A Grenoble, le tribunal administratif favorable au tram
Cet après-midi, l'instance a rejeté toutes les requêtes s'opposant à la ligne de tram E. Cette nouvelle réjouit Michel Issindou, le président du SMTC.Il ne reste maintenant plus d'obstacle à la construction de la ligne du tram E.
Le Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération grenobloise (SMTC), maître d’ouvrage du projet, est donc libre de poursuivre les travaux.
Ce mardi après-midi, le tribunal administratif de Grenoble a rejeté toutes les requêtes visant à l’annulation de l’arrêté préfectoral du 26 août 2011, déclarant d’utilité publique le tram E. Certains riverains redoutaient des nuisances sonores et de la pollution aérienne liées à la ligne.
Le tram E doit relier Grenoble au Fontanil-Cornillon, en passant par Saint-Martin-le-Vinoux et Saint-Egrève. Une distance de 11,5km au total, et un chantier déjà bien avancé.
Michel Issindou soulagé par cette "très bonne nouvelle"Le président du SMTC et député socialiste Michel Issindou nous a fait part de son soulagement quant à cette "très bonne nouvelle". "On l'espérait, le juge a fait son travail, un travail satisfaisant (...) Le juge aurait pu ne pas suivre l'avis du rapporteur public."
Le député se dit satisfait pour deux raisons : "Le chantier va pouvoir reprendre, les entreprises vont pouvoir continuer à travailler. Cinq-cents ouvriers sont mobilisés, c'est important dans un tel contexte économique." Grâce à cette décision, il espère terminer le projet dans le temps imparti, c'est à dire fin 2014.
"J'étais serein depuis le début" a déclaré le président du syndicat, même s'il y a eu une première alerte : le rapporteur s'était opposé au tram E dans un premier temps. Il a ensuite revu sa copie lors de la deuxième audience de décembre dernier, ce qui a rassuré Michel Issindou. En octobre 2012, le tribunal administratif avait reporté sa décision au mois de novembre, suite à de nouveaux éléments apportés au dossier par le SMTC.
Ni victoire, ni défaite "Il n'y a ni victoire, ni défaite" précise le président du SMTC. "Ma porte reste toujours ouverte" aux personnes qui ont fait des requêtes contre le tram. "Le dialogue continuera, je suis prêt à rediscuter avec elles, si le jugement leur a fait changer d'avis". Michel Isisindou affirme privilégier les "règlements à l'amiable" et ne souhaite pas en arriver à des "procédures d'expropriations" contre les opposants au projet.