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Rails & Drailles Wrote:Et hop, encore une LGV pour demain!
Rails & Drailles Wrote:L'idéal serait un tracé "ouest" parallèle à la ligne classique Rennes - Redon jusque vers Beslé pour accélerer les TGV desservant la Bretagne du sud via un raccordement à créer.
Rails & Drailles Wrote:Ce tracé est compatible avec la desserte du trés controversé aéroport de Notre Dame des Landes.
Pas sur! Pour moi, ce serait plutôt une nouvelle ligne classique, ce qui est plutôt rare.Rails & Drailles Wrote:Et hop, encore une LGV pour demain!
Wunala Dreaming Wrote:Bonjour,
A-t-on des nouvelles de BPL ? Est-on toujours dans les temps pour un début des travaux fin 2012 ?
Wunala Dreaming Wrote:Voyant que CNM vient d'être lancé, avec un calendrier ressemblant à s'y méprendre à celui de BPL,
nous pourrions donc avoir 4 projets en marche de travaux en janvier 2013. Pas mal.
Rémi Wrote:La déclaration de Cahuzac ce matin sur France 2 sur les projets de LGV ne laisse pas beaucoup de doutes... hormis ce qui est en cours, le reste a de très fortes chances de passer à la trappe.
Wunala Dreaming Wrote:En revenant sur les projets LGV, j'ai parcouru l'étude menée par Ingérop, en association avec RFF (intitulée "Diagnostic du réseau existant"), dans le cadre du POCL.
Le chapitre sur la LGV Sud-Est m'a rappelé quelques questions sur les vitesses limites, notamment dans le Morvan. Le document indique que les fortes rampes limitent la VL à 270 le long des sections concernées. Je me demande donc s'il s'agit d'une limitation de vitesse absolue, ou si elle ne concerne que les matériels les moins puissants (les PSE étant bien sûr visées). Est-ce que des rames Réseau ou Duplex pourraient tenir V300 sur ces portions de ligne ?
Plus généralement, est-ce que l'on sait si des gains de régularité pourraient être obtenus par la suppression de ces sections à V270 (en plus des gains de temps) ? Plusieurs commentateurs ont souligné à quel point les rames PSE V270 étaient pénalisantes pour l'exploitation, aussi je me demandais si cette règle s'appliquait à la vitesse de ligne également.
Merci.
Le Figaro Wrote:L'État va renoncer à des projets de ligne TGV
INFOGRAPHIE - Dix projets seront réexaminés. Les liaisons Lyon-Turin, Nice-Marseille et Rennes-Brest sur la sellette.
Après le temps des promesses, celui des réalités. Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a dit mercredi tout haut ce que les experts répètent à mi-voix depuis quelques mois au sujet des nouvelles lignes TGV: «L'État a prévu une multitude de projets sans avoir le début du commencement du moindre financement (…). Le gouvernement n'aura pas d'autre choix que de renoncer à certaines options.»
Dans l'euphorie du Grenelle de l'environnement qui s'est tenu en 2007, les pouvoirs publics avaient envisagé d'ici à 2020 la construction de 14 lignes à grande vitesse, soit 2000 km. Un programme de 260 milliards d'investissement. Mais, en période de disette budgétaire, la France n'a plus les moyens de se payer autant d'infrastructures. Le gouvernement va donc devoir choisir les lignes auxquelles il renonce. Une mission composée de parlementaires et d'experts sera nommée prochainement pour classer les projets par ordre de priorité. Elle devrait rendre sa copie d'ici à la fin de l'année.
Seule certitude, «les deux lignes en construction Tours-Bordeaux et Metz-Nancy, et les deux projets qui font l'objet d'un contrat signé, Le Mans-Rennes et le contournement Nîmes-Montpellier, ne seront pas remises en cause», souligne-t-on au ministère des Transports.
En revanche, les lignes qui coûtent cher sans réduire significativement les temps de transport risquent d'être condamnées, comme le laissait entendre Jérôme Cahuzac. Tout comme celles dont les prévisions de trafic ne sont pas exponentielles et où il sera difficile de faire payer les billets assez cher.
À cette aune, Nice-Marseille figure en tête au hit-parade des lignes menacées. «Le projet de l'ordre de 15 milliards d'euros est très cher, glisse un expert. Il n'y a pas de consensus sur le tracé et cela ne réduirait pas suffisamment la durée de trajet Paris-Nice pour gagner des parts de marché sur l'avion.» Autre ligne dans le viseur: Lyon-Turin. Son coût (12 milliards d'euros) est de nature à la disqualifier. De plus, la baisse du fret tombée à quatre millions de tonnes sur le trajet en 2011 contre onze millions de tonnes il y a près de vingt ans ne joue pas en faveur du projet.
Confiance pour Toulouse
La branche est de la ligne TGV Rhin-Rhône risque également de ne jamais être terminée. Car les 50 km manquants entre Dijon et Mulhouse coûteraient environ un milliard d'euros. «Et cela ne réduirait le temps de trajet que de dix minutes», souligne un expert. Enfin, le prolongement de la ligne TGV Paris-Bordeaux jusqu'à l'Espagne a du plomb dans l'aile, car elle coûte plusieurs milliards et suscite une opposition dans le pays basque. «L'idée pourrait être d'arrêter la ligne à Mont-de-Marsan ou à Dax», confie un spécialiste. Pour les mêmes raisons de coût, le prolongement de ligne TGV après Rennes vers Quimper et Brest ou les liaisons Poitiers-Limoges pourraient être sur la sellette. En fait, pour connaître le détail des lignes annulées, tout dépendra du volume des économies exigées par le gouvernement. Une donnée inconnue à ce jour.
Toutefois, quelques projets passeront à travers les gouttes. Ce devrait être le cas de la ligne TGV Bordeaux-Toulouse, qui mettra la Ville rose à 3 h 15 de Paris, contre plus de 5 heures aujourd'hui. «Le projet a du sens car il permettra de faire l'aller-retour dans la journée en train», souligne un expert.
Autre liaison qui ne devrait pas être remise en cause, la ligne CDG Express qui permettra de rejoindre l'aéroport de Roissy en vingt minutes en partant de la gare de l'Est à Paris. Tout cela en investissant un milliard. «Le projet est finançable car on pourra vendre le ticket 20 euros», estime un spécialiste.
Wunala Dreaming Wrote:Le chapitre sur la LGV Sud-Est m'a rappelé quelques questions sur les vitesses limites, notamment dans le Morvan. Le document indique que les fortes rampes limitent la VL à 270 le long des sections concernées. Je me demande donc s'il s'agit d'une limitation de vitesse absolue, ou si elle ne concerne que les matériels les moins puissants (les PSE étant bien sûr visées). Est-ce que des rames Réseau ou Duplex pourraient tenir V300 sur ces portions de ligne ?
Plus généralement, est-ce que l'on sait si des gains de régularité pourraient être obtenus par la suppression de ces sections à V270 (en plus des gains de temps) ? Plusieurs commentateurs ont souligné à quel point les rames PSE V270 étaient pénalisantes pour l'exploitation, aussi je me demandais si cette règle s'appliquait à la vitesse de ligne également.
lgv2030 - eomer Wrote:Bien, comme il fallait s'y attendre, on est passe d'une information générale a une multitude de réactions locales de la part des élus locaux et de la presse régionale:
- http://www.leparisien.fr/bordeaux-33000 ... 087168.php
- http://www.lamontagne.fr/auvergne/actua ... 19632.html
- http://www.lehavreinfos.fr/2012/07/11/l ... -le-havre/
- http://www.macommune.info/article/coup- ... evee-72030
- http://www.sudouest.fr/2012/07/12/tgv-m ... 87-710.php
On se rend compte que seuls ceux qui sauront convaincre l'Etat et l'Europe obtiendront leur LGV
L'abandon de projets de LGV inquiète des élus mais réjouit les opposants
La remise en cause par le gouvernement de futures lignes à grande vitesse, pour cause de rigueur budgétaire, inquiète certains élus régionaux mais conforte les anti-LGV qui avancent depuis longtemps des arguments économiques et environnementaux.
"Nous sommes conscients que les finances publiques sont contraintes, mais la 4e ville de France ne peut pas être tenue à l'écart du réseau européen de la grande vitesse", a déclaré le maire socialiste de Toulouse, Pierre Cohen, réagissant aux propos tenus par le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac.
Ce dernier, aussi député du Lot-et-Garonne, a prévenu mercredi que "le gouvernement n'aura pas d'autre choix que d'abandonner certains projets".
"Il faudra élaguer", a-t-il averti, s'interrogeant sur l'intérêt de prolonger certaines lignes de TGV "pour un gain de temps marginal", alors qu'il serait peut-être plus urgent de consacrer cet argent à l'entretien des lignes ferroviaires secondaires.
"Ce que le gouvernement a annoncé me paraît raisonnable, réaliste. Il faut prendre tout ces projets, les examiner du point de vue de l'environnement, de l'énergie, de leur utilité, de leur urgence et il y aura à ce moment-là des priorités définies", a déclaré jeudi la patron de la SNCF, Guillaume Pepy.
"Ma conviction, c'est que la priorité de la SNCF, ça doit être les trains de la vie quotidienne, c'est-à-dire les RER en Ile-de-France, les TER en province et le réseau existant", a-t-il assuré.
Or, le Grenelle de l'environnement, qui vise à favoriser le rail sur la route, a prévu la construction de 14 LGV supplémentaires (2.000 km), d'ici à 2020. 2.500 km sont également à l'étude pour le plus long terme.
Seules quatre nouvelles lignes sont aujourd'hui financées et assurées d'être réalisées: la phase 2 du TGV-Est entre Metz et Strasbourg, Le Mans-Rennes, Tours-Bordeaux et le contournement Nîmes-Montpellier.
L'incertitude plane notamment sur les deux prolongements au-delà de Bordeaux (vers Toulouse et Hendaye), la ligne Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL), Marseille-Nice (Paca) ou Lyon-Turin.
Mettre de l'ordre
Pour le président PS de la Région Aquitaine, Alain Rousset, le prolongement vers l'Espagne "est non seulement une priorité mais c'est aussi une obligation internationale puisque l'Europe ne financera que s'il y a une jonction" avec l'Espagne.
Le socialiste Jean-Jack Queyranne, à la tête de la Région Rhône-Alpes, a lui aussi fait part de son inquiétude, demandant "solennellement" au gouvernement de respecter la parole de la France en faveur du TGV Lyon-Turin. Dans les Alpes-Maritimes, le président du conseil général et député UMP Eric Ciotti a dénoncé "un coup d'arrêt inacceptable".
Dans son récent rapport sur l'état des finances publiques, la Cour des comptes relève que le volet "Transports" dans le Schéma national des infrastructures de transports (Snit) "aurait un coût total estimé à 260 milliards d'euros", dont les deux tiers consacrés au ferroviaire.
L'institution s'interroge notamment sur la création de nouvelles LGV "qui ne sont pas budgétairement soutenables et dont, ni la rentabilité financière, ni la rentabilité socio-économique, ni l'intérêt environnemental ne sont établis".
Le nouveau ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, a affirmé vouloir "mettre de l'ordre dans le Snit". Ce sera la tâche d'une commission chargée de "hiérarchiser les projets, de définir un mode d'emploi ainsi que sa faisabilité financière".
"Sans avoir les financements, il est aberrant de parler d'un projet de huit milliards entre Toulouse et Bordeaux pour seulement une élite qui se déplace de métropole en métropole", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la coordination anti-LGV dans le Lot-et-Garonne, Charles d'Huyvetter.
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