont investi la campagne de Sarrazac. Les pompiers des centres de secours des Quatre Routes (tout proche de Sarrazac), de Martel, Souillac et Vayrac se sont rendus au passage à niveau, avec le renfort du centre de Meyssac (Corrèze).
Les gendarmes de la compagnie de Gourdon, l'escadron de sécurité routière et la cellule d'investigation criminelle de Cahors (police technique et scientifique), le colonel Thiry, commandant du groupement de gendarmerie du Lot, ont participé à ce dispositif de grande ampleur nécessaire en raison de l'importance des dégâts humains et matériels. Outre l'analyse sanguine, qui a révélé un taux d'alcoolémie relativement élevé chez le conducteur du véhicule, les gendarmes de la cellule d'investigation criminelle ont procédé à divers prélèvements d'objets et de débris sur la scène du drame pour les besoins de l'enquête en cours. Celle-ci doit permettre aux enquêteurs de déterminer les différents degrés de responsabilité des principaux protagonistes. La motrice n'est pas exclue des investigations. Nicolas Septe, procureur de la République, a rappelé que «celle-ci avait été placée sous scellés». La boite noire du train, à l'étude, livrera également sa vérité dans les prochains jours.
par Tib0138 » 14 Jan 2013 21:27
Le Dauphiné-Libéré, le 14/01/2013 à 19h34 Wrote:SUR LA LIGNE LYON-GRENOBLE
Voreppe : une septuagénaire se suicide à la gare
Il était environ 14 h 10 ce lundi quand une femme s’est jetée sur la voie ferrée alors qu’un TER circulant entre Lyon et Grenoble arrivait. Les faits se sont produits exactement au niveau de la gare de Voreppe.
Selon nos informations, la victime est une Voreppine de 74 ans qui connaissait semble-t-il des problèmes de dépression.
Les sapeurs-pompiers, les gendarmes et les services de la SNCF sont intervenus. Les secours n’ont pu que constater le décès de la malheureuse. Le train, même s’il ne roulait pas à vive allure, ne s’arrêtait pas en gare de Voreppe. La circulation des trains a été interrompue pendant près de deux heures.
par adrien2 » 14 Jan 2013 21:34
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