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Les cheminots font la police dans leurs trains
Nous sommes partis à la rencontre, le temps d’un aller-retour Niort - La Rochelle, des agents de la sûreté ferroviaire, la “ police ” de la SNCF.
Nuit de la Saint-Sylvestre 2006. Par dizaines, des jeunes gens se rendent coupables de violences dans le train Lyon-Nice. Quelques jours plus tard, le ministre de l'Intérieur d'alors, un certain Nicolas Sarkozy, annonce la création d'une police nationale ferroviaire.
Pourtant, la SNCF dispose déjà, et depuis longtemps, de son propre service de sécurité, celui qu'on appelle désormais la sûreté ferroviaire. Ce sont les agents « Suge » dans le jargon, pour surveillance générale, l'ancienne appellation. A la même époque, leurs prérogatives seront étendues. « Il y a suffisamment de trains pour tout le monde », en convient Loïc Nicol, leur responsable régional au sein de la division zonale sud-ouest de la SNCF.
19 agents
La « police » des chemins de fer est composée, en Poitou-Charentes, de 19 agents : neuf sont basés à Poitiers, cinq à Saintes et les cinq derniers à La Rochelle, où est justement basé Loïc Nicol. Ces cheminots spécialisés et assermentés répondent aux sollicitations de leurs services (fret, TER, TGV…) ou patrouillent de leur propre initiative.
« Les voyageurs, intrigués, ont parfois du mal à se dire que nous sommes des cheminots par rapport à ce que nous avons autour de la ceinture », glisse Loïc Nicol. Exemple avec Franck, avec qui le dirigeant de proximité faisait équipe hier en plus de Cyril : il porte une bombe lacrymogène – il y en a une par duo ou trio – en plus d'un tonfa et du Ruger SP-101 réglementaire, un pistolet de calibre 38 spécial. Un agent a dû le dégainer, sans tirer, pas plus tard que la semaine passée, en gare de Saintes, après avoir été menacé par un SDF armé d'un couteau. Un cas isolé.
Car le représentant picto-charentais de la sûreté ferroviaire n'a qu'un mot à la bouche, qu'il martèle : « Prévention, prévention, prévention. Nous essayons de dialoguer au maximum. » Pourtant, les contraventions, les cheminots les dressent si un usager fume dans une voiture du train, met les pieds sur une banquette.
« Nous avons la possibilité de relever toutes les infractions au code des transports par le biais d'un procès-verbal », résume celui qui est entré à la Suge un jour de 1989. En cas de délit, voire de crime, les agents ont également la possibilité de menotter les délinquants.
Un peu plus de travail pendant les festivals
Loïc Nicol, arrivé à La Rochelle en 2006, œuvrait auparavant en région parisienne. L'activité s'avérait bien « délicate », surtout avec « le phénomène des bandes. Ici, parfois, le vendredi soir, il y a une surpopulation d'étudiants qui peut générer un sentiment d'insécurité chez certains voyageurs ».
Une tendance qui se répète au moment des festivals de musique, les Francofolies en tête, où des vols d'opportunité peuvent aussi survenir. Mais la Suge veille.
Déjà 67 interpellations réalisées depuis le mois de janvier
La tâche des agents de sûreté ferroviaire, appellation datant de 2009 et remplaçant celle de surveillance générale apparue dès 1939, est fondée sur un texte remontant au XIXe siècle, la loi spéciale du 15 juillet 1845. Elle a été abrogée le 1er décembre 2010 au profit d'un nouveau code, celui des transports. « Nous pouvons appréhender l'auteur d'un délit passible d'une peine d'emprisonnement et l'amener devant l'officier de police judiciaire (OPJ) le plus proche », détaille Loïc Nicol. Le service compte actuellement 2.700 agents répartis dans toute la France. Ceux-ci disposent chacun de quarante heures de formation et de deux séances de tir annuelles. En Poitou-Charentes, ces deux dernières sessions se déroulent au commissariat de Poitiers, preuve de la synergie existant entre la SNCF et les différents services de sécurité publique. Sur les neuf premiers mois de cette année, la Suge régionale a mené 67 interpellations, 41 concernant des infractions contraventionnelles, 26 des délits. En 2011, sur la même période, les agents avaient réalisé 56 arrestations.
Transports : les médiateurs, du lien social dans le RER et les trains de banlieue
Ni bombe lacrymogène ni carnet d'amendes: avec pour seule arme la parole, la centaine de médiateurs qui sillonnent les lignes du RER et des trains de banlieue parisienne tentent d'empêcher les incivilités et d'apaiser les tensions.
"Bonjour Madame. Faites très attention à votre tablette, il peut y avoir des vols". Très poliment, d'une voix douce, Goma Damasco, chef d'une équipe qui déambule dans le RER B, dans la banlieue nord de Paris, alerte une voyageuse sur les tentations qu'elle suscite en sortant sa tablette tactile dernier cri.
Il demande à un autre de retirer ses pieds de la banquette, immédiatement obéi.
A l'heure où près de la moitié des Franciliens déclarent avoir peur dans les transports en commun, selon une enquête récente publiée par l'institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France, et cela alors que les chiffres de la délinquance sont en baisse, le rôle des médiateurs est de rassurer, par leur présence, les usagers.
Ils dissuadent voleurs, mendiants et resquilleurs. Ils œuvrent aussi pour la ponctualité des trains en luttant contre les signaux d'alarme abusifs et les tentatives d'empêcher la fermeture des portes.
En Ile-de-France, 126 médiateurs de Promévil (Promotion des métiers de la ville) parcourent 8 tronçons de lignes, empruntant plus de 5.200 trains par mois. Cette association, qui emploie des personnes en insertion, a été créée après les émeutes urbaines à Chanteloup-les-vignes (Yvelines) au début des années 1990, pour adoucir le climat.
"La peur était palpable"
"Le sentiment d'insécurité, c'est très subjectif. Un endroit sombre, une porte mal fermée... Certaines personnes vont considérer comme inquiétant ce qui ne l'est pas pour d'autres", commente Bénédicte Tilloy, directrice générale de Transilien. "Les médiateurs savent très bien le traiter en se mettant au niveau des usagers", estime-t-elle.
"Je connais une grande partie des usagers", témoigne Wilfried Gavarin, 26 ans, originaire de Sevran (Seine-Saint-Denis), qui travaille dans les trains et sur des gares du RER B, en banlieue nord de Paris.
En fonction de la clientèle, le jeune homme "adapte (son) langage et ça se passe très bien", explique-t-il, confiant parfois croiser ses "petits frères", ses "parents" ou d'"anciens amis" dans le RER. Selon son chef d'équipe, "parmi les usagers, les plus vulnérables sont les personnes âgées". "Le fait de nous voir leur apporte une certaine sérénité", décrit M. Damasco, qui porte un blouson bordeaux indiquant sa fonction.
"Avant qu'on s'installe sur la ligne, la peur était palpable mais nous avons réduit les incivilités, l'insécurité", assure-t-il.
Selon Robert Lababsa, responsable "tranquillité" sur la ligne B, les vols -essentiellement de portables- ont diminué de 25% entre la période de janvier à mai 2011 et la période de janvier à mai 2012.
Cet apaisement a été salué par SNCF Transilien qui a proposé aux douze meilleurs médiateurs un "parcours passerelle" d'un an vers le métier d'agent SNCF. L'un d'eux, Philippe Noirot, 51 ans, est fier d'avoir participé à "humaniser" les transports. Il en est sûr, "la ligne B avait besoin de lien social".
SNCF va mettre ses TER à l'heure du shopping
TER market, c'est le nom de la marque déposée par l'opérateur ferroviaire français pour développer un nouveau service : faire ses courses par internet et les récupérer en gare.
La SNCF va lancer début octobre une expérimentation en Rhône-Alpes : sur quelques lignes, notamment celles de Lyon-Grenoble et de l’ouest lyonnais (Ecully-Dardilly- Lozanne) les passagers pourront faire leurs courses sur internet et seront livrés à la gare, à la descente du train, avant de rentrer chez eux.
"Pour que les voyageurs apprécient leur voyage, il faut que ce voyage ne soit pas une contrainte, une parenthèse pénible, mais un moment de vie, explique Claude Solard, directeur général Régions et Intercités. Pour cela, nous devons travailler la qualité de services, et trouver des services additionnels qui facilitent la vie de nos usagers".
Réservation à l'avance obligatoire
Depuis 2007, la SNCF a lancé plusieurs initiatives approchantes, sur les lignes de TER ou des Transilien, en Ile-de-France : aujourd’hui par exemple, 6.000 "paniers fraîcheurs", préparés par des maraîchers locaux sont vendus dans une centaine de gares chaque semaine. Le principe est le même : les passagers réservent leur panier à l’avance, et le récupèrent en arrivant à destination.
Cette fois, le service proposé, assuré pour l’instant par l’enseigne Tourpargel en Rhône-Alpes, n’est plus seulement limité aux primeurs, mais à tous les produits que peut proposer un supermarché. "Si le test est concluant, nous lancerons un appel d’offre pour trouver un partenaire industriel", confirme Claude Solard.
La SNCF a déposé, mi-septembre à l'Inpi, la marque "TER Market" mais ce n’est encore qu’un nom de code, qui, selon Claude Solard, peut encore évoluer.
Train à vapeur touristique : moins de 15 euros le trajet ?
La locomotive à vapeur qui doit accoster avec ses voitures sur le quai de Thouars avant l’été 2014 proposerait des tarifs raisonnables : 15 E maximum.
C'est dit, c'est (presque) fait : le quai de la gare SNCF de Thouars accueillera un train à vapeur à l'été 2014. Dans un peu moins de deux ans. La cinquième fête de la gare de septembre 2014 devrait avoir une autre envergure que celle de cette année (déjà bien réussie). Questions-réponses avec Jacques Royan, président de Train à vapeur de Touraine (TVT), association de Richelieu (Indre-et-Loire) qui souhaite faire migrer ses trains anciens à Thouars.
> Quel train vapeur ? « La loco 141C100 de 1922 doit subir un contrôle technique avec réparation des tubes de fumée qui peut coûter près d'un million d'euros. Il aura lieu en Allemagne. C'est indispensable pour obtenir la permission de circuler sur les voies ferrées. »
> Quel projet ? « Il s'agit d'amener ici la locomotive et les voitures qui vont avec. De créer un atelier à Thouars, un musée et une exploitation touristique. Par la suite, on pourrait exploiter ces matériels ferroviaires pour le cinéma car il y a de la demande. »
> Quelle implication thouarsaise ? « La communauté des communes du Thouarsais et la Ville vont construire des bâtiments en bordure de la rue Danton (NR des 26 septembre et 3 octobre) pour que nous puissions installer le matériel. »
> Quels trajets ? « A compter de l'été 2012, nous envisageons des trajets touristiques sur la ligne ferroviaire Thouars et Loudun, soit 50 km aller-retour. Puis, nous pourrons monter en charge sur ce qu'on appelle l'étoile de Thouars, c'est-à-dire différentes destinations à partir de cette ville : Saumur, Parthenay, Niort, Bressuire et pourquoi pas Chantonnay, Les Sables-d'Olonne. La difficulté, c'est que la SNCF ne considère pas les trajets touristiques au même titre que les autres usages (voyageurs et fret). Nous devons nous insérer dans un trafic ferroviaire avec notre propre vitesse et l'encombrement déjà existant. Cela signifie que nous ne pourrons pas aller partout où et quand nous le voulons. »
> A quel prix, le billet ? « Il est très difficile de le dire aujourd'hui. Mais nous souhaitons que ces balades touristiques ne dépassent pas les 15 € par personne. Nous sommes des bénévoles, mais nous devons prendre en compte plusieurs dépenses, location des voies, consommation de charbon, d'eau, etc. »
> Des recrutements ? « Oui, nous recrutons des bénévoles à Thouars. Quelques Thouarsais ont déjà rejoint notre association. Nous recherchons toutes les compétences. »
Pour adhérer : contacter l'association Trains à vapeur de Touraine, Richelieu, au 02.47.58.12.97, e-mail : train.vapeur.touraine@wanadoo.fr, cotisation 30 € par an.
repères
Combien ça coûte ?
Exemple de ce que peut coûter un aller et retour entre Thouars et Loudun avec la locomotive 141C100 à vapeur de 1922.
Location de la voie : 2,14 € au kilomètre, soit 107 €. Car tous les trains doivent payer une redevance à RFF-SNCF pour circuler sur les voies ferrées. Les locomotives de collection n'en sont pas exonérées.
Le charbon « flambant gras » : il en faut 3,5 tonnes pour 50 km, soit 700 €. Car ce charbon se paie actuellement à 200 € la tonne. Il provient de Russie ou du Pays de Galles.
L'eau : indispensable pour la vapeur. Une loco ancienne comme la 141C100 consomme 60 litres d'eau par kilomètre…
izgood Wrote:Bonjour
Un lorry pour ....les gendarmes, voir L'Union :
http://www.lunion.presse.fr/article/mar ... &xtmc=sncf
Le porphyre de la vallée de la Bruche fait carrière en Alsace
Près de 400 000 tonnes de roches concassées sortent chaque année de la carrière alsacienne de Wisches-Hersbach, dans la vallée de la Bruche. Ces roches aux excellentes qualités mécaniques de résistance et de dureté sont utilisées pour construire des routes ou pour les remblais des lignes TGV.
C’est un lieu qui, de loin, apparaît peu prometteur : une colline éventrée au-dessus de Schirmeck, d’où sortent chaque jour des norias de camions, mais aussi des wagons de minerai. Une fois entré sur le site, le décor devient grandiose avec des gradins de 15 m de haut chacun pour un dénivelé total de 225 m.
Une pelleteuse, dont le godet peut emmener 5 à 6 tonnes de matériau d’un coup, remplit d’énormes camions bennes qui se succèdent pour transporter les blocs de roche issus du dynamitage vers les concasseurs aux mâchoires d’acier, qui produisent des graviers de différents calibres.
Le site de la carrière de Wisches-Hersbach appartient à la SNC Carrière de Trapp, groupe Screg-Colas. Une douzaine de salariés y travaillent. « On exploite ici ce qu’on appelle du porphyre, explique Thierry Wojnowski, directeur de la carrière. C e n’est pas une roche à proprement parler mais un terme générique qui désigne des roches acides très dures. C’est une des rares carrières de ce type dans l’Est de la France. »
La transformation de la roche en gravier de différentes tailles se fait sur place dans des unités de concassage. Ces graviers et ces sables servent à la confection des enrobés de routes et autoroutes, de bordures en préfabriqué de béton mais aussi de couches de remblai pour la ligne TGV Est. « On exporte localement, souligne le directeur, essentiellement dans la vallée de la Bruche car au-delà de 40 km, le transport en camions entraîne un surcoût trop important. Une ligne ferroviaire a été remise en service sur le site, pour transporter les matériaux de haute qualité plus loin, jusqu’à 200 km, et notamment vers la Lorraine pour de grands chantiers. »
L’exploitation de la carrière est autorisée par arrêt préfectoral pour une période de trente ans.
Sur les 55 hectares de la carrière, 30 sont exploitées en extraction. Le reste sert de zone de stockage, pour l’usine et les bureaux. « Quand l’extraction d’un gradin est terminée, indique Thierry Wojnowski, il y a une replantation et un réaménagement rendu obligatoire par l’autorisation d’exploitation. À la fin, la colline ressemblera à un escalier végétalisé. »
En attendant, les falaises de roche dénudées constituent une aubaine pour certains oiseaux comme le faucon pèlerin qui a trouvé là un site favorable à la nidification. Et des traces révélatrices sur le sol indiquent que des chevreuils passent également sur le site.
Télétravail : des bureaux dans des gares pour les cadres de la SNCF
Les cadres SNCF, qui passent jusqu'à quatre heures dans les transports pour rejoindre leurs bureaux parisiens, pourront télétravailer depuis des bureaux aménagés dans des gares proches de chez eux, annonce SNCF Transilien qui exploite les trains d'Ile-de-France.
L'expérimentation commence le 18 octobre 2012 avec une quinzaine de cadres volontaires dans trois gares des Yvelines (Rambouillet, Plaisir-les-Clayes et La Verrière), et pourrait potentiellement intéresser les quelque milliers d'agents franciliens qui prennent quotidiennement les trains, le métro et les bus pour aller travailler.
"Les cheminots habitent souvent loin de Paris : certains viennent de Chartres, Compiègne (Oise) ou des confins d'Ile-de-France, notamment à cause du prix des loyers parisiens et parce qu'ils ne paient pas le train", souligne Antoine Debièvre, porte-parole de SNCF Transilien.
Un bureau contre une aide aux voyageurs
"Cela fait 12 ans que je passe 3h30, cinq jours sur sept, dans les transports", dit Sabine Marchand, cadre au service Navigo. "Aujourd'hui, j'ai 55 ans, c'est une fatigue physique que je ne peux plus supporter", ajoute cette habitante d'Auffargis (Yvelines), qui ne travaille plus qu'à temps partiel. "En travaillant deux jours par semaine à quelques minutes de chez moi, je pourrai me remettre à temps plein!" avance Sabine Marchand, qui s'installera dans un bureau à Rambouillet équipé de téléphones, ordinateurs et internet. En contrepartie, les cadres de la SNCF s'engagent à aider les agents de gare en cas de perturbation.
"C'est aussi une envie de reprendre contact avec le terrain. Dans les bureaux, on perd vite la notion des difficultés que peuvent rencontrer les agents", dit Patricia Caillaud, responsable des automates de vente.
La SNCF a investi 250 000 euros dans l'aménagement de sept bureaux à Rambouillet, deux à Plaisir-les-Clayes et à La Verrière.
Les télétravailleurs sont 9% en France, contre 18% en Europe et 30% dans les pays scandinaves.
La polémique. Un cadre d’Orange s’en prend violemment à une employée SNCF
Une vidéo de l’agression verbale d’une employée de la SNCF mercredi par un homme se présentant comme un cadre d’Orange, a fait le buzz hier sur internet. La SNCF a confirmé l’incident hier soir. La scène aurait été filmée par un adolescent en gare de Viroflay (Yvelines), et postée sur Twitter. Hier soir, elle avait été visionnée près de 100 000 fois.
Ce petit film, visiblement réalisé avec un téléphone, permet de suivre l’échange en ne montrant qu’un sol carrelé et les pieds de l’homme qui s’emporte : « Moi, j’en ai marre de payer 9 000 euros d’impôts pour les fonctionnaires français. Moi, je ne respecte pas les fonctionnaires français ! », lance notamment l’homme, excédé, en direction d’une femme agent de la SNCF, invisible également, qui reste d’un calme olympien et se contente de lui rétorquer « c’est ridicule ! » ou « veuillez respecter les gens ». « À 51 ans, ma catégorie, on en a marre ! Je gagne 70 000 €, vous êtes au smic, alors vous fermez votre gueule ! », ajoute l’homme.
Hier soir, Orange a annoncé une enquête interne pour identifier l’homme : « Le groupe ne peut cautionner ces propos inacceptables qui ne reflètent en rien les valeurs de l’entreprise. Orange a décidé de lancer une enquête interne afin de déterminer si un salarié de l’entreprise est réellement impliqué dans cette altercation », a déclaré le groupe, annonçant des mesures « appropriées » si tel est le cas.
Pour voir la vidéo, sur le site du Progrès : http://urlc.fr/RvnBIz
Cramos Wrote:Intéressant, parce que ni le cadre Orange, ni l'employé SNCF ne sont des focntionnaires. Mais c'est l'État leur employeur (y compris pour le cadre d'Orange, en grande majorité)!
«fermez votre gueule» L'agresseur de l'employée SNCF ne sera pas sanctionné
Orange a identifié le salarié qui avait été filmé en train d'agresser verbalement une employée de la SNCF mercredi, déclarant «vous gagnez le smic, alors vous fermez votre gueule».
«Comme nous nous y étions engagés hier, l'entreprise a pris le sujet très au sérieux et a présenté ses excuses à la salariée de la SNCF. Le salarié à l'origine de l'altercation a été identifié. Nous avons pris contact avec lui ce matin», a déclaré Bruno Mettling, directeur général adjoint en charge des ressources humaines du groupe Orange.
«Il nous a fait part de lourdes difficultés personnelles et de sa volonté de s'excuser auprès de l'intéressée et de son entreprise. Dans le cas présent, les mesures appropriées semblent davantage relever de l'accompagnement que de la sanction. Cela étant dit, cela n'excuse en rien ces propos inacceptables», a-t-il ajouté.
La vidéo de la vive agression verbale d'une employée de la SNCF mercredi par un homme se présentant comme un cadre d'Orange, qui lui lançait notamment «vous gagnez le smic, alors vous fermez votre gueule», a fait le buzz jeudi sur internet.
710'000 vues sur YouTube
Difficilement exploitable, cette vidéo, visiblement réalisée avec un téléphone, permet de suivre l'échange en ne montrant qu'un sol carrelé et les pieds de l'homme qui s'emporte.
«Moi, j'en ai marre de payer 9000 euros (d'impôts, ndlr) pour les fonctionnaires français. Moi, je ne respecte pas les fonctionnaires français!», lance notamment l'homme, excédé, en direction d'une femme agent de la SNCF, invisible également, qui reste d'un calme olympien et se contente de lui rétorquer «c'est ridicule!» ou «veuillez respecter les gens». «A 51 ans, ma catégorie, on en a marre! Je gagne 70 K-euros (70.000 euros), vous êtes au smic, alors vous fermez votre gueule !», ajoute l'homme.
Postée mercredi soir par une personne identifiée sur son profil Twitter comme un jeune de 15 ans «passionné par le journalisme», la vidéo avait déjà été vue plus de 710'000 fois sur YouTube vendredi après-midi. Sur Twitter, les avis étaient partagés entre l'indignation, le sarcasme et la parodie.
Amboise - Circulation Gare : encore du retard pour le futur parking
Le projet d’extension du parking nord de la gare a été lancé en 2008. Mais Réseau ferré de France repousse encore les échéances prévues.
Je suis excédé, on travaille sur ce sujet depuis 2008. Tout le monde est d'accord, mais Réseau ferré de France retarde encore les échéances. Président de Val d'Amboise, Claude Courgeau ne décolère pas, tout comme tous ceux dans la communauté de communes qui gèrent le dossier. Le projet d'un parking agrandi de 92 places, côté nord de la gare d'Amboise, remonte en effet à 2008. Une nécessité au regard du nombre d'Amboisiens qui stationnement chaque jour dans le secteur pour prendre le train afin d'aller au travail, vers Tours ou vers Blois, quand ce n'est pas vers Paris. « En pleine semaine, dès 7h du matin, on ne trouve plus une seule place », constate Claude Courgeau.
Les parcs à vélos sécurisés seront réalisés avant le parking pour les voitures
Beaucoup parlent du nouveau parking comme d'un « serpent de mer ». Et la communauté de communes Val d'Amboise, qui pilote le projet, n'est pas responsable. Par contre Réseau ferré de France (RFF) est pointé du doigt. « Ils sont chargés de travaux d'enfouissement d'une ligne électrique pour permettre de réaliser le parking. Ces travaux étaient prévus cette année et ils viennent une nouvelle fois de les repousser à 2013 », regrette Michel Gasiorowski, élu amboisien. « A ce rythme, le parking ne sera pas réalisé avant 2014 alors que nous le voulions pour l'an prochain, tant les encombrements autour de la gare deviennent insupportables. »
Les élus sont d'autant plus en colère que RFF n'a pas à débourser un centime pour l'enfouissement. D'un coût de 160.000€, il doit être réalisé sous le contrôle de RFF pour le compte de Val d'Amboise.
Un représentant de RFF a rencontré hier matin Claude Courgeau et Michel Gasiorowski. « On espère qu'ils vont modifier leur planning mais rien n'est sûr. On nous fait comprendre que les travaux de la LGV retardent tout le reste. » Pour ne pas trop perdre de temps, Val d'Amboise devrait donc inverser l'ordre des travaux. « La SNCF nous met à disposition le terrain nécessaire pour étendre les deux parcs à vélos. Ces deux parcs de trente-six places chacun seront sécurisés ; les premiers de la région dans une gare. »
Le coût complet du projet de parking s'élève à 830.000€ pris en charge par Val d'Amboise et subventionné par la région à hauteur de 40%… et l'argent est déjà provisionné. Histoire de faire pression, les élus comptent bien faire remonter leurs doléances au niveau national. De son côté, l'Association du Bout-des-Ponts devrait lancer une pétition.
Quant à Claude Courgeau, il ne comprend pas l'attitude de RFF, « alors que nous faisons tout pour inciter les gens à utiliser les transports en commun et notamment le train ».
La Région conteste la facture SNCF
Elle l'a dit en commission permanente, la Région n'est pas satisfaite de la prestation SNCF pour le service des TER en 2011. Du coup, elle ne paiera pas tout ce qui lui est demandé. Ainsi, le système bonus-malus calculé à partir de l'indicateur de ponctualité et de six indicateurs de qualité aurait dû mener la Région à verser à la SNCF un bonus de 504.410€. Mais vu le mauvais indicateur de ponctualité ayant produit un fort mécontentement des usagers, la Région, ne paiera pas et versera la somme sur le programme d'investissement des ateliers de maintenance. De même, elle refuse la prise en charge de l'impact sur l'activité TER de la réforme des régimes de retraites pour un total de 3,452M€. Elle ne paiera pas non plus les 126.000€ de frais de réparation occasionnés par le vandalisme, facture que la SNCF a présentée sous forme d'un « récapitulatif a posteriori très peu détaillé » Au final, au lieu des 4,8M€ demandés, la Région versera 18.016€ TTC pour solde de l'exercice 2011.
Talence La Médoquine fait consensus
La présentation du projet de réouverture de la gare et de création d'un pôle multimodal a réuni 150 personnes.
Le Comité talençais de défense des services publics organisait, jeudi 18 octobre, une réunion des quatre conseils communaux à la demande d'une trentaine d'habitants, intitulée « Talence Médoquine sur la bonne voie ? », autour de la réouverture de la gare de la Médoquine.
Près de 150 personnes, regroupées salle Mauriac, ont bénéficié des résultats d'une étude menée par Germain Suys, ingénieur de la SNCF à la retraite, ancien responsable des grands projets d'infrastructures pour la région Aquitaine-Poitou Charentes et membre du Comité talençais.
Le maire Alain Cazabonne s'est félicité que ce dossier fasse l'unanimité. L'atout principal du projet Talence Médoquine démontré par Germain Suys, chiffres et schémas à l'appui, réside notamment dans la situation de la gare au croisement des lignes desservant le Médoc et le bassin d'Arcachon. La proximité du domaine universitaire et du centre hospitalier induit une clientèle potentielle en forte croissance.
Les infrastructures existantes réduisent les coûts et le projet se trouve peu onéreux (estimé à 4 millions d'euros). La réalisation des équipements nécessaires à l'arrêt de TER se ferait de manière rapide et offrirait ainsi un service public de transport à une population déjà dense mais mal desservie.
La création d'un pôle multimodal et d'une ligne de tramway rejoignant Gradignan, ou d'un transport en site propre, première ligne transversale de transport collectif de ce type, ont été évoqués. « La Communauté urbaine de Bordeaux a été sollicitée par courrier », a rappelé Alain Cazabonne.
Jean-Claude Duhard, président du Cobartec (1) et les représentants de l'association Prendre le tram à Gradignan ont apporté un soutien manifeste à la démarche talençaise. La réunion s'est achevée sur un consensus pour la réouverture de la gare de la Médoquine et la création d'un pôle multimodal.
Renseignements : 09 62 18 02 09 .
(1) Collectif du bassin d'Arcachon pour un réseau de transports en commun.
Future gare de Bordeaux : les riverains craignent les nuisances
Le projet Belcier est globalement jugé intéressant. En revanche, le fait que les voies ne soient pas couvertes inquiète beaucoup.
Pour l'extension de la gare Saint-Jean, côté Belcier, la concertation s'active. La première réunion publique, salle Son Tay, a réuni 150 personnes mardi soir.
Pour l'animer, Gares et Connections n'a pas lésiné sur la qualité des intervenants. Nicolas Ligner, porteur du projet, était accompagné de Frédéric Michaud, directeur du développement à Gares et Connexions au niveau national, et de Jean-Marie Duthilleul, l'architecte en chef de la SNCF.
Au royaume des gares, ce sera une construction majeure sur les cinq années qui viennent. Une gare Saint-Jean bis, entièrement vitrée, abritant un parking de 850 places, 5 000 mètres carrés de commerces et services, et un immense hall. Le tout pour accueillir 30 % des voyageurs à l'horizon 2017. Les esquisses de la future gare ne soulèvent pas de réactions particulières. En tout cas, personne dans la salle ne s'oppose au projet. Une intervenante va même jusqu'à dire que la « gare est belle ». Pour autant, le projet ne fait pas l'unanimité.
Inquiétudes sur le souterrain
Pour l'association des Bains Douches, les nuisances que générera la future gare ne sont pas prises en compte. « Ça fait des mois que nous dénonçons les nuisances sonores, le nombre de plus en plus grand d'engins diesel et polluants côté Belcier, mais rien n'a bougé », constate Anne Sallenave, porte-parole de l'association. « Comment vous faire confiance ? Nous ne sommes pas opposés au projet, mais nous voulons travailler de façon sereine et constructive. Nous vous demandons de créer un conseil de gare, au sein duquel nous pourrons vraiment nous exprimer. »
« À ce jour, il est seulement question de la gare. L'étude d'impact aura lieu plus tard. Vous avez raison cependant. En parallèle, il est nécessaire de travailler déjà sur le fonctionnement du site. Un conseil de gare, ça me paraît être une bonne idée », répond Frédéric Michaud.
« Pour éviter les nuisances sonores ou autres, il n'y a qu'une solution : couvrir les voies ! », ajoute Maryse Cheverou, membre des Bains Douches. Aucune couverture totale pour les quais n'est prévue. Juste des abris pour les voyageurs. À revoir ?
Autre gros sujet d'inquiétude : le souterrain conduisant aux 17 voies. De nombreux intervenants se demandent si ce souterrain pourra absorber les flux de voyageurs. Nicolas Ligner affirme que oui, les trains n'arrivant pas tous ensemble mais se succédant au fil des heures.
C'est comme pour l'arrivée des voitures en gare, beaucoup se montrent sceptiques en voyant le couloir d'arrivée et l'organisation du trafic projetés. À revoir ici encore ?
Pour s'INFORMER
Réunions Deux autres réunions publiques sont prévues : le 16 octobre (18h30) à la Rock School Barbey et le 23 octobre (18h30) salle Son Tay.
EXPOSITIONS Il est également possible de consulter le dossier complet. À la gare Saint-Jean (dans une salle au bout du quai 1), et à la mairie quartier Bordeaux-Sud, 7 rue Saint-Vincent-de-Paul, ou sur www.gares-connexions.com
Bordeaux La passerelle sous le contrôle de la CUB
La CUB participera au financement de la restauration et gérera l'ouvrage||En mai 2008, peu auraient parié sur cette résurrection.
La passerelle sera restaurée pour devenir un passage pour deux-roues et piétons.
Il en était question, c'est fait ! La CUB va devenir propriétaire de la passerelle Saint-Jean dite Eiffel. Pas dans l'immédiat cependant. Avant toute chose, la CUB va devoir participer aux travaux de confortement de l'ouvrage. Ce n'est qu'une fois cette première phase réalisée que Réseau ferré de France cédera le pont à la communauté urbaine. À la CUB ensuite avec l'aide de divers partenaires - dont l'EPA Bordeaux Euratlantique - de redonner vie à l'ouvrage.
Ce scénario a été entériné lors de la dernière séance plénière de la CUB. Les élus ont acté « la réhabilitation de l'ouvrage, son transfert à la CUB et son aménagement en vue d'accueillir piétons, cyclistes et autres usagers en modes doux ». Ce qui conduira à la signature de trois conventions, trois engagements.
Le maintien en état
Pour tenir le choc avant une « seconde vie », l'ouvrage doit être maintenu en état, donc doit faire l'objet d'importants travaux. Entre autres : le confortement des piles, la révision des passerelles de service, la mise en place d'un garde-corps, le renfort du tablier, le remplacement ou restauration de longerons, la restauration du garde-corps et un traitement anticorrosion.
Les études et les travaux ont été estimés à 3,6 millions d'euros. Cette dépense sera couverte à 50 % par l'État, 17, 5 % par la Ville, 17, 5 % par la CUB et 15 % par Bordeaux Euratlantique. Un chantier de douze mois en gros. Le temps que les ultimes études se déroulent et que les appels d'offres soient lancés, les travaux ne pourront pas débuter avant 2014.
Un transfert RFF-CUB
Réseau ferré de France assurera la maîtrise d'ouvrage de ce premier chantier.
Une fois celui-ci réalisé, RFF passera la main. Compte tenu de la vocation future de l'ouvrage (un passage pour deux-roues et piétons), la CUB en deviendra propriétaire. Un transfert gracieux qui fera l'objet d'une délibération officielle.
Seconde vie de l'ouvrage
Ceci fait, la passerelle pourra patienter. Le temps de lui redonner une seconde vie. Ce qui se fera dans le cadre de l'opération de rénovation urbaine Bordeaux Euratlantique, la passerelle devenant un nouveau lien entre rive gauche et rive droite.
Pour passer ce nouveau cap, d'importants travaux seront nécessaires. Comme le raccordement de la passerelle aux rives (d'un côté comme de l'autre), la mise en place d'un platelage pour la circulation des vélos et piétons, un garde-corps de chaque côté, un éclairage public, la mise en lumière de l'ouvrage et une remise en peinture totale.
Ces travaux ont été évalués à 9,7 millions d'euros et devraient être financés par la CUB (63 % en gros), l'EPA (24 %) et la Ville de Bordeaux (3 %). Ils ne se réaliseront pas avant 2016-2017.
Sursaut d'un ouvrage condamné
La restauration de la passerelle ne fait pas que des heureux. Il y en a toujours qui pensent qu'il aurait mieux valu la faire disparaître. C'est toutefois impossible : l'ouvrage est classé monument historique et plus rien ne peut l'atteindre. Encore moins aujourd'hui puisque les élus viennent définitivement d'accepter sa réhabilitation. Peu auraient parié sur cette résurrection. En mai 2008, la passerelle était condamnée, les entreprises étaient même à ses pieds pour la démolir. Sauvée par le classement, elle n'a pas été détruite et la voilà maintenant en route pour une seconde vie.
Ce qui réjouit l'Association de sauvegarde de la passerelle, Myriam Larnaudie-Eiffel, sa présidente, en tête : « On se donne maintenant pour mission de contribuer au mieux à la réflexion sur la future réhabilitation de l'ouvrage en se faisant l'écho des idées et des souhaits des Bordelais sur la façon de vivre cette nouvelle circulation douce. »
Les membres de l'association ont déjà montré qu'ils comptaient rester porteurs d'idée. Avec la mise en lumière de l'ouvrage notamment. Pour cette création, Jean de Giacinto et David Durand ont reçu une récompense : le prix Acetylène, le prix de l'Association des concepteurs lumière et éclairagistes de France.
La Flèche. Un défilé vendredi pour le "maintien du guichet SNCF"
Ce dimanche matin, distribution de tracts sur le marché. Une initiative du collectif de défense des services publics qui prévoit un rassemblement et un défilé vendredi 26 octobre, afin de demander le maintien du guichet SNCF à La Flèche. Guichet menacé par un départ en retraite de la personne en poste (qui souhaite travailler encore un an ou deux).
Une nouvelle action du collectif qui se réunira pour commencer à 18 heures devant la permanence du député-maire de La Flèche Guy-Michel Chauveau (boulevard d'Alger), avant de défiler vers la gare autoroutière.
"Nous souhaitons aussi la réouverture de la ligne ferroviaire La Flèche-Le Mans", indique Nadia, une adhérente. "Le Conseil régional a fait effectuer une étude de faisabilité de réouverture de cette ligne. Nous attendons les résultats qui étaient prévus pour septembre. Pour l'instant, nous n'avons aucunes nouvelles"
La SNCF fait le bonheur des amateurs de fromages
Les meules de comté, beaufort ou salers mûrissent à perte de vue sur des étagères en épicéa : à Ambierle, près de Roanne (Loire), un ancien tunnel ferroviaire à l'abandon depuis 1939 connaît une seconde vie, transformé en cave d'affinage de fromages haut de gamme.
C'est en déposant un permis de construire, en 2008, pour une extension de cave dans l'entreprise familiale de Saint-Haon-le-Châtel, à 4 km de là, qu'Hervé Mons, fromager-affineur découvre l'existence de cet ouvrage, enfoui sous la forêt.
Jadis, ce tunnel voyait passer un "vieux train à vapeur qui, dès 1905, desservait les villages de montagne entre Vichy et Roanne", explique ce meilleur ouvrier de France (MOF) en 2000. Mais le "développement de l'automobile" et "le besoin de ferraille après guerre" ont eu raison de lui.
Après un an d'expérimentation, Hervé et son frère Laurent décident, début 2009, de le louer à la commune avec un bail de 40 ans.
Six mois de travaux plus tard, pour quelque 650.000 euros, les premiers fromages sont mis en place, qui seront commercialisés fin 2010. Aujourd'hui, il accueille 80 tonnes de fromages, dont l'affinage varie de quatre à 24 mois.
Dans ce tunnel de 180 m de long, légèrement incurvé, les conditions d'affinage sont "optimales", se félicite Hervé Mons, selon lequel "le développement de la croûte dépend de la température et de l'humidité".
Après la RATP, la SNCF au soutien des ACC de Clermont
La SNCF a ainsi décidé de confier aux ACC la rénovation des rames du RER B lui appartenant. Et Guillaume Pépy de souligner : « Ma proposition a pour objet aux ACC de saturer leur outil de production avec huit rames en simultané : 2 rames de la SNCF s’ajoutant aux 6 de la RATP ; chaque rame nécessitant environ quatre mois de travail ». La négociation d’une attribution directe sans appel d’offres se finalise actuellement. La décision de validation de ce contrat doit intervenir le lundi 29 octobre lors de la tenue d’un comité d’engagement. Le programme établi prévoit la mise en chantier de rames en 2012, la première entrant aux ACC le 7 novembre. Dix autres entreraient en 2013 et 2014 et quatre autres optionnelles sont prévues en 2015 pour une fin de programme en septembre 2015. Le total se situerait donc entre 12 et 16 rames pour un prix unitaire de 1,38 million d’euros.
Les Ateliers de Construction du Centre sauvés par le RER B
Arnaud Montebourg a fait une visite surprise le 19 octobre 2012 aux Ateliers de construction du Centre (ACC) de Clermont-Ferrand annonçant aux 350 salariés de l'entreprise en difficulté la prolongation d'un contrat avec la RATP pour rénover des rames du RER B. La Régie endosse un surcoût de près de 15 millions d'euros.
Les 350 salariés clermontois des Ateliers de Construction du Centre ont vu débarquer le 19 octobre Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif venu annoncer que la RATP venait de décider de prendre en charge le surcoût dans l'exécution d'un contrat de rénovation de rames du RER B.
Dans le cadre d'un protocole approuvé le même jour, "la RATP va apporter 14,6 millions d'euros qui donneront la possibilité à ACC Ingénierie et Maintenance d'opérer les ajustements industriels nécessaires pour remplir toutes ses obligations, fixées dans le contrat signé en 2009", indique la Régie dans un communiqué.
A ce jour, vingt-six rames ont déjà été confiées à ACC dans le cadre d'un contrat signé en 2009, mais "des surcoûts non imputables à ACC sont apparus", explique la RATP qui a accepté d'encaisser le coup. ACC qui était au bord du dépôt de bilan bénéficie maintenant d'un plan de charge pour trois ans.
66 RER de la RATP
Ce contrat porte sur la rénovation d'une soixantaine de rames MI79 du RER B appartenant à la Régie. Les 117 rames qui circulent sur cette ligne empruntée quotidiennement par 900 000 voyageurs devraient être rénovées d'ici à 2015 pour un montant global de 317 millions d'euros, financés à 50% par le Syndicat des transports d'Ile-de-France et à 50% par la RATP et la SNCF au prorata de leur parc respectif : 66 rames pour la RATP, 51 pour la SNCF.
Fabriqués par Alstom, elles étaient entrées en service à partir de 1980 et doivent aujourd'hui subir une cure de jouvence : nouvel éclairage, climatisation, installations de caméras de vidéosurveillance et système d'information voyageurs en temps réel.
"La société ACC dispose d'un savoir-faire reconnu en matière de rénovation et de modernisation de matériels roulants et de sous-ensembles ferroviaires, notamment pour le compte de la RATP et de la SNCF", souligne un communiqué du ministère du Redressement productif .
SNCF pas responsable des retards imprévisibles
L’avocat et ancien bâtonnier de Limoges Philippe Grimaud vient de perdre son procès contre la SNCF qu’il avait attaquée après être arrivé en retard à une audience.
Dans son arrêt du 26 septembre, la chambre civile de la Cour de cassation (*) a censuré partiellement la décision rendue par la juridiction de proximité de Limoges et renvoie l’affaire devant le juge de Guéret à une date ultérieure.
« L’énervement » de l’avocat avait été reconnu
L’histoire remonte au 11 février 2010. L’avocat a réservé des billets de train pour se rendre devant le tribunal de commerce de Paris où il doit plaider. Mais, ce jour-là le train accuse près de quatre heures de retard. Philippe Grimaud ne pourra pas assister son client… Il porte l’affaire devant la justice.
En première instance, le juge lui donne raison. Il écarte la force majeure mais rappelle « l’impératif de ponctualité figurant au cahier des charges » de la SCNF. Selon le juge, l’avocat avait en outre pris la précaution d’organiser son voyage en se ménageant un temps suffisant pour se faire transporter en taxi de la gare de Paris Austerlitz au tribunal.
Il est accordé à l’avocat le remboursement du billet de train, 500€ pour compenser sa perte d’honoraires, 1.000€ pour la perte de crédibilité vis-à-vis de son client et 500€ en réparation de « l’inquiétude et de l’énervement qu’il avait éprouvés ».
Dans son arrêt, la Cour de cassation indique au contraire que le retard était imprévisible et que la SNCF ne peut être jugée responsable des conséquences. Elle devra néanmoins lui rembourser son billet de train.
(*) En matière civile, le juge de proximité est saisi pour différents types d’affaire dont les montants n’excèdent pas la somme de 4.000 euros. Les jugements ne sont pas susceptibles d’appel. Les affaires partent directement, en cas de contestation de l’une ou de l’autre partie, devant la Cour de cassation.
Bras de fer entre les conducteurs de trains de Marseille et la SNCF autour de la présence d'amiante dans leurs locomotives
Les 200 agents de conduite de l'unité de production de Marseille-Blancarde ont appris que la SNCF entendait s'opposer judiciairement à une mesure d'expertise visant à déterminer la présence d'amiante dans leurs locomotives, a-t-on appris samedi auprès de leur avocat, Me Jérôme Ferraro. La SNCF a engagé vendredi un référé contre leur Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), en rejetant l'initiative sollicitée en juillet dernier par les salariés. Inquiet, le comité avait ordonné une expertise amiante dans les locomotives des Trains express régionaux (TER) et des TGV Sud-Est.
De son côté, l'avocate de la SNCF, Me Vanina Cianfarani, estime qu'aucun risque grave avéré ne justifie cette décision, les seuils autorisés n'ayant jamais été dépassés. Elle considère de surcroît que l'expertise aurait un coût exorbitant chiffré à environ 80.000 euros pour l'entreprise. Les conducteurs de trains font valoir à l'opposé qu'il en va de la santé de cheminots. La SNCF craint que cette affaire ne s'étende à d'autres dépôts que celui de Marseille-Blancarde, ce qui aurait pour effet d'immobiliser les trains au détriment des voyageurs.
Le juge des référés de Marseille doit rendre sa décision le 23 novembre. Trois jours plus tard, une nouvelle audience concernera cette fois les 190 conducteurs du dépôt de Saint-Charles.
« Deux anges » volent au secours de Gino, 91 ans, perdu à la Part-Dieu
Lyon. Gino, 91 ans, rate son car pour Turin et se retrouve seul dans la nuit. Il fait alors deux jolies rencontres.
Une belle histoire. Dans le rôle principal, Gino et ses 91 ans printemps. Il vient de passer quinze jours agréables près de Strasbourg,chez un cousin. Bon pied, bon œil, cet ancien photographe, est en transit à Lyon, pour retrouver son Turin natal. Mais arrivé, 1h30 après l’horaire prévu, à la gare de la Part-Dieu, vendredi après-midi, son car pour l’Italie est déjà loin. Il n’a droit à aucun hébergement, lui explique-t-on à un guichet, mais il existe un foyer, pas très loin de la gare. Et voilà Gino, traînant son sac, dans les rues de Lyon. « Et là, deux anges lui sont tombés dessus ! C’est rare de nos jours… » racontera, plus tard, son cousin strasbourgeois et dont le gendre était prêt à aller récupérer Gino en voiture, depuis l’Alsace.
Deux anges appelés Céline, 30 ans, et Élodie, 29 ans. Elles sortent du travail. « On a cru que c’était un SDF ; il pleurait et on a compris qu’il avait raté son car ; un papier SNCF faisait état d’un bus à 7 heures le lendemain pour Turin ». Nos deux Lyonnaises décident d’aider Gino à localiser le foyer.
« Le bus de 7 heures était complet... »
« Là-bas, il pouvait le nourrir mais pas le loger ». Alors, Céline et Élodie reviennent à la gare pour tenter de faire fléchir la SNCF. « C’était quand même de leur faute s’il avait raté sa correspondance ! ». Mais il n’y a rien à faire. « Si vous êtes si gentille, vous avez qu’à le loger ! », aurait fini par lâcher un agent.
Céline le prend au mot. Et voilà notre trio en route pour l’appartement de la jeune femme, non sans avoir réglé le problème du retour, pour le lendemain. « On s’est rendu compte que le bus de 7 heures était complet », raconte Céline. Ils optent pour une autre solution : un train en début d’après-midi, via Chambéry. « Comme il n’avait que 50€ sur lui et qu’on voulait qu’il en garde au moins une partie s’il lui arrivait encore quelque chose, on s’est cotisés », poursuit la jeune femme. Céline et Élodie donnent chacune 25€, Gino, 20€. Et comme il manque encore 10 euros, c’est un agent de la SNCF qui accepte gentiment de les donner. Après avoir passé la nuit chez Céline, Gino est reparti samedi, à la gare, entouré de ses deux anges gardien. « C’est normal ce qu’on a fait… Moi, quand je serai vieille, j’aimerais qu’on soit comme ça avec moi ; il était très gentil, c’était comme mon grand-père ». Au printemps prochain, Céline et Élodie sont invitées un week-end à Turin.
« Son contrat s’arrêtait à Lyon... »
Questionnée sur le fait de savoir pourquoi un hébergement n’a pas été proposé au vieux monsieur de 91 ans qui avait raté sa correspondance pour Turin à cause d’un retard dû à la SNCF au départ de Strasbourg, la porte-parole de la compagnie indique que son « contrat de voyage s’arrêtait à Lyon », puisque le car pour Turin, était privé. « C’était très compliqué car il ne parlait qu’Italien », ajoute encore la compagnie. « On lui a proposé de lui fournir un billet gratuit pour repartir l’après-midi même en Alsace ou à Turin mais il a refusé », poursuit la porte-parole. Sauf qu’il n’y avait pas de train pour Turin le soir même. Questionnée sur ce point, la SNCF évoque alors « un billet gratuit pour Chambéry, le soir même, puis l’hôtel à Chambéry, puis un départ pour Turin, le lendemain ». Les deux femmes qui ont aidé Gino assurent qu’aucun billet n’a été proposé, au monsieur en leur présence.
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