Revue de Presse

Le Forum des passionnés de rail et de caténaires...

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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 05 Nov 2012 10:27

APS, 5 novembre
Algérie - Lancement de projets ferroviaires de 362 milliards de DA avant fin 2012 (ministère)

Une enveloppe financière de 362 milliards de DA sera allouée par le secteur des Transports pour la réalisation de 13 projets ferroviaires, a-t-on appris dimanche auprès du ministère des Transports.

Ces projets, qui concernent notamment la réalisation de nouvelles lignes ferroviaires et la modernisation de plusieurs installations seront lancés durant les mois de novembre et décembre 2012, indique le ministère dans un communiqué transmis à l’APS.

Il s’agit, détaille la même source, de réaliser 643 Km de lignes ferroviaires nouvelles reliant "Laghouat-Djelfa" (110 km), "Djelfa-Boughezoul" (140 km), "Boughezoul-Ksar El Boukhari" (40 km), "Touggourt-Hassi Messaoud" (154 km), "Mecheria-El Bayadh" (130 km), "Hassi Mefsoukh (Oran)- Mostaganem" (56 km), "Arzew-Arzew ville" (7 km), une nouvelle ligne pour raccorder la ville de Béni Saf (3 km) et une autre reliant Bab Ezzouar-aéroport international d’Alger (Houari Boumediene)"(3 km).

Les autres projets concernent la modernisation de 225 km de lignes ferroviaires : la première reliant "Es Sénia (Oran)-Ain Temouchent" (53 km), "Canstantine-Ramdane Djamel" (15 km) ainsi qu’une ligne ferroviaire minière à l’est algérien (157 km).

Les installations du réseau ferroviaire de la banlieue algéroise seront également modernisées, indique le ministère.

Par ailleurs, le ministre des Transports, Amar Toul, effectuera lundi une visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Ouargla où il procédera au lancement des travaux de réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire reliant "Touggourt-Hassi Messaoud".
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 05 Nov 2012 10:30

Ouest France, 3 novembre
Réunion publique pour parler des haltes SNCF du canton - Guichen

Pourquoi ? Comment ?

Une réflexion ancienne
La réflexion sur la rénovation des haltes SNCF du canton est ancienne. En 2008, la communauté de communes prend la compétence des aménagements de ces haltes. En juin 2012, le projet est lancé, suite aux travaux du cabinet SCE, qui ont démarré en mai 2012. Le lundi 12 novembre, l'Acsor, en partenariat avec la Région Bretagne, la SNCF, RFF (Réseau ferré de France), les communes concernées et le pays des Vallons de Vilaine, invite la population à s'exprimer sur les résultats des enquêtes réalisées et du diagnostic qu'il en ressort.

Trois haltes dans le canton
Guichen-Bourg-des-Comptes, Saint-Senoux-Pléchâtel, Guichen-Laillé sont les trois haltes SNCF, avec comme particularité d'être localisées à cheval sur deux communes à la fois. Par exemple celle de Guichen-Bourg-des-Comptes est sur la commune de Guichen mais est plus près de Bourg-des-Comptes. Autour des haltes, la pression urbaine est importante car il s'agit de véritables pôles d'attractivité. La ligne Rennes-Redon est réputée être fiable en termes de trafic ferré, d'où son succès.

Une fréquentation en constante hausse
« Actuellement sur ces haltes, nous enregistrons en moyenne 200 voyageurs chaque jour - 110 pour Guichen-Bourg-des-Comptes qui occupe la sixième place des haltes du département en terme de fréquentation. Par deux fois, nous avons agrandi le parking de cette halte : en 2008, puis l'été dernier. Plus nous l'agrandissons, plus ce dernier est saturé », explique Maxime Rousselin, responsable technique à l'Acsor. Aujourd'hui, ce parking peut accueillir 150 voitures, 300 sans doute d'ici 2020. Ce qui induira des conséquences pour les riverains (nuisances sonores...). « Cela amènera à revoir le calibrage des voies, par exemple, à repenser complètement ces haltes ».

Le budget
Il est estimé à 800000 € dont 400000 € pour Guichen-Bourg-des-comptes. L'objectif à court terme : « Disposer de plusieurs scénari d'aménagements précis pour la fin de l'année afin de pouvoir les proposer aux riverains et usagers lors d'une autre réunion publique qui se tiendra courant fin décembre. » La réalisation de ce projet pourrait durer deux ans.

Le lundi 12 novembre, à partir de 18h30, réunion publique à la salle Glenmor de Saint-Senoux.

Source http://www.ouest-france.fr/actu/actuLoc ... Locale.Htm
Didier 74
 

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Messagepar Cramos » 05 Nov 2012 20:46

izgood Wrote:RER, TGV, avion… Où vaut-il mieux naître, voir Le Figaro :

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... naitre.php
Cet article fait référence à hier matin : la première mission à circuler depuis Cergy le Haut (RER A), OPPE14 , a été stoppée à Houilles-Carrières, où la femme a acouché avant 5h25! La rame a cependant été retenue jusqu'à 6h50. Ils y en a qui se jettent sous un train et le bloquent en voulant finir leur vie, mais là, ce fut le contraire :mrgreen:
VO : Mind the gap, mind the gap...VF : Attention à la marche en descendant du train! (avec une mauvaise traduction)
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 05 Nov 2012 22:24

Le Journal de Saône-et-Loire, 3 novembre
Rires, larmes et sueurs froides d’un cheminot. Entretien.

Les souvenirs de Pierre Jaillet, cheminot retraité à Branges et passionné de chemin de fer, sont jalonnés de moments intenses de camaraderie marqués par la mort frôlée ou vécue mais aussi les situations cocasses
Ancien cheminot, Pierre Jaillet a échappé deux fois à la mort, a sauvé un collègue. Et il a ri aussi dans cette grande famille de la SNCF

Le chemin de fer, c’est ma vie ! », dit Pierre Jaillet, 62 ans, cheminot retraité à Branges. On lui doit le musée du rail de Louhans, installé de 1995 à 2009 dans deux voitures de voyageurs en gare. Il a travaillé en Saône-et-Loire et en Côte-d’Or. S’il est allé au bout d’une carrière de caténairiste et d’agent au service de la voie, Pierre Jaillet sait qu’il le doit à un copain, Guy, qui lui a sauvé la vie un jour de 1985 près de la gare de Tournus.

« Jaillet, tu ne bouges plus ! »
Lors de travaux sur voie, Guy avait hurlé de loin un tonitruant « Youyou ! », le surnom de Pierre, juste à temps pour que ce dernier exécute un saut de côté et évite le Marseille-Paris qui déboulait à 160 km/h. « Tout cheminot a eu chaud aux fesses une fois dans sa vie », se justifie le retraité. Pour lui, ce fut deux.

Ainsi doit-il aussi la vie sauve à un chef d’équipe qui lui cria « Jaillet, tu ne bouges plus ! », sans explication. Juché sur un portique à 15 m, Pierre se figea, évitant l’électrocution à la suite d’une réalimentation accidentelle de la caténaire (1 500 volts) à 20 cm de sa jambe. Mais en 1987, sur une ligne de Bresse, c’est lui qui sauva Gérard, un collègue, de la guillotine d’une lourde porte de wagon, taquet non fermé, quand le train qui les transportait pila net. Sur le moment, ledit Gérard distribuait, en marche et penché dehors, des panneaux de signalisation provisoire à des collègues sur le ballast. « Je l’ai tiré d’un coup par le col ! » raconte le Bressan.

La mort rôde pourtant autour des cheminots. Il y eut ce déraillement à Romanèche-Thorins, au début des années 70, et deux cheminots décédés à récupérer dans la ferraille. Ou ce conducteur de locomotive, longtemps hanté par la vision de cette jeune fille à genoux face au train sur la voie. Il n’avait pu l’éviter. Elle était le sosie de sa propre fille… Ou encore ce jour des années 80 où, après un autre suicide sur la voie à Crêches-sur-Saône, le chef d’équipe demanda des volontaires pour aller chercher la tête introuvable du malheureux. « Personne ne s’était dévoué, ce sont les pompiers qui y sont allés », se souvient Pierre.

Au chapitre des honneurs, il a la fierté d’être l’instigateur en 1980 du baptême d’une locomotive au nom de « Louhans » (elle roule encore), que parraina Henri Vincenot en personne. L’écrivain avait commencé sa carrière de cheminot à Louhans…

Étreinte sexuelle
On rit donc aussi à la SNCF. Par exemple quand les agents de voirie défient l’interdiction de toucher et consommer les chevreuils, lapins, faisans – « mais jamais de sangliers ! »- percutés par les locos. Ce serait du gaspillage.

Déchargeant un wagon du rail voisin, Pierre se rappelle encore la vision de cet agent de la Cie des Wagons-lits et d’une passagère en pleine étreinte sexuelle près du soufflet d’une voiture stationnée en gare de Dijon. Allusion graveleuse des cheminots témoins de la scène et grande partie de rigolade. Ou dans les années 70, la grande honte de ce couple qui s’était formé dans le train, bien obligé d’appeler les secours en plein coït en gare de Lyon-Perrache : ils ne parvenaient pas à se « déboîter ». Des pompiers goguenards les évacuèrent sur une civière à l’horizontale…

N’y aurait-il nulle poésie dans une vie de cheminot ? « Si. Un jour de 1971 en gare de Dijon, on nous appelle pour aller chasser la grenouille : une caisse de grenouilles vivantes destinées, je suppose, à des restaurants, s’était ouverte. Les batraciens s’échappant du wagon et sautillant sur la voie. On a dû aller les ramasser sur la voie… »

Source http://www.lejsl.com/saone-et-loire/201 ... n-cheminot
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 05 Nov 2012 22:29

Le Journal de Saône-et-Loire, 3 novembre
Quand le président de la république est tombé du train…

L’anecdote la plus célèbre qui circule chez les cheminots est celle d’un président de la République française tombé du train. Le 19 mai 1920, vers 23h15, le président Paul Deschanel circule à bord du train Paris-Montbrison. Il ressent une sensation d’étouffement, ouvre la fenêtre, se penche, et tombe. Le train circule à 50 km/h, Deschanel atterrit sain et sauf à Mignerette (Loiret). Vêtu de son seul pyjama, il rencontre dans la nuit un cheminot, André Radeau, et lui annonce : « Mon ami, ça va vous étonner, mais je suis le président de la République ». Il passe la nuit dans la maison d’un garde-barrière. Après cet incident, il propose de démissionner, mais le président du Conseil, Alexandre Millerand, lui conseille de rester. Plus contemporaine, cette histoire sans doute vécue par d’autres usagers de la SNCF. Un militaire dijonnais fait la rencontre d’une jeune femme dont il s’éprend le temps du trajet. Sachant seulement que sa dulcinée doit revenir en Bourgogne quinze jours plus tard, il se postera à la gare, scrutant toutes les arrivées pour la revoir. Ce qu’il parviendra à le faire, avant de divorcer et l’épouser.

Les enfants nés à une bonne centaine de kilomètres à l’heure font aussi partie du registre des histoires insolites et plus taboues et moins « racontables », celles pour faire les enfants justement, des couples s’enlaçant jusqu’à une relation intime dans les toilettes des wagons. Si si, ça existe encore selon les experts de la SNCF… Quant aux valises oubliées, elles ne font plus l’objet d’une inspection minutieuse pour retrouver leurs propriétaires. Avec la mise en place du plan Vigipirate, elles sont systématiquement détruites.

Source http://www.lejsl.com/saone-et-loire/201 ... e-du-train
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 08 Nov 2012 14:01

Les Échos, 8 novembre
Dopé par son pôle transports, Alstom rassure la Bourse

Les prises de commandes ont crû de 19 % au premier semestre de l'exercice 2012-2013.

Inquiets ces derniers mois, les marchés financiers ont salué hier les résultats du premier semestre de l'exercice 2012-2013 d'Alstom. Le groupe a dévoilé un chiffre d'affaires en hausse de 4%, à 9,7 milliards d'euros, entre avril et septembre par rapport à la même période l'an dernier, et un carnet de commandes en progression de 19%, à 12,1 milliards d'euros.

L'action du groupe industriel a clôturé en hausse de 1,38%, à 27,980 euros dans un marché en baisse de 1,99%. Les investisseurs ont notamment salué un flux de trésorerie disponible positif (101 millions d'euros), quoique modeste, tandis que le résultat net semestriel s'est établi à 403 millions d'euros, en hausse de 11%. Début octobre, l'augmentation de capital surprise de 350 millions d'euros avait « suscité la perplexité » des investisseurs, a reconnu Patrick Kron. Le PDG du groupe a toutefois fait observer que l'émission obligataire lancée dans la foulée de l'augmentation de capital avec un coupon de 2,25% illustrait que « ceux qui nous ont prêté de l'argent ne se faisaient pas trop de souci sur la santé financière du groupe ».

Bilan contrasté dans l'énergie
Au-delà de ces résultats, les objectifs de moyen terme sont maintenus, avec une croissance du chiffre d'affaires de plus de 5% par an et un cash-flow disponible positif pour l'exercice en cours et les deux suivants, ainsi qu'une marge opérationnelle autour de 8% en mars 2015 (7,2% à fin septembre cette année, en hausse de 0,5 point).

L'amélioration des performances au premier semestre de l'exercice 2012-2013 est liée pour l'essentiel aux performances de la branche Transport. En dépit d'un contexte macroéconomique « défavorable », avec des finances publiques dégradées en Europe, les prises de commandes ont progressé de 72% au premier semestre dans la branche, à 4,6 milliards d'euros. « C'est évidemment un point haut et on ne le fera pas au second semestre, mais nous n'avons pas éclusé le pipeline de projets », a expliqué Patrick Kron.

Le bilan est plus contrasté dans le secteur de l'énergie, l'autre pilier du groupe. Dans le thermique, cinq turbines à gaz ont été vendues pendant le semestre, une performance en deçà des attentes du groupe, qui en espère une dizaine au second semestre. Les prises de commandes ont légèrement progressé dans le thermique (+ 2%, à 4,7 milliards d'euros) mais elles ont nettement baissé (- 41%) dans les énergies renouvelables, à 600 millions d'euros. Si les commandes dans l'hydraulique sont « volatiles », l'éolien terrestre est un marché « très difficile, compte tenu des surcapacités », a jugé Patrick Kron. Cela a pesé sur la marge opérationnelle de la division.

Dans l'éolien offshore, où Alstom a remporté avec EDF trois des cinq champs du premier appel d'offres français, l'impact de ces succès se verra dans les comptes à partir de l'an prochain et sur « quatre à cinq ans », pour un montant global d'environ 2 milliards d'euros . Dans le solaire à concentration, Alstom a accru sa participation dans l'américain BrightSource tandis que son concurrent allemand Siemens s'en désengage. « C'est une technologie en développement, mais à laquelle on croit », a justifié Patrick Kron.

Sur les rails
Les résultats semestriels d'Alstom ont rassuré le marché. Le champion français du transport et de l'énergie a repris du souffle et de la vitesse, et la Bourse lui en sait gré. Sur cinq ans, Siemens, son rival allemand, continue la course en tête, ou plutôt limite la marche arrière. Sur cette durée, son titre, qui a reculé de 20%, a baissé trois fois moins qu'Alstom. Reste que, depuis le début de l'année, celui-ci a inversé la vapeur : il a progressé de 20%, deux fois plus vite que l'indice parisien, et surtout plus de 3 fois plus vite que le bavarois. Les résultats semestriels du français sont arrivés à point pour confirmer aux investisseurs qu'ils n'avaient pas fait d'erreur d'aiguillage comme l'augmentation de capital annoncée début octobre par son PDG, Patrick Kron, le leur avait fait craindre. Destinée à compléter le financement d'acquisitions en cours, telle une participation dans une société russe de matériel de chemins de fer, elle avait inquiété les marchés sur la capacité du groupe à générer une trésorerie suffisante. Or, malgré les avertissements des cassandres, celle-ci se révèle positive au premier semestre. Mieux, le groupe réaffirme qu'elle le sera aussi sur l'année, comme il se réengage sur une croissance de plus de 5% de son chiffre d'affaires au cours des trois exercices à venir. La progression de 11% de son bénéfice net depuis 6 mois, et le meilleur carnet de commandes du secteur transport enregistré depuis 2008 sont autant de bonnes nouvelles. Voilà qui viendra à point panser les plaies de Bouygues qui détient 29% de son capital. A ce titre Martin Bouygues pourra compter sur 126 millions d'euros à ajouter à un résultat net malmené par les télécoms.

Sources http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 508477.php et http://www.lesechos.fr/opinions/crible/ ... 508446.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 08 Nov 2012 14:20

Les Échos, 7 novembre
SNCF. Standard and Poor's a placé hier sous surveillance...

SNCF. Standard and Poor's a placé hier sous surveillance la dette à long terme de la SNCF, le rapprochement décidé par le gouvernement avec le Réseau ferré de France (RFF) pouvant l'amener à revoir sa note AA. L'agence a précisé par ailleurs que la note et la perspective négative de RFF étaient maintenues.

Source http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 508005.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 10 Nov 2012 21:16

La Nouvelle République, 10 novembre
La SNCF édite un guide pour le public en errance

La SNCF vient d’éditer un guide destiné à aider les personnes en errance à s’orienter vers les structures qui peuvent les aider.

Le travail de la SNCF sur l'errance – notamment dans les gares – n'est pas nouveau. Depuis de nombreuses années, en Touraine, la SNCF travaille aux côtés de la Halte de jour ou de l'Entr'aide ouvrière pour mettre en place des aides aux SDF.
Cette fois, c'est un guide – édité à 4.000 exemplaires – qui a été réalisé pour aider les sans-abri à s'orienter vers une structure où ils pourront prendre une douche, se restaurer ou laisser leurs bagages.

Le Guide des premières nécessités tente, en effet, de répondre aux impératifs de l'urgence sociale. Il recense les lieux destinés à l'hébergement d'urgence, les accueils où l'on peut se laver, s'habiller ou s'alimenter. Et aussi ceux où il est possible de recevoir des soins.
Ce travail a été réalisé par la SNCF en partenariat avec le pôle Émergence et l'Entr'aide ouvrière. « Nous travaillons avec la SNCF depuis 2004, précise François Choppin de Janvry, président d'Émergence et de la Halte de jour.
« Nous avons installé notre accueil dans les locaux de la rue Édouard-Vaillant. Nous avons déployé des maraudes pour aller au-devant des personnes en errance à la gare et les emmener à l'accueil. Nous avons aussi mis en place le bus de nuit qui accueille ceux qui ne veulent pas aller dans les foyers. »

" La situation se dégrade "
L'Entr'aide ouvrière, elle, gère les permanences du Point Accueil Solidarité en gare de Tours. L'association vient en aide aux agents de la SNCF quand ils sont confrontés à des cas difficiles.
« La situation se dégrade gravement, estime le directeur de l'Entr'aide ouvrière, Éric Lepage. Tous les jours, nous laissons des gens dehors ; nous n'arrivons plus à faire face aux besoins. »
La directrice régionale de la SNCF, Laurence Eymieu, a remis, hier matin, les exemplaires du guide aux différentes associations. A charge pour elles de les distribuer à toutes les personnes qui en ont besoin. Le guide sera également diffusé dans les gares de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... en-errance
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 10 Nov 2012 21:28

La Nouvelle République, 8 novembre
" La Région joue la carte ferroviaire depuis 1998 "

Les travaux des lignes Polt, ceux de la ligne de fret, bien qu'obligatoires, pénalisent les usagers.

Châteauroux. Vice-président de la région Centre, délégué aux transports Jean-Michel Bodin a présenté, hier, les investissements sur le ferroviaire.

Entre le cadencement mis en place depuis l'an passé et qui n'a pas fait forcément le bonheur des usagers, et les travaux programmés sur le réseau régional de Réseau Ferré de France qui font monter plusieurs associations au créneau, Jean-Michel Bodin défend l'idée « que le service ferroviaire pour qu'il soit sauvegardé, doit être modernisé ». Et d'avancer comment la région Centre a joué depuis 1998, la carte du ferroviaire en décidant de ne plus financer les routes. « C'est un choix pour un parfait maillage du territoire. On ne peut pas faire venir des industries dans les territoires si l'on n'a pas d'infrastructures ferroviaires. C'est notre politique d'aménagement du territoire et nous continuons d'engager des moyens financiers. » Et à ce sujet, Jean-Michel Bodin a présenté plusieurs investissements à cours terme.

> Suppression de trois passages à niveaux. Dans le cadre du contrat de projet État/Région 2007-2014, la région Centre va adopter la convention de financement des travaux pour la suppression de trois passages à niveau sur la ligne Paris-Orléans-Toulouse dont deux à Montierchaume et un à Vigoux. Montant total de l'opération : 10.682.895 € HT, financés à parité par l'État et la Région, à hauteur de 5.287.500 €. Le Département de l'Indre devra débourser 107.895 €. Les travaux débuteront le premier semestre 2013 et dureront douze mois.
> La ligne de fret Buzançais-Châteauroux. Afin d'assurer la pérennité et le développement du fret ferroviaire de proximité, la Région financera les travaux de relevage de la voie de 15 cm ainsi que les traverses. Le montant de l'opération s'élève à 6.640.000 € HT. La part Région représente 4.895.048 € et l'Europe, via les fonds Feder, subventionnera à hauteur de 1.744.953 €. RFF assurera la maîtrise d'ouvrage de ces travaux qui seront réalisés en 2014.
> TER Centre 2013. Depuis septembre 2012, la Région finance le prolongement d'un aller-retour Orléans-Argenton jusqu'à La Souterraine pour 260 K€. Éguzon et Saint-Sébastien disposent, à nouveau, d'un aller-retour sur Paris avec correspondance à Châteauroux. Il sera pérennisé en 2013. Pénalisés par les travaux de RFF interdisant toute circulation entre 10h et 16h, huit TER sont supprimés entre Orléans, Vierzon et Châteauroux.

repères
> TGV Brive-Lille. La convention de financement pour l'exploitation de la desserte TGV entre Brive et Lille va être renouvelée pour une durée de trois ans.
Ce financement est assuré à parts égales par les régions Centre et Limousin et la SNCF pour un montant annuel de 4,9 M€ TTC.
La desserte consiste en quatre allers-retours, toute l'année, en fin de semaine, avec un départ de Lille le jeudi après-midi, un aller-retour les vendredis, samedis et dimanches, et un retour de Brive, le lundi matin.
Ce TGV dessert les gares de Brive, Limoges, La Souterraine, Châteauroux, Vierzon, Les Aubrais-Orléans, Juvisy, Marne-la-Vallée - Chessy, aéroport Charles-de-Gaulle et Lille.

Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indr ... epuis-1998
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 10 Nov 2012 22:23

20 minutes.fr, 9 novembre
Jean-Paul Huchon: «Il faut améliorer les trains du quotidien»

TRANSPORT - Le président PS de l’Ile-de-France répond à «20 Minutes»...

Le président (PS) de l'Île-de-France et du Stif, l’autorité organisatrice des transports dans la région, revient sur les projets en cours notamment après les incidents mercredi soir en Gare du Nord.

Les inaugurations et prolongements de lignes vont se multiplier dans les mois qui viennent. Pourquoi ?
Beaucoup de projets du plan de mobilisation pour les transports de 2008, amplifié par l’accord avec l’Etat en 2011, arrivent en phase de concrétisation. D’ici à la fin de l’année, le T1 sera prolongé vers Asnières-Gennevilliers-Les Courtilles, le T2 vers Pont-de-Bezons et le T3 vers Porte-de-la-Chapelle. La ligne 12 aura pour terminus Front-Populaire, à Aubervilliers, et l’automatisation de la ligne 1 sera terminée. Parallèlement, dès le 1er janvier 2013, le «complément de parcours» permettra de ne plus payer un trajet complet quand on sort de la zone de son Navigo.

Qu’en est-il des rénovations sur les lignes existantes, comme le RER B qui a connu un incident mercredi soir ?
Une convention signée en 2011 avec la ministre des Transports a entraîné une mobilisation exceptionnelle d’un milliard d’euros pour les RER. Le problème n’est pas toujours d’obtenir de l’argent, mais de le dépenser! Parfois, il n’y a pas assez d’ingénieurs, on prend du retard par rapport au politique, comme pour la tangentielle Nord [Sartrouville-Noisy-leSec]. Pour les RER, dès 2013, il y aura un train toutes les trois minutes sur le tronçon le plus chargé du B, entre Paris et Aulnay-sous-Bois. La branche nord du RER D a été améliorée, avec 12 trains par heure au lieu de 8… La vétusté conduit à des dysfonctionnements répétés sur le RERB, il faut donc dégager des crédits pour améliorer ces trains du quotidien. Il faut une prise de position ferme du gouvernement.

Le Premier ministre a confirmé qu’un milliard d'euros serait débloqué dès 2015 pour la Société du Grand Paris. Cela va faire avancer les choses ?
Cette somme arrivera au bon moment. La ministre chargée du Grand Paris, Cécile Duflot, a commandé un rapport, remis à fin novembre, sur les lignes prioritaires du Grand Paris Express. Trois projets sont déjà lancés : le prolongement de la ligne14 à Saint-Ouen pour 2017, la ligne rouge [rocade autour de Paris] pour 2018 et la orange. La priorité, ce sont les secteurs les plus chargés en termes de voyageurs.

Au conseil régional, ne craignez-vous pas les réductions de budget annoncées par le gouvernement ?
Pour continuer à investir, nous demandons de nouvelles ressources. Je n’attends pas un grand soir fiscal, mais j’ai réclamé l’augmentation du versement transports des entreprises. Les dépenses de fonctionnement du conseil régional ont été critiquées… 70 % du budget sont consacrés aux lycées, à l’apprentissage et aux transports. Et les agences de notation, critiquées pour leur sévérité, nous ont attribué la meilleure note possible pour une collectivité.

Perturbations à la SNCF, le comportement des usagers en question
«Ne descendez pas sur les voies à moins d’y avoir été autorisé.» La formule est connue. Mais que se passe-t-il quand l’interdiction est bravée. D’abord, un gros chaos. Selon la SNCF, cela a entraîné la perturbation survenue pendant la nuit de mercredi à jeudi sur le réseau Transilien, dans le nord de l’Ilede-France. Pourquoi ? Parce que descendre sur la voie génère une alerte radio qui entraîne une interruption totale de la circulation sur la zone. Cette explication n’est qu’«une communication de la SNCF, dénonce l’association des utilisateurs Avuc, qui condamne par ailleurs l’agression dont ont été victimes deux chauffeurs durant cette soirée de galère. C’est surtout un problème structurel de défaut de maintenance des installations.» «Ce que l’on risque en faisant cela, c’est la mort», explique-t-on à la SNCF. A cause d’un arc électrique, ou en se faisant faucher. Et puis de tels actes sont punis d’une amende de 45 euros s’ils sont commis dans une gare. En pleine voie, cela devient un délit passible de six mois de prison.

Source http://www.20minutes.fr/economie/103946 ... -quotidien
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 10 Nov 2012 22:25

Belga, 9 novembre
SNCB : "Aucun accord n'a été trouvé"

Aucun accord n'a été trouvé autour de la réduction des investissements chez Infrabel, a indiqué vendredi un porte-parole du gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire. Plusieurs journaux rapportent que le groupe SNCB va réduire son plan d'investissement 2013-2025 pour respecter les exigences d'économie du gouvernement.

D'après le collectif de voyageurs navetteurs.be, certains documents établissent un plan d'un montant total de 24,4 milliards d'euros sur 12 ans. Infrabel en serait le plus grand bénéficiaire avec des projets évalués à 13,5 milliards, devant l'opérateur SNCB qui demande 6,3 milliards. La SNCB-Holding évalue ses projets à 2,7 milliards d'euros.

"Une des nouveautés du plan est la constitution de réserves pour des projets non-définis pour un montant total de près de deux milliards d'euros", ajoute navetteurs.be, estimant que ce montant pourra retourner au fédéral en cas de besoin.

Cette annonce de baisse des investissements ravive les craintes des syndicats qui redoutent la suppression de certains trains. En octobre 2011, la SNCB officialisait une liste de 170 trains nationaux à supprimer dès décembre 2012 et de 23 trains transfrontaliers qui passeront à la trappe en 2014. Pour établir cette suppression, une liste de quelque 600 trains non-rentables avait été établie.

Le front commun syndical s'est prononcé vendredi sur cette réduction "drastique" du plan d'investissements, des mesures qui "hypothèquent gravement l'avenir du service public, du fret et auront des conséquences importantes sur des centaines d'emplois et ce pratiquement dans toutes les qualifications".

Infrabel envisagerait de ne plus investir dans la maintenance de plusieurs lignes régionales au sud du pays. "Les services d'Infrabel ont classé les lignes du réseau belge en 3 catégories (A, B et C). Les investissements ne sont prévus que pour les lignes A. Sur les lignes B, l'entretien moyen terme est maintenu. Cette mesure n'assurera le maintien en activité de la ligne que pour cinq années tout au plus. Sur les lignes C, plus aucun entretien n'est prévu, ce qui signifie la fermeture à très court terme, soit un an", affirme le front commun dans un communiqué.

"Aucun accord sur un plan quelconque n'a été trouvé à ce stade", souligne-t-on chez le gestionnaire. Un porte-parole a par ailleurs rappelé l'importance de l'agenda politique dans ce dossier. La date du 30 novembre pour l'approbation d'un "plan consolidé" du groupe SNCB, avancée dans la presse, n'est donc pas confirmée.


rtl.be, 9 novembre
La SNCB se serre la ceinture… et augmente ses tarifs

La SNCB doit réaliser des économies pour respecter les exigences du gouvernement. Pour cela, elle envisage de réduire ses investissements. On parle, par exemple, de supprimer des lignes. Dans le même temps, ses tarifs vont augmenter.

Le groupe SNCB veut réduire son plan d'investissement 2013-2025 pour respecter les exigences d'économie du gouvernement et envisage pour ce faire des solutions qui vont relancer la polémique, comme ne plus investir dans les lignes régionales en Wallonie, peut-on lire vendredi dans plusieurs journaux.

Quelles économies ?
Infrabel, SNCB et SNCB Holding peaufinent encore leur plan d'investissement 2013-2025. Parmi les mesures envisagées pour réaliser des économies, la SNCB envisage de commander moins de trains que prévu dans les prochaines années. Infrabel envisagerait de ne plus investir dans la maintenance de plusieurs lignes régionales et il est également question d'un arrêt des investissements dans des gares de triage en Wallonie. La SNCB avait déjà annoncé auparavant que certaines lignes, non rentables, pourraient être supprimées.

Les responsables du groupe SNCB confirment l'existence de projets d'économies mais précisent qu'aucune décision n'a encore été prise. L'objectif est de finaliser ces plans pour permettre l'approbation d'un plan consolidé pour le 30 novembre au plus tard.

Les tarifs augmentent
Par ailleurs, les journaux de SudPresse évoquent les tarifs de la SNCB, qui doivent augmenter le 1er février 2013. La hausse sera de 3 pc en moyenne, mais les navetteurs la ressentiront moins que les simples usagers. La Carte train augmentera ainsi de 1,32 pc, tandis que le prix du Go Pass 10 restera inchangé et celui du Go Pass 1 diminuera. Les plus fortes hausses porteront sur les billets (+3 pc pour le titre standard par exemple).

Les chiffres
Le plan d'investissement du groupe SNCB pour 2013-2025 s'élève à 24,44 milliards. Début d'année, la première mouture du plan s'élevait encore à 40 milliards d'euros. Sur ces 24,44 milliards, le gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire obtient 13,474 milliards pour ses projets, la SNCB demande 6,321 milliards et la SNCB-Holding évalue ses projets à 2,68 milliards. Le plan prévoit la constitution de réserves pour des projets non-définis pour près de deux milliards d'euros.

Source http://www.rtl.be/info/belgique/societe ... -se-tarifs
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Didier 74
 

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Messagepar Didier 74 » 10 Nov 2012 23:30

Belga, 8 novembre
Bombardier : "le sort de Bombardier Bruges ne dépend pas que de la SNCB"

Bombardier a relativisé jeudi le fait que le sort du site de Bruges dépende d'une commande de la SNCB. Il y a d'autres commandes à l'horizon, tout ne dépend pas de la SNCB, a expliqué jeudi soir Janet Olthof, responsable communication chez Bombardier.

Bombardier Bruges a une garantie d'emploi pour les deux ans et demi à venir, selon Janet Olthof. "Pour l'avenir, nous disposons d'un plan valable. Dans le cadre de celui-ci, il est évident que les clients locaux jouent un rôle crucial au sein de notre marché. Employeur et employés s'associent au sein de ce plan afin de garantir l'avenir du site", indique encore Janet Olthof. Bruges est un site important pour nous et nous voulons le conserver, conclut-elle.
Didier 74
 

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Messagepar Didier 74 » 13 Nov 2012 20:33

Sud Ouest, 13 novembre
Bergerac Gare SNCF : prudence en traversant les voies

Lundi, un dépliant a été distribué aux voyageurs de l'un des 25 trains qui desservent la gare de Bergerac

Comme une vingtaine de gares de la grande région Sud Ouest, Bergerac était lundi dans la liste de celles où avait lieu un rappel des consignes de sécurité lors de la traversée des voies.

Les voyageurs qui empruntent, quotidiennement, un des 25 trains qui desservent la gare de Bergerac, en provenance de Bordeaux ou de Sarlat, ont reçu un petit dépliant. Ils sont environ 800 chaque jour à fréquenter la gare de Bergerac. Mais celle de Périgueux en voit passer 2400 et celle de Libourne 3000.

Le danger de l'habitude
La conception et les illustrations du dépliant le destinent surtout aux jeunes. Mais le coordinateur TER du département, chargé de sa distribution, précisait qu'il en est de même dans les gares que sur la route : « Ceux qui traversent les voies sont conscients du danger. Mais c'est le moment d'étourderie qui est dangereux. Comme au volant, ceux qui font le même trajet tous les jours sont moins attentifs. S'ils ont l'habitude de traverser en quittant la voiture SNCF à telle heure, ils ne vérifieront plus le passage éventuel d'un train, supplémentaire ou qui a changé d'horaire, au moment de s'engager ».

Car, comme beaucoup de « petites » gares, celle de Bergerac ne comporte pas de souterrain : « Leur coût fait qu'ils ne sont creusés qu'à partir d'un certain volume de trafic, que n'atteint pas la gare de Bergerac, comme beaucoup de gares d'Aquitaine et de Poitou-Charentes. Les normes mises en place prévoient des panneaux rappelant à la prudence. Les gares équipées d'annonceurs peuvent aussi faire des rappels de prudence, mais ce n'est pas le cas à Bergerac », poursuivait le responsable départemental.

D'autres opérations à venir
Pour les passagers qui arrivaient lundi matin en gare, brouillard et début de semaine rimaient souvent avec grise mine, et le document était empoché sans commentaire. Seul un touriste arrivé avec son vélo a pris le temps d'échanger quelques mots : « Pour les trains au départ, les gens ont un peu plus de temps et on peut discuter, préciser des choses, répondre à des cas particuliers. »

Ce type d'opération, menée par RFF (Réseau ferré de France), est régulièrement organisé, concernant soit le passage des voies dans les gares, soit, comme en juillet dernier, la traversée des passages à niveau. L'action de lundi se poursuivra dans des mairies, des établissements scolaires et des centres de loisirs.

Source http://www.sudouest.fr/2012/11/13/un-tr ... 90-757.php

Sur le même sujet, voir le reportage de France 3 Aquitaine http://aquitaine.france3.fr/2012/11/12/ ... 42380.html
Dernière édition par Didier 74 le 14 Nov 2012 21:48, édité 1 fois.
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Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 14 Nov 2012 12:44

Le Dauphiné Libéré, 13 novembre
L’univers du graffiti à la loupe du tribunal d'Annecy

La police annécienne a travaillé cinq mois pour finalement renvoyer 13 tagueurs devant la justice. Et notamment ceux soupçonnés des très répandus graph’ “TSAR” et “ZINK”, peint sur des wagons de la SNCF.

Confronté à un « monde à part », dixit l’avocate d’un des prévenus, Me Vanessa Vichi, le tribunal correctionnel d’Annecy a exploré, pendant quatre heures hier matin, l’univers du tag. Cinq garçons, de 22 à 25 ans, ont comparu pour avoir fait figurer “des inscriptions, des signes, des dessins volontairement sur des façades causant des dommages légers”, à Annecy, à Cran, sur l’autoroute ou sur des wagons SNCF. Des tagueurs, quoi.

L’auteur de la signature “TSAR” est appelé en premier. 25 ans, auxiliaire de vie, habite chez sa mère. Il reconnaît 174 graph’, Quentin. Tous, en somme, à l‘exception d’une fois où l’on aurait imité son “blaze”.

Quentin est tombé dans les “crew” (équipe), les bombes et les pinceaux à 15 ans. A arrêté dix ans. A repris cette année. « Une addiction », explique-t-il au juge. Et s’il est le seul à avoir coopéré sans problème avec les policiers, il est discret, face au tribunal. « C’est une forme de publicité. J’ai fait ça comme ça, sans réfléchir. »
« Casser la tête sur le pavé »

Son avocat, même, avancera qu’il s’était élancé sur le chemin du repentir, effaçant certaines de ses “œuvres”, avant son interpellation, en juin 2012. Agacement du procureur : « Vous revendiquez la publicité et là, dans une audience publique, on vous demande de vous exprimer et vous ne dites rien ! »

Jeans, sweat-shirt, l’air pas concerné, Vincent compte déjà cinq condamnations à son casier. Dont une pour… des tags, tombée à Chambéry. Lui, 23 ans, signerait “ZOIVE” ou “EVIOZ” selon que le tag soit peint sur un mur plus ou moins légal.

Après avoir difficilement reconnu ces signatures devant les enquêteurs, il énerve la présidente : « Parlez-nous de ce “ZINK” qui figure toujours à côté de vos tags ?

- (Lui) Je n’ai rien à dire.

- (Le juge) Notez Madame la greffière ! »

Il dit : « C’est une façon de me montrer sans être connu (sic), de sortir un peu de la routine ». Un détail ne fait pas rire le procureur. Aux policiers, il a déclaré, en tant que profession, “artiste peintre”.

Voilà Kévin, 23 ans également, un ami de Vincent. Grand, blond jusqu’à la barbe de trois jours, il nie droit dans ses baskets. Pas lui le “ZINK”, le tag le plus répandu dans l’agglomération, qui en ferait un “leader” dans l’univers local des tagueurs. Les autres suspects, mineurs et majeurs mêlés, l’ont pourtant tous désigné. « On s’entraîne chez nous »

Pas lui qui a menacé l’auteur des “TSAR” de lui « casser la tête sur le pavé » s’il « parlait à la police », et ce avec la complicité de Vincent.

Juge et procureur le confrontent à ses contradictions. « On va en rester là, sinon on va y passer la nuit », soupire la présidente. « Certains de vos souvenirs disparaissent », ironise le ministère public.

La matinée se termine avec Loïc et Pierre, un récent sans-emploi et un étudiant. La vingtaine passée. Reconnaissent les faits, d’une ampleur moindre (la signature “SAG” notamment). On les voit encagoulés sur une image de vidéosurveillance. Ils parleront d’un « moyen d’expression alternatif ». En quelques minutes, eux seront jugés tout de suite. Pour leurs prédécesseurs à la barre, l’affaire avait été mise en délibéré au 11 décembre.

Ils prennent l’air contrit. Se montrent plus coopératifs. « On s’entraîne sur une feuille chez nous, tente de justifier Loïc. Après on a envie de les diffuser. » Coupables, a jugé Mme Bouché.

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... u-tribunal
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 14 Nov 2012 19:17

La Dépêche du Midi, 14 novembre
Gare de Saint-Jory. Une nuit à traquer les voleurs de cuivre

Gendarmes et cheminots SNCF livrent une véritable croisade contre les pilleurs de cuivre sur les voies ferrées. Reportage à Saint-Jory au cœur de la traque nocturne.

Gare de Saint-Jory, 1h45 du matin. Les puissants faisceaux des lampes torches déchirent l'épais brouillard sur les voies ferrées glacées. Ces lignes d'acier objet de toutes les convoitises. Car depuis septembre, les vols de câbles et de cuivre sont en recrudescence. Une trentaine depuis le début de l'année en Midi-Pyrénées. Des vols qui entraînent de sérieuses perturbations sur le trafic ferroviaire. Comme début novembre sur le passage à niveau d'Empalot, à Toulouse. La découpe et le vol de câbles ont aussitôt provoqué le retard de 66 trains et la suppression d'une cinquantaine de TER.Pour endiguer le phénomène, les surveillances de jour comme de nuit se multiplient le long des voies. En pleine nuit de lundi à mardi, les gendarmes du peloton de surveillance et d'intervention de Toulouse Saint-Michel patrouillent avec les cheminots de la Suge, une police ferroviaire dédiée elle aussi à la traque des pilleurs de cuivre. Une démonstration de force nocturne désormais habituelle. Le phénomène est connu : avec l'envolée des cours du cuivre et autres métaux, les vols de câbles sont un véritable fléau. «En 2011, les retards et dégradations liés au vol de métaux ont représenté un coût de 35 Md'€, au niveau national», explique Pierre Meyer, directeur régional de la SNCF qui est lié avec la gendarmerie nationale par un protocole signé en mars 2011 pour une meilleure surveillance du réseau. Alarme sur les sites de stockage de câbles, vidéosurveillance, traçage du cuivre et matériaux coulés dans le béton : la SNCF ne lésine plus sur les moyens. Plus de 10 Md'€ ont déjà été investis dans la sécurité et on table sur 30M d'€ pour les prochaines années, à l'échelle de l'Hexagone. Dans toute la région toulousaine, un hélicoptère de la gendarmerie, type EC 135 survole plus de 1 000 kilomètres de voie ferrée et s'appuie sur des équipes au sol pour interpeller des malfaiteurs dont certains n'hésitent pas à arracher des fils électriques sur les voies, parfois au péril de leur vie. En 2011, la justice toulousaine a prononcé 200 sanctions pénales pour 450 interpellations. Engagée dans une véritable croisade contre les voleurs de câbles, la SNCF enregistre néanmoins une baisse de 40 % de ces infractions depuis le début de l'année. Cette nuit à Saint-Jory, pas de pilleurs à l'horizon. Les lampes des gendarmes balaient les voies ferrées dans un silence glacé. Un TGV est en approche. Il est 2 heures du matin. La surveillance ne fait que commencer.

Des missions de nuit
«80 % de ces missions s'effectuent en pleine nuit», assure le lieutenant-colonel Laurent Le Goff, commandant la section aérienne de la gendarmerie de Toulouse. Aux commandes de l'hélicoptère EC 135, il participe activement au plan de lutte contre les vols de métaux. Le protocole passé avec la SNCF prévoit un quota de 150 heures de vol au niveau national. L'hélico de la gendarmerie participe également à des opérations de police route ou de police judiciaire. Il décolle depuis la base militaire de Francazal. Deux autres hélicos sont stationnés à Pamiers et Tarbes.

Le chiffre : 60
cheminots > Police ferroviaire. C'est le nombre de cheminots assermentés et autorisés au port d'arme engagés dans la lutte contre toute sorte de délits dans les trains et sur les voies ferrées, en Midi-Pyrénées. Ils participent au plan de lutte contre les vols de cuivre.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/11 ... uivre.html

20 minutes Toulouse, 14 novembre
La grosse artillerie contre les vols de cuivre

SNCF et gendarmerie surveillent les câbles le long des voies

Revendu 8200€ la tonne, le cuivre fait des envieux, mais pas que des heureux. En particulier à la SNCF qui vient de subir en moins de quinze jours cinq vols de câbles dans le quartier d'Empalot. Le dernier dans la nuit de dimanche à lundi. Pour contrer ce fléau, la direction des chemins de fer a fait appel aux services de la gendarmerie dès le lendemain pour une vaste opération nocturne. Appuyé par des patrouilles d'hommes sur le terrain, l'hélicoptère à caméra thermique de la section aérienne de Toulouse a sillonné les voies pour repérer d'éventuels malfrats. Sans succès. Et pourtant, au cœur de la nuit, armés de leurs lampes torches, les agents ont usé leurs semelles sur le ballast.
Depuis mars 2011, et la signature d'un protocole, c'est la cinquième intervention du genre. « Cela vient compléter le travail au sol. Nous intervenons à la demande de la SNCF à partir du signalement d'un vol, même si nous avons pris l'habitude en rentrant d'autres missions de survoler les lignes. L'an dernier, l'une de nos sorties a conduit à l'interpellation de deux individus pris en flagrant délit », note le lieutenant-colonel Laurent Le Goff, patron des gendarmes volants. « Depuis janvier, nous avons enregistré une trentaine de vols, mais il y a une recrudescence depuis septembre », détaille Pierre Meyer le directeur régional de la SNCF. Avec pour principale conséquence, des perturbations sur le trafic. Car en coupant les câbles d'alimentation électrique pour récupérer le cuivre, les maraudeurs sectionnent aussi ceux en fibre optique nécessaire aux liaisons radios. « Les cinq derniers vols sont à l'origine du retard de 66 trains et de la suppression de 50 autres. On estime au niveau national que cela coûte 35 millions d'euros », poursuit le responsable qui a renforcé la mise en place d'alarmes et de caméras sur les sites sensibles.

Source http://www.20minutes.fr/article/1042152 ... ols-cuivre
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Didier 74
 

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Messagepar Didier 74 » 14 Nov 2012 19:19

La Dépêche du Midi, 8 novembre
Saint-Girons. La boutique SNCF sur la sellette

La SNCF veut faire des économies budgétaires. Bien qu'active, la boutique de Saint-Girons pourrait ainsi disparaître. Une nouvelle qui indigne Marc Cadars, vendeurs de billets.

La boutique SNCF de Saint-Girons pourrait bien fermer ses portes. «C'est aberrant», s'exclame Marc Cadars, agent SNCF de Saint-Girons et de Saint-Gaudens. «La SNCF veut réaliser des économies et nous sommes les premiers menacés. Bien qu'une convention protège les guichets en gare, notre boutique n'en bénéficie pas puisque les trains ne passent plus dans le coin depuis 20 ans !» explique-t-il en ajoutant : «Ce n'est pas tout, l'employé s'occupant à temps plein de boutique est parti à la retraite le mois dernier. Et le bail de notre local se termine le 31 décembre. Tous ces éléments font de la boutique la candidate idéale pour être rayée de la carte».

Personne n'a prévenu Marc Cadars de cette probable fermeture. Cependant, une chose lui a principalement mis la puce à l'oreille : «Nous avions mis une offre de poste pour remplacer mon collègue. Il y avait trois candidatures mais personne n'a été retenu. J'ai alors su qu'il y avait un souci quelque part». Marc contact alors sa direction de Toulouse pour lui faire part de sa crainte et celle des Couserannais. «Vous avez raison d'être inquiet», lui répond Michel Ferrié, directeur d'unité opérationnelle du TER.

35000 euros de recettes par mois
«Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on nous dit que la SNCF veut faire des économies. Pourtant, notre boutique fait 1500 euros par jours ! Et environ 35000 euros par mois, ce n'est pas négligeable. Rien que ce matin, en 3 heures, j'ai récolté 1300 euros et pas moins de 60 personnes viennent tous les jours dans la boutique pour acheter des billets et demander des renseignements», détaille l'agent de la SNCF.

Et si la boutique ferme, les habitants du Couserans n'auront plus que trois solutions pour obtenir leurs billets : «La première, se rendre sur le site internet. Cependant, tout le monde n'y a pas accès et certaines manœuvres, tels que les annulations, nécessitent un agent. La deuxième, se serait de se rendre à l'agence de voyage de la ville, seulement, avec cette procédure des commissions seront à prendre en compte. Et la dernière solution, c'est de se rendre à la gare de Boussens, ce qui peut faire une bonne trotte pour certains Couserannais ! D'ailleurs, certains d'entre-eux se sentent de plus en plus isolés, et si fermeture de la boutique il y a, ce sentiment quasi général risque de s'intensifier», s'attriste Marc Cadars.

Ni la Sncf, ni la municipalité de St-Girons n'ont été en mesure de répondre à nos sollicitations. Nos colonnes leur sont évidemment ouvertes.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/11 ... lette.html

13 novembre
Saint-Girons. Une pétition pour sauver la boutique SNCF

Samedi, au marché, des représentants du syndicat CGT et des cheminots distribuaient des tracts et faisaient signer une pétition car la direction régionale SNCF aurait décidé, selon eux, de fermer la boutique de la ville.

Après la fermeture de la gare dans les années 1990, cette décision porterait un nouveau coup au service public dans le Couserans. Toujours selon le syndicat CGT des cheminots de l'Ariège et du Comminges, la direction voudrait profiter du départ à la retraite d'un agent pour supprimer un emploi car, économiquement, la boutique serait une des plus rentables de la région Midi-Pyrénées.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/11 ... -sncf.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 14 Nov 2012 20:09

Le Petit Bleu de Lot-et-Garonne, 8 novembre
Agen. Une antenne GSM a poussé le long de la voie ferrée

Haute d'une trentaine de mètres, une antenne destinée à la communication ferroviaire domine le quartier du parc Labesque, sur le domaine de Réseau ferré de France (RFF). Les habitants du quartier ont découvert l'ouvrage en se réveillant lundi…

«En me levant j'ai cru que je me trouvais à l'île de Ré, face au phare des Baleines» : encore sous le coup de la surprise, Michelle Maurin a arrêté de se pincer. Comme d'autres habitants de la rue de Durrens et de la rue Paulin-Régnier, elle ne pouvait pas manquer l'antenne-relais érigée en bordure de la voie ferrée. Comme un champignon, elle a poussé en presque une nuit. Des habitants ont vu une grue, des phares de camions lors d'un spectacle nocturne inhabituel, au pied de la dizaine de maisons, propriétés de la SNCF.

Les riverains veulent comprendre
«Des ouvriers ont travaillé dimanche après-midi. Dans la nuit entre dimanche à lundi, ils ont monté l'antenne» témoigne Yolande, qui occupe une maison distante d'une quinzaine de mètres de l'ouvrage cylindrique.Cet élément agenais est l'un des maillons du réseau de télécommunications GSM-Rail que déploie dans toute la France la société de projet Synerail, le long des 110 500 kilomètres de voies ferrées pour remplacer le réseau analogique. Cette technologie permettra notamment d'augmenter la fréquence de passage des trains TGV. Synerail ouvre également des possibilités aux opérateurs pour leur couverture de réseau. Le chantier devrait être achevé en juin 2015.

La société privée Synerail Exploitation et Construction est le fruit d'un partenariat public-privé entre Réseau Ferré de France (RFF) et Vinci, SFR, Axa et TDF. Dans la plaquette de présentation, il est indiqué que «les travaux seront localisés, ponctuels et peu dérangeants». Sur ce point, le contrat est rempli.

La plate-forme sur laquelle l'antenne est posée avait été réalisée début septembre.Les riverains veulent comprendre. Certains, à la recherche d'informations et d'interlocuteurs, cherchent à confronter à d'autres sources les renseignements consignés dans la plaquette de présentation de Synerail. L'autorisation, instruite par l'État, a été accordée le 14 décembre dernier.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/11 ... erree.html

La Dépêche du Midi, 12 novembre
Agen. Antenne de Labesque : le maire va saisir le préfet

L'installation soudaine d'une antenne relais à proximité du parc Labesque a alimenté les débats de la réunion du quartier Toussaint. Le maire a parlé d'un «raté» des services de l’État et annoncé qu'il allait saisir le préfet.

quartier Toussaint
Déjà riche en sujets à débattre, avec l'évocation des nombreuses transformations dont le quartier fait actuellement l'objet, la réunion du «Village Toussaint, de Labesque à Passelaygue», vendredi soir, dans les locaux du centre technique municipal de l'avenue Jean-Jaurès, a été encore plus animée du fait de la dernière actualité. L'érection soudaine d'une antenne relais à proximité du parc Labesque (notre édition du 8 novembre) a en effet rendu perplexes et, pour certains, inquiété les habitants du site qui s'interrogent notamment pour les éventuels risques sanitaires.

Une riveraine a directement interpellé le maire : «Mais, vous l'avez vue ? Dites-nous si vous êtes pour ou contre ?»… «On est juste à son pied !», a ajouté un autre habitant. On a les ondes en direct (sic). Cette antenne, on ne la veut pas». Un autre encore s'est insurgé : «Moi, je l'ai quasiment dans mon jardin»…

«Il ne faut pas s'affoler»
Inquiétudes que Jean Dionis a voulu apaiser tout en reconnaissant que les choses n'avaient pas été faites comme il se devait. «Je n'étais pas informé, a répondu le maire et ce n'est pas normal. Il y a eu là un «gros raté» de la part de la préfecture qui aurait dû prendre notre avis. Certes, les services préfectoraux sont juridiquement dans leur droit. Les installations de RFF (Réseau ferré de France) sont sur le domaine public de l'État. Mais on va demander si l'on s'est bien assuré que le protocole en matière de risque sanitaire a été respecté. Il y a des mesures en terme d'impact à vérifier. Et pour cela, nous allons saisir le préfet».

L'élu a toutefois tenu à dédramatiser la situation, assurant que «des antennes, il y en a partout» et qu'il n'y a jamais eu «aucun lien objectif établi» entre leur rayonnement et d'éventuelles maladies. «Il y a certes un principe de précaution à respecter, mais il ne faut pas s'affoler». Signe, toutefois, que le sujet est sensible, le maire a annoncé aux riverains qu'il suspendait l'installation d'une antenne de téléphone classique prévue rue du Jourdain, «pour calmer le jeu».

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/11 ... refet.html
Dernière édition par Didier 74 le 14 Nov 2012 20:24, édité 1 fois.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 14 Nov 2012 20:14

La Dépêche du Midi, 7 novembre
Montauban. Le parking abandonné de la gare SNCF enfin réhabilité

La décharge à ciel ouvert, boueuse et truffée de nids de poules (voire d'autruches) qui faisait office de parking à la gare SNCF de Montauban devrait prochainement se muer en un espace rassurant et fonctionnel. 320 nouvelles places (dont 7 PMR) sécurisées (vidéo surveillance) sont en effet promises par le Grand Montauban. La fin des travaux débutés lundi, est prévue pour le 31 janvier 2013. Durant le chantier d'un coût de 585000 euros (la ville de Montauban engagera 170000€ pour la signalétique et les espaces verts), les usagers devront se garer ailleurs. Pour l'heure, l'entreprise Eiffage et son matériel s'affairent côté impasse d'Orléans, laissant libre d'accès le reste de l'espace. Mais rapidement tous les accès (impasse d'Orléans et rue Salengro) seront condamnés.

Un parking gratuit
L'annonce maintes fois exprimée et autant de fois différée de cette rénovation semble donc aujourd'hui, devoir être prise au sérieux. Les usagers se pincent pour y croire tout comme les riverains alentours qui saluent l'éradication de cette verrue. «Après plusieurs années d'âpres négociations, les utilisateurs du parking de la gare vont bientôt pouvoir profiter d'un parking entièrement refait et gratuit», a fièrement annoncé le Grand Montauban, heureux d'avoir «débloqué une situation devenue délétère pour les usagers de la gare et les riverains». Il aura donc fallu plus de 10 ans pour qu'enfin, ce scandaleux parking rentre dans la norme d'une jouissance plus conventionnelle.

Une convention tenue secrète
Ses usagers étaient depuis longtemps les otages d'un bras de fer entre d'une part SNCF et RFF propriétaires de cette emprise de 12000 m2 qui n'était pas à vendre et d'autre part le Grand Montauban désireux de l'acquérir avant d'engager des gros travaux. SNCF et RFF n'auront donc rien lâché. Une convention d'occupation du domaine public ferroviaire permet aujourd'hui au Grand Montauban d'engager ces travaux. En avril dernier, était évoquée la signature d'une convention de 10 ans pour un loyer annuel de 66000€. L'opposition avait alors estimé la durée un peu courte compte tenu des sommes engagées par la collectivité. Hier, le Grand Montauban n'a pas été en mesure de préciser la teneur de cette convention signée récemment.

Le bus en attendant
Durant les travaux, les usagers du parking de la gare sont invités à utiliser le parking «Marc Dauty» installé au pied du pont de l'Avenir (route de Castelsarrasin) avant d'emprunter la ligne A des bus urbains jusqu'à la gare. L'utilisation de la navette est gratuite sur présentation du billet de train.

Question : et si vous vous rendez en gare sans avoir pris votre billet ? Il faudra payer le bus... ou marcher.

Source http://www.ladepeche.fr/article/2012/11 ... ilite.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 14 Nov 2012 22:31

L'Union, 13 novembre
En automne, les trains patinent Du balai, les feuilles mortes

En ce moment, la SNCF brosse les voies tous les jours pour dégager les feuilles mortes susceptibles de faire patiner les trains.

COMME les chrysanthèmes dans les cimetières, les feuilles d'automne reviennent chaque année, emportées par le vent, comme dit la chanson. Les poètes s'en inspirent ; à la SNCF, cela prête un peu moins à sourire.
Tombant sur les voies, les feuilles sont écrasées, formant une fine pellicule visqueuse sur les rails. Résultat, le train patine, notamment au démarrage. Les conducteurs doivent ralentir et cela entraîne des retards parfois.

Jusqu'à Vauxaillon
Il peut encore se produire un phénomène d'enrayage, lors du freinage. « Le train glisse. Les roues deviennent « carrées ». On peut être contraint de reprofiler les essieux », explique Benoît Vincent, responsable de la ligne TER Paris-Laon. Cela provoque encore un effet sur les rails, qui peuvent se fissurer, voire casser. « On a donc tout intérêt à prévenir plutôt que guérir », souligne Pascal Bernier, chef de district, assistant voies au pôle organisation, technique et production.
C'est le monsieur feuilles d'ici jusqu'à Amiens. « Sur la ligne Paris-Laon, on va jusqu'au tunnel de Vauxaillon, après ce sont les collègues qui prennent le relais. En ce moment, on passe tous les jours ; À Amiens, on travaille même la nuit. »
Embarquement immédiat donc sur une draisine, « utilisée pour les tournées, l'acheminement de matériel et le brossage des voies ». L'engin permet de tenir en petit comité à l'intérieur. Il est encore muni d'une grue. On lui a ajouté des lamelles trempées, donc plus souples, pour balayer les rails.
« On est à 1600 km de brossage par semaine. » Patrice Bernier a bien étudié la question, rapprochant les incidents précédents avec la météo. « La période la plus critique se situe entre fin octobre et mi-novembre. Ce que je redoute le plus à ce moment-là, ce sont les jours où il y a de la pluie et du vent. L'an dernier, en une seule journée de ce type, on a cumulé 75% des minutes perdues. »
Aussi, plutôt que de traiter partout, il préfère encore opérer surtout là où c'est nécessaire. « Ce sont évidemment les conducteurs qui sont les premiers à donner l'alerte. La première chose que je fais le matin, je reprends les incidents pour adapter les tournées de brossage. En outre, on consacre 1 million d'euros par an à l'abattage, le débroussaillage et l'élagage des arbres. »
Les résultats sont là : « On était à plus de 5000 minutes de retards en 2010, 3083 minutes en 2011 et nous en sommes à 999 en 2012, on a encore diminué de 50%. » Et tous les espoirs sont permis puisqu'un produit dégraissant est en cours d'expérimentation. Pulvérisé sur les voies, il serait assez résistant dans le temps.

Source http://www.lunion.presse.fr/article/aut ... &xtmc=SNCF
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 16 Nov 2012 13:30

AFP, 15 novembre
Vandalisme : "ras-le-bol" de la SNCF

Fraudes, agressions, dégradations et incivilités dans les transports ferroviaires: la SNCF a exprimé aujourd'hui son "ras-le-bol" tout en notant une baisse de 12% des actes de malveillance sur son réseau et appelant à un effort collectif pour améliorer ces "résultats encourageants".

"Les attaques au rail coûtent chaque année à la SNCF 35 millions d'euros, ce sont des centaines de milliers d'heures perdues qui pénalisent nos clients, qui mettent en danger nos agents, il y en a ras-le-bol", a déclaré le secrétaire général de la SNCF Stéphane Volant, lors des Rencontres Sécurité et Prévention-Agir ensemble avec SNCF, à la Mutualité (Paris, Ve). "Le coût de la sûreté, nous le chiffrons à 1,2 million d'euros dépensés chaque jour", a-t-il ajouté, s'exprimant devant des responsables de l'entreprise ferroviaire, des hauts gradés de la police nationale et de la gendarmerie ainsi que des élus locaux.

Face à la délinquance et à l'insécurité, la SNCF et ses partenaires ont créé des dispositifs locaux censés veiller à la sécurité et à la prévention de la délinquance. "Cette année, de façon très sensible, les agressions caractérisées ont diminué de 12% sur notre réseau. Ce sont des résultats très encourageants", s'est réjoui le dirigeant de la SNCF, sans céder au triomphalisme.

"Contre ce fléau du vol de cuivre, il faut absolument se battre et se mobiliser tous ensemble car la SNCF toute seule ne peut pas tout. Elle doit évidemment avec ses partenaires de RFF (Réseau ferré de France, ndlr) se mobiliser, mais également avec les forces de police et la gendarmerie nationale", a-t-il suggéré, appelant les magistrats à "la plus grande sévérité" et "à une réponse pénale adaptée".
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 16 Nov 2012 13:34

lefigaro.fr, 14 novembre
Gare du Nord : 190 millions de voyageurs par an

La Gare du Nord est souvent montrée du doigt pour les problèmes techniques qui affectent le trafic. Mais sait-on qu'il s'agit de la plus grande gare européenne en ce qui concerne le nombre de voyageurs. Et non content d'être l'un des moyens de transport les plus économiques, le train est aussi l'un des plus écologiques !

Les récents incidents qui ont affecté le trafic sur les voies de banlieue partant et arrivant en Gare du Nord pendant plusieurs heures ont à nouveau braqué les projecteurs sur cette gare. C'est pourtant l'un des hauts lieux du transport ferroviaire en Europe. Et la gestion de ses infrastructures est d'une rare complexité.

Véritable ville au cœur de la ville, la Gare du Nord est la plus grande gare en Europe pour le transport de personnes. Elle voit passer près de 550.000 voyageurs chaque jour. Ceux-ci empruntent l'un des nombreux modes de transport mis à disposition dans le périmètre de la gare : trains à grande vitesse nationaux (TGV) ou internationaux (Thalys, Eurostar), grandes lignes, trains régionaux, RER, métro ou bus, auxquels s'ajoutent les vélos en location (Vélib) et les taxis.

Avec des dessertes vers la Belgique, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, la Gare du Nord est un véritable carrefour de l'Europe. Ce qui lui vaut de voir passer 190 millions de voyageurs chaque année. Si elle occupe la première place en Europe, elle n'est toutefois qu’au 24ème rang au classement mondial des gares.
En effet, les premières gares mondiales sont toutes japonaises, avec la célèbre gare de Shinjuku en tête, qui accueille... 1,377 milliard de voyageurs par an ! La mythique gare de New York, Grand Central Station, celle que l'on peut voir dans nombre de films et de séries télévisées, n'accueille quant à elle qu'une soixantaine de millions de personnes chaque année.

Enfin, on oublie souvent que le train reste un moyen de transport relativement écologique. En effet, ramenées au nombre de passagers, les émissions de CO2 n'ont rien à voir avec celles d'un bus, d'un avion ou d'une voiture particulière. En témoigne l'éco-comparateur que la SNCF a mis en place sur son site en partenariat avec l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Celui-ci donne les indications suivantes : pour un passager sur un aller-retour Paris Amsterdam, les émissions de CO2 sont de 23 kg en train, de 192 kg en avion et de 223 kg en voiture. Certes, ce dernier chiffre baisse s'il y a plus d'un passager dans la voiture, mais le train reste nettement moins polluant.

Avec des temps de voyage toujours plus courts, une moindre sensibilité aux intempéries et un accès au cœur des villes, les voyages en train ont de sérieux arguments face à l'avion. Wagons adaptés aux enfants pour les vacances scolaires, prises électriques pour recharger les ordinateurs des hommes d'affaires, trains «low cost», offres combinées train + spectacle, le train ne cesse de s'adapter à une demande toujours plus individualisée. A quand le choix de sa place et de ses compagnons de voyage sur les réseaux sociaux ?

Source http://www.lefigaro.fr/supplement-parte ... par-an.php
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 16 Nov 2012 13:42

QMI, 15 novembre
Via Rail rejette le TGV Québec-Windsor

Les gouvernements perdent temps et argent à étudier un hypothétique TGV de 20 milliards $ entre Québec et Windsor, selon le président de Via Rail, qui estime que le service actuel est déjà compétitif.

Les gouvernements perdent temps et argent à étudier un hypothétique TGV de 20 milliards $ entre Québec et Windsor, selon le président de Via Rail, qui estime que le service actuel est déjà compétitif.

Même si la société d'État est toujours déficitaire de 261 millions $ en 2011, uniquement pour ses coûts d'exploitation, Via Rail parvient à s'améliorer et notamment grâce à des investissements d'un milliard $ consentis depuis 2007.

Les produits à valeur ajoutée maintenant offerts, comme l'intermodalité, vont convaincre encore plus de voyageurs de laisser leur voiture à la maison au profit du train, dit Marc Laliberté, à la tête de Via Rail depuis 2010.

Améliorations prévues
En entrevue au Journal de Québec, le grand patron parle d'améliorations du service WiFi, du confort des voitures et de leur remise à neuf, de divertissements à bord et de l'ajout de trains, notamment deux par jour entre Québec et Montréal. Rarement il aborde la question de la rapidité, souvent soulevée dans les débats portant sur un TGV dans le corridor Québec/Windsor.

«Le temps de parcours, on va l'améliorer avec le temps. Il faut marcher avant de courir. Une telle installation ne se fait pas du jour au lendemain», lance Marc Laliberté. Il compte sur les embouteillages et le lourd achalandage routier dans les centres-villes, comme maintenant à Québec, pour attirer de nouveaux passagers.

«Si vous partez de Québec, à la gare de Sainte-Foy, à 6h le matin, vous n'atteindrez jamais le centre-ville de Montréal à 8h32 comme c'est le cas actuellement avec Via Rail. C'est impossible de le faire en auto avec le trafic», défend-il.

«Peut-être un jour»
Québec arrivera «peut-être un jour» à avoir un train à grande vitesse, mais ce n'est pas la principale préoccupation de Marc Laliberté dans le corridor jusqu'à Windsor.

«Il ne s'est pas additionné un train entre Québec et Montréal depuis vingt ans. On vient de le faire dans les deux directions à partir du 10 décembre et avec une liaison directe jusqu'à Ottawa», précise le patron, originaire de Québec.

La liaison Québec-Montréal a connu une augmentation d'achalandage de 10% en 2011, de 5% en 2012 et de 15% uniquement en octobre dernier, note-t-il.
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 16 Nov 2012 14:04

Le Journal du Centre, 15 novembre
Un remarquable ouvrage sur le Technicentre Industriel

Après ses deux premiers livres consacrés au matériel ferroviaire, Alain Blot vient d'apporter une nouvelle contribution au monde du rail en publiant un remarquable ouvrage sur un des fleurons industriels du département.

De la vapeur aux techniques les plus modernes
Le Technicentre Industriel de Nevers montre ainsi sa jeunesse et son dynamisme après un siècle consacré au chemin de fer, de la vapeur aux techniques les plus modernes.

Des Ateliers de Nevers Machines du Paris Lyon Marseille (PLM) au Technicentre Industriel SNCF de Nevers, le chemin a été long, riche en améliorations et en progrès techniques, auxquels la Direction de l’Établissement et son personnel ont su s'adapter pour garantir un service ferroviaire de qualité.
Le travail des cheminots nivernais s'avère remarquable.

Alain Blot, fils de cheminot et conducteur de trains
Alain Blot, fils de cheminot et lui-même conducteur d'essai des nouveaux trains TER X73500 avant leur mise en service commercial est revenu vendredi au Technicentre Industriel de Nevers non pour consulter les archives ou recueillir les témoignages des agents lui ayant apporté leur contribution au cours de ses recherches. Cette visite avait pour objectif de remettre officiellement à Pascal Villard directeur de l'établissement et aux agents concernés un exemplaire dédicacé de son ouvrage. Pour acquérir le livre, actuellement, chez l'auteur à Cuffy 06.08.45.79.18.

Source http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/pa ... 34057.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 17 Nov 2012 18:44

Le Matin, 16 novembre
L’ONCF investira 7,5 MMDH en 2013 pour le développement du rail

L’ONCF prévoit d’engager 7,5 milliards de DH d’investissements en 2013, dont 4,5 milliards destinés au projet du TGV et 3 milliards alloués à la mise à niveau du réseau.

La mise à niveau du réseau ferroviaire est menée parallèlement aux chantiers du TGV.

Le développement du transport ferroviaire est en train de passer à la vitesse supérieure. Le lancement par S.M. le Roi Mohammed VI, mercredi dernier, du doublement partiel de la ligne Settat-Marrakech, qui survient après le lancement par le Souverain du projet d’augmentation de la capacité du transport ferroviaire entre Casablanca et Kénitra, en septembre dernier, en est un signe éloquent. Tout comme l’annonce par l’Office national des chemins de fer (ONCF) de nouveaux investissements estimés à 7,5 milliards de DH pour 2013, ce sont des indices d’une accélération du développement du rail en ce moment dans le Royaume. D’autant plus que ces efforts destinés à la ligne classique du ferroviaire sont menés parallèlement aux travaux du grand chantier de la ligne à grande vitesse (TGV).

Ainsi, le premier projet, portant sur la ligne Settat-Marrakech, consiste à renouveler 80 km de voie et 140 km de caténaires, en plus d’un doublement partiel qui va concerner 40 km de voie. Ce qui se traduira par un gain de temps de 30 minutes sur la ligne ferroviaire Casablanca-Marrakech, d’après le directeur général de l’Office national des chemins de fer, Rabie El Khlie. Ce chantier porte également sur la réalisation de croisements au niveau de cette partie dans le but, précise le même responsable, de ramener le temps de parcours de centre-ville à centre-ville à 2h45, ainsi que sur la construction d’un centre ferroviaire pour le fret et la logistique à Sidi Ghanem, à 10 km de Marrakech, de manière à pouvoir transférer l’activité de marchandise de Marrakech-Guéliz vers Sidi Ghanem, dans une première phase, et vers Sidi Bouathmane dans une seconde phase. Ce qui devra coûter près de 600 millions de DH. Dans le même ordre d’idées, S.M. le Roi a lancé la mise en œuvre de la stratégie nationale de la sécurisation des passages, qui s’étendra jusqu’en 2015.

Une stratégie nationale de la sécurité
Cette stratégie devra mobiliser 1,5 milliard de DH, dont le financement est assuré par l’ONCF, le ministère de l’Équipement et du transport, les Collectivités locales ainsi que les Conseils des régions. Objectif : accélérer la suppression des passages à niveau et leur remplacement par des ouvrages différenciés et la sécurisation des passages à niveau qui ne seront pas supprimés. Ce qui permettra de remplacer pas moins de 180 passages à niveau par des ouvrages, au cours de la période 2012-2015. De même, ajoute-t-il, la mise en œuvre de cette stratégie se traduira par la sécurisation des passages à niveau qui ne seront pas supprimés et leur équipement d’un système sonore qui avise 35 secondes avant l’arrivée du train, une signalisation lumineuse pour le transport routier et aussi des barrières automatiques qui vont se fermer à l’approche du train.

Les trois chantiers devraient absorber une bonne partie des investissements que l’ONCF prévoit d’engager l’année prochaine et qui se montent globalement à 7,5 milliards de DH. Le directeur général de l’ONCF a annoncé mardi dernier, lors du conseil d’administration de son établissement, que cette enveloppe est répartie entre le projet du TGV, qui bénéficiera d’un montant de 4,5 milliards de DH, et la poursuite de la mise à niveau du réseau ferré classique pour 3 milliards de DH. S’agissant de la mise à niveau du réseau, elle donnera lieu notamment au triplement de la voie ferrée entre Casablanca et Kénitra, au doublement partiel de la ligne Settat-Marrakech, au renforcement de la sécurité et au droit des passages à niveau en particulier et la poursuite du programme de réhabilitation du matériel roulant, a-t-il précisé. Par ailleurs, M. El Khlie a fait savoir que l’Office tablait sur un chiffre d’affaires en amélioration de 3% et se basait sur des hypothèses de la poursuite de la croissance soutenue de l’activité voyageurs et de la progression de l’activité fret-logistique qui devrait bénéficier de la reprise du trafic en provenance du port de Tanger Med.

Qu’en est-il de la sécurité des passages à niveau ?
Le nombre des passages à niveau (PN) supprimés et remplacés par des ponts s’est élevé à 60 et celui des ponts en cours de réalisation s’élève à 40, alors que la suppression et le remplacement de 80 PN sont en stade d’étude. À terme, ce programme permettra, d’après l’ONCF, la mise en place et l’équipement de 260 passages à niveau par des systèmes automatiques de protection (annonce sonore, signalisation routière, barrières automatiques). Par ailleurs, l’Office a lancé une campagne au sujet des risques de traversée de la voie ferrée, qui a connu la participation d’associations actives sur le terrain.

Repères
•Le ministre de l’Équipement et du transport indique que 64% des voyageurs sont satisfaits des prestations du secteur ferroviaire marocain, contre 36% qui font part de leur mécontentement.
•La régularité des trains est estimée à 85%, d’après le ministre, qui fait savoir que les retards enregistrés sont dus à des facteurs aussi bien subjectifs qu’objectifs.
•Dans le cadre de la stratégie «Rihane» de l’ONCF, il sera procédé entre 2012 et 2014 à la modernisation de 204 wagons.

Source http://www.lematin.ma/journal/Transport ... 74149.html
Didier 74
 

Re: Revue de Presse

Messagepar Didier 74 » 17 Nov 2012 19:21

La République des Pyrénées, 17 novembre
Gare SNCF d'Orthez : un guichet de moins en moins ouvert

A compter du 9 décembre, les horaires d'ouverture du guichet seront considérablement réduits.
Une note interne de la SNCF l'officialise : à compter du 9 décembre, le guichet de vente en gare d'Orthez verra ses horaires d'ouvertures contractées. Mis à part le lundi, les usagers ne pourront plus acheter leurs billets entre 6h et 20h auprès d'un vendeur, comme aujourd'hui. Ils devront se tourner vers la borne automatique…

"Le guichet n'ouvrira plus que de 9h à 11h30 et de 12h30 à 17h30" avec quelques variantes selon les jours, explique Daniel Remazeilles, délégué du personnel (et CGT) venu de la gare de Dax pour soutenir ses collègues d'Orthez et faire signer une pétition aux usagers. "Alors même que les chiffres de vente sont en progression".

Dans son projet, la direction évoque pour justifier cette réorganisation l'évolution des ventes par internet et un changement dans le comportement des clients, plus aguerris à l'achat sur les bornes automatiques.

Les délégués syndicaux présents hier après-midi en gare d'Orthez ne contestent pas le fait que de plus en plus de clients achètent leurs billets sur Internet ou savent utiliser ces bornes en gare. Ils s'élèvent en revanche contre la déshumanistaion du lieu, "alors qu'on parle de plus en plus d'insécurité dans les gares".

Et s'attendent à de mauvaises surprises pour les usagers. "La borne automatique ne parvient pas à donner un billet s'il y a une ou deux correspondances." commente un agent SNCF d'Orthez. "Et le jour où elle tombe en panne, plus moyen d'acheter un billet sur place à certaines heures".

Et pour acheter un billet TER, il faudra être muni d'une carte bancaire ou de monnaie, mais pas de billet, la machine ne les accepte pas.

Un autre délégué syndical venu de Dax renchérit : "avec tous les changements d'horaires prévus pour 2013, les nombreux travaux sur les voies, les correspondances par bus, le voyageur lambda va s'arracher les cheveux. Il y aura plus que jamais besoin de personnel au guichet !"

L'absence de vendeur entre 6h et 9h du matin et après 17h30 ne signifie pas pour autant qu'il n'y aura plus personne en gare. Un "agent d'accueil" (ou d'escale selon le jargon SNCF), sera toujours là, qui pourra orienter les passagers et donner un coup de main pour acheter le billet à la borne. Mais il ne devrait pas pouvoir rouvrir le guichet ni échanger un billet.

Le maire d'Orthez Bernard Molères, contacté hier par ces délégués syndicaux, a assuré qu'ils avaient toute son attention. En début de semaine, c'est contre les nouveaux horaires que le maire d'Orthez s'élevait, jugeant qu'elles ne collaient pas du tout aux besoins des Orthéziens prenant le train pour se rendre au travail.

La SNCF a le don de fâcher en ce moment à Orthez, alors même que l'on pourrait se réjouir de l'inauguration à venir de la gare rénovée, vendredi prochain. Mais là, c'est à RFF, Réseau Ferré de France, dont le directeur régional Bruno de Monvallier sera présent, que reviendront les lauriers…

La direction régionale de la SNCF n'a pu être jointe vendredi après-midi pour expliciter cette réorganisation.

>> Une pétition à Orthez et Pau
Hier, devant les gares d'Orthez et de Pau, des délégués du personnel demandaient aux voyageurs de signer une pétition demandant que soit conservés les horaires actuels d'ouverture des guichets. En milieu d'après-midi, celle d'Orthez avait recueilli "200 signatures et celle de Pau 150" selon Daniel Remazeilles, délégué du personnel et syndicaliste CGT.

Source http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 106058.php
Didier 74
 

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