Modérateurs: jerome, Dorfmeister, Terroir, kyah117, Tchouks
Le canton de Neuchâtel veut relancer son RER après l'échec du TransRUN
Le TransRun a été refusé le 23 septembre par une courte majorité de 392 voix, soit 50,29% de non.
Le canton de Neuchâtel se mobilise pour trouver une alternative pour les transports publics une semaine après l'échec du projet TransRUN en votation. Le Conseil d'Etat va demander à la Confédération d'ajourner la rénovation de la ligne actuelle entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds.
Après l'échec en votation du projet TransRUN de nouvelle ligne ferroviaire entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds, le canton de Neuchâtel va demander à la Confédération d'ajourner la rénovation de la ligne actuelle. C'est ce qui est ressorti lundi d'une première rencontre de debriefing du Conseil d’État.
"Un courrier sera adressé ces prochains jours par le canton à la conseillère fédérale en charge des transports Doris Leuthard en sollicitant une rencontre dans les meilleurs délais avec une délégation neuchâteloise", a indiqué la Chancellerie d’État dans un communiqué de presse.
Avenir du canton
Au lendemain du refus du projet TransRun, le Conseil d’État a décidé de lancer une consultation pour réfléchir à des solutions pour l'avenir du canton de Neuchâtel et sa mobilité. Au cours de la première séance, il a rencontré les parlementaires fédéraux neuchâtelois ainsi que des représentants des villes et des communes.
Autres objectifs fixés à l'issue de cette rencontre: confirmer à la Confédération toutes les options du projet agglomération et évaluer la question du financement concernant le fonds d'agglomération. Il a en outre été convenu "qu'il n'y aura pas de nouvelle(s) variante(s) présentée(s) avant la fin de la législature". Pour mémoire, les élections cantonales ont lieu en avril prochain. "Dans ce délai, un travail d'analyse et de fond sera mené", précise la Chancellerie d’État.
Selon le canton, il s'agira d'appréhender une nouvelle ou des nouvelles variantes sous un angle technique, mais également politique. Une attention particulière devra aussi être apportée au modèle de financement de ce nouveau projet. Une prochaine rencontre du groupe de travail est prévue courant novembre, à laquelle sera associé le président du comité TransRUN NON. Cette séance permettra notamment de valider la structure du groupe de travail et de faire un point de situation suite à la rencontre que tiendra la délégation neuchâteloise avec Doris Leuthard.
Le Conseil d'Etat va demander à la Confédération d'ajourner la rénovation de la ligne actuelle entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds.
Autres objectifs fixés à l'issue de cette rencontre: confirmer à la Confédération toutes les options du projet agglomération et évaluer la question du financement concernant le fonds d'agglomération.
Thor Navigator Wrote:Après une votation populaire désavouant le projet, c'est pour le moins curieux (que ça intervienne si tôt j'entends).
Thor Navigator Wrote:Après une votation populaire désavouant le projet, c'est pour le moins curieux (que ça intervienne si tôt j'entends).
Les trois conseillers d'Etat neuchâtelois PLR pas reconduits d'office
L'assemblée du Parti libéral-radical neuchâtelois a décidé jeudi soir d'organiser des primaires auxquelles devront participer les ministres sortants, en vue des élections d'avril 2013. Claude Nicati a été prié de ne pas se représenter.
A une large majorité de 84 voix contre 17, l'assemblée générale du Parti libéral-radical neuchâtelois a choisi de ne pas reconduire automatiquement ses trois conseillers d’État sortants sur sa liste en vue des élections cantonales d'avril 2013.
Les sortants doivent "défendre leur bilan"
Selon le président du PLR neuchâtelois Damien Humbert-Droz, il s'agit simplement de "permettre à des sortants de défendre leur bilan pour avoir la légitimité d'être reconduit".
Thierry Grosjean, Claude Nicati et Philippe Gnaegi devront donc passer par des primaires s'ils veulent briguer un deuxième mandat à l'exécutif neuchâtelois. Les différentes sections du PLR présenteront leurs candidats qui tenteront d'intégrer le ticket des cinq champions qui seront désignés lors de la prochaine assemblée cantonale le 1er décembre.
Claude Nicati invité à suivre Gisèle Ory
Porteur du projet Transrun, le très contesté Claude Nicati a été prié par certains délégués d'imiter la socialiste Gisèle Ory qui a annoncé mercredi qu'elle ne se représenterait pas au Conseil d’État.
Par ailleurs, les délégués ont aussi décidé de ne pas ouvrir leur liste à d'autres partis. Il n'y aura donc pas de candidat UDC ou du PDC aux côtés des libéraux-radicaux.
Le conseiller d’État neuchâtelois Claude Nicati quitte le PLR
Le chef du Département neuchâtelois de la gestion du territoire, Claude Nicati, a transmis mercredi sa lettre de démission du Parti libéral-radical (PLR). Par ailleurs, suite l'élection complémentaire de dimanche, le nouvel élu Laurent Kurth reprend le Département de la justice, de la sécurité et des finances.
Si Claude Nicati se présente aux élections cantonales d'avril prochain, ce ne sera pas sous les couleurs du Parti libéral-radical (PLR) neuchâtelois. Le conseiller d’État a fait part mercredi de sa décision de quitter sa formation politique. Cette démission intervient après plusieurs semaines de tensions entre l'élu et son parti.
Lors de l’assemblée générale du PLR il y a deux semaines, Claude Nicati s'était proposé comme candidat à la candidature. Mais en retour, l'élu avait subi un feu de critiques: on lui reprochait notamment l’échec de "son" projet de Transrun, refusé par le peuple le 23 septembre. Il a très mal vécu cette mise en cause, parlant de "tir au pigeon", à propos de cette séance.
Rejet
Blessé par ces attaques, il s'est aussitôt tourné vers un parti qui n’existe pas encore à Neuchâtel, celui des Vert'libéraux en lui faisant un offre de services. Mais ce futur parti - il sera créé en novembre - a décliné la proposition publiquement.
Cette nouvelle a eu un effet dévastateur sur ceux qui, au sein du PLR, croyaient encore en une candidature Nicati. La rupture entre l'homme et son parti était dès lors consommée.
"Asile" difficile
Claude Nicati a annoncé son divorce politique à ses collègues du Conseil d’État. Le gouvernement cantonal compte donc aujourd'hui deux ministres socialistes, deux PLR, et un "sans parti".
Si Claude Nicati veut se présenter aux élections d'avril prochain, il n'aura d’autre choix que d’être un candidat indépendant ou de créer sa propre formation, car les partis contactés par la RTS ne souhaitent pas l'accueillir dans leurs rangs.
Les ministres PLR pas reconduits d'office
A une large majorité de 84 voix contre 17, l'assemblée générale du Parti libéral-radical neuchâtelois a choisi le 5 octobre de ne pas reconduire automatiquement ses trois conseillers d’État sortants sur sa liste en vue des élections cantonales d'avril 2013.
Claude Nicati a été prié par certains délégués de ne pas se représenter, compte tenu de son bilan "contesté".
Selon le président du PLR neuchâtelois, Damien Humbert-Droz, il s'agit simplement de "permettre à des sortants de défendre leur bilan pour avoir la légitimité d'être reconduit".
Thierry Grosjean, Claude Nicati et Philippe Gnaegi devront ainsi passer par des primaires s'ils veulent briguer un deuxième mandat à l'exécutif neuchâtelois.
Nouvelle répartition des départements
Porté dimanche au Conseil d’État du canton de Neuchâtel suite à une élection complémentaire, Laurent Kurth reprend le département de la justice, de la sécurité et des finances (DJSF) dès le 4 décembre, laissé vacant par Jean Studer, parti présider la BNS.
Les membres du gouvernement cantonal, dans sa nouvelle composition, ont tenu séance mercredi matin. Chacun des membres déjà en place conserve son département, a indiqué la Chancellerie d’État dans un communiqué de presse.
Claude Nicati, à la tête du département de la gestion du territoire (DGT) est désormais sans étiquette, suite à sa démission avec effet immédiat du PLR.
Une initiative relance l'idée d'une ligne rapide entre Le Locle et Neuchâtel
Peu après l'échec du Transrun neuchâtelois, une association a lancé mardi une initiative pour une liaison ferroviaire rapide entre Le Locle et Neuchâtel, via La Chaux-de-Fonds.
L'association "Le Haut veut vivre" a lancé mardi au Locle (NE) son initiative en faveur d'une liaison ferroviaire rapide entre le Haut et le Bas du canton de Neuchâtel.
Une démarche citoyenne qui intervient un mois après le rejet populaire du RER-Transrun.
De La Chaux-de-Fonds à Neuchâtel en 17 minutes
L'initiative populaire demande le financement, la réalisation et la mise en service avant 2025 d'une liaison ferroviaire rapide reliant Le Locle à Neuchâtel.
Elle précise que son temps de parcours devra être de moins de 17 minutes entre La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel avec une cadence possible à 15 minutes.
Le projet du Transrun proposait lui ce même parcours en 14 minutes.
Ne pas entériner le verdict des urnes
Des membres de l'association estiment nécessaire de ne pas ce contenter d'entériner le verdict des urnes.
Leur conférence de presse s'est déroulée à bord du petit train touristique du Locle. "Un moyen de locomotion très lent qui utilise de l'énergie fossile", a ainsi ironisé le réalisateur chaux-de-fonnier Robin Erard.
Actifs sur Facebook, les initiants ont six mois pour récolter 4500 signatures. Ils ne veulent pas d'un nouveau Transrun mais un accès rapide entre le Haut et le Bas, ainsi qu'au reste de la Suisse.
Une initiative citoyenne
Le groupe "Le Haut veut vivre" a été créé par des citoyens du Haut du canton après l'échec de la votation du Transrun le 23 septembre.
Symboliquement, c'est à un habitant du village de Fresens, dans la Béroche, qu'il est revenu d'apposer la première signature en faveur de cette initiative cantonale.
Cet octogénaire avait écrit, dix jours avant la votation, une lettre favorable au projet de RER-Transrun.
Autonomiser le Haut du canton
Parallèlement à l'association "Le Haut veut vivre", un groupe s'est constitué pour ouvrir une réflexion sur l'autonomisation du Haut du canton de Neuchâtel.
Une motion a également été déposée au Grand Conseil par le député socialiste de La Chaux-de-Fonds Alexandre Houlmann qui soulève la question d'un processus d'autodétermination.
La motion demande que soient étudiés les moyens à mettre en œuvre pour permettre le déroulement d'un processus d'autodétermination.
"Celui-ci devra donner aux communes qui le souhaitent de pouvoir faire, le cas échéant, un autre choix que celui de poursuivre une communauté de destin au sein du canton de Neuchâtel", écrit le motionnaire.
Ils ne veulent pas d'un nouveau Transrun mais un accès rapide entre le Haut et le Bas, ainsi qu'au reste de la Suisse.
Trouver d’autres alternatives au Transrun
Le conseiller d’État neuchâtelois Claude Nicati veut proposer vite des alternatives au Transrun, cette liaison de train rapide entre La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel rejetée en votation populaire le 23 septembre. Pour y parvenir, il invitera mercredi prochain le gouvernement à ne pas dissoudre la société éponyme Transrun SA pour qu'elle continue à travailler sur des solutions. Le but est de présenter une variante solide dans les deux prochaines années. Et le travail doit commencer maintenant malgré la campagne électorale. L’analyse de Célestine Perissinotto.
Un TransRun bis moins onéreux présenté à Neuchâtel
Un TransRun bis, moins cher et plus rapide que le TransRun refusé par le peuple en septembre dernier, a été présenté jeudi à Neuchâtel par le groupe LiEN.
Le groupe d'étude des transports publics et de liaisons performantes neuchâteloises (LiEN) a présenté jeudi à Neuchâtel un projet de liaison express entre le Haut et le Bas du canton : moins cher, plus rapide et moins compliqué techniquement que le projet TransRun refusé il y a six mois en scrutin populaire.
Une idée vieille de 10 ans
Cette variante ne tombe pas du ciel. Le groupe LiEN l'avait déjà soumise il y a une dizaine d'années. "On nous a considérés comme des rigolos et des trublions", a expliqué devant la presse Jean-Pierre Ghelfi.
Cette variante est entièrement souterraine entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. La durée du trajet est de 11 minutes. Le coût à charge du canton est inférieur à 300 millions de francs, soit environ la moitié moins que le projet refusé l'automne dernier par le peuple à une petite majorité de 418 voix.
Pour le groupe LiEN, il est possible de réduire substantiellement la facture, qui est la raison principale de l'échec du projet TransRun. Personne, ou presque, n'a contesté la nécessité d'une meilleure liaison ferroviaire entre les villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds.
Des sources d'économies multiples
Selon le groupe LiEN, de nombreuses sources d'économies sont envisageables pour réduire le coût de la liaison.
Une ligne entièrement souterraine dont l'excavation est réalisée par un seul tunnelier réduit déjà le devis de 109 millions de francs.
De plus, la variante proposée n'implique pas l'acquisition des terrains au Val-de-Ruz, ni la construction de différents ouvrages d'art, ce qui permet une économie de 25 millions de francs.
Le groupe LiEN critique par ailleurs que les CFF ont tendance à imputer au projet TransRun des dépenses qui auraient dû être à leur seule charge, sans que le Conseil d’État ne proteste.
Projet de nouvelle liaison express entre Haut et Bas
Le groupe LiEN a présenté jeudi à Neuchâtel un projet de liaison express entre le Haut et le Bas du canton: moins cher, plus rapide et moins compliqué techniquement que le projet TransRun refusé il y a six mois en scrutin populaire.
Cette variante ne tombe pas du ciel. Le groupe d'étude des transports publics et de liaisons performantes neuchâteloises (LiEN) l'avait déjà soumise il y a une dizaine d'années. «On nous a considérés comme des rigolos et des trublions», a expliqué devant la presse Jean-Pierre Ghelfi.
Cette variante est entièrement souterraine entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. La durée du trajet est de 11 minutes. Le coût à charge du canton est inférieur à 300 millions de francs, soit environ la moitié moins que le projet refusé l'automne dernier par le peuple à une petite majorité de 418 voix.
Pour le groupe LiEN, il est possible de réduire substantiellement la facture, qui est la raison principale de l'échec du projet TransRun. Personne, ou presque, n'a contesté la nécessité d'une meilleure liaison ferroviaire entre les villes de Neuchâtel et de La Chaux-de-Fonds.
Selon lui, une ligne entièrement souterraine dont l'excavation est réalisée par un seul tunnelier, avec une gare en tranchée ouverte à Cernier, réduit le devis de 109 millions de francs. Autre source d'économies de près de 25 millions, cette variante n'implique pas l'acquisition des terrains au Val-de-Ruz ni la construction de différents ouvrages d'art.
Projet «surfait»
Les membres du groupe LiEN l'ont dit en termes plus ou moins diplomatiques : les CFF ont eu tendance à charger le bateau et à imputer au projet TransRun des dépenses qui auraient dû être à leur seule charge, sans que le Conseil d’État ne proteste.
Et de citer, en particulier, la refonte de l'alimentation électrique Bienne - La Chaux-de-Fonds, le réaménagement d'un faisceau de voies à Neuchâtel ainsi que diverses améliorations aux gares de Neuchâtel, de La Chaux-de-Fonds ainsi que de diverses autres dans le canton. Le tout pour près de 130 millions de francs.
Le temps presse
Il faut faire vite, car des finances fédérales sont encore à disposition, a souligné M.Ghelfi. Selon lui, si le canton reste avec la ligne actuelle, quelque soit les améliorations apportées, il sera impossible d'améliorer la fréquence des trains entre le Haut et le Bas.
Il sera de même impossible de mettre sur pied un véritable RER neuchâtelois, desservant aussi les localités de l'Ouest du canton. «On se condamne pour les 20 ou 40 prochaines années à faire avec ce que nous avons maintenant».
Retourner vers Forum Transport Ferroviaire
Utilisateurs enregistrés: Bing [Bot], Google [Bot], Majestic-12 [Bot], Micka69
Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille Marseille-Transports.com | Dijon SnoDivia
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978